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Visite version déficience sensorielle d'Aigueperse

Visite version déficience sensorielle d'Aigueperse
Visite version déficience sensorielle d'Aigueperse
Visite version déficience sensorielle d'Aigueperse
Crédit : Office de Tourisme Riom-Limagne

Audio

Description

A travers ce circuit audio-guidé découvrez la « belle et longue ville » d’Aigueperse. D’ancien couvent en bâtiments révolutionnaires, de collégiale en chapelle, de cours Renaissance en façade du XVIIIe siècle….
Remontez le temps à travers la grande et les petites rues de la ville.

Pour vous accompagner tout au long de votre visite, vous aurez sur chaque point d'intérêt un texte descriptif, une piste de notre visite audio-guidée, des vidéos traduites de l'audioguide et/ou des photos.

Bonne visite !

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 01/07/2015
926 m
1 h 30 mn
max. 354 m
min. 347 m
5 m
Styles : BaladeDécouverteEn ville
Publics : Personnes à mobilité réduiteNon voyantsMalentendants
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

202-206 D2019 , 63260 Aigueperse
Lat : 46.02514Lng : 3.2048

Points d'intérêt

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Présentation historique et géographique d'Aigueperse

Retranscription de l'audioguide Ça y est ? Vous voilà arrivé à Aigueperse ? Bienvenue dans cette belle et longue ville pour une visite audio-guidée. Les différents édifices que vous allez découvrir jalonnent l’artère principale qui traverse la ville dans le sens Nord-Sud. Chaque piste va vous emmener vers un lieu, une histoire, vous faire remonter le temps à travers la grande et les petites rues de la ville. Pour ça, suivez bien les indications qui vous seront données à la fin de chaque piste pour vous rendre sur le lieu suivant. La visite commence par la Sainte-Chapelle qui se dresse place Saint-Louis. Le point de départ est matérialisé par un panneau montrant une vue aérienne de la ville et le circuit proposé. Pour les personnes déficientes visuelles, vous pouvez également vous munir d’un livret de dessins adaptés disponible à l’Office de Tourisme Riom-Limagne, à Riom et à la mairie d’Aigueperse. Vous pouvez maintenant vous rendre au point de départ. Commençons par une présentation historique de la ville. Bonne visite ! Déjà, pourquoi « Aigueperse » ? En réfléchissant bien, je suis sûr que vous avez un début de piste… Aigue, c’est l’eau. Perse… : de l’eau qui perce ??? Et bien oui ! Aigueperse, autrefois Aquae Sparsae signifie de l’eau qui sourde de tous côtés. L’eau ici est en très faible profondeur et les sources sont nombreuses. D’ailleurs, il y a des millions d’années, cette Plaine de Limagne dans laquelle nous sommes, était une grande mer intérieure qui s’étendait sur des dizaines de kilomètres du nord au sud entre les montagnes. Imaginez qu’ici même, sous un climat tropical, se côtoyaient sur les rives rhinocéros et flamants roses ! Puis, en s’asséchant, la mer a laissé place à un immense marais que l’homme à travers l’histoire s’est obstiné à drainer. Et comme il a eu raison ! Les terres de Limagne sont parmi les plus fertiles de France et ont permis le développement de l’agriculture céréalière, activité dominante aujourd’hui dans cette vaste plaine. Mais qu’en est-il de la cité d’Aigueperse ? Comment s’est-elle développée ? Et bien, on pense qu’un noyau urbain existait déjà à l'époque gallo-romaine. Certes, le secteur était occupé par l’homme depuis la Préhistoire, mais les marais, insalubres, étaient utilisés comme lieu de pâturage, tandis que les populations, elles, habitaient généralement les hauteurs. Mais, située sur la grande route du nord, Aigueperse s’impose dès l’Antiquité comme un lieu de halte et d'échanges. Au Moyen-Age, elle s’étend le long de la Grande Rue et connaît un fort développement de l'activité commerçante. Les comtes de Montpensier, seigneurs d’Aigueperse, habitent alors un château féodal juché sur la butte de Montpensier voisine. Aigueperse doit donc s’enorgueillir d’un riche passé culturel mais aussi d’un riche passé politique quelque fois intimement lié à celui du royaume de France. Témoignage d'Olivier Paradis, président de l’association Braille et Culture d’Aigueperse : « Que ce soit au temps des comtes ou au temps des ducs de Montpensier, au XVe ou au XVIe siècle, les familles d’Aigueperse ont profité de la position politique de leur seigneur pour entrer dans l’administration royale, ce qui fait qu’à partir des années 1510-1520, on va avoir une « auvergnatisation » du pouvoir parisien très forte, déjà ! Les auvergnats au pouvoir, ça date de cette époque-là et grâce aux gens d’Aigueperse en grande partie. Ce qui fait qu’à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, il y a des familles d’Aigueperse qui vont arriver au sommet de l’État. Et sous Louis XIII, et bien, de 1627 à 1630, le surintendant des finances du Roi, c’est Antoine Coiffier, Marquis d’Effiat, descendant des Coiffiers d’Aigueperse. Le garde des sceaux de Louis XIII est Michel de Marillac et le commandant en chef des armées c’est son frère Louis de Marillac, Maréchal de France. Donc on a Louis XIII, Richelieu et les trois principaux ministres sont tous les trois d’Aigueperse. Je ne pense pas que ça arrive une autre fois dans l’histoire. » Maintenant que vous êtes solidement armés pour mieux comprendre cette ville à l’histoire tumultueuse, découvrez le monument qui se trouve devant vous : la Sainte-Chapelle ou chapelle Saint-Louis.

