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À voir autour

Balade sonore - Découverte de Kirrwiller

Balade sonore - Découverte de Kirrwiller
Balade sonore - Découverte de Kirrwiller
Crédit : CCHLPP

Description

Partez à la découverte de Kirrwiller!

Ce circuit vous guidera au fil des rues du village et de son histoire. Pour poursuivre votre visite avec la découverte de la nature environnante, suivez le circuit des Deux collines.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h30mn (1j)
Dist.
2.1 km
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Profil altimétrique

Point de départ

15 Rue de Modern , 67330   Kirrwiller
Lat : 48.81766Lng : 7.53293

Points d'intérêt

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L'histoire du Royal Palace

Faisons un bond dans le temps pour partir à la découverte de l’histoire du célèbre Royal Palace de Kirrwiller ! Dès les années 1829-1830, la parcelle est occupée par une maison ; différents propriétaires s’y succèdent. Puis, en 1849, un nouveau bâtiment est construit, probablement à usage agricole. Le nom des propriétaires de l’époque figure sur une poutre millésimée exposée aujourd’hui dans une salle attenante à la réception du Royal Palace, voici ce qui est noté : « DIESE BAU HAT GEBAUT GEORG WOLF UND CHATHARINA HATTINGER 1849 ». Sur l’acte de décès du 26 janvier 1857 du petit-fils de Georges Wolff il est noté que ce dernier exerce la profession de cabaretier à Kirrwiller. Nous avons donc là le premier cabaretier qui allait ouvrir la voie à une future grande lignée de restaurateurs-cabaretiers. Mais, le véritable point de départ de ce qui allait devenir le Royal Palace est le passage de la propriété en 1886 de Catherine Wolff née Haettinger à sa petite fille Feger Marie Madeleine qui a épousé en 1885 François Louis Adam, un cultivateur natif de Bossendorf. Sur les actes de naissance de ses enfants jusqu’en 1900, il se déclare comme cultivateur puis en 1901 comme cultivateur- aubergiste et à partir de 1902 comme aubergiste. En 1922, Louis Joseph Adam, le fils de Louis, devient propriétaire. Il fait construire au cours du 2e quart du XXe une extension au premier restaurant de « La Couronne d’or », l’auberge s’appellera désormais « Restaurant Louis Adam ». Lucie Adam, fille cadette de Louis Joseph Adam, hérite de la propriété au milieu du XXe, elle épouse en 1946 François Meyer, un instituteur natif de Benfeld qui sera instituteur à Kirrwiller et propriétaire de l’Hôtel Restaurant Dancing. En 1948, la maison de Georges Wolff est démolie pour faire place à une grande salle de bal, réputée dans toute la région à partir des années 1960, baptisée le « Dancing Adam Meyer ». Pierre Meyer, fils cadet succèdera à ses parents ; avec son épouse Cathy, ils donneront une nouvelle dimension à cette entreprise familiale, initiée par Georges Wolff, le cabaretier de 1857. En 1980, Pierre Meyer décide de créer une petite scène de spectacle dans la salle du restaurant familial. Il y présente une fois par mois puis très rapidement tous les week-ends des spectacles clé en main de sept artistes recrutés à Paris. En 1989 il investit 1,5 million d’euros dans la construction d’une scène de 200m2 équipée d’un plateau hydraulique. Parallèlement, il commence à commanditer ses propres revues et le succès est au rendez-vous ! Le Music Hall accueille 600 personnes par jour. En 1996, l’établissement fait peau neuve et c’est un nouveau complexe de 800m2 rebaptisé le Royal Palace qui voit le jour. Ce dernier compte un amphithéâtre de 987 places, une scène deux fois plus grande (ouverture de 25m sur 20m de haut), deux restaurants : Le Majestic qui peut accueillir jusqu’à 800 convives et Le Versailles de 150 couverts. Aujourd’hui le Royal Palace emploie environ 100 personnes dont 34 artistes et accueille près de 200 000 clients par an.

