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À voir autour

Marseille entre mer et monuments : un itinéraire à vélo inoubliable

Description

🔧 Infos pratiques avant de partir :

  • Départ : Parking Indigo - Centre Bourse
  • Durée : 1h30 (sans arrêts, visites, baignades etc.) à 5h
  • Distance : 18 km
  • Prévoir : Eau, crème solaire, lunette de soleil, maillot de bain

🗺️ Le parcours pas à pas :

Le départ se fait au parking Indigo Centre Bourse, en plein centre-ville. Quelques coups de pédale suffisent pour rejoindre le bord de mer et plonger dans l’univers du Mucem et de la grotte Cosquer, sur l’esplanade J4, vaste promontoire face aux îles du Frioul.

Remontez ensuite vers la majestueuse cathédrale de la Major, puis perdez-vous dans les ruelles du Panier, le plus ancien quartier de Marseille, coloré et plein de charme.

Redescendez jusqu’à l’Ombrière de Norman Foster, en plein cœur du Vieux-Port, puis traversez en direction du Palais du Pharo, qui offre un superbe panorama sur la rade.

Longez ensuite la mer jusqu’aux Catalans, avant de rejoindre le pittoresque vallon des Auffes, petit port niché entre les rochers. Continuez vers Malmousque, puis Maldormé, et longez l’anse de la Fausse Monnaie, havres de tranquillité et d’eau claire.

Le parcours se poursuit à travers le parc Valmer, puis sur la mythique Corniche Kennedy, l’un des plus beaux balcons sur la Méditerranée.

Une halte s’impose à la plage du Prophète, très appréciée des familles marseillaises : eau turquoise, pente douce et ambiance détendue.

Vient ensuite l’ascension vers Notre-Dame-de-la-Garde, la célèbre Bonne Mère. C’est l’étape la plus exigeante, mais aussi la plus mémorable. Depuis l’esplanade, la vue à 360° sur la ville, les îles et la mer est spectaculaire.

Redescendez à travers le parc Puget, puis arrêtez-vous à l’abbaye Saint-Victor, témoin millénaire de l’histoire chrétienne locale.

Pour conclure en beauté, grimpez jusqu’à la Citadelle (Fort Saint-Nicolas). L’accès est libre, et un petit bar y offre une vue imprenable sur le Vieux-Port. C’est l’endroit rêvé pour savourer un dernier verre face à la ville.

Informations techniques

Vélo à assistance électrique
Difficulté
Facile
Durée
4h (1j)
Dist.
24 km
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Profil altimétrique

Point de départ

28 Rue Reine Elisabeth , 13001   Marseille
Lat : 43.29663Lng : 5.37468

Étapes

Points d'intérêt

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Maison Diamanté

🏛️ La Maison Diamantée 📍 Rue de la Prison, 13002 Marseille (juste derrière la mairie) ✨ Une façade qui en jette… depuis plus de 400 ans Impossible de la louper : sa façade en "bossage diamanté", faite de pierres taillées en pointe (d'où son nom), semble tout droit sortie d’un palais florentin. Ce motif, appelé bossage prismatique, n’a rien d’un simple ornement : il servait à affirmer la richesse, la modernité… et à faire glisser la pluie ! C’est un véritable bijou d’architecture Renaissance à la marseillaise. Inspirée par le style des Médicis et de l’Italie du XVIe siècle, cette maison est l’œuvre de riches négociants espagnols et italiens, qui font alors fortune à Marseille, grande plaque tournante du commerce méditerranéen. 🕰️ Une des plus anciennes maisons de Marseille Construite entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle (peut-être dès 1570, mais le doute subsiste), elle se dresse sur les anciens jardins du palais des comtes de Provence. Ce n’est pas rien ! D’ailleurs, la tradition orale locale prétend même qu’elle aurait été le palais du Roi René... même si historiquement, ce n’est pas fondé. C’est aujourd’hui, avec l’Hôtel de Cabre, l’une des toutes dernières grandes demeures civiles anciennes encore debout dans la ville. 👑 Familles nobles et marins immigrés Elle a abrité plusieurs grandes familles marseillaises, dont les célèbres Saboulin Bollena, une lignée d’échevins (les “maires” de l’époque), et les Castellane Majastre. Puis, à la fin du XIXe siècle, changement de décor : la maison devient un immeuble populaire, où vivent des ouvriers du port et des immigrés italiens. Une vraie tranche de vie marseillaise, comme souvent dans le quartier du Panier ! 💥 Presque rasée en 1943 ! En 1943, lors des terribles rafles et destructions nazies du quartier Saint-Jean, la Maison Diamantée échappe de justesse aux pelleteuses. Sauver ce bâtiment, c’est sauver une page de l’âme de Marseille. Et en 1914, bien avant cela, elle était déjà en péril ! C’est l’association « Art et Charité » qui la rachète et la restaure, avant de la confier au Comité du Vieux Marseille, grand défenseur du patrimoine local. 🏺 Du musée à l'administration... puis au combat pour la culture Classée Monument Historique depuis le 10 novembre 1925, elle devient en 1967 le Musée du Vieux Marseille, avec ses collections, sa bibliothèque et son escalier intérieur absolument magnifique — classé lui aussi. Mais après 2009, le musée ferme, et la maison accueille simplement des bureaux (notamment ceux de Marseille-Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture). Depuis, le Comité du Vieux Marseille réclame à la Ville que le lieu retrouve une vocation culturelle forte, menant même une action en justice en 2019. 🌀 Un escalier magique et méconnu Si tu as la chance de pouvoir pousser la porte, ne manque surtout pas l’escalier monumental intérieur, avec ses colonnes torsadées, ses voûtes à caissons, et des détails sculptés étonnants. Un vrai chef-d'œuvre en plein cœur du Panier, que même beaucoup de Marseillais ignorent ! 🎯 Infos utiles et bonus balade Monument rarement ouvert au public : consulte les évènements culturels locaux pour y entrer. Située à 1 min de l’Hôtel de Ville et 3 min du Vieux-Port. Juste à côté du Fort Saint-Jean, du Mucem et de l’Hôtel de Cabre : parfait pour un circuit patrimoine ! Astuce balade Navia : démarre au Vieux-Port, remonte la rue de la Loge, et passe par la Maison Diamantée avant de monter au Panier par la Montée des Accoules. Idéal en vélo électrique 🚲 ou à pied ! 🧠 Le petit plus Navia : tu savais que… ➡️ Ce bâtiment est le plus ancien bâtiment communal encore debout à Marseille.➡️ Le bossage diamanté était aussi un moyen d’éviter les dégradations, voire... d'empêcher les passants de s’y soulager discrètement ! 😅➡️ Il n’a jamais été le palais d’un roi, mais son allure a longtemps fait croire à un passé royal.

1 Rue de la Prison 13002 Marseille
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Hôtel de ville de Marseille

🏛️ L’Hôtel de Ville de Marseille Le Pouvoir municipal en balcon sur la mer depuis le XVIIe siècle I. 📍 Situation et symbolique du lieu L’Hôtel de Ville se trouve sur la place Bargemon, au pied du quartier du Panier, et fait face au Vieux-Port, cœur historique et économique de Marseille. Mais ce n’est pas un hasard : son orientation exprime une volonté politique forte.Construit à partir de 1653, il est conçu pour dialoguer avec l’Arsenal des Galères, symbole de l’autorité royale situé sur la rive sud du port. Deux puissances s’opposaient alors : la royauté d’un côté, la ville rebelle et commerçante de l’autre. II. 🕰️ Histoire du site : de la Loge médiévale au Palais communal 🏛 Avant 1653 : La “Maison de Ville” Dès le XIIIe siècle, le site est occupé par une maison consulaire, appelée aussi la Loge.Elle abrite à la fois les réunions des consuls et les échanges commerciaux. Le rez-de-chaussée servait à entreposer le blé pour approvisionner la population, tandis que l’étage hébergeait les archives et les séances publiques. 📅 1653 : Pose de la première pierre C’est Gaspard de Villages, premier consul de la ville, qui propose en 1653 de construire un bâtiment digne du prestige de Marseille. La première pierre est bénie par l’évêque Étienne de Puget le 25 octobre 1653. 🛠 Des architectes... et des retards Les travaux sont d’abord confiés à l’ingénieur Bilondelle, puis repris par Gaspard Puget (frère du célèbre sculpteur Pierre Puget) et Mathieu Portal.Mais les troubles politiques, les coûts élevés et les hésitations artistiques ralentissent fortement l’avancée du chantier. Il faudra attendre 1673 pour voir le bâtiment enfin occupé. III. 🎨 Le Pavillon Puget : façade génoise, âme marseillaise ⚜️ Style et matériaux Le Pavillon Puget, corps principal du bâtiment, est un exemple typique du baroque provençal, inspiré des palais génois : Façade en pierre rose de La Couronne Colonnes et balustrades en marbre, avec frontons triangulaires Un grand balcon monumental, lieu symbolique de proclamation (révolution, Libération…) Le savais-tu ? Pierre Puget, bien que célèbre, n’a sculpté que l’écusson en marbre sous le balcon. L’original est aujourd’hui au musée des Beaux-Arts. 🏛 Une façade pour la gloire municipale Cette façade était un acte de propagande urbaine : tournée vers la mer, elle signalait aux navires entrants que Marseille était une puissance autonome, presque un État dans l’État, capable de rivaliser visuellement avec les bâtiments du Roi. IV. 🧩 Un Hôtel sans escalier : le mystère du “pont suspendu” 🏗 Deux bâtiments reliés par une passerelle L’Hôtel de Ville est constitué de deux corps indépendants : Le Pavillon Puget (côté port) Le Pavillon Bargemon (côté place) Il n’y a pas d’escalier dans le Pavillon Puget !Le maire doit monter dans le grand escalier du Pavillon Bargemon, puis traverser la passerelle en pierre, construite entre 1782 et 1786 par Esprit-Joseph Brun. À l’origine, c’était un simple pont en bois. Ce choix architectural résulte d’un usage médiéval : le rez-de-chaussée accueillait les marchands, et l’étage les administrateurs. Il fallait les séparer physiquement. V. 💥 Une résistance aux siècles 🔥 Révolution et Seconde Guerre mondiale 1794 : accusé d’être un repaire des fédéralistes, l’Hôtel de Ville échappe de peu à la destruction. 1943 : lors du dynamitage du quartier par les Allemands, l’Hôtel de Ville est l’un des rares édifices épargnés, avec la Maison Diamantée et le Pavillon Daviel. Anecdote : pendant la peste de 1720, il servit de poste d’observation et de coordination. On peut d’ailleurs admirer une peinture de Michel Serre représentant le bâtiment en pleine épidémie. VI. 🧱 Le Pavillon Bargemon : monumentalité intérieure Construit à partir de 1782, le Pavillon Bargemon est l’œuvre d’Esprit-Joseph Brun.Contrairement au Pavillon Puget, l’accent est mis sur l’intérieur monumental : Escalier d’apparat en pierre de Saint-Rémy Sculptures de Botinelli, Garbeille et Chardigny Décors napoléoniens (marbre, laurier, “N” effacé par les Marseillais en 1870) L’architecture extérieure est en pierre de Ponteau, avec soubassements en pierre de Cassis. VII. 🛠️ Rénovation moderne : l’Hôtel de Ville souterrain En 2006, sous l’impulsion de l’architecte Franck Hammoutène, l’Hôtel de Ville s’agrandit… sous terre : +8 300 m² de salles, dont la salle du conseil municipal Conférences, expositions et bureaux Sur la place, 26 oliviers centenaires, symbolisant les 26 siècles de la ville Des blocs de thermes romains intègrent le design urbain VIII. 👑 Lieux de pouvoir : salle des délibérations et bureau du maire 💼 Salle des délibérations (Pavillon Puget, étage) Liste de tous les maires de Marseille depuis 1789 Fauteuil rouge de Gaston Defferre Statues des saisons, fonderie Miroy Frères Tapisseries, horloges, sculptures prêtées par les musées nationaux 🖋 Bureau du Maire Lieu de travail, de réception, de représentation.Décoré avec des œuvres modernes (Levee, Aillaud, Luciani…), du mobilier historique, et même un bureau signé Andrée Putman.Jean-Claude Gaudin y a conservé une lampe offerte par Defferre, en mémoire de leur passage de relais. IX. 🤓 Anecdotes inattendues Le projet de Jacques Mansart (petit-fils du grand architecte royal) en 1747 prévoyait une cour d’honneur face au port. Jamais réalisé. En 1965, le jeune Jean-Claude Gaudin y célèbre son premier mariage à 25 ans… et devient maire 30 ans plus tard. En 2000, le bâtiment labyrinthe devient un sujet d’étude d’architecture : on se perd dans les couloirs à niveaux inégaux hérités des maisons médiévales accolées.