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Sainte-Chapelle ou chapelle Saint-Louis

Retranscription de l'audioguide : La place Saint-Louis est un espace rectangulaire traversé d’une allée centrale sablée, bordée d’étendues de gazon arborées. La Grande Rue dans votre dos et le panneau du point de départ sur votre droite, avancez d’une dizaine de pas dans l’allée centrale puis faites un quart de tour à droite pour faire face à la Sainte Chapelle. Sous la fraîcheur des hauts arbres qui vous entourent, vous devrez faire preuve d’un peu d’imagination… Nous sommes au milieu du XVe s. Louis 1er de Bourbon, comte de Montpensier, se fait construire sur cet emplacement un palais dont ne subsiste aujourd’hui que le beau vaisseau de la chapelle gothique. C’est le lieu de prière et de sépulture des comtes de Bourbon-Montpensier qui s’ouvrait autrefois sur la cour intérieure du palais. Le palais brûle lors d’un dramatique incendie en 1574 et seule la chapelle en réchappe, pour le plus grand plaisir des amoureux de l’architecture qui viennent l’admirer aujourd’hui. Son style gothique flamboyant et ses dimensions lui donnent une certaine prestance qui devait être accentuée par ses grands vitraux colorés détruits à la Révolution. La Sainte Chapelle est un bâtiment orienté, à nef unique, avec un chevet à pans coupés et une façade occidentale plate. La couleur blanche de la pierre de Chaptuzat et le bleu de la toiture à deux pans en ardoise rappellent les châteaux du Val de Loire. La façade Nord devant vous, est divisée en trois parties par quatre contreforts. Les deux parties à gauche sont éclairées par de hautes fenêtres ogivales. La partie de droite abrite une porte rectangulaire, dont les boiseries en tablettes séparées par des colonnettes en bois sculpté évoquent la Renaissance. La porte est encadrée de deux piliers de pierre torsadés qui se rejoignent en accolade au-dessus d’elle. L’espace situé entre le linteau de la porte et l’accolade est occupé par une jolie Vierge en pierre de Volvic. Elle repose sur un écusson de pierre jadis sculpté aux armes du Connétable de Bourbon. Un autre décor se situe à la base de la charpente de l’édifice. Il s’agit d’un bandeau de sept sculptures, alternant des choux frisés avec un dragon, un lion et un aigle. Dans le carnet de dessins, vous pouvez découvrir ces deux dernières figures, qui représentent respectivement Gilbert de Montpensier et Claire de Gonzague. À l’intérieur de la Sainte-Chapelle, de hautes verrières dont les vitraux furent brisés à la Révolution éclairent un chœur décoré de stuc du XVIIIe siècle et une nef aux murs nus. À l’entrée du chœur, 3 grandes dalles de pierre indiquent au sol la présence du tombeau des comtes de Montpensier. Mais pour vous un mystère demeure peut-être. Pourquoi la qualifie-t-on de Sainte, cette chapelle ? Il y avait seulement 11 Saintes Chapelles en France dont 7 sont encore debout. Bâties sur le même modèle que la Sainte-Chapelle de Paris, elles doivent le titre de « Sainte », entre autres, à une relique de la Passion du Christ qu’elles auraient abritée. Ici, à Aigueperse, la famille de Montpensier, comme d’autres grandes familles du royaume, aurait eu le grand honneur de posséder une épine de la couronne du Christ… La Sainte-Chapelle se trouvant dans la partie Nord de la ville, nous allons poursuivre notre visite en descendant la Grande Rue en direction du Sud. La place dans votre dos, rejoignez le trottoir, faites un quart de tour à gauche et, parcourez plusieurs mètres sur le trottoir qui borde la Grande Rue jusqu’à rencontrer un sol sablé annonçant un passage pour piétons. Traversez la Grande Rue ici en prenant garde à la circulation en provenance du rond-point tout proche. La mairie, prochain arrêt, se situe à environ 150 m au Sud. Poursuivez sur le trottoir qui longe la Grande Rue à droite. En chemin, vous passerez devant une boucherie dont la rôtissoire, installée sur le trottoir, exhale souvent des parfums de volaille rôtie… Restez également attentifs aux bruits qui vous entourent ! Bientôt le son d’un filet d’eau qui s’écoule, annonce la proximité de l’Hôtel de ville. En effet, l’entrée de la mairie d’Aigueperse, bordée par deux fontaines, est particulièrement soignée. Arrêtez-vous à côté de la première fontaine.