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S'Fredelschorsche

En suivant ce circuit vous allez découvrir des belles maisons à l’architecture traditionnelle ainsi que leur « Hofname ». Le « Hofname », littéralement « nom de la cour », est un nom non officiel que les habitants attribuaient à chaque maison ou ferme, du fait que le numérotage des voies n’existait pas encore dans le village ; il n’est apparu qu’au cours du premier quart du 19e siècle. Le « Hofname » est fréquemment le nom de famille ou le prénom du bâtisseur de la ferme. Une autre association courante est celle d’une profession et d’un patronyme ou d’un prénom ; ou encore l’association d’un lieu avec un prénom. Pourquoi l’usage de ces noms ? Dans le village, beaucoup de familles portaient le même patronyme, les prénoms étaient relativement restreints et les enfants portaient souvent le même prénom que leur père et grand-père, cela compliquait encore plus l’identification des fermes. Les Hofname permettaient donc de distinguer les maisons et les familles qui y habitaient. La maison qui se trouve devant vous porte le Hofname « S’Fredelschorsche » qui est l’association de deux prénoms, celui de Frédéric, "Fredel" le bâtisseur et ancien propriétaire, combiné avec celui de son gendre Georges, "Schorsch". C’est en 1840 que Frédéric Bauer (« Fredel ») achète cette parcelle. Ce dernier et son épouse Catherine Mehl font démolir l’ancienne maison qui se trouvait là afin d’en construire une nouvelle sur le même emplacement. En 1849 Bauer Marie, fille du couple précédent, épouse Ettlinger Georges (« Schorsch »), cultivateur de Bosselshausen. En 1852, Ettlinger Georges est propriétaire de la parcelle, mais la maison est toujours la propriété de son beau-père Bauer Frédéric. Ce n'est qu'en 1854, que Bauer Marie et Ettlinger Georges héritent de la maison. Voici une description de la ferme : Située à l’angle des "Kirschhofgässel et Hintergässe ", les anciennes dénominations de la Petite rue de l’Eglise et rue de l’Eglise actuelle. Ferme à deux étages avec pignon en pan de bois sur rez-de chaussée maçonné et cave enterrée. Fenêtres avec volets en bois ajourés sur allèges décorées de losanges. Mur de clôture reliant le logis aux dépendances couvert de quatre rangs de tuiles plates. Une large porte charretière et une porte piétonne en bois entre deux piliers de grès portant un linteau avec le nom et le millésime des constructeurs gravés entre deux rosaces à six branches "Georg Ettlinger –Maria Bauer 1857". Une autre inscription sur le poteau cornier nous donne la date et les noms des constructeurs du logis "Friedrich Bauer und Mehl Katharina 1845".

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S'Fredelfretze

Aujourd’hui cette ferme se nomme "s’ Bauers". L’origine de ce Hofname en est le patronyme Bauer, famille installée de longue date dans cette maison. Plus anciennement elle était connue sous "s’ Fredelfretze", association des prénoms Fredel et Fretz qui sont les deux variantes alsaciennes du prénom Frédéric. Cette appellation remonte au milieu du 19ème siècle quand Bauer Frédéric le jeune, né en 1802, a cédé en 1854, à sa fille Marie, épouse d’Ettlinger Georges, la maison située au 3, rue de l’Eglise et en 1858, la maison située au n°1 de la même rue à son fils Frédéric. Les habitants ont alors conservé, pour ces deux fermes, le prénom du donateur auquel ils ont associé le prénom des nouveaux propriétaires "s’ Fredelfretze" pour la maison du n°1 et "s’ Fredelschorsche" pour la maison du n°3. Les histoires des maisons situées au 3 et au 1 rue de l’Eglise sont donc étroitement liées. En 1835, Frédéric Bauer devient propriétaire de la maison qui se tient devant vous. Mais, c’est dès 1825 que le logis est construit pour lui et son épouse Catherine Mehl comme l’indique l’inscription gravée sur le poteau cornier. Si on observe cette ferme, on remarque le double balcon à balustres, signe distinctif de l’architecture des charpentiers de la famille Schini, d’origine suisse, émigrés à Zutzendorf au 17ème siècle. Le mur de clôture, avec ses portes piétonne et charretière, date de 1829. En 1833, Bauer Frédéric fait l’acquisition du verger et du jardin de la maison voisine située au 3 rue de l’Eglise. En 1840, il achète la maison située à cette adresse qu'il fera démolir en 1845, pour y faire construire une nouvelle ferme.