1 Rue de la Prison 13002 Marseille
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Esplanade du J4, MUCEM & Grotte Cosquer, Fort Saint Jean

🧭 ESPLANADE DU J4 : LA MÉMOIRE DE LA MER Bienvenue sur le J4, un lieu unique où l’histoire de Marseille, l’architecture contemporaine et les origines de l’humanité se rencontrent… face à la mer !Ici, en un seul regard, tu peux voyager du Paléolithique à l’ère numérique, sans bouger de ton vélo. Allez viens, on t’explique ! 🌊 ESPLANADE GISÈLE HALIMI (ex-J4) – Le quai devenu symbole « Ce n’est pas tous les jours qu’un simple quai portuaire devient un lieu de mémoire, de culture et de lutte. Et pourtant… bienvenue sur l’Esplanade Gisèle Halimi, là où Marseille raconte la mer, le pouvoir, l’art et la liberté. » ⚓ À l’origine : un môle conquis sur la mer Le J4, c’est d’abord un môle construit au XIXe siècle, quand Marseille devient un géant du commerce maritime. Il fait partie d’un ensemble avec les môles J1, J2, J3… tous destinés à l'activité portuaire. Le hangar J4 trône alors sur ce quai, terrain de grutiers, de navires et de barils. Mais l’histoire du site remonte plus loin encore. Au XVᵉ siècle, la Tour du Roi René — encore visible aujourd’hui dans l’enceinte du Fort Saint-Jean — était rattachée à la colline Saint-Laurent. Puis, au XVIIe siècle, Vauban fait creuser un fossé pour isoler militairement le fort de la ville : il deviendra plus tard un canal de jonction entre le Vieux-Port et la Joliette. 🧠 Anecdote urbaine : En 1937, ce canal — le canal Saint-Jean — est comblé pour créer l’actuel Quai de la Tourette. Mais une partie de cette séparation renaîtra sous forme de darses, dans les grands travaux du XXIe siècle. 🛠️ Des grues au grand public : la transformation Jusqu’en 1997, le J4 est encore une zone portuaire fermée. Le hangar est démoli cette année-là, et la Ville décide de rendre la mer aux Marseillais. Un aménagement temporaire voit le jour. Pendant plus de 10 ans, le J4 devient un espace d’événements : cirques, festivals, concerts… C’est une place sans musée, mais pleine de vie. Puis arrive le grand tournant : l’année 2013, où Marseille est Capitale Européenne de la Culture. 🏛️ Un chantier culturel monumental En 2013-2014, tout change : Naissance du Mucem, musée national flottant sur la mer. Construction de la Villa Méditerranée, structure suspendue imaginée par Stefano Boeri. Restauration du Fort Saint-Jean et création des passerelles qui le relient à la ville et au musée. Creusement de deux darses, pour redonner à l’eau sa place autour du fort. Création d’un parking souterrain, discret pour préserver les vues. Aménagement de l’esplanade : grande, dégagée, pensée comme un théâtre ouvert entre ville, mer et patrimoine. Tout a été conçu pour garder une ligne de vue entre la mer, les îles du Frioul, et la Major. Rien ne dépasse, sauf l’horizon. ⛵ Les darses : l’eau reprend ses droits Le long du fort, deux darses en L ont été creusées. ▶ Darse Ouest Accueil de vieux gréements, navires militaires ou bateaux-spectacle. Idéale pour les événements nautiques temporaires, comme des régates ou des baptêmes de bateaux. Profondeur : 4 m. ▶ Darse Est Accueille des barquettes marseillaises, pointus, ou spectacles sur l’eau (joutes, concerts flottants…). Faible tirant d’eau (3 m), idéale pour le patrimoine maritime méditerranéen. Vue imprenable sous la passerelle du Mucem, entre ciel, béton et histoire. 💡 Le saviez-vous ? Certaines scènes de spectacles flottants sont montées directement sur la darse Est, et on y a déjà vu passer… des voiliers miniatures radiocommandés ! 📍 De Promenade Robert Laffont à Esplanade Gisèle Halimi En 2014, la place prend officiellement le nom de Promenade Robert Laffont, éditeur marseillais pionnier (fondateur de la maison du même nom en 1941 à Marseille).Mais le 23 novembre 2024, elle est rebaptisée Esplanade Gisèle Halimi : un hommage fort, en présence de sa petite-fille Maud Halimi et de nombreuses femmes engagées. ✊ Gisèle Halimi, avocate, militante féministe, figure de la cause des femmes, a lutté toute sa vie contre les injustices. Elle a plaidé au procès de Bobigny pour le droit à l’avortement, combattu la torture en Algérie, et défendu les victimes de viol.Son nom plane désormais sur un lieu symbole d’émancipation, face à la mer et à l’histoire. 🧭 Une traversée entre passé, mer et luttes L’Esplanade Gisèle Halimi est un lieu de passage et de mémoire : Entre le Vieux-Port et le Grand Port Maritime, Entre le fort du Roi, les rêves d’égalité, et la modernité du Mucem, Entre pierre et béton, voiliers et balades à vélo. 🎒 Conseil du guide : pose-toi un instant sur le muret, regarde la Major scintiller, les enfants courir sur la dalle, les bateaux glisser… et imagine tout ce que ce lieu a vu défiler. 🏛️ Le Mucem – Un musée posé sur l’eau Ce cube noir ajouré, c’est le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée : le Mucem. Inauguré en 2013, il a transformé Marseille à jamais.C’est le premier musée national hors de Paris, et aussi le premier à raconter l’histoire des cultures méditerranéennes dans leur diversité. 💡 À l’intérieur : expositions sur les religions, les migrations, la cuisine, les savoir-faire, les fêtes populaires, les révoltes… 📸 À l’extérieur : une passerelle vertigineuse mène au Fort Saint-Jean, et une autre vers le Panier. Le tout avec une vue panoramique sur les îles du Frioul, la cathédrale de la Major et le Vieux-Port. 🔎 Anecdote : La résille du Mucem a été conçue comme une ombrelle minérale. Elle filtre le soleil comme une moucharabieh méditerranéen. 🌊 La Grotte Cosquer – Un chef-d’œuvre venu des profondeurs Juste à côté du Mucem, dans le bâtiment suspendu de la Villa Méditerranée, se cache une grotte préhistorique sous-marine... ou plutôt, sa réplique exacte, recréée avec une technologie à couper le souffle. Découverte en 1991 par le plongeur Henri Cosquer près de Cassis, la Grotte Cosquer contient des œuvres d’art vieilles de plus de 30 000 ans !Des mains humaines, des chevaux, des phoques, des pingouins (oui, oui !), dessinés à l’époque où le littoral était 120 mètres plus bas. 👉 Grâce à un parcours immersif en "véhicule" à vitesse lente, tu explores un monde englouti, sans te mouiller. 🔎 Anecdote : La vraie grotte est inaccessible au public car elle est menacée par la montée des eaux. La réplique ici, elle, est là pour sauver la mémoire de ces chefs-d’œuvre. 🏰 FORT SAINT-JEAN – La forteresse qui regardait Marseille… pas l’ennemi « Si vous regardez bien les meurtrières du fort… vous verrez qu’elles ne pointent pas vers la mer, mais vers la ville. Oui oui. Ce fort, Louis XIV l’a construit non pas pour défendre Marseille… mais pour la surveiller ! » ✨ Un peu de contexte… Nous sommes en 1655. Marseille est riche, puissante, indépendante, fière… parfois un peu trop au goût du roi Louis XIV. Le roi veut remettre de l’ordre. Alors il envoie ses troupes, et en 1660, il arrive lui-même à Marseille. Le message est clair : le pouvoir royal doit s’imposer. Il décide alors de renforcer l’entrée du port avec deux forts : l’un au nord (le Fort Saint-Jean), l’autre au sud (le Fort Saint-Nicolas, de l’autre côté du Vieux-Port). Et entre les deux, des canons braqués… sur la ville. 🧠 Anecdote historique : Pendant les travaux, on raconte que les Marseillais s’étonnaient de la position des armes. Le gouverneur aurait alors répondu :« Ce n’est pas pour défendre la ville contre l’ennemi, mais pour la rappeler à l’obéissance si besoin. » ⛪ Mais le fort existait déjà… En réalité, l’emplacement du fort est ancien. Dès le XIIᵉ siècle, il abritait la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Ces chevaliers-moines y avaient installé : une chapelle, un hôpital, un palais du commandeur, et une tour massive : la Tour du Roi René, du nom du célèbre comte de Provence. Cette tour carrée, que vous voyez encore aujourd’hui, est l’un des rares vestiges médiévaux aussi bien conservés à Marseille. 🔎 Petit secret d’archéologue : des fouilles ont révélé sous le fort des traces… d’occupation grecque datant du VIᵉ siècle avant J.-C. Autrement dit, les premières pierres de Massalia ! 💣 Le Fort Saint-Jean à travers les siècles Après Louis XIV, le fort sert de poste militaire, puis de prison d’État sous la Révolution. Au fil du temps, il devient un endroit discret, mais toujours stratégique. Mais c’est au XXᵉ siècle qu’il vit l’un de ses épisodes les plus dramatiques : Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent le fort et y stockent des munitions. En août 1944, juste avant la libération de Marseille, une explosion accidentelle détruit une grande partie de la structure. Le fort tombe alors en ruine… jusqu’à sa renaissance dans les années 1970, et surtout au début des années 2000, quand il est restauré pour faire partie du Mucem. 🎒 Ce que tu peux voir aujourd’hui Le fort est désormais ouvert au public, et c’est gratuit ! Il est organisé en deux niveaux : ▶ Niveau inférieur : Tour du Roi René, massive et carrée Chapelle Saint-Jean Galerie des officiers Siège du DRASSM, le centre français de l’archéologie sous-marine ▶ Niveau supérieur : Remparts et passerelles panoramiques Tour du Fanal, ronde et surplombant l’entrée du port Anciens casernements Jardin méditerranéen en terrasse (lavande, figuiers, romarin…) Et partout, des points de vue sublimes sur : Le Vieux-Port La Major Le Mucem Le large, jusqu’aux îles du Frioul 📸 Astuce du guide : Viens en fin d’après-midi, quand la lumière devient dorée… La pierre blonde du fort, les ombres sur la mer, les cris des mouettes… Marseille est magique à cette heure-là. 🧭 Pour conclure Le Fort Saint-Jean, c’est plus qu’un monument : c’est un témoin des luttes de pouvoir, un écho des bâtisseurs médiévaux, un gardien de la mémoire marseillaise. Il a vu passer les chevaliers, les rois, les révolutions, les soldats, les touristes… et le mistral !   ❤️ Pourquoi c’est un lieu unique ? Parce qu’ici, en un seul endroit : Tu peux marcher sur un ancien quai portuaire, Visiter un musée moderne consacré à notre culture méditerranéenne, Explorer virtuellement une grotte préhistorique engloutie, Et le tout, avec la mer à tes pieds, les goélands au-dessus de ta tête, et la lumière dorée de Marseille en bonus.