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Hotel de Ville : le couvent

Retranscription de l'audioguide : L’entrée de l’Hôtel de Ville est marquée par un large portail de bois s’ouvrant sur une cour dans laquelle se trouve l’ancien couvent construit par la Duchesse de Montpensier en 1650. Le portail est encadré de deux pavillons bas. Il est également surmonté d’un beffroi carré en pierre blanche de Chaptuzat, équipé d’une horloge, d’un cadran solaire et de cloches dont nous parlerons plus tard dans la visite. À l’extrémité de chaque pavillon se trouve une fontaine, formée d’un bassin semi circulaire surmonté d’un masque de pierre qui crache un mince filet d’eau. Approchez et faites courir vos mains sur le masque pour en découvrir les contours, puis sur le pourtour du bassin pour en appréhender la forme et les dimensions. Passez ensuite le portail et avancez d’une dizaine de pas pour vous tenir dans une vaste cour quadrangulaire dont le sol est sablé. Face à vous se dresse le couvent, imposant bâtiment de quatre niveaux, flanqué de deux petites ailes latérales. Il a beaucoup conservé de son ancien aspect monastique un peu austère, avec ses arcades qui entouraient la cour. Mais les murs résonnent encore des cris des élèves qui suivaient ici l’enseignement des sœurs Ursulines. En façade du corps principal, deux escaliers en pierre de Volvic d’une dizaine de marches conduisent à une galerie composée des huit grandes arcades en plein cintre correspondant à l’ancien cloître. Soutenues par des piliers carrés, ces arcades forment le rez-de-chaussée surélevé du bâtiment. Huit fenêtres parfaitement alignées à la verticale des arcades rythment les deux étages supérieurs. Dans la toiture, quatre fenêtres en lucarne s’ouvrent sur les combles. À chaque étage de l’aile droite, deux fois moins grande que la façade, on compte quatre fenêtres ; l’aile gauche, beaucoup plus petite, n’en compte qu’une seule. Ces ailes dissymétriques rappellent qu’un tiers du bâtiment initial fut détruit sous la Révolution pour faire place au beffroi et aux deux pavillons d’entrée. Au milieu de la façade, se trouve le blason de la ville dont une reproduction vous est proposée dans le carnet de dessins : Trois fleurs de lys jaune sur fond bleu prennent place dans le tiers supérieur du blason. Les deux tiers inférieurs sont occupés par des bandes rayonnantes blanches et rouges. Le centre accueille une fleur de lys surmontée d’une couronne jaune.

153 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Hotel de ville : Michel de l'Hospital

Retranscription de l'audioguide : Devant la façade principale se dresse, sur un socle haut, la statue en marbre blanc de Michel de L’Hospital. Debout, barbu, le front dégarni, l’air grave, il est vêtu d’une longue toge dont le col est relevé. Son bras droit est replié contre sa poitrine, les doigts de sa main enserrent un rouleau de parchemin. Son bras gauche repose le long de son corps et sa main s’appuie sur un énorme livre dont la couverture est ornée des symboles de la justice, la balance et le glaive. Qui se cache derrière ce personnage à l’air sérieux qui s’appuie sur un gros ouvrage de droit ? Qu’a-t-il accompli pour mériter les honneurs du Roi Charles X qui a offert cette statue de marbre à la ville en 1822 et le respect des Aiguepersois qui lui ont réservé une place privilégiée dans la cour de leur Hôtel de ville ? Michel de l'Hospital, c’est LE grand homme d'Aigueperse, où il est né au printemps de l’année 1507. Témoignage d'Olivier Paradis, président de l'association Braille et culture d'Aigueperse : « La famille de Michel de l’Hospital est originaire du Cantal. Ils se sont installés à Aigueperse vers 1470, par là. Le père de Michel de l’Hospital était médecin et on pense aussi que son grand père était médecin. Il vivait dans l’intimité des Bourbons puisque le médecin, il est dans le palais des Montpensier. Michel de l’Hospital est né ici dans ce palais où il y avait ses parents où il y a une librairie qui a quelques 500 ouvrages à l’époque voire peut-être plus. Une des plus grandes bibliothèques du royaume à cette époque-là ! Donc il est déjà dans un univers intellectuel dès le départ. Les Montpensier sont des intellectuels. À 15 ans il est envoyé à Toulouse pour faire des études de droit. Là c’était au moment de la crise des bourbons où le connétable fuit l’Auvergne, fuit la France et se met au service de Charles Quint. Michel de l’Hospital, qui n’a que 15 ans, il est arrêté à Toulouse parce qu’on soupçonne qu’il est au courant des manigances de son père. À 15 ans, il a connu la prison et la diplomatie, la grande diplomatie ! » Adolescent, Michel de l’Hospital part en exil en Italie avec sa famille et étudie à l'université de Padoue où il entame une brillante carrière de juriste humaniste qui lui vaudra une réputation de savant. Témoignage d'Olivier Paradis : « Il est vraiment considéré comme un des plus grands esprits de son temps et très jeune. Et puis arrive le mariage du duc d’Orléans, futur Henri II, avec une demoiselle de Médicis, dénommée Catherine mais qui est auvergnate par sa mère, Madeleine de la Tour d’Auvergne. Et c’est comme ça que la famille de l’Hospital revient en cour. » « Michel de l’Hospital revient en France via Marseille en 1535 et assiste à ce Mariage. Et c’est là qu’il revient à Aigueperse, d’ailleurs, en remontant sur Paris et retrouve sa famille, son frère, ses neveux et va essayer de trouver une place au Parlement à Paris et on va le retrouver comme haut magistrat dans différentes circonstances. Petit à petit, donc il remonte en grâce. » La fin de sa carrière est couronnée par sa nomination au poste de Chancelier de France sous la régence de Catherine de Médicis. Témoignage d'Olivier Paradis : « Michel de l’Hospital va avoir donc, cette carrière tout à fait extraordinaire, dans le sens où il est dans une période qui est extrêmement confuse qui est celle des guerres de religions. Catholiques et protestants n’ont qu’une envie c’est vraiment de se déchirer et lui essaye avec tous les arguments possibles d’éviter cette confrontation. » Il essaie en vain d'empêcher le conflit entre les protestants et les catholiques et meurt quelques mois seulement après la Saint Barthélémy… Revenons maintenant à ces fameux automates en bois appelés mystérieusement Jacquemarts… Pour cela, sortez de la cour, traversez la rue pour prendre du recul et levez les yeux.