1 Rue de l'Église 67330 Kirrwiller
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S'Zixe

Le premier Hofname connu pour cette ferme est "s’ Zixe ". Les propriétaires, vers 1753, en était le couple Israël Barbe et Edel Jean Georges dont le père se prénommait Sixt qui traduit en alsacien devient "Zix". A partir du milieu du 18ème siècle, ce prénom sera retenu pour nommer ce corps de ferme "s' Zixe". Avant que la famille Edel ne prenne possession de ces lieux suite au mariage d'Edel Jean Georges avec Israël Barbe, cette propriété était, depuis 1701, le bien de la famille Israël. Cette grande ferme a été construite en 1701 pour Hans Israël Jean et son épouse Anne Marie née Brumter suivant l’inscription sur le poteau cornier antérieur : "HANS ISRAEL VND ANA MARIA SEINER HAUS.FR -1701". Israël Jean était à cette époque, avec ses treize hectares de terres cultivables, le troisième plus grand possesseur de terres de la commune. Israël Michel, fils du couple précédent, cultivateur et échevin à Kirrwiller leur succédera dans cette propriété. Il a épousé en 1726, Mehl Barbara. Israël Barbe, fille de Michel et de Mehl Barbara hérite de la propriété vers 1753, date de son mariage avec Edel Jean Georges natif d’Issenhausen, fils de Sixt Edel. En 1791, Edel Georges fils de Jean Georges est enregistré comme propriétaire de cette ferme. Il l’a probablement été depuis 1788, date à laquelle il a fait graver ce millésime avec ses initiales sur la clé d’arc de la cave, lors de l’agrandissement du logis vers le sud, avec la construction d’une cave haute en remplacement de l’ancienne petite "Stube". Hamann Michel, un cultivateur natif de Wilshausen, et son épouse Denni Marie ont vendu en 1887 leur maison pour s’installer dans celle-ci ce qui valut à cette ferme son second Hofname "s’ Dannis".

6 Rue de l'Église 67330 Kirrwiller
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Eglise protestante

Dès le VIIe siècle, époque des premières entreprises d’évangélisation des populations rurales, Kirrwiller joue un rôle religieux important dans la région. Une charte de 840 rédigée par un moine bénédictin de l’abbaye de Wissembourg fait mention d’une église à KIRIHVILARI, reçue en donation par la communauté religieuse. Malgré cette première mention au IXe siècle, l’église semble avoir été édifiée dès le VIIe siècle à l’emplacement de l’actuelle église protestante. Cette église primitive a été construite vers 650 par des paysans libres originaires de tous les villages alentour pour qu’ils puissent y communier. Il s’agissait vraisemblablement d’une construction en bois et en pisé couverte de chaume. Le cimetière devait se trouver accolé à l’église paroissiale, à l’endroit où il se trouvait encore jusqu’à son déplacement dans la seconde moitié du XIXe siècle. Tout au long du Moyen Age et jusqu’à la Réforme protestante du XVIe siècle, Kirrwiller reste une paroisse importante au niveau locale et une église-mère dont dépendaient six filiales : Bosselshausen, Buswiller, Issenhausen, Lixhausen, Obermodern, Ringendorf et Schalkendorf. La Réforme est introduite à Kirrwiller dès le mois de mars 1545 avec l’arrivée du pasteur Christophe Söll envoyé par le réformateur strasbourgeois Martin Bucer. Progressivement, la Réforme s’installe et le catholicisme disparaît complètement de la commune pour plus d’un siècle. En 1573 le comte fait paraître une nouvelle ordonnance ecclésiastique qui affirme véritablement l’identité luthérienne du comté de Hanau-Lichtenberg qui constitue l’une des caractéristiques essentielles de ce territoire pour de nombreux siècles. En 1613, l’église est reconstruite en pierre, c’est alors une église gothique surmontée d’un toit à deux pans et d’un clocher en bâtière, dont les fondations furent redécouvertes lors de travaux en 1914. Après la guerre de 30 ans et les traités de Westphalie en 1648, Louis XIV s’engage à garantir les libertés religieuses des protestants vivant dans les territoires qu’il annexe progressivement au royaume de France. Suite à la chute démographique liée à la guerre de 30 ans et une politique favorable aux catholiques menée par le roi, les premiers catholiques s’installent à Kirrwiller en 1671, des sauniers originaires de Lorraine. A partir de 1690 les cérémonies sont célébrées à l’église paroissiale saint Martin. Cette situation résulte de l’introduction du simultaneum en 1685 ou 1686. Le roi permet ainsi aux catholiques d’utiliser le chœur de l’église paroissiale. En 1730 l’église est en mauvais état mais ce n’est qu’en 1777 que les travaux débutent avec la destruction de l’église. La reconstruction est achevée en 1780. Le clocher est à nouveau détruit en 1788 et reconstruit fin 1790. A la fin du simultaneum la décision est prise de reconstruire la nef. Les travaux commencent en 1914 et son inauguration a lieu le 22 août 1922. Écoutez cet habitant vous parler de la coexistence des catholiques et protestants au sein du village, qui est l'une des caractéristiques de Kirrwiller :