2 Boulevard Jacques Saadé 13002 Marseille
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Cathédrale de la Major

Ah… la Cathédrale de la Major ! Rien que son nom résonne comme un écho venu du port… C’est l’un des joyaux les plus méconnus – et pourtant les plus impressionnants – de Marseille. Installe-toi, je t’emmène pour une visite riche en anecdotes, en pierres blondes et en parfums d’encens marin 🌊⛪ 🌟 Un monument unique en France La Major (ou plus officiellement Cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille) est la seule cathédrale construite en France au XIXe siècle dans un style néo-byzantin, et l’une des plus grandes de toute l’Europe. Elle peut accueillir 3 000 personnes à l’intérieur ! Tu vois grand ? Marseille aussi 😄 📍 Emplacement stratégique Elle trône fièrement entre le quartier du Panier et le port, comme un trait d’union entre la vieille ville et les docks. Elle fait face à la mer, presque comme un phare spirituel, à deux pas du Mucem et du Fort Saint-Jean. D’ailleurs, la vue depuis son parvis est exceptionnelle, avec la Méditerranée en arrière-plan et les ferries qui filent vers la Corse. 🧱 Deux cathédrales en une ! Voici une anecdote peu connue : la Major actuelle est accolée à l’ancienne cathédrale romane du XIIe siècle, que l’on surnomme la "Vieille Major". L’idée n’était pas de la raser mais de la conserver en témoin du passé. Donc si tu ouvres bien les yeux en arrivant côté Panier, tu peux encore apercevoir les ruines de l’ancienne cathédrale médiévale, comme une cicatrice élégante du temps. 🎨 Une déco à la sauce orientale Marseille regarde toujours vers le sud… Et ça se voit ici ! Avec ses coupoles inspirées de Sainte-Sophie à Istanbul, ses arcades à l’italienne, ses colonnes en porphyre d’Égypte et marbres de Toscane, la Major est un joyeux patchwork d’influences méditerranéennes. C’est un vrai voyage sans quitter la ville. 🧠 Petit fun fact d’initié : Tu remarqueras peut-être une étrange ressemblance avec la cathédrale Saint-Louis de Carthage, en Tunisie. Normal : les deux ont été conçues par le même architecte : Léon Vaudoyer. Marseille, Carthage… même combat ! 🎥 Et au cinéma ? Elle a été filmée dans plusieurs productions françaises, mais ce que peu de gens savent, c’est que la scène finale du film “Taxi 3” se termine juste à côté, au pied de la Major, avec le Vieux-Port en fond. Oui, oui, même les bolides de Samy Naceri ont fait un détour spirituel 😄

1 Place de la Major 13002 Marseille
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La veille Charité

La Vieille Charité 📍 2 rue de la Charité, 13002 Marseille – Quartier du Panier / Grands-Carmes🕰 Du XVIIe siècle à aujourd’hui : de l’enfermement à la culture partagée 🧭 INTRODUCTION En plein cœur du Panier, la Vieille Charité est un joyau architectural baroque qui a vu passer plus de quatre siècles d’histoire sociale, politique et culturelle. Ce lieu marseillais incarne à lui seul l’évolution du regard sur la pauvreté, la répression, puis l’ouverture à la culture. 📜 HISTOIRE D’UN LIEU PAS COMME LES AUTRES ⚖️ Le contexte du “Grand Enfermement” En 1640, à la suite d’un édit royal sur l’enfermement des pauvres et des mendiants, la Ville de Marseille décide de créer un hospice : Notre-Dame de la Charité. Objectif ? Enfermer les indigents pour maintenir l’ordre public.Dès 1641, un premier bâtiment provisoire est construit sur un terrain communal, près de la cathédrale de la Major, sur la butte des Moulins. ⚠️ Anecdote : Les mendiants étaient traqués par les “chasse-gueux”. Les étrangers étaient expulsés, les natifs enfermés. 👷‍♂️ Le projet de Pierre Puget En 1671, la Ville confie le chantier à Pierre Puget, natif du quartier et architecte du roi Louis XIV.Lui et son frère Jean, aidés du maître maçon Jacques Borély, réalisent un projet exceptionnel mêlant rigueur militaire, efficacité sociale et grâce baroque. 1678 : Fin de la première aile (nord) 1704 : Fin de la chapelle centrale 1745 : Fin de l’ensemble, sous la conduite de François Puget, fils de Pierre 🏚 Déclin, abandon et pillages Après la Révolution, le lieu devient un hospice pour enfants et vieillards.En 1905, il est cédé à l’armée, puis à des logements sociaux précaires. Dans les années 1940, 150 familles pauvres y vivent, certaines travaillent même dans des ateliers… d’emballage de bananes ou d’anchois ! 🧨 En 1943, des familles évacuées du Vieux-Port après les destructions nazies y trouvent refuge. 🏛 Sauvetage par Le Corbusier Dans les années 1950, Le Corbusier dénonce l’état lamentable du bâtiment.En 1961, la Ville de Marseille entreprend une restauration monumentale, grâce à André Malraux, ministre de la Culture.➡️ 25 ans de travaux, achevés en 1986. 🏅 Monument classé depuis 1951. 🧱 ARCHITECTURE REMARQUABLE 🔲 Un quadrilatère parfait Dimensions extérieures : 112 x 96 m Cour intérieure : 82 x 45 m Quatre ailes en pierre rose et blanche (molasse de la Couronne) Pas de fenêtres sur les façades extérieures : volonté de couper les pensionnaires du monde 🏛 Galeries et chapelle Trois niveaux de galeries à arcades, superposées Chapelle centrale baroque coiffée d’une coupole elliptique (style italien) Porche orné de deux pélicans nourrissant leurs petits, métaphore de la charité (ajout Second Empire, 1863) 🧑‍🏭 VIE DE L’HOSPICE AU XVIIIe SIÈCLE Une logique carcérale Gardiens armés : les “chasse-gueux” Les indigents y travaillent obligatoirement Enfants placés comme domestiques, apprentis ou mousses Jusqu’à 1 059 internés en 1760 Mais dès 1781, la société remet en question l’enfermement des pauvres. L’effectif chute à 250 personnes. 🏗 RÉHABILITATION ET RENAISSANCE CULTURELLE 1968 : Lancement des premiers travaux de sauvetage 1981 : Fin de la restauration de la chapelle 1986 : Fin des travaux pour l’ensemble Restauration soignée pierre par pierre, consolidée malgré l’érosion marine 🎭 UN CENTRE CULTUREL VIBRANT 🏺 1. Musée d’Archéologie Méditerranéenne (1er étage) Trois sections : Égypte : sarcophages, momies, objets funéraires Antiquités classiques : Grèce, Rome, Étrurie, Proche-Orient Archéologie régionale : cultures celto-ligures de Provence 🌍 2. Musée des Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (2e étage) Objets rituels, masques, poupées chamaniques, crânes décorés…Provenances : Congo, Mexique, Brésil, Papouasie, Bénin, etc.💎 Anecdote : certaines pièces proviennent de collections de médecins, cinéastes ou navigateurs marseillais. 🎬 3. Cinéma Le Miroir Programmation de documentaires, débats, projections d’art et essai. 📚 UN HAUT LIEU DE RECHERCHE EHESS & CNRS Le campus de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales accueille chercheurs et doctorants internationaux dans plusieurs disciplines (anthropologie, histoire, sociologie...). Le Centre Norbert Elias (UMR 8562) Travaux interdisciplinaires sur la culture, le patrimoine, les mondes sociaux Coopérations avec l’Université d’Avignon, Aix-Marseille Université et le CNRS Une bibliothèque spécialisée 18 000 ouvrages 365 revues en anthropologie, histoire, sociologie ✒️ LITTÉRATURE ET CRÉATION POÉTIQUE Le Centre International de Poésie Marseille (CIPM) Créé en 1990 Lectures publiques, expositions, résidences, ateliers Plus de 1 500 poètes invités Une bibliothèque et un espace d’édition poétique contemporaine 👀 CONSEILS POUR TA VISITE ✅ À faire absolument : Monter aux galeries pour une vue splendide sur la chapelle et les toits du Panier Visiter la chapelle en fin de journée : lumière magique ! Observer les détails des pierres roses et blanches, et les marques de restauration discrètes

2 Rue de la Charité 13002 Marseille
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L’Ombrière de Norman Foster – Le miroir magique du Vieux-Port

L’Ombrière de Norman Foster – Le miroir magique du Vieux-Port Tu lèves les yeux… et là, surprise ! Te voilà suspendu dans le ciel, à l’envers. Pas de panique, t’as pas perdu le nord : tu es bien à Marseille, sous l’Ombrière, cette incroyable dalle-miroir imaginée par Sir Norman Foster, le grand architecte britannique, et installée en 2013, année où Marseille a brillé comme Capitale européenne de la Culture. Un miroir géant suspendu au-dessus de la vie 22 mètres de large, 46 de long, 6 mètres de haut, et seulement 8 poteaux pour la maintenir. C’est pas de la magie, c’est de l’architecture de haut vol, et pourtant tout le monde peut s’en approcher. Elle ne juge pas, elle ne filtre pas : elle reflète tout. Les passants, les poussettes, les livreurs à vélo, les mômes qui dansent sur les pavés, les couples qui s’embrassent, les photographes qui s’émerveillent… Et même les mouettes qui donnent l’impression de voler sous terre. C’est un miroir urbain, mais sans narcissisme. Il met en scène Marseille elle-même, dans son plus beau théâtre : le Vieux-Port. Pas qu’un gadget design – une vraie bonne idée marseillaise Ici, pas de grands arbres ni de tonnelles provençales pour faire de l’ombre. Et on le sait : à Marseille, le soleil tape dru, surtout l’été. L’Ombrière n’est donc pas qu’un délire de designer : elle rafraîchit, protège, et surtout elle invite à la pause. On s’y donne rendez-vous “sous l’Ombrière”, comme on dirait “sous la Bonne Mère”. Et en plus, c’est gratuit, ouvert, vivant. Le genre de lieu qui appartient à tout le monde. Une œuvre qui divise… puis rassemble Quand elle est arrivée, certains Marseillais ont râlé (évidemment) : trop froide, trop moderne, pas assez marseillaise, bref… trop pas comme d’habitude. Et puis, le charme a opéré. Aujourd’hui, elle fait partie du décor. On y joue, on s’y embrasse, on y joue de la musique… C’est devenu un symbole de la Marseille qui se transforme sans perdre son âme. Une anecdote qui fait mouche pendant la visite Tu veux briller pendant la balade ? Glisse cette info : Norman Foster, c’est pas n’importe qui. Le mec a dessiné le Viaduc de Millau, le dôme du Reichstag à Berlin, des aéroports futuristes… Mais ici, à Marseille, il a posé l’une de ses œuvres les plus simples et démocratiques : un miroir pour tous. Accessible jour et nuit, sans mur, sans billet, sans barrière. Et lors des grands événements – feux d’artifice, concerts, matches de l’OM – l’Ombrière devient un miroir à selfies géants, avec la foule, les lumières, et la ville… à l’envers. Spectaculaire et ludique.