153 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Hotel de Ville : le Beffroi

Retranscription de l'audioguide : Pivotez sur vous-même pour faire face au beffroi. En 1793, la ville fit l’acquisition des bâtiments vendus comme biens nationaux. La partie Est fut démolie et, pour asseoir le pouvoir civil en plein cœur de la vieille ville, le beffroi fut construit. Surmonté d’un petit toit d’ardoise, il est soutenu par quatre colonnes et abrite trois cloches : une grosse cloche fixée au centre et deux plus petites placées à chaque extrémité. Il accueille également trois automates d’environ 1,20 m, appelés « Jacquemarts ». Vêtus de costumes rouge et bleu d’apôtres, ils font face à la Grande Rue. L’un d’eux, placé au milieu, a pour mission de sonner les quarts et les demies en tirant de ses deux bras des chaînes qui actionnent les deux petites cloches. À l’arrière, les deux autres sont munis d’un énorme marteau et se partagent la tâche de sonner les heures en heurtant la grosse cloche. Levons le mystère sur le mot Jacquemart : Les automates sur ce type de monument sont souvent appelés Jacques, s’il y avait un automate féminin c’était Jacquette, des enfants : Jacquelin et Jacqueline. Le Jacquemart serait donc le Jacques qui martèle la cloche… Ici, ces Jacquemarts en bois datent du XIVe siècle ; Ils proviennent de l’ancien clocher de Notre-Dame détruit à la Révolution et ils frappent fidèlement les cloches en ces lieux depuis plus de 200 ans. Avant de poursuivre la visite, prenez quelques instants pour découvrir la reproduction des Jacquemarts du beffroi dans le carnet de dessins. Pour rejoindre le point d’arrêt suivant, l’hôtel Salneuve, descendez vers le Sud sur environ 200m. Vous saurez que vous êtes arrivé lorsque vous sentirez une rue ouverte à gauche, l’impasse Voyret. De l’autre côté de la Grande Rue se tient l’hôtel Salneuve, au n°139.

153 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Hôtel Salneuve, hôtel particulier

Retranscription de l'audioguide : Cette façade imposante du XVIIIe aux jolies fenêtres Louis XV, avec sa belle porte cochère encadrée de pierre est celle de l'Hôtel Salneuve, emblématique des grandes propriétés de centre ville de la cité. Il s’agit d’une grande bâtisse rectangulaire, plus haute que large, qui compte quatre étages dont les deux premiers sont soulignés par un bandeau de pierre de Volvic. À la verticale, des bandeaux de pierre divisent le bâtiment en trois parties, dont la plus étroite, au centre, accueille la porte d’entrée. Ménagée au sein d’un arc de pierres taillées, celle-ci consiste en un grand portail de bois à double vantail, dont le dormant présente la forme d’un arc. Les battants sont rehaussés de moulures et agrémentés dans leur partie supérieure d’une guirlande de fleurs. La clé de l’arc de pierre est ornée de volutes et de feuillages sculptés. De part et d’autre de ce portail, la façade s’organise symétriquement et accueille une porte-fenêtre et une fenêtre. Au-dessus, chaque étage accueille cinq hautes fenêtres, dont celles du premier sont ornées d’appuis en fer forgé. Parfaitement alignées à la verticale, toutes les ouvertures sont agrémentées d’un pourtour en pierre de Volvic qui tranche avec la couleur claire de l’enduit. Aigueperse fut décrite par Charles IX, de passage ici lors de son grand voyage en 1566, comme une "belle et longue ville". Elle comprend en effet essentiellement une longue rue principale d'environ 2 km sur laquelle nous nous situons et des boulevards parallèles qui marquent à peu près l'emplacement des anciennes fortifications. La grande rue se prolonge dans de nombreuses impasses qui témoignent de la profondeur des parcelles, organisées autour de jardins et cours intérieures. » Pour rejoindre le point de visite suivant, reprenez votre parcours en descendant la Grande Rue toujours sur le trottoir de gauche. Engagez-vous dans la deuxième rue à gauche, l’impasse Nord-Limagne. Franchissez un portail en fer menant à la cour de la Maison du Nord Limagne, bâtiment en forme de « U » et à trois niveaux sous combles situé au 158 de la Grande Rue.