2 Rue de Modern 67330 Kirrwiller
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De Criquis Antwan

Ce Hofname associe un patronyme à un prénom, celui de Criqui et d’Antoine. En 1791 le propriétaire de cette ferme est Criqui Jean, d'où ce Hofname, "s’Criquis", plus tard il sera associé au prénom de Menger Antoine et deviendra "de Criquis Antwan". Dans la description de Kirrwiller réalisée en 1672 par la chancellerie de Bouxwiller, le propriétaire de ce lieu est Losung (Loyson) Nicolas. On pouvait encore lire avant 1965, gravé sur la poutre sablière de la grange :"Losung". Une autre variante orthographique de ce nom,"Losen", a également été utilisée par les descendants des Loyson. Les recherches généalogiques menées sur Kirrwiller nous apprennent qu’il s’agit de Loyson Nicolas, né à Origny-en-Thiérache en Picardie, inhumé à Kirrwiller en 1689. C’est un des premiers sauniers venu s’établir à Kirrwiller après la guerre de trente ans. Le propriétaire de ce corps de ferme en 1723 est Dresch Jean. Voici une description du corps de ferme tel qu’il se présente aujourd’hui : Façade avec pignon sur rue pour le logement principal sur soubassement en pierres de grés appareillées. Le millésime 1695, peint au-dessus de la lucarne en haut du pignon, nous donne sa date de construction. Deux chaises curules ornent cette façade, en pans de bois, protégée par un auvent. Le mur de clôture est couvert d’un toit à bâtière à quatre rangées de tuiles plates, surmontées d’une rangé de tuiles faîtières. Une porte charretière cintrée avec sur la clé d’arc un monogramme christique "IHS" signifiant "Jesus Hominum Salvator" (Jésus Sauveur des Hommes). Un portillon en plein cintre avec le nom du propriétaire "JEAN DRES"(Jean Dresch) et un millésime partiel, "17 4 ? " entre ces chiffres, les initiales BRD. Ce millésime s’inscrit dans la décennie 1740 à 1749 correspondant au décès de sa première épouse en 1743, mais aussi à son remariage en 1744. La statuette de la Vierge enchâssée dans la niche rappelle la religion catholique des habitants de cette maison. Cette ferme sied bien à une auberge avec sa cave haute gardant aux frais les tonneaux de vin entre ses épais murs de grès et sa porte en plein cintre daté de 1771. La galerie en encorbellement court le long du mur gouttereau de la maison, protégeant des intempéries l’accès au logis des habitants et des visiteurs. Criqui Jean et son épouse Kleinclaus Catherine en sont les propriétaires en 1791. De ce propriétaire découle le Hofname « S’Criquis ». C’est en 1866 que Menger Antoine devient propriétaire de la ferme lui donnant ainsi le Hofname « De Criquis Antwan ». Revivez le quotidien des agriculteurs du village en écoutant ce témoignage sur la laiterie :

41-43 Rue Principale 67330 Kirrwiller
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S'Bierles