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Historique - Le Cours Estienne d'Orves

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci. 🛶 Le Canal de la Douane & le Cours Estienne d’Orves Dates : 1782 – 1927Durée de lecture : 3 minLocalisation : Quartier du Vieux-Port, entre le quai de Rive Neuve et la place aux Huiles Le Cours Estienne d’Orves : quand le canal refait surface dans l’histoire Avant d’être l’une des places les plus animées du centre-ville, bordée de cafés et de restos ensoleillés, le Cours Estienne d’Orves cachait un secret bien plus humide : un canal !Eh oui, à l’emplacement de cette vaste esplanade, coulait autrefois ce qu’on appelait le canal de la Douane. Certains anciens s’en souviennent encore comme d’un coin pittoresque, presque romantique, qui donnait au Vieux-Port des allures de Venise ou de Bruges, façon marseillaise bien sûr ! 🌊 Le canal sous les pavés Pour comprendre son origine, il faut remonter au XVIIe siècle, à l’époque où l’Arsenal des Galères dominait le Vieux-Port. Ce vaste complexe militaire, commandité par Colbert sous Louis XIV, servait à construire, entretenir et équiper les galères royales. Il a laissé derrière lui quelques traces, dont le canal est peut-être la plus méconnue. À l’origine, il ne s’agissait pas d’un canal complet, mais d’une darse en L, simple bassin relié au port. Ce n’est qu’en 1782, longtemps après la fin de l’arsenal, que l’on prolonge ce bassin pour former une vraie voie d’eau : le canal de la Douane. 🛶 Des ponts en bois et une vie bien animée Le canal ceinturait ce qu’on appelait l’îlot Thiars, aujourd’hui entre le cours Jean Ballard, la place aux Huiles et le cours Estienne d’Orves. Les quais, larges de 12 mètres côté terre et 8 mètres côté îlot, étaient reliés par six ponts en bois, tous mobiles : Deux ponts tournants sur l’actuel quai de Rive Neuve, Deux ponts basculants sur la rue Saint-Saëns, Deux petits ponts-levis du côté Estienne d’Orves. Tout ce beau monde se manipulait à la main, à la force des bras. Pas de moteur, pas d’électricité, mais une vraie chorégraphie urbaine ! L’écrivain marseillais Edmond Jaloux était d’ailleurs fasciné par ce paysage, qu’il comparait aux plus grandes cités fluviales d’Europe. 🧱 Le canal disparaît… sous les gravats À partir des années 1840, l'activité portuaire se déplace vers La Joliette. Le canal devient alors moins utile… et plus problématique. L’eau stagnante dégage des odeurs, les ponts sont pénibles à manœuvrer, et la ville moderne commence à s’impatienter. Dès les années 1910, les débats s’enflamment dans la presse locale. Après quelques années de sursis dues à la guerre, le couperet tombe en 1926 : la Ville obtient le droit de combler le canal, officiellement pour des raisons d’hygiène. Dès 1927, les travaux commencent. Des tonnes de gravats viennent remplir le canal. La zone est pavée deux ans plus tard. Fin de l’histoire ? Pas tout à fait… 🚗 De canal charmant à parking bétonné Dans les années 60, en pleine explosion de l’automobile, on décide de construire un parking aérien de 375 places à cet endroit. L'infrastructure voit le jour en 1965, sous le mandat de Gaston Defferre. Au départ bien accueillie, la structure finit par lasser les habitants : trop massive, trop voyante, trop grise. Dès les années 70, des voix s’élèvent pour retrouver un usage plus agréable de l’espace. Un comité se monte, une idée émerge : démonter le parking et le remonter ailleurs. C’est audacieux, mais ça marche : en 1987, le mastodonte est déplacé à La Rose, où il devient un parking-relais pour la RTM. 🌿 Une renaissance pour le cœur de ville Le Cours Estienne d’Orves, tel qu’on le connaît aujourd’hui, est inauguré en 1989. L’urbaniste Charles Bové signe la transformation : une grande place piétonne, ouverte, vivante, propice aux balades, aux apéros et à la culture.Le canal, lui, est toujours là. Caché, endormi sous tes pieds. Mais son souvenir, lui, continue de flotter dans l’air du Vieux-Port…

19a Cours Honoré d'Estienne d'Orves 13001 Marseille
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Historique - Pont Transbordeur de Marseille

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… et avec style. 🏗️ Le Pont Transbordeur de Marseille Dates : 1905 – 1944Durée de lecture : 2 minLocalisation : Entrée du Vieux-Port, côté Fort Saint-Jean 🧭 Pourquoi s’arrêter ici ? Devant toi se dressait autrefois un géant d’acier, aussi mythique pour les Marseillais que la tour Eiffel pour les Parisiens : le Pont Transbordeur !Son but ? Faire traverser le Vieux-Port sans gêner les bateaux. Un chef-d'œuvre technique… et poétique. 🛠️ Un pont pas comme les autres Deux pylônes de 86,6 mètres, plantés comme des sentinelles à l’entrée du port. Un tablier suspendu à 52 m de haut. Une nacelle de 20 tonnes glissait d’une rive à l’autre en 1 minute 30, transportant jusqu’à 200 personnes et véhicules ! 🧠 Anecdote NAVIA :Les plus téméraires pouvaient monter tout en haut, via un ascenseur (déjà en 1907 !), jusqu’à une plateforme d’observation avec restaurant de fruits de mer. Vue panoramique et bouillabaisse au menu ! 💣 Une fin explosive En août 1944, en pleine Libération, les troupes allemandes font sauter le pylône nord pour bloquer le port.L’autre pylône tiendra debout jusqu’en 1945… avant de céder à 400 kg d’explosifs. 🎨 Une star de l’art moderne Le pont a inspiré les photographes du Bauhaus, comme László Moholy-Nagy ou Germaine Krull, fascinés par ses lignes futuristes.Il a même fait la couverture d’un ouvrage d’architecture en 1928 ! 👀 Ce qu’il reste aujourd’hui Il ne reste qu’un seul vestige, près du Fort Saint-Jean.Ouvre l’œil : cette structure solitaire semble toujours attendre le retour de son double disparu… 🔮 Et demain ? Depuis 2008, plusieurs projets rêvent de le reconstruire à l’identique.Un clin d’œil au passé, une ambition pour le futur…Marseille pourrait bien retrouver son pont suspendu ! 📍 Conseil NAVIA 💡 Arrête-toi ici, prends une photo du dernier pylône, et imagine la silhouette métallique glissant au-dessus du port, entre ciel et mer…C’est ça aussi, l’esprit de Massilia.

26 Quai de Rive Neuve 13007 Marseille
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Le Palais du Pharo

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… 🏰 Le Palais du Pharo – Marseille impériale les pieds dans l’eau 👑 Une histoire née d’un caprice impérial Nous sommes en 1852. Louis-Napoléon Bonaparte, alors Prince-Président, visite Marseille. Charmé par la rade, il déclare qu’il aimerait avoir ici « une habitation avec les pieds dans l’eau ». Ni une ni deux, la Ville de Marseille saute sur l’occasion pour flatter le pouvoir : en 1855, elle lui offre le plateau du Pharo, un promontoire stratégique face à la mer. 🧱 La première pierre est posée le 15 août 1858, jour de la fête de l’Empereur. L’architecte ? Lefuel, à qui l’on doit aussi l’aile Richelieu du Louvre. Rien que ça. Mais… l’Empire n’attend pas. En 1870, la République revient, et le Palais n’est ni meublé, ni occupé. Les symboles napoléoniens sont arrachés des grilles. Napoléon III n’y mettra jamais les pieds. Ironique, non ? 🏛 Un joyau néoclassique aux multiples vies Après la mort de Napoléon III en 1873, c’est l’impératrice Eugénie qui récupère le palais (après un procès contre la Ville !). Généreuse ou pragmatique, elle en fait don à Marseille. À partir de là, le Pharo change de mission : il devient un haut lieu de la médecine coloniale. ⚕️ Le Pharo et la médecine tropicale En 1904, il devient l’École d'application du service de santé des troupes coloniales, future École du Pharo. Jusqu’en 2013, cette école forme plus de 8 000 médecins, pharmaciens et chercheurs, civils comme militaires, spécialisés dans les pathologies tropicales. Le Pharo devient le seul institut militaire en Europe dans ce domaine. 🧬 Quelques noms célèbres jalonnent cette période : Colonel Jamot : héros de la lutte contre la maladie du sommeil en Afrique. Dr Paul-Louis Simond : découvre que la puce du rat transmet la peste. Professeur Charles Livon : directeur emblématique de l’école. Émile Duclaux : successeur de Pasteur, son nom orne aujourd’hui le parc du palais. 📍 Et aujourd’hui ? Depuis 1997, le Pharo abrite un centre de congrès de prestige. En 2013, la Ville investit 12 millions d’euros pour l’agrandir : 12 nouvelles salles de réunion, un espace restauration de 1 000 convives, et une vue à couper le souffle sur le Vieux-Port et le Fort Saint-Jean. L’entrée du parc, depuis le jardin Emile Duclaux, est bordée par deux bâtiments historiques, désormais occupés par Aix-Marseille Université. C’est aussi là que se dresse l’œuvre monumentale « Désordre » de Bernar Venet, composée de 84 arcs en acier rouillé : un clin d’œil contemporain dans un cadre impérial. 🌿 Le bon plan pour une pause magique Le parc du Pharo, c’est l’un des meilleurs spots pour : Admirer les départs de ferries vers la Corse, Pique-niquer avec vue sur mer, Faire une photo inoubliable de Marseille. 👉 Vue panoramique garantie : Mucem, Fort Saint-Jean, la Major, le Vieux-Port… tout y est. 🧭 Infos pratiques Accès : à pied depuis le Vieux-Port (10 minutes), à vélo via la Corniche, ou par le bus 83. Entrée libre dans les jardins de 7h à 21h (selon saison). Adresse : 58 Boulevard Charles Livon, 13007 Marseille. 🗝️ Anecdote finale à ressortir en visite Le nom Pharo ne vient pas du mot phare, mais de farot, désignant la butte où se trouvait une ancienne vigie médiévale visible sur des cartes dès le XIVe siècle.