139 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Couvent des clarisses

Retranscription de l'audioguide : Vous avez trouvé le chemin menant à l’abri de l’agitation de la Grande Rue ? Un lieu calme et pour cause : vous êtes ici aux portes de l’ancien couvent des Clarisses, fondé en 1422 à l’initiative de Marie de Berry, duchesse de Bourbon et d’Auvergne, comtesse de Montpensier. Mais ce qui se dévoile à vos yeux date en majeure partie du XVIIIe siècle, période à laquelle Louis d’Orléans, Duc de Montpensier, a fait rénover le couvent. Aujourd’hui, les lieux ont été restaurés et réinvestis par la communauté de communes Nord Limagne et abritent de nombreux services dont le Point Information Tourisme, situé à votre gauche au rez-de-chaussée, et une salle d’exposition. Le couvent des Clarisses, vendu à la Révolution, avait la forme d’un U et la partie appartenant à la CCNL ne correspond qu’à sa partie Nord. Vous vous tenez devant la façade principale du bâtiment auquel on accède par une double porte vitrée. Empruntez-la et traversez le hall sur lequel elle ouvre, pour gagner la cour arrière. Faites quelques pas et pivotez sur vous-même pour vous placer face au corps principal du bâtiment. Celui-ci présente deux ailes en retour. Sur votre gauche, le bâtiment qui abrite la médiathèque, de construction récente, coupe le U. Les étages sont jalonnés de fenêtres alignées régulièrement. Les combles présentent une charpente en forme de coque de navire renversée, percée de quatre lucarnes. L’aile droite accueille aujourd’hui une magnifique salle d’exposition aménagée dans l’ancienne chapelle. En témoignent trois hautes fenêtres en arc en plein cintre dont deux accueillent des vitraux. Afin de poursuivre la visite, revenez dans la Grande Rue. Reprenez la descente de celle-ci toujours sur le trottoir de gauche et ce jusqu’à atteindre le parvis de l’église marqué par quelques marches montantes. N’entrez pas tout de suite dans l’édifice, nous allons d’abord parler de la façade.

152 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Eglise Notre-Dame : architecture extérieure

Retranscription de l'audioguide : Cet édifice se trouve être l’un des premiers de style gothique de la région. En cette 1ère moitié du XIIIe s, les seigneurs d’Aigueperse confient le chantier de la nouvelle église à un architecte bourguignon. L’église d’origine était plus longue et un arc boutant enjambait la Grande Rue en soutien au clocher qui dominait l’entrée Ouest. Suite à d’importants travaux de rénovation au XIXe siècle, seul le chœur et le transept sont restés d’origine. Vous vous tenez devant la façade occidentale de l’édifice. Construite à la fin du XIXe siècle en pierre blanche, elle montre trois portails en arc brisé, formés de deux petites portes de part et d’autre d’un grand portail central. Chaque porte, séparée l’un de l’autre par un contrefort, est surmontée d’un gable (élément triangulaire coiffant un arc) se terminant par une fleur de lys décorative. Le portail central possède deux grandes portes battantes ornées de ferrures, séparées verticalement par un trumeau sur lequel est fixée une Vierge à l’oiseau, inspirée de l’église du Marthuret à Riom. Au deuxième niveau de la partie centrale, une galerie de 7 arcades tréflées soutient une jolie balustrade gothique. Au-dessus de la balustrade, trois rosaces disposées en quinconce éclairent la nef. Les 2 contreforts de pierre qui encadrent le portail central se prolongent jusqu’à la toiture pour se terminer en 2 élégants clochetons. Au sommet de la façade, sous la croix de pierre du pignon de la nef, est fixée une très belle statue du XIVe siècle représentant St-Michel terrassant le dragon. Avant d’entrer dans l’église, quelques mots sur un ensemble en pierre de Volvic accolé au transept Sud de l’église. Appelé le « Nesson », il date de XVe siècle. Au rez-de-chaussée, une porte donne accès à la chapelle basse et au tombeau de la famille de Nesson. Au 1er étage, une grande verrière gothique éclaire la chapelle haute, que surmonte une élégante balustrade. À droite, une gracieuse tour octogonale cache l’escalier d’accès. Par ailleurs, de l’autre côté de la rue, un bâtiment également en pierres de Volvic présente 5 grandes arcades au rez-de-chaussée et 5 belles fenêtres gothiques à l’étage : c’est l’ancienne manécanterie, la plus ancienne école de la ville, construite vers 1400.