Vous voici devant l’ancienne Auberge « A la Charrue » dont le Hofname est « S’Bierles ». Nous n’avons pas pu identifier l’origine de ce Hofname "s’ Bierles" bien connu des villageois. Trois hypothèses ont été retenues mais aucune n’est vraiment concluante. La première se réfère au patronyme Bier que nous rencontrons dans le village vers le milieu du 18ème siècle et qui pourrait expliquer l’expression "s’ Bierles" mais cette famille n’a, à priori, aucun rapport avec cette auberge. La seconde découle de la profession de Wurtz Michel Philippe l’aubergiste cultivateur, qui exerçait deux métiers dont celui d’agriculteur, "Bure" en alsacien mais quand il s’agit d’une activité secondaire on dit par dérision "Bierle" qui a pu aboutir à ce Hofname "s’ Bierles". La troisième hypothèse envisage l'utilisation de la traduction alsacienne du patronyme Bauer, "Bier", occupant de l’Auberge de la Charrue dès 1728. Dès 1672, un tonnelier est propriétaire de cette maison, Hans Stein. En 1723, son fils Stein Jean Georges, tonnelier, possède sur cet emplacement une maison à deux étages avec droit d’enseigne "Zum Pflug", "A la Charrue". De nombreux propriétaires se succèdent à la tête de cette auberge ; notamment Imler Jean Michel qui en 1843 fait reconstruire l’auberge pour lui donner l’aspect qu’elle a aujourd’hui. Le restaurant traverse ainsi les décennies ; au milieu du 20ème siècle, une des salles a même été affectée à un commerce alimentaire affilié à l’union des coopérateurs d’Alsace "La Coopé". Premier signe d’une mort lente des bistrots de village, "La Charrue" fermera ses portes vers 1990. Cette ancienne auberge faisait partie du quotidien des kirrwillerois. Replongez dans ce quotidien d'antan en écoutant le témoignage de cette habitante du village :

36 Rue Principale 67330 Kirrwiller
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S'Schmetts

Ce Hofname peut avoir deux origines, soit un patronyme, soit un métier. Hormis le propriétaire actuel, la famille Diemert, il n’y a qu’une longue succession de Huss dans cette demeure, pas de trace d’un nom de famille avec une consonance rappelant ce Hofname. Ne s’agissant pas d’un patronyme, c’est vers la profession de forgeron, "Schmett", en alsacien, que vont donc porter nos recherches. C’est avec ce corps de ferme, un des plus grands du village, que débute une nouvelle série de maisons, celles qui sont notées dans le Terrier de 1723. C’est par ce registre que nous savons que c’est à cet endroit que commençait notre village, en ce premier quart du 18ème siècle. La description et la situation de chaque corps de ferme transcrites dans ce Terrier nous a permis de retracer la carte du village pour cette époque. Nous savons donc qu’en 1723 ce cabaret appartenait à Becker Claude né à Kirrwiller en 1684, fils de Daniel Becker et de Criqui Suzanne. Becker Daniel est arrivé dans notre village en 1675 durant la guerre de Hollande, en tant qu’émigré catholique, saunier, pour repeupler notre province dévastée par la guerre de trente ans (1618-1648). Becker Claude, le fils de Daniel exerçait la profession de maréchal ferrant et d’aubergiste au Lion. C’est probablement lui qui est à l’origine du Hofname "s’ Schmitts". Il a épousé en 1709, Rudio Marguerite. Becker Claude décédera en février 1727. Cette même année, sa veuve, Marguerite Rudio, épousera en secondes noces, Huss Nicolas né en 1695 à Weyersheim. C’est ainsi que "le cabaret au Lion" passa à la famille Huss. Le logis visible depuis la rue a été bâti en 1729 pour le couple Huss Nicolas et son épouse ; ils ont laissé leurs noms avec le millésime de la construction dans un cartouche gravé sur le poteau cornier antérieur. Cette maison présente sur la partie arrière du mur gouttereau opposé à la cour, un remarquable balcon, maçonné entre le colombage, protégé par l’abattant de la toiture. Côté cour, un auvent longe toute la façade, jusqu’à une dépendance. La maison est construite en pan de bois avec un étage en encorbellement. La galerie court le long du mur gouttereau décorée avec des chaises curules. A l’étage se trouve une chambre richement ornée de plusieurs peintures polychromes, signe d’une riche demeure. Au milieu de la vaste cour se trouve un puits à linteau dont la date n’a pu être déchiffrée, il existe un deuxième puits, proche du logis principal, dont la margelle a disparu. Un deuxième logis situé en face de la forge se trouve, comme l’ensemble des autres bâtiments, sur le plan cadastral de 1830. Aucune inscription ne permet de dater de manière précise la construction. Le mur de clôture avec ses deux portes charretières et sa porte piétonne est daté de 1830. Vers le début du 19ème siècle, nous assistons au déclin puis à la disparition de l’auberge Au Lion ; les revenus générés par l’exploitation agricole étant probablement plus lucratifs.