58 Boulevard Charles Livon 13007 Marseille
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La Plage des Catalans

🌊 La Plage des Catalans 7e arrondissement – Marseille 📍 Une plage de sable en plein cœur de la ville La plage des Catalans, c’est le premier bain de mer marseillais en sortant du centre-ville. Posée au début de la Corniche, à cinq minutes du Vieux-Port, elle est la plus accessible de toutes les plages marseillaises… et certainement la plus emblématique ! Sable blanc, eau turquoise, ambiance marseillaise assurée. Mais derrière son apparente simplicité balnéaire se cache un pan entier de l’histoire portuaire, sanitaire, sociale et culturelle de Marseille. 🕰️ Des infirmeries à la plage populaire : 500 ans d’histoire ✝️ Au départ, un lazaret... Avant d’être une plage, l’anse des Catalans abritait dès 1558 un hôpital de quarantaine, les Infirmeries Vieilles de Saint-Lambert. Objectif : isoler les marins, les passagers et les marchandises suspectés de transmettre la peste.Des bâtiments monumentaux y voient le jour avec chapelle, murs d’enceinte, salles médicalisées… jusqu’à devenir un lazaret officiel en 1627. Mais en 1663, les bâtiments sont cédés au roi pour 62 000 livres : on y installe un hôpital militaire de la marine, avant que le site ne soit peu à peu abandonné. ⚓ Anecdote : une tour carrée de l’ancien lazaret du XVIe siècle est toujours visible au bord de la plage – vestige oublié par bien des promeneurs. 🎣 Et puis vinrent… les Catalans À partir de 1720, après la Grande Peste, une communauté de pêcheurs catalans s’installe dans cette anse alors isolée. Ils y créent un petit port de pêche et s’opposent farouchement aux pêcheurs marseillais de la prud’homie de Saint-Jean. En 1735, la rivalité tourne à l’affrontement : bateaux brûlés, filets détruits… Marseille n’est jamais une ville tranquille ! 😅 Peu à peu, les Catalans, puis les Napolitains, s’installent et créent un véritable village côtier. En 1790, on recense 400 pêcheurs et 75 bateaux rien que dans l’anse. 📖 La plage dans la culture populaire 📝 Mercedes, la fiancée d’Edmond Dantès dans Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, est originaire de cette anse. C’est dire si le lieu est ancré dans l’imaginaire marseillais ! 🧜 Une plage de bains, de culturistes… et de tensions sociales Au XIXe siècle, Marseille veut en faire une station balnéaire à la mode, à deux pas du Palais du Pharo. On envisage même un casino jamais construit.La plage devient un « bain de mer » structuré : pontons en bois, cabines, plongeoirs, douches, gymnastique, aviron… et bientôt : culturisme et natation de haut niveau. Mais attention : tout est très compartimenté : d’un côté les « Grands Bains » pour les riches, de l’autre les « Petits Bains » pour les classes populaires, hommes d’un côté, femmes de l’autre, et une large zone vide au milieu pour éviter tout contact indécent… Une plage miroir des inégalités sociales du XIXe siècle ! 🏖️ Aujourd’hui : la plage de tous les Marseillais Redevenue publique en 2001, la plage est ouverte toute l’année de 8h à 20h (et parfois jusqu’à 22h ou même toute la nuit en été).Elle est surveillée, dotée de douches, d’une buvette, de terrains de beach-volley, et même d’une bibliothèque de plage gratuite gérée par Emmaüs ! Depuis 2021, elle accueille aussi le Musée Subaquatique de Marseille, une galerie artistique immergée à quelques mètres du rivage. ⚠️ En haute saison, l’accès est limité à 1 000 personnes pour éviter les débordements : la plage a déjà été fermée en 2013 face à la surfréquentation. 🏗️ Un avenir olympique ? Avec les Jeux Olympiques 2024, un vaste projet de réaménagement à 11,2 millions d’euros a été lancé par le cabinet Yann Pluskwa : ouverture des arcades, restauration du lazaret, création d’un stade de volley sur la plage, nouvelles zones de repos et de circulation… La plage des Catalans entre dans une nouvelle ère, entre héritage historique, plaisir balnéaire et valorisation du littoral urbain.

3 Rue des Catalans 13007 Marseille
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Vallon des Auffes

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… et avec style. 🎣 Le Vallon des Auffes – Un petit bijou caché de Marseille  🌿 Une histoire tissée de cordages et de traditions Niché entre la Corniche Kennedy et les flots turquoise de la Méditerranée, le Vallon des Auffes porte un nom qui fleure bon le passé maritime de Marseille. “L’auffe”, ou “auffo” en provençal, c’est cette herbe sèche, semblable à de la paille, utilisée autrefois pour tresser des cordages et des filets de pêche. C’est elle qui a donné son nom à ce vallon pittoresque. Dès le XIXe siècle, ce petit port de pêche accueille des familles de pêcheurs dans de modestes cabanons colorés, blottis les uns contre les autres. Leurs barques typiques, les pointus, continuent d’y danser au rythme de la houle – un spectacle que seuls les ports traditionnels méditerranéens savent encore offrir. 🏗️ Un pont de pierre, trois arches et une victoire sculptée Le Vallon est surplombé par un majestueux pont de pierre long de 60 mètres, construit sous la houlette de Jean François Mayor de Montricher, l’ingénieur derrière l’aqueduc de Roquefavour. En même temps que la Corniche Kennedy, ce pont à trois arches de 17 mètres de haut fut édifié pour relier les quartiers sud au centre de Marseille tout en enjambant ce petit joyau. Juste à l’entrée du Vallon, sur l’esplanade de la Corniche, se dresse un monument impressionnant : une statue de 5 mètres représentant une allégorie de la Victoire, érigée en mémoire des soldats de l’Armée d’Orient et des terres lointaines. Inauguré en grande pompe en 1927 par le président Gaston Doumergue, ce monument a été classé aux Monuments Historiques en 2009. Peu de visiteurs savent qu’il s’agit aussi d’un des rares hommages nationaux à ces troupes souvent oubliées. 🏖️ Une piscine... sans chlore ! Ici, pas de plage de sable fin, mais mieux encore : “la piscine du Vallon”, comme l’appellent affectueusement les Marseillais. Il suffit de passer sous les arches, et de grimper sur les rochers pour découvrir un spot de baignade magique, entre criques rocheuses et eaux cristallines. Idéal tôt le matin, quand la mer est calme et les goélands encore endormis. 🐦 Mais attention, la baignade n’est pas surveillée, alors on garde un œil sur les minots ! 🍽️ Un festin pour les yeux et les papilles Le Vallon des Auffes, c’est aussi une ambiance unique animée par ses restaurants au bord de l’eau. Et il y en a pour tous les goûts : Chez Jeannot : une pizzeria familiale avec terrasse, vue mer, et pizzas fines à l’ancienne. Chez Fonfon : une institution marseillaise. Leur bouillabaisse, c’est un poème, un patrimoine, une émotion en cinq poissons. L’Épuisette : étoilé, élégant, perché au-dessus de la mer. Ici, c’est la mer qui parle, sublimée par un chef virtuose. Le Viaghji di Fonfon : parfait pour un apéro au soleil avec tapas et bon vin, en mode dolce vita version Massalia. Et quand c’est la saison, l’oursinade de l’Avant-Cour te propose une dégustation d’oursins ultra-frais, à deux pas des flots. 🚲 En selle avec NAVIA ! À vélo, c’est l’un des plus beaux détours de Marseille. Depuis le Vieux-Port ou le Pharo, il suffit de suivre la Corniche pour y arriver en quelques minutes, le nez dans le vent salé. Laisse ton vélo dans un spot sécurisé, descends les escaliers en pierre, et prends le temps de flâner, de sentir le sel, d’écouter les accents chanter.

130 Impasse Michel 13007 Marseille
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Port de Malmousque

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… et avec style. 🌊le Port de Malmousque ! Un coin secret de Marseille C’est un petit coin de paradis caché entre les rochers du 7e arrondissement de Marseille, dans le quartier d’Endoume. Un endroit hors du temps, à deux pas du tumulte du centre-ville, mais où l’on a l’impression d’avoir quitté la ville pour un petit village de pêcheurs… sans jamais sortir de Marseille ! 🐚 L’anse de Malmousque L’anse de Malmousque est une crique discrète qui intrigue par son originalité. Pas de sable ici : seulement un ponton en béton, des rochers chauffés au soleil et une eau d’un bleu profond. La baignade y est possible, mais attention ! L’eau est vite très profonde, ce qui en fait un lieu peu adapté aux enfants et aux nageurs débutants. On y accède à pied, en se faufilant dans un labyrinthe de ruelles étroites. Depuis la crique, on aperçoit l’étrange silhouette de l’île des pendus, un îlot surnommé ainsi à cause d’un épisode sanglant : en 1423, le roi Alphonse V d’Aragon y fit pendre une douzaine de notables marseillais alliés de Louis III. Un nom qui fait frémir, mais qui rajoute au mystère du lieu. 🧓 Un brin d’histoire Autrefois, l’anse servait de port de pêche. L’ambiance y était conviviale, typiquement marseillaise. Dès 1610, on trouve mention d’un « chemin de Mélamousque » dans les archives. Le nom « Malmousque » viendrait du provençal mau musc, c’est-à-dire… « mauvaise odeur », à cause des algues en décomposition au soleil ! Heureusement, aujourd’hui, ce sont plutôt les effluves de sel, de grillades et de bougainvilliers qui embaument l’air. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la calanque reste à l’état sauvage, difficile d’accès par son sentier escarpé. Ce n’est qu’avec l’arrivée de nouvelles habitations que les Marseillais la redécouvrent peu à peu. Aujourd’hui, c’est un spot très prisé pour les baignades (hors saison, c’est plus tranquille) et les couchers de soleil à couper le souffle. 🏘️ Le quartier de Malmousque C’est un petit bijou d’authenticité. Les maisons, souvent colorées et couvertes de végétation, donnent au quartier un air de village provençal. On y trouve des ruelles fleuries, des chats endormis sur les rebords de fenêtres, et des escaliers débouchant sur la mer. En se promenant, on découvre aussi de superbes points de vue sur les îles d’Endoume, Gaby, et bien sûr, sur la rade de Marseille. Restaurants, cafés, balades, petits ponts et criques secrètes… Malmousque cache des trésors à chaque tournant. C’est aussi un lieu parfait pour un pique-nique ou une pause photo, loin du brouhaha touristique. ⚓ Le port de Malmousque Petit mais charmant, le port compte 55 places et est géré par la Société Nautique des Goélands. On y croise souvent des pêcheurs du coin, et des habitués venus profiter de la vue ou d’un moment calme sur les rochers. En longeant le béton, on tombe nez à nez avec une des maisons les plus incroyables de Marseille : Les Bains de Mer Chauds, un ancien centre de thalasso aujourd’hui entièrement restauré. Une vraie pépite cachée ! 🛶 Comment y aller ? 🚶 À pied uniquement ! L’accès se fait en descendant par des ruelles étroites, depuis le chemin du Génie ou la Corniche Kennedy.🚗 Quelques places de parking (très prisées) se trouvent près des Bains Militaires.🚌 Le bus 83 vous déposera à l’arrêt « Fausse-Monnaie ». De là, 5 à 10 minutes de marche suffisent.💡 Astuce NAVIA : C’est aussi une halte idéale pour une pause en vélo électrique (surtout si tu montes depuis le Vallon des Auffes 😅).  ❤️ Pourquoi tu ne dois pas manquer Malmousque ? Parce que c’est 100 % marseillais, sans chichi. Parce que c’est un décor de carte postale avec vue sur le château d’If et les îles du Frioul. Parce que c’est le spot préféré des Marseillais pour bronzer, plonger et rêver en regardant la mer.