140 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Eglise Notre-Dame : architecture intérieure

Retranscription de l'audioguide : Franchissez le portail central, puis un sas par la droite afin de pénétrer dans le bas-côté Sud. Notez le calme, la fraîcheur, les parfums de cierge et d’encens qui imprègnent le lieu puis prenez l’allée centrale et avancez jusqu’au chœur. La nef et les bas-côtés que vous venez de traverser sont de style gothique mais furent élevés dans les années 1880, suite à la détérioration du bâtiment primitif. Le chœur et le transept sont d’origine, du milieu du XIIIe siècle. Cela en fait le premier édifice gothique d’Auvergne avec l’église de St-Pourçain. De grandes arcades soutenues par des colonnes surmontées de chapiteaux à crochets forment la première élévation. Au-dessus, une galerie, appelée triforium, constituée d’arcs tréflés séparés de fines colonnettes, donne du volume à l’ensemble. De grandes fenêtres éclairent l’édifice sous les hautes voûtes en croisées d’ogives. Un ensemble de peintures murales décore le haut des arcades du chœur. Au centre, Dieu le Père, assis sur un autel, porte son fils en croix devant lui. À sa gauche, une tour crénelée rappelle la Jérusalem céleste de l’Ancien Testament ; à sa droite un vase symbolise le Graal, le Nouveau Testament. De chaque côté, on trouve les 4 évangélistes, puis à gauche les 12 prophètes et à droite les 12 apôtres. Le pilier du chœur à gauche porte un groupe sculpté du début du XVIe siècle représentant une mise au tombeau. Le transept Sud abrite, lui aussi, des peintures murales liées aux cycles de la Nativité et de la Passion du Christ. Contre le mur de gauche est fixée la statue de St-James, ou St-Jacques, témoin du passage de la célèbre voie de pèlerinage par Aigueperse. Très large, le transept permet l’accès au déambulatoire : empruntez-le pour contourner le chœur en longeant les différentes chapelles. Passez devant la chapelle axiale, qui abrite de belles boiseries du XVIIIe siècle. Poursuivez jusqu’à la chapelle suivante, gravissez deux marches et poussez le portillon de fer forgé. Nous allons détailler deux tableaux prestigieux.

140 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Eglise Notre-Dame : la Nativité de Benedetto GHIRLANDAIO

Retranscription de l'audioguide : En 1480, Gilbert de Montpensier, Dauphin d’Auvergne, épouse Claire de Gonzague, italienne, fille du Marquis de Mantoue. Au cœur de la Renaissance italienne, le père de Claire de Gonzague joue le rôle de mécène, notamment pour le peintre Mantegna. Une chance pour Aigueperse, qui, sous l’influence de Claire de Gonzague, va s’éveiller avant l’heure à l’art de la Renaissance italienne. Deux tableaux appartenant à la cour en attestent : «La Nativité» de Benedetto GHIRLANDAIO (1490) et «Le Saint Sébastien» d'Andrea MANTEGNA (1480). À l’origine, ils étaient exposés dans la chapelle du palais des Montpensier (la Sainte-Chapelle). La nativité, devant vous, est l’œuvre originale; le Saint Sébastien est au Louvre depuis le début du XXe siècle. et c’est une copie qui le remplace dans l’église. «La Nativité» de GHIRLANDAIO est une représentation version Renaissance italienne de la naissance de l’enfant Jésus. Elle a la particularité d’être foisonnante car elle accueille nombre de personnages et autant de symboles. La scène se tient dans une étable. Personnage central, la Vierge est assise et tient sur ses genoux l’enfant Jésus. Elle est vêtue d’une longue jupe bleue et d’un corsage rouge. Sa tête est couverte d’un voile bleu foncé dont la doublure verte est retournée. Son visage est légèrement penché à droite et son regard est baissé vers l’enfant représenté nu. Aux pieds de la Vierge, un crapaud symbolise le Mal que la mère de Jésus écrase. Sa main gauche est tendue vers Joseph, qui se tient donc sur la droite du tableau. Un genou à terre, il salue l’enfant avec respect, une main levée, l’autre sur le cœur. Deux groupes de huit enfants aux habits colorés entourent la Vierge. À l’arrière, les parties hautes des murs en pierre sont ouvertes. À l’extrémité gauche du tableau, l’âne et le bœuf regardent la scène. Devant eux, un bât est posé sur le sol. Harnachement de l’âne, il prédit la fuite en Égypte. À noter également une paire de sabots qui évoque l’Auvergne. Appuyés sur le mur du fond, quatre personnages viennent témoigner de la naissance : ce sont probablement les amis de la famille de Montpensier, avec à droite le seul personnage qui ne regarde pas la scène mais le peintre : Ghirlandaio lui-même. Sur un pilier sont accrochées une gourde, une besace et un parchemin fixé en trompe l’œil à l’aide de quatre pastilles de cire. On peut lire l’inscription suivante : « Je, Benedetto Ghirlandaio, Florentin, ai fait de ma main ce tableau l’an 1490, habitant la maison de Monseigneur le Comte de Montpensier, Dauphin d’Auvergne ». L’homme bien peigné, situé dans l’axe de la Vierge, est probablement le Comte Gilbert de Montpensier, père de l’enfant et commanditaire du tableau. La Vierge peut porter les traits de Claire de Gonzague, son épouse. À travers les ouvertures ménagées dans les murs se dessinent des paysages de la Limagne d’Auvergne, chaîne des Puys et coteaux d’Aigueperse. L’angle en haut à gauche a été découpé au XIXe siècle, enlevant à notre regard trois autres personnages. Ce tableau a été récemment restauré. Prenez un moment pour découvrir les détails de l’œuvre dans le carnet de dessins puis rejoignez le tableau suivant. Pour cela, sortez de la chapelle et prenez à droite. Avancez dans le collatéral jusqu’au pilier où le « Saint-Sébastien » d’Andrea Mantegna est accroché.