21-23 Rue Principale 67330 Kirrwiller
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La maison communale et l'école

La première école paroissiale de Kirrwiller est créée en 1614, suite à l'ordonnance scolaire 'Schulordnung' décrétée par le comte Jean René 1er de Hanau Lichtenberg en 1613. A cette époque il n'y avait pas encore de maitre d'école à proprement dit, ce sont des religieux, prêtres ou pasteurs qui sont chargés d'instruire tant soit peu les enfants. Un premier maitre d'école, Lachmann Abraham est cité à Kirrwiller en 1659. Les enfants de Bosselshausen, Zoebersdorf et Issenhausen se déplaçaient alors à Kirrwiller pour assister à ces cours. Afin de subvenir aux besoins de sa famille, le maître d’école exerce souvent un deuxième métier, l'un à Kirrwiller est tricoteur de bas, un autre potier ou tailleur de pierres. Dans le terrier de 1723, la maison communale et l’école n’étaient pas installées à leur emplacement actuel. A la place, se trouvaient deux propriétés privées, celle du tonnelier Stein Jean-Georges et celle de Dresch Jean. En 1723, une nouvelle maison de commune la « Laub », avec une école est construite à l'emplacement de l'actuelle fontaine devant l'église protestante de Kirrwiller. La «Laub » fait rapidement l’objet d’une autre affectation, celle du tribunal de Kirrwiller, les plaidoiries s’y tenaient entre 1724 et 1793. Elle fut ensuite démolie à la fin du 18e siècle et vendue aux enchères, certaines poutres ont été réutilisées pour la construction d’un bâtiment annexe d’un corps de ferme du village. Le 18 octobre 1728 la commune achète la ferme vide de Jean Dresch pour y construire une maison d’école. Il faut attendre la séance du 7 décembre 1851 pour que le projet définitif de la construction d’une maison d’école pour les deux cultes soit adopté. Le chantier est confié à l'entrepreneur Peter Jacques en 1852. Elle ouvre ses portes aux élèves fin 1853, après une quinzaine d’années de tractation avec l’administration. La nouvelle mairie attenante à l’école actuelle fut construite en 1960. Écoutez ces habitants vous raconter l'école d'autrefois :

37 Rue Principale 67330 Kirrwiller
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Eglise catholique Saint-Martin

Dès 840, une église dédiée à Saint Martin est attestée au village. Dans un document daté du 5 août 1478, l’église est attestée comme étant dédiée à Saint Rémi. En 1545 la Réforme est introduite à Kirrwiller comme dans le reste du comté de Hanau-Lichtenberg. Or devant l’échec de sa politique de reconversion des populations locales, le roi de France Louis XIV décide de favoriser la réintroduction du catholicisme en favorisant l’installation de populations catholiques venant de France. Les premiers catholiques à venir s’installer à Kirrwiller en 1671 forme ainsi le cœur de la nouvelle paroisse catholique. Et c’est ainsi qu’à partir de 1685-1686 le simultaneum est pratiqué dans l’église du village. La volonté de construire une église pour les catholiques n’est évoquée qu’en 1896 par le conseil de fabrique pour l’acquisition d’un terrain situé au milieu du village. La transaction, officialisée en 1897, est intégralement financée grâce à un don du curé Louis Nicolas Huss qui n’aura pas la joie de voir son rêve se réaliser puisqu’il s’éteint le 1er mars 1901. Mais une des pierres d’angle de l’église (côté droit) lui rend hommage. Après la quête de nouveaux financements, la première pierre de l’église est finalement posée le dimanche 1er octobre 1911. Un an plus tard, elle est dédicacée à Saint Martin. En janvier 1913 le curé et le pasteur de Kirrwiller adressent un courrier à leurs autorités religieuses respectives et aux autorités allemandes afin de mettre officiellement fin au simultaneum. Celui-ci prend fin le 29 mars 1913. Du point de vue de son architecture, l’église présente un clocher néogothique culminant à 38,70 mètres. L’accès à l’édifice se fait par un portail monumental daté de 1912. L’entrée principale est surmontée d’un porche soutenu par deux colonnes de grès sur lesquelles sont placées deux statues en grès représentant saint Martin de Tours et sainte Odile. La représentation de ces deux saints inscrit l’église dans la continuité de l’histoire de la paroisse et marque son appartenance à l’Eglise d’Alsace. La disposition actuelle de ces statues n’est pas d’origine : la statue de Saint Martin était d’abord située au-dessus de la porte d’entrée, tandis que celle de Sainte Odile était installée au-dessus de la porte de la sacristie. Ainsi, de l’extérieur, l’église Saint-Martin affiche une certaine monumentalité qui ne se retrouve pas une fois à l’intérieur. Son plan est assez simple et fonctionnel, adapté aux besoins de la communauté. Cette église est principalement construite en pierre de taille et en bois. Découvrez comment les kirrwillerois fêtaient la Pentecôte avec ce témoignage :