24 Rue Malmousque 13007 Marseille
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Marseille Baignade - Plage de la Pointe d'Endoume

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… et avec style. 🌊la plage de la Pointe d’Endoume ! C’est l’un de ces petits trésors cachés que seuls les vrais Marseillais connaissent — et encore, pas tous ! Un coin discret, presque secret, loin des foules du Prado ou des Catalans. 📍 Où ça exactement ? La Pointe d’Endoume se trouve dans le 7ᵉ arrondissement de Marseille, entre la Corniche Kennedy et la petite anse de Maldormé, à deux pas du Vallon des Auffes et de l’Abbaye Saint-Victor. C’est un endroit préservé, niché au cœur du quartier d’Endoume, avec une ambiance de village en plein Marseille. 🏖️ Une “plage” pas comme les autres Ici, pas de sable blanc, mais des dalles de roche chauffées par le soleil, des marches en pierre qui plongent dans l’eau turquoise, et des recoins pour poser sa serviette comme à l’époque. Les habitués du quartier adorent y : plonger direct depuis les rochers, se baigner dans une eau limpide, admirer un coucher de soleil sur les îles du Frioul, un pastis à la main 🍹. 🐙 Une ambiance 100% marseillaise On y entend l’accent qui chante, les anciens qui se retrouvent dès 7 h du mat’ pour piquer une tête, les jeunes qui font des saltos depuis les rochers… et parfois même quelques poulpes planqués dans les failles rocheuses.Tu veux une anecdote ? Juste à côté se trouvait une crique surnommée “le Puits d’Amour”, autrefois fréquentée par des amoureux en quête de discrétion… 👀 🪖 L’entrée la plus insolite de Marseille : par la Légion étrangère ! Eh oui, pour accéder à la plage de la Pointe d’Endoume, il faut passer par un petit sentier discret qui longe... une base militaire !Tu descends tranquillement sous la base de réhabilitation de la Légion étrangère, où des légionnaires blessés viennent se remettre en forme. Pendant qu’eux enchaînent pompes et exercices, toi tu continues ta descente... vers la mer, les rochers et le calme absolu. 👉 Contraste saisissant : discipline militaire en haut, dolce vita marseillaise en bas. 🧭 Comment y aller ? 🚲 En vélo : une superbe balade depuis le Vieux-Port (parfait avec un vélo NAVIA 😉), 🚌 En bus : ligne 83, arrêt Endoume ou Bompard, 🚶‍♀️ À pied : en flânant dans les ruelles pittoresques d’Endoume. ⚠️ Le conseil du guide : Viens tôt le matin ou en fin de journée pour avoir le spot rien que pour toi, Prends des sandales d’eau ou des baskets de baignade, les rochers peuvent glisser, Et n’oublie pas ton masque et tuba : les fonds marins sont dignes d’un petit aquarium naturel 🐠.

28 Chemin du Génie 13007 Marseille
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Marseille Baignade - Anse de Maldormé

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… et avec style. l’Anse de Maldormé ! Là tu tapes dans l’authentique, le discret, le Marseille secret… un petit coin de paradis planqué entre Malmousque et la Corniche Kennedy. C’est une mini crique urbaine, mais avec une ambiance presque insulaire. Allez, je t’emmène : 📍 Où c’est, l’Anse de Maldormé ? C’est entre le Vallon des Auffes et la calanque de Malmousque. Plus précisément au niveau de la Villa Valmer et de la Corniche Président John Fitzgerald Kennedy, en contrebas. Tu la repères pas forcément du haut de la Corniche. Pour y accéder, il faut descendre à pied par un petit escalier discret, souvent caché entre deux murets… d'où son côté “planqué des locaux”. 🌊 Pourquoi c’est génial ? Eau turquoise et claire comme du cristal (quand la mer est calme). Très peu de sable : ici, c’est rochers, marches, mini plateformes... ambiance sauvage et minérale. Un calme olympien, loin de la foule des plages connues. Même en été, c’est souvent tranquille (à condition d’y aller tôt ou hors week-end). Couchers de soleil magnifiques avec vue sur les îles du Frioul et le château d’If… magique ! 🐙 Anecdote croustillante (comme un panisse frit) Le nom Maldormé, ça ne s’invente pas. Littéralement : “mal dormi”. Plusieurs hypothèses : Les pêcheurs venaient y passer la nuit à la belle étoile... mais entre le vent, les moustiques et les vagues, ils dormaient mal. Ce serait lié à des histoires de contrebande : des trafiquants s’y planquaient, craignant d’être repérés à tout moment. Pas l’endroit idéal pour une bonne nuit réparatrice, donc... Et certains vieux Marseillais te diront même que c’est là qu’on “mettait les amoureux à l’écart”... ambiance Roméo et Juliette, version Massilia. ⚠️ Conseils pratiques 🩴 Prends des sandales de baignade, les rochers sont parfois glissants. ☀️ Pas d’ombre naturelle : pense au chapeau ou au parasol si tu comptes lézarder. 🧺 Pas de buvette, pas de toilettes : prévois tout. 📸 Et prends ton téléphone chargé : le spot est ultra photogénique.

12 Anse de Maldorme 13007 Marseille
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Marseille baignade - Anse de la Fausse Monnaie

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… et avec style. l’Anse de la Fausse Monnaie ! Rien que le nom fait rêver, non ? Entre mystère, mer turquoise et vieilles légendes marseillaises, c’est un petit trésor caché entre Malmousque et Endoume, dans le 7ᵉ arrondissement de Marseille. Allez, suis-moi, je t’embarque 👇 🪙 Anse de la Fausse Monnaie 💧 Une crique urbaine pleine de charme… et de légendes ! Cette anse minuscule, nichée juste à côté du petit tunnel de la Fausse Monnaie, est un spot confidentiel adoré des Marseillais qui veulent éviter les plages bondées. Ici, pas de sable : rochers plats, eau limpide, ambiance cabanon. On y vient pour plonger, pour bronzer, pour écouter les mouettes… et parfois pour se raconter des histoires. 😏 L’anecdote à sortir en terrasse : On raconte qu’au XVIIIe siècle, des contrebandiers y frappaient de la fausse monnaie, cachés dans les grottes ou les cabanons. D’où le nom !D’autres disent que c’est juste une légende de quartier, un clin d'œil à l’esprit frondeur des Marseillais… Mais qui sait ? Marseille adore ses mythes ! ⚠️ Infos utiles 🩴 Accès par escaliers (assez discret) 🧺 Pas d’aménagements – prévoir eau, encas, serviette… ☀️ Pas d’ombre naturelle – chapeau ou parasol conseillé 📸 Spot très photogénique !

156 Corniche Président John Fitzgerald Kennedy 13007 Marseille
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Le marégraphe de Marseille

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… et avec style. Le marégraphe de Marseille ! Voilà un petit bijou de science et d’histoire trop souvent ignoré, niché discrètement en bord de mer, tout près de la Corniche, au niveau de l’entrée du port de la Pointe Rouge. Et pourtant... il a défini le niveau zéro des altitudes en France ! Oui, oui, tu as bien lu : toutes les altitudes en France métropolitaine sont mesurées par rapport au niveau de la mer à Marseille, enregistré ici même. 📍 C’est quoi exactement, un marégraphe ? Un marégraphe, c’est un appareil ultra précis qui mesure les variations du niveau de la mer. Celui de Marseille, mis en service en 1883, est un modèle du genre. Il fonctionne grâce à un puits de tranquillisation relié à la mer, dans lequel une aiguille enregistre les montées et descentes de la mer sur un tambour tournant. Pas de satellite, pas de GPS à l’époque... mais une précision redoutable ! 🧪 Pourquoi Marseille ? Parce que Marseille est située sur une côte rocheuse, stable, et relativement épargnée par les grands fleuves, ce qui évite les fluctuations liées aux sédiments. Entre 1885 et 1897, des ingénieurs ont relevé le niveau moyen de la mer pendant 12 années consécutives. C’est cette moyenne qui a été adoptée comme référence nationale : le fameux "niveau zéro" de l’altimétrie française. Donc... quand tu lis que le sommet du Mont Blanc est à 4807 mètres, eh bien ces 4807 mètres commencent ici, au marégraphe de Marseille. Dingue, non ? 🧠 Petite anecdote croustillante Le bâtiment qui abrite le marégraphe est plutôt discret, un petit pavillon en pierre, classé monument historique depuis 2002. Mais ce n’est pas tout : la station fonctionne encore aujourd’hui, et ses mesures servent à suivre le réchauffement climatique et la montée des eaux. On est sur de la science de haute précision, made in Massilia !

251 Corniche Président John Fitzgerald Kennedy 13007 Marseille
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Parc Valmer : le balcon caché sur la mer

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci.Navia, c’est la liberté de découvrir, sans effort… 🌴 Parc Valmer : le balcon caché sur la mer Juste après le célèbre pont de la Fausse-Monnaie, sur la Corniche Kennedy, un petit bijou s’offre à ceux qui prennent le temps de lever les yeux : le Parc Valmer. Perché sur un promontoire naturel, ce parc de 1,6 hectare domine toute la rade de Marseille et ses îles, avec une vue spectaculaire sur l’archipel du Frioul et le Château d’If. C’est un panorama de carte postale, mais en vrai, avec le chant des cigales en bonus. 🏰 Une villa-château, née d’une vague… Au cœur du parc trône la majestueuse villa Valmer, bâtie à la fin du XIXe siècle par Charles Gonnelle, riche négociant originaire de Salon-de-Provence. À l’origine, cette bâtisse portait le doux nom de “Vague à la mer”, clin d’œil à sa vue vertigineuse sur le large. Avec le temps (et un petit raccourci provençal !), le nom est devenu Valmer. Son architecture élégante, presque royale, lui donne des airs de petit château romantique posé entre ciel et mer. 🌿 Un jardin exotique et méditerranéen Le parc est un petit chef-d'œuvre paysager, parfait exemple du goût XIXe pour l’exubérance végétale. En descendant ses allées en lacets, on traverse un mélange étonnant d’essences locales et de plantes exotiques : 🌴 Exotiques : palmiers trachycarpus, washingtonias, phoenix canariensis, butias... des silhouettes qui évoquent les colonies lointaines et les voyages au bout du monde.🌳 Endémiques : pins d’Alep, chênes verts, oliviers, pistachiers, arbousiers… Un vrai concentré de garrigue provençale. 💐 Et pour la touche colorée : lavandes, dimorphotecas, lantanas, carpobrutus et arctotis habillent les rocailles en cascade. Ces fausses pierres sculptées dans le ciment sont typiques des rocailleurs du XIXe siècle : un art de jardin oublié, mais plein de charme. 📍 Le conseil du guide Ce parc est souvent oublié des itinéraires classiques, ce qui en fait un havre de paix, même en haute saison. Viens en fin d’après-midi, quand la lumière devient dorée : tu verras, les îles semblent flotter dans le ciel. On se croirait presque à Rio... mais en mieux, car ici c’est Massilia ❤️

Corniche Président John Fitzgerald Kennedy 13007 Marseille
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Historique - Notre Dame de la Garde - Construction