140 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Eglise Notre-Dame : Saint-Sébastien d'Andréa MANTEGNA

Retranscription de l'audioguide : La scène présentée est le martyre de St Sébastien qui fut criblé de flèches et survécut miraculeusement à ses blessures. Le culte de St-Sébastien est vivace au Moyen Age pour se protéger de la peste. C’est certainement en ce sens que le Marquis de Mantoue a offert ce tableau en dot lorsque sa fille Claire est venue épouser le Comte de Montpensier en 1481. Au 1er plan en bas à droite figurent les bustes des deux bourreaux, munis d’arcs et de flèches. Au second plan, Saint-Sébastien occupe pratiquement toute la hauteur du tableau. Les mains liées derrière le dos, il est attaché à une colonne de pierre au chapiteau sculpté à la mode antique : volutes, feuilles d’acanthe et créatures mi-hommes mi-poissons. La pudeur chrétienne délaissée, le peintre s’est inspiré de l’art grec pour rendre la beauté du corps humain : simplement vêtu d’un pagne, le corps de St-Sébastien est transpercé de flèches, son visage légèrement penché en arrière, son regard tourné vers le ciel. Sur la gauche du tableau, en bas, subsiste le pied en marbre d’une statue antique disparue. Le message chrétien est là : le martyr prend la place du Dieu antique. Enfin, au 3e plan, sur fond de ciel bleu où courent quelques nuages, on distingue une ville qui monte vers le ciel : des constructions jalonnent les différents niveaux d’une falaise que serpente un chemin. Cette représentation n’est pas sans rappeler la Jérusalem peinte par Mantegna au second plan de son célèbre « Calvaire ». Conjuguant la recherche de perspective et l’inspiration antique, ce tableau est une belle illustration du mouvement de la Renaissance italienne. Reportez-vous au carnet de dessins pour en découvrir la reproduction. Lorsque vous souhaitez continuer la visite, sortez de l’église et traversez la Grande Rue. Faites un quart de tour à gauche et reprenez le parcours sur le trottoir longeant encore la Grande Rue. Vous allez longer un petit parking : la place Marcel Lacour. Au bout, traversez la route de Chaptuzat et continuez tout droit. Vous êtes à l’arrière de la Halle au Blé. Contournez une terrasse de brasserie par la gauche pour atteindre une rue étroite qui longe la halle par la droite. Vous arrivez alors sur la place de la Halle.

140 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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Halle au Blé

Retranscription de l'audioguide : Aigueperse, lieu d’échange, accueillait de nombreux marchés qui prenaient place dans des halles construites à cet effet. Au XIXe siècle, on note l’existence de trois halles implantées à divers endroits de la ville : la halle aux noix, la halle au beurre et la halle au blé. Installée en ce même lieu depuis le Moyen-Age, cette dernière est entièrement reconstruite en 1837, puis agrandie par deux fois par la suite, en raison du manque de place. C’est un vaste bâtiment de forme allongée, dont la hauteur équivaut environ à trois étages. Le crépi clair des façades est agrémenté, sur les 2/3 de sa hauteur, de pierres de Volvic. Toutes les façades accueillent de larges et hautes ouvertures en plein cintre bordées d’un bandeau en pierre de Volvic. La façade Est du bâtiment (qui borde la Grande Rue) et la façade Ouest accueillent une douzaine de fenêtres, tandis que la façade Nord n’en compte que deux. Côté Sud, une façade à trois pans coupés abrite six ouvertures. Sur les façades Nord et Sud, un fronton triangulaire en pierre de Volvic soutient une toiture à deux pans. Aujourd’hui réhabilité, le bâtiment accueille à présent des manifestations commerciales et culturelles.