43 Rue Principale 67330 Kirrwiller
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Le pont de pierre

KIRRWILLER est traversé par un petit cours d'eau le « DORFGRAWE » qui prend sa source au lieu dit « OBEN AN DER SCHMALMATT » Ce fossé passe sous l'actuelle rue des Roses, anciennement « OSTERLOCHGASS », longe la limite de la propriété 's'MOSSLERS puis tous les bâtiments de la propriété s'LUDWIGS et passe sous la rue Principale pour ressortir en limite de propriété s'KISDERS et WINNIGERS pour finir dans la « WEYERMATT» sous le nom de « WEYERMATT GRAWE» . Autrefois, ce passage sous la rue Principale était surmonté d'un vrai pont avec de chaque côté un parapet de pierres taillées assez large pour servir de banc à de nombreux habitants du village qui venaient s'y retrouver, surtout les soirs d'été après les travaux des champs. C'était également le rendez-vous des garçons et des filles qui s'y retrouvaient tout en étant sous la surveillance des anciens. Naturellement aucun danger d'être dérangés au début du 20ème siècle par la moindre automobile. Point non plus de macadam et les jeunes pouvaient jouer à la marelle ou aux billes pendant que les anciens en sirotant leurs bière achetées chez le WINNINGER Onkel, se racontaient des histoires d'autrefois. Le PFANNI Onkel surveillait la fenêtre de la chambre à coucher de la ferme s'KARLES et quand la lumière s'éteignait, il se mettait à chanter une vieille berceuse. Ils est dommage que ces parapets aient disparus lors de l'établissement des trottoirs, car de nombreux messages d'amour y avaient été gravés. Si vous levez les yeux et regardez au loin, vous pourrez apercevoir la colline du Spitzling d'où les enfants du village partaient autrefois pour s'élancer en luge. Écoutez ces habitants parler de ces parties de luge :

57 Rue Principale 67330 Kirrwiller
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S'Mosslers

La ferme qui se trouve devant vous a hérité son Hofname "s' Mosslers" du patronyme de Mossler Jean, époux de Richert Anne Marguerite, propriétaires de la ferme à partir de 1784. En 1723, cette ferme appartenait à Richert Jean Henri originaire d'Uttwiller. En voici la description de l’époque : Une maison d’un étage et demi, avec cour, grange et jardin, avoisine avec deux fermes abandonnées, sur une superficie d’un Acker et demi, soit 30 ares. Richert Jean Henria épousé en 1711 Wenck Anne Marie. Il possédait une cinquantaine d’ares de terres et son épouse possédait environ 9,6 hectares, les plaçant en 1723 au 7ème rang des plus grands possesseurs de terres cultivables du village. Richert Jean Georges, le fils aîné, leur a certainement succédé dans cette ferme. Il a épousé en 1747, Hamm Marie Eve. Leur fille, Richert Anne Marguerite hérite de cette ferme avant 1784. Elle avait épousé en 1777 Mossler Jean, un cultivateur natif d’Issenhausen. Ce couple a fait construire la ferme en 1784, ainsi qu’une grange en 1792. On accède à cette ferme par un chemin privé "s’Mossler Gaessel" (La Ruelle Mossler) à son extrémité, un passage couvert s’ouvre sur une grande cour fermée avec au premier plan, le logis construit par Mossler Jean et Richert Marguerite en 1784, selon l’inscription gravée sur le poteau cornier antérieur droit. A gauche, une grange et une étable construites par le même couple en 1792. Vis-à-vis du logis, un bâtiment rural plus récent et plus imposant que celui figurant sur le plan de 1830. Depuis "l’Osterlochgasse"(actuelle rue des Roses), on découvre cette ferme réalisée par les charpentiers Schini, avec sa façade en pan de bois et son magnifique pignon à deux balcons superposés à balustres tournées, typique du Pays de Hanau. Cette ferme porte donc le Hofname « S’Mosslers » depuis 1784.

5 Rue des Roses 67330 Kirrwiller
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