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci. 🕊️ Notre-Dame de la Garde La Bonne Mère, le cœur battant de Marseille 📍 Pourquoi monter à Notre-Dame de la Garde ? Impossible de passer à côté d’elle : que tu sois sur le Vieux-Port, sur la Corniche ou dans les ruelles du Panier, elle est là, toujours visible, perchée au sommet de sa colline.À Marseille, on ne dit pas “je vais à Notre-Dame”, on dit “je monte à la Bonne Mère”. Parce qu’on y monte comme on monte vers un refuge, une promesse, une lumière. Visible de toute la ville, elle offre un panorama époustouflant à 360° sur la cité, la mer, les calanques, les îles du Frioul… et plus encore : elle te relie à l’âme de Marseille. 🧱 Un monument, trois vocations La colline de la Garde, haute de 154 mètres, a toujours eu trois fonctions : Un poste de vigie depuis l’Antiquité, pour guetter les navires et les menaces en mer. Un bastion militaire, avec un fort commandé par François Ier en 1524, encore visible aujourd’hui. Un lieu de prière et de pèlerinage, où depuis 1214, les marins viennent allumer un cierge avant de prendre la mer. 🏛️ Un bijou romano-byzantin La basilique actuelle a été construite entre 1853 et 1864, sur les plans d’Henri-Jacques Espérandieu, un jeune architecte protestant, preuve que Marseille sait confier le sacré au talent, avant les dogmes. Son style romano-byzantin te séduira par : ses coupoles majestueuses, ses mosaïques dorées sur plus de 1200 m², ses marbres polychromes et colonnes sculptées, son incroyable statue de la Vierge dorée, visible de toute la ville. 🌟 La statue de la Vierge, phare d’or sur la ville Hauteur : 11,20 m Poids : 9,8 tonnes Matériau : cuivre recouvert de feuilles d’or Installée en : 1870, sur le clocher de 41 mètres Elle est creuse et un escalier en colimaçon permettait d’y monter pour l’entretien. Elle est en cours de restauration jusqu’en octobre 2025, mais sa symbolique, elle, reste intacte et lumineuse.   🛤️ Le funiculaire oublié De 1892 à 1967, un funiculaire reliait le cours Pierre Puget à la basilique. Il était surnommé “le train de la Bonne Mère” et permettait de monter en seulement 5 minutes. Il fut démantelé faute de rentabilité, mais son souvenir reste dans le cœur des Marseillais. Certains vestiges sont encore visibles à l’œil averti ! 👀 À voir absolument pendant la visite 🧭 Lieu ⭐ Ce qui t’attend La crypte Atmosphère sobre, creusée dans la roche La basilique supérieure Explosion de lumière, d’or et de foi Les mosaïques Un chef-d’œuvre coloré digne de Ravenne Les ex-voto Une galerie d’émotions et de vies ordinaires Le parvis Une vue panoramique à couper le souffle 🕓 Infos pratiques ⏰ Ouvert tous les jours : 7h – 18h (hiver) / 7h – 19h (été) 🎟️ Entrée gratuite 🕊️ Silence et tenue correcte exigés 🛒 Boutique, cierges, musée sur place ⚠️ La statue du clocher est en restauration jusqu’à octobre 2025 Visite 3D

3 Montée de la Bonne Mère 13006 Marseille
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Les 5 Vierges de la Bonne Mère

👑 Les 5 Vierges de la Bonne Mère Ce que peu de visiteurs savent : il existe 5 statues majeures de la Vierge à Notre-Dame de la Garde, chacune avec sa propre histoire : Notre-Dame la Brune Au XIVe siècle, une statue de la Vierge sculptée dans un bois foncé, richement ornée de décorations en or et en argent, occupait une place d'honneur au fond de l’ancienne chapelle. Elle était affectueusement surnommée Notre-Dame la Brune. Malheureusement, cette effigie fut détruite pendant la Révolution française. L’historien et abbé Castellan, spécialiste de l’histoire du sanctuaire, avance qu’une petite statuette en marbre conservée par le couvent de la Visitation pourrait en être une réplique fidèle.Aujourd’hui, une version en albâtre est visible dans l’une des chapelles latérales de la basilique actuelle, perpétuant le souvenir de cette première Vierge vénérée sur la colline. La Vierge à l’ostensoir  Au milieu du XVIIe siècle, en 1651, les responsables du sanctuaire décident d’enrichir la chapelle d’une nouvelle statue de la Vierge en argent massif, destinée à trôner derrière le maître-autel.L’ancienne Notre-Dame la Brune est alors déplacée vers une chapelle latérale. Cette nouvelle effigie est particulière : elle ne porte pas l’enfant Jésus dans les bras, mais tient entre ses mains un ostensoir en forme de soleil, destiné à accueillir le Saint Sacrement.Les orfèvres s’étaient engagés à réaliser une œuvre d’une finesse exceptionnelle, en suivant les canons liturgiques en vigueur.Les jours où l’ostensoir n’était pas exposé, on le remplaçait par une petite statuette de l’Enfant Jésus, placée à ses pieds.La statue fut livrée et installée dans le sanctuaire le 18 juin 1661. Mais son destin sera tragique. Pendant la tourmente révolutionnaire, dans la nuit du 29 au 30 avril 1790, des insurgés pénètrent par surprise dans le fort de la Garde.Ils hissent le drapeau tricolore sur le donjon, symbole d’un nouvel ordre. Peu après, la statue est profanée : on l’affuble d’une écharpe tricolore, et l’Enfant Jésus est coiffé d’un bonnet phrygien.La Vierge devient malgré elle l’objet de la dérision révolutionnaire. Le 18 août 1793, elle est descendue de son autel et transportée à la cathédrale de la Major.Puis, en 1794, elle est envoyée à la Monnaie pour y être fondue, avec d'autres trésors du sanctuaire.Une œuvre d’art exceptionnelle, symbole de ferveur et d’orfèvrerie baroque, est ainsi perdue à jamais. La Vierge au bouquet  Après les destructions révolutionnaires, la colline de la Garde renaît peu à peu à la vie spirituelle. En 1807, alors que les statues précédentes ont disparu, un ancien capitaine de marine de 59 ans, Joseph Hélie Scaramagne, fait un geste fort :il offre au sanctuaire une statue en bois, acquise aux enchères, qui provenait autrefois du couvent des Picpus. La statue est d’abord exposée le 3 avril à la cathédrale de la Major, avant d’être conduite en procession jusqu’à la chapelle de la Garde le lendemain.Ce moment marque la reprise des cérémonies et des pèlerinages, après des années de silence. Plusieurs figures illustres viendront s’y recueillir : Carlos IV, roi d’Espagne en exil, offre notamment deux diadèmes en argent à la Vierge, Marie-Caroline de Naples et la duchesse d’Angoulême lui rendront également hommage. Le peuple marseillais, lui, développe une belle habitude : placer un bouquet de fleurs dans la main tendue de la Vierge, comme pour recevoir sa bénédiction.Ce geste, simple et poétique, lui vaudra le surnom affectueux de “Vierge au bouquet”. Aujourd’hui encore, cette statue est visible, placée derrière l’autel de la crypte, dans un cadre discret mais profondément émouvant. La Vierge de Chanuel Dans les années 1820, la volonté de doter le sanctuaire d’une nouvelle grande statue de la Vierge se concrétise grâce à un premier don de 3 000 francs, offert par la duchesse d’Angoulême.Très vite, d’autres fidèles suivent son exemple et une souscription publique est ouverte pour financer l’effigie. En 1827, le projet est confié au sculpteur Jean-Pierre Cortot, qui imagine une œuvre raffinée, pleine de douceur et de majesté.La réalisation est confiée à l’artiste Chanuel, statuaire, orfèvre et fondeur, qui applique un procédé complexe et prestigieux : le métal repoussé, inspiré des techniques de la Renaissance utilisées par Benvenuto Cellini. La fabrication durera six ans. En 1834, la statue est exposée à Paris à l’Exposition de l’Industrie, où elle obtient une médaille de reconnaissance. Mais le coût final dépasse les prévisions. Pour achever le paiement de l’œuvre, deux journaux lancent une collecte auprès des fidèles.L’enthousiasme est tel que la statue est enfin bénie le 28 juillet 1837 par Monseigneur Fortuné de Mazenod, puis conduite en grande procession jusqu’au sommet de la colline. Elle sera restaurée à Paris après avoir été endommagée par un incendie en 1884. Le couronnement de la statue aura lieu en 1931, lors d’une cérémonie grandiose en présence du cardinal Louis-Joseph Maurin, légat du pape Pie XI, et de 49 évêques venus de toute la France.Ces “Fêtes du Couronnement” rassemblent près de 500 000 fidèles, avec messes, défilés religieux et même processions maritimes escortant la Vierge entre la Major et la basilique. ➡️ C’est cette statue de Chanuel, solennelle et lumineuse, que tu peux admirer aujourd’hui au-dessus du maître-autel de la basilique Notre-Dame de la Garde. La Vierge dorée du clocher En 1867, avec l’achèvement du clocher de la basilique, il est décidé d’y ériger une statue monumentale de la Vierge.Le modèle est dessiné par le sculpteur Eugène-Louis Lequesne, et sa réalisation est confiée à la prestigieuse maison Christofle. La statue est fabriquée selon une technique novatrice pour l’époque : la galvanoplastie. Concrètement, il s’agit de former l’objet à partir de moules en latex, plongés dans un bain de cuivre, jusqu’à obtenir une enveloppe métallique fine mais solide. La Vierge est constituée de quatre grands tronçons, plus la couronne, tous fabriqués à Paris. Ils sont ensuite transportés par train jusqu’à Marseille en décembre 1869, puis recouverts de feuilles d’or, une opération délicate à renouveler environ tous les 30 ans pour préserver son éclat. L’ensemble est fixé sur une structure en fer forgé, imaginée par l’architecte Espérandieu lui-même, pour résister au vent et au temps. ➡️ À l’intérieur, un escalier en colimaçon permet de grimper jusqu’à la tête de la statue. Les rares privilégiés qui y accèdent peuvent, littéralement, voir Marseille à travers les yeux de la Bonne Mère. Un symbole à la fois spirituel, artistique et profondément marseillais : la ville sous le regard bienveillant de sa gardienne d’or. ✨ Lieu de foi populaire et de mémoire collective La basilique est tapissée de milliers d’ex-voto : plaques, béquilles, photos, maquettes de bateaux… Témoignages bouleversants de prières exaucées, de miracles attendus, de promesses tenues. C’est aussi un lieu de grandes processions : Le 15 août pour l’Assomption, Le 8 décembre pour l’Immaculée Conception, Et les visites de personnalités marquantes (Napoléon III, la duchesse d’Angoulême, etc.)