87 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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La Tour des Valos

Retranscription de l'audioguide : Pour rejoindre le point suivant, placez la halle dans votre dos et faites un quart de tour à droite. Traversez le parking devant la halle puis la place du Marché. Au bout de cette place, sur la droite, l’une des tours des fortifications de la ville s’élève au centre d’un espace vert. Cette tour ronde, dit « des Valos », comprend 3 étages. Elle a aujourd’hui perdu son couronnement crénelé qui a été remplacé par une toiture inclinée en tuiles lors de sa transformation en pigeonnier. Elle fut érigée par le Duc de Berry à la fin du XIVe siècle, lorsqu’il permit aux Aiguepersois d’agrandir leur ville. Témoin de l’évolution des armes durant cette période de la guerre dite « de Cent Ans », vous pouvez toucher les archères, qui sont munies à leur base d’une bouche à feu. Le terme « valos » provient du latin valum, signifiant rempart. Au loin se dresse, vers l’Ouest, la silhouette du château fort de la Roche, aménagé également à l’occasion de la guerre de Cent Ans. Mais il est temps de retrouver le cœur d’Aigueperse et notre dernier arrêt : l’hôtel Marillac. Rebrousser chemin en passant de nouveau devant la halle au blé. Traversez la Grande Rue pour la remonter sur le trottoir de droite. Rejoignez l’église et avancez jusqu’à atteindre la première impasse dite « Sainte-Colette», qui s’ouvre sur la droite. Continuez tout droit et poussez la porte de la deuxième boutique : la confiserie Vernet.

Place du Marché 63260 Aigueperse
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Hôtel Marillac

Retranscription de l'audioguide : Le bâtiment s’organise « à l’italienne », autour d’une cour intérieure. Si les nombreuses cours des demeures privées d’Aigueperse ne sont pas visibles pour le public, ce n’est pas le cas ici. Entrez dans le magasin et n’hésitez pas à demander à voir la cour : au passage, vous noterez de doux effluves sucrés teintés d’amandes… rien de plus normal : vous êtes chez l’un des deux artisans confectionnant les spécialités d’Aigueperse, les pralines et les massepains, l’autre adresse étant la pâtisserie Guignard, au 214 de la Grande Rue. Dans cette cour, se dresse un magnifique escalier à vis en pierre qui dessert trois étages. À chaque étage, le garde-corps est orné de médaillons en bas-relief inscrits dans des cartouches circulaires, et présentant des portraits. Au 1er étage, le garde-corps accueille en son centre deux chérubins, le visage tourné vers le spectateur, qui présente un écusson sans arme. À gauche, dans un médaillon rond orné de feuillages, un buste d’homme aux traits fins porte barbe et moustache. À droite, un médaillon de facture plus sobre montre un buste de femme, dont le visage esquisse un léger sourire. Habillés à la mode de François 1er, le couple de propriétaires accueille le visiteur. Au deuxième étage, deux médaillons similaires présentent un couple plus âgé entre lesquels est sculpté un monogramme portant les lettres F, C, A, M, qui indiqueraient les initiales des prénoms des membres de la famille de Marillac. Vous êtes effectivement dans l’hôtel particulier de cette famille qui s’est illustrée dans l’Histoire de France aux XVIe et XVIIe siècle. Témoignage de Jacques Vernet, ancien propriétaire de la pâtisserie Vernet : « C’est un hollandais qui emmenait les pralines et les massepains à Aigueperse et c’est pour ça que sur les boites de pralines il y a un emblème et c’est l’emblème de la Hollande et après il est venu en 1880 et il a ouvert ici. C’est une pâtisserie-confiserie depuis 1880. Donc il y a eu monsieur Lern, après il y en a eu deux autres et après mon grand-père qui a acheté en 1933. Depuis 1933 c’est la famille Vernet. Alors, je suis à Aigueperse depuis 1986 en tant que pâtissier. Je n’ai pas eu une passion tout de suite tout de suite, hein ! La passion est venue comme ça, ça c’est fait naturellement, quoi ! Je trouve que c’est joli quand il y a des reprises d’affaires familiales qui durent. Depuis 1880, dans ces locaux ça s’est toujours fabriqué les pralines et les massepains. À Aigueperse avant il y avait beaucoup de confiseries. L’Auvergne a toujours été un coin avec beaucoup de confiseries. Quand les jeunes font des voyages scolaires, souvent ils emmènent des pralines et des massepains. Le massepain ça vient d’Italie, c’est une pâte d’amande cuite mais qui reste moelleuse. C’est à base d’amandes. De toute façon les pralines la matière première c’est de l’amande et du sucre et les massepains c’est la même chose c’est principalement amande et sucre. Les deux spécialités tournent autour de l’amande et du sucre. Beaucoup d’amande et beaucoup de sucre. » C’est ici que s’achève notre visite. La communauté de communes Nord-Limagne, l’association Braille & culture et l’Office de Tourisme Riom Limagne sont heureux de vous avoir accueilli à Aigueperse… Ce circuit audio-guidé a été conçu et réalisé par l’Office de Tourisme Riom Limagne, avec la collaboration de la communauté de communes Nord-Limagne, l’association Braille & culture et l’Association Culturelle d’Aigueperse et ses Environs et l'URAPEDA. Nous remercions Olivier Paradis, président de l’association Braille et Culture, Jacques Vernet, propriétaire de la pâtisserie Vernet, pour leur participation et collaboration à la visite audio-guidée. La bande musicale est extraite de l’album Bardane et Les Jardins de Theix, interprétée par les groupes Bardane et Bardane Trio et de l’album Masoline de la Compagnie Léon Larcher. Ce projet est cofinancé par le conseil général du Puy-de-Dôme et la communauté de communes Nord-Limagne.

154 Gr Grande Rue 63260 Aigueperse
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