1 Rue Fort du Sanctuaire 13006 Marseille
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Abbaye Saint-Victor

Abbaye Saint-Victor La forteresse mystique de Marseille Imagine une abbaye bâtie sur une carrière antique, devenue une nécropole, puis un haut lieu spirituel, une prison révolutionnaire, un dépôt de foin, et enfin une basilique… Bienvenue à Saint-Victor, l’un des monuments les plus fascinants de Marseille ! 🏛️ Des racines plus profondes que le Vieux-Port Avant que les moines ne s’y installent, le site abritait déjà la vie… et la mort. Carrière à ciel ouvert à l’époque grecque, puis nécropole au IIe siècle av. J.-C., le lieu est situé hors les murs de la ville, comme le voulait la loi antique pour enterrer les morts. Ce détail a son importance : c’est là que repose Victor, un soldat chrétien, martyrisé vers l’an 302 pour avoir refusé de renier sa foi. Son supplice est terrible : écartelé, broyé sous une meule, puis jeté dans le port. Rien que ça. Pourtant, sa mémoire survit. Un culte s’organise autour de sa tombe, et c’est là que tout commence... ✝️ Jean Cassien, moine du désert et père spirituel Au début du Ve siècle, un moine venu d’Égypte, Jean Cassien, s’installe à Marseille. Accueilli par l’évêque Proculus, il fonde un monastère près de la tombe de Victor. Il y implante les règles des Pères du Désert, initiant la vie monastique occidentale. Ce n’est pas rien : Marseille devient ainsi un des premiers centres chrétiens de toute la Méditerranée. L’église d’origine, construite en 440, donne naissance à un réseau de cryptes, sarcophages et chapelles souterraines, que l’on appelle aujourd’hui (à tort) "les cryptes de Saint-Victor". 🧱 Une abbaye comme une forteresse Au XIe siècle, l’abbé Isarn, un moine catalan, érige l’église haute et la fameuse tour d’Isarn, qui deviendra un repère visuel incontournable pour les marins du port. L’ensemble est reconstruit au XIIIe siècle dans le style roman. Plus tard, sous l’abbatiat de Guillaume de Grimoard — le futur pape Urbain V — l’abbaye est fortifiée pour être intégrée au système de défense de la ville. 👉 Elle devient alors un véritable bastion religieux, politique et militaire, rayonnant de la Catalogne à la Ligurie, et dominant toute la chrétienté du sud de l’Europe pendant plusieurs siècles. 💀 Un monde souterrain unique en Europe Sous l’abbaye, les cryptes vous attendent. Ce sont les vestiges de la première basilique, et aussi une nécropole empilée sur 7 niveaux de sarcophages ! Certains n’ont jamais été ouverts… À voir absolument : Le tombeau de Saint Victor, La mystérieuse Vierge Noire, qu’on sort une fois l’an, Des colonnes antiques, taillées dans la roche calcaire de la carrière grecque, Des graffitis de pèlerins du VIe siècle, représentant parfois… des bateaux. ⚔️ Révolution, abandon… et renaissance En 1794, pendant la Révolution, l’abbaye est sécularisée, dépouillée, ses reliques brûlées, et ses ors fondus pour frapper monnaie. Elle devient une prison, un dépôt de foin, et même une caserne. Ironie du sort : c’est ce qui la sauve de la démolition. Elle est rendue au culte sous Napoléon Ier, puis restaurée au XIXe siècle. Elle sera classée monument historique en 1997, et aujourd’hui, c’est l’un des plus beaux exemples d’art paléochrétien de France avec Arles et le Louvre. 🕊️ La Chandeleur : une tradition 100% marseillaise Chaque 2 février, Marseille célèbre la Chandeleur à Saint-Victor. Tôt le matin, une procession part du Vieux-Port, emprunte la rue Sainte et monte jusqu’à l’abbaye. La foule y attend la Vierge Noire, vêtue de son manteau vert, bénie par l’archevêque… qui bénit également la ville. Après la messe ? Direction le Four des Navettes, la plus vieille boulangerie de Marseille, pour bénir les fameux biscuits en forme de barque, parfumés à la fleur d’oranger. 🎶 Et encore… L’église actuelle est basilique mineure depuis 1934. Son orgue, dont les tuyaux datent du XVIIe et XVIIIe siècles, a été reconstitué avec amour en 1974. Des messes y sont célébrées tous les jours. Le prêtre actuel s'appelle Bernard Lucchesi. Un parking (Corderie) se trouve juste à côté. Pratique, même si tu viens à vélo. ❤️ À retenir "Il y a dans l’air de Saint-Victor une densité, une odeur de pierre froide et de cire, qui te relie à mille ans de prières." C’est un lieu intemporel, qui te connecte aux racines profondes de Marseille. À visiter absolument à pied ou à vélo, idéalement en fin d’après-midi, quand la lumière rase vient caresser les pierres de la tour d’Isarn…

138 Rue Sainte 13007 Marseille
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La Citadelle de Marseille — Fort Saint-Nicolas

🏰 La Citadelle de Marseille — Fort Saint-Nicolas Entre autorité royale, héritage militaire et renaissance écologique ⚓ Un fort construit pour dominer… les Marseillais Perché à plus de 50 mètres au-dessus des eaux du Vieux-Port, le Fort Saint-Nicolas n’a jamais été qu’un simple ouvrage défensif tourné vers la mer. Sa véritable vocation ? Surveiller Marseille elle-même. Nous sommes en 1660. Louis XIV, à peine majeur, veut affirmer son pouvoir face à une ville réputée turbulente. Plutôt que de négocier, il envoie une armée encercler la cité et lance la construction de deux citadelles : l’une au nord du port (Fort Saint-Jean), et l’autre, toute nouvelle, sur l’éperon rocheux de Saint-Nicolas. C’est le point de départ d’un projet militaire titanesque et… hautement politique. 🛡 Une architecture pensée comme un avertissement Sous la houlette du chevalier Louis-Nicolas de Clerville, ingénieur du roi, la forteresse s’élève en quatre ans à peine. Le site choisi est stratégique : un promontoire naturel doté d’une source, occupé jusqu’alors par une chapelle dépendant de Saint-Victor. De là, on domine la ville et on verrouille le port. Le message est clair : Marseille doit rester fidèle au Roi. Le fort adopte un plan en étoile typique des bastions du XVIIe siècle, avec une double enceinte, des remparts puissants en pierre rose, des redans, bastions saillants, glacis et fossés profonds. Le tout parfaitement adapté à la topographie irrégulière du site. Le fort semble jaillir de la falaise, en continuité naturelle avec le relief, comme un rocher armé d’intentions monarchiques. 🏗 Un fort autosuffisant Plus qu’un simple bastion, la citadelle est un véritable petit monde autonome. On y trouve tout : logements pour les troupes, casemates et souterrains, citernes, puits, poudrières, moulin, boulangerie, chapelle, et même des jardins suspendus sur les pentes nord et ouest. Rien n’est laissé au hasard : les souterrains permettent de circuler discrètement et de stocker des provisions à l’abri. La garnison peut tenir un siège sans dépendre du dehors. 🧨 La Révolution, un vent de liberté… et de destruction En 1790, le vent tourne. Marseille se soulève. Des révolutionnaires s’emparent de la Garde, la garnison de la citadelle se mutine, et la population prend possession du fort. Considéré comme une "anti-Bastille", le fort est en partie démoli par les Marseillais eux-mêmes, surtout du côté qui menaçait la ville. Mais l’histoire du fort ne s’arrête pas là… ⚔ XIXe siècle : le fort divisé, modernisé… et percé Au XIXe siècle, le fort connaît plusieurs transformations : on le restaure, on modernise ses défenses, on y construit une nouvelle poudrière. En 1862, un événement marquant : un boulevard est percé en plein cœur du fort, le séparant en deux entités distinctes : le Fort d’Entrecasteaux (partie haute), le Fort Ganteaume (partie basse). Un choix d’urbanisme qui sacrifie une partie du patrimoine militaire au profit de la circulation… mais qui façonne le Marseille moderne. 🕳 Le fort-prison et les heures sombres du XXe siècle Pendant plus d’un siècle, le fort est utilisé comme prison militaire. Il enferme soldats insoumis, résistants, et figures politiques : Jean Giono, Jean Zay, et même Habib Bourguiba, futur président tunisien. Sous l’occupation allemande, le fort devient une position défensive intégrée au “mur de la Méditerranée” avec bunkers, batteries antiaériennes et galeries bétonnées menant au port. Lors de la Libération en août 1944, les combats font rage autour du fort. Il sera repris par les goumiers marocains, marquant la fin d’un chapitre guerrier. 🌿 Une renaissance patrimoniale et écologique Classée Monument Historique en 1969, la Citadelle reste longtemps fermée au public. Mais depuis les années 2000, un nouveau souffle anime ses vieilles pierres grâce à ACTA VISTA, une association qui forme des jeunes en insertion professionnelle aux métiers du patrimoine. Et depuis 2021, la Ville de Marseille et le Groupe SOS Culture portent un projet de réhabilitation globale, avec un bail emphytéotique de 40 ans. Objectif : ouvrir progressivement le site, le restaurer durablement… et en faire un lieu culturel vivant. 🌱 Un patrimoine… vivant ! Ce qui distingue aujourd’hui la Citadelle de Marseille, c’est qu’on n’y restaure pas que des pierres. Le sol, la faune, la flore font aussi l’objet de soins attentifs. Les anciens glacis militaires sont devenus des refuges de biodiversité typique des Calanques. Les terres, polluées par les activités militaires passées, font l’objet d’un ambitieux programme de bioremédiation, mené avec l’université d’Aix-Marseille et des écologues comme Isabelle Lafont-Schwobb. Même les projets de jardinage suivent des règles strictes : plantes locales, gestion de la pollution, adaptation climatique… Ici, l’écologie est aussi stratégique que la pierre était autrefois tactique. 🧱 Restaurer sans trahir Les travaux, dirigés par les architectes du patrimoine Philippe Matonti et Isabelle Guérin, respectent une charte rigoureuse : Réemploi des matériaux anciens, Utilisation de ressources locales (pierre de la Couronne, chaux, sable), Circuit court et sobriété énergétique, Transmission des savoir-faire. C’est une restauration régénérative, respectueuse de l’histoire, du vivant, et des générations futures. 🎯 En résumé Le Fort Saint-Nicolas, longtemps perçu comme une menace pour les Marseillais, est en passe de devenir un lieu de culture, de transmission et de rencontre. Un bastion qui, d’instrument de domination, se transforme peu à peu en citadelle de partage.

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Parc Pierre Puget – Le jardin de la colline

Un balcon vert chargé d’histoire sur la Méditerranée Niché à flanc de colline entre le cours Pierre Puget et le boulevard Charles Livon, ce jardin en terrasses est à la fois un havre de fraîcheur, un lieu de mémoire, et un poste d’observation magnifique sur la rade de Marseille. Créé en 1801 sur les vestiges du fort Saint-Nicolas inférieur, il est le plus ancien jardin public de Marseille. À ses débuts, il est simplement appelé « jardin de la colline », et il va connaître plusieurs dénominations, à l’image des bouleversements politiques de son temps.👉 Consacré tour à tour à Napoléon Bonaparte, aux Bourbons, puis finalement à Pierre Puget, célèbre artiste marseillais, il donne son nom au cours qui le relie au centre-ville. 🧱 Un jardin à l’italienne… marseillais Le parc est conçu selon les principes du jardin à l’italienne, avec ses escaliers monumentaux, ses balustrades en pierre, ses statues, ses fontaines, et ses niveaux en terrasse. Chaque palier offre un angle différent sur la ville et la mer. À mesure que l’on monte, la vue se dégage sur le Vieux-Port, la cathédrale de la Major, le fort Saint-Jean, et au loin les îles du Frioul. Les allées bordées de micocouliers, de cyprès et de pins parasols offrent une ombre bienvenue. L’ensemble respire une poésie un peu oubliée, entre romantisme du XIXe siècle et nostalgie républicaine. 🗿 Monuments et figures marquantes Le parc n’est pas seulement un lieu de promenade. Il est aussi un espace de mémoire citoyenne, dédié à plusieurs grandes figures du savoir et des arts : Le monument à l’abbé Dassy (1808–1866), fondateur des instituts pour jeunes aveugles et sourds-muets, dont les bâtiments bordent toujours le jardin en contrebas. L’ancienne colonne Bonaparte, érigée à l’origine en hommage à Napoléon Ier, a été conservée mais surmontée d’un buste de Pierre Puget. Un monument à Louis Braille, inventeur de l’alphabet tactile qui a changé la vie des non-voyants dans le monde entier. Et depuis 1991, une statue de Pierre Puget sculptée par Henri Lombard accueille les visiteurs à l’entrée principale du jardin, côté cours. 🧭 Un lieu pour souffler, contempler, comprendre Peu fréquenté par les touristes, ce parc est un secret bien gardé des Marseillais. On y vient pour : contempler la ville de haut, faire une pause à l’ombre, entendre le chant des oiseaux, ou tout simplement sentir Marseille respirer. 📌 À retenir Noms : Parc Pierre Puget / Jardin de la colline Création : 1801, sous le Premier Empire Styles : Jardin à l’italienne, romantique Vue : Vieux-Port, rade, îles, Bonne Mère Accès : Cours Pierre Puget (entrée principale), rue des Lices, boulevard Charles Livon Monuments : Abbé Dassy, Louis Braille, Pierre Puget (buste et statue), ancienne colonne Bonaparte Public : Calme, peu touristique, adapté aux enfants

3 Rue Vauvenargues 13007 Marseille
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rue de la reine Elisabeth 13001 Marseille France

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