Retranscription de l'audioguide :
Pivotez sur vous-même pour faire face au beffroi. En 1793, la ville fit l’acquisition des bâtiments vendus comme biens nationaux. La partie Est fut démolie et, pour asseoir le pouvoir civil en plein cœur de la vieille ville, le beffroi fut construit. Surmonté d’un petit toit d’ardoise, il est soutenu par quatre colonnes et abrite trois cloches : une grosse cloche fixée au centre et deux plus petites placées à chaque extrémité. Il accueille également trois automates d’environ 1,20 m, appelés « Jacquemarts ». Vêtus de costumes rouge et bleu d’apôtres, ils font face à la Grande Rue. L’un d’eux, placé au milieu, a pour mission de sonner les quarts et les demies en tirant de ses deux bras des chaînes qui actionnent les deux petites cloches. À l’arrière, les deux autres sont munis d’un énorme marteau et se partagent la tâche de sonner les heures en heurtant la grosse cloche.
Levons le mystère sur le mot Jacquemart : Les automates sur ce type de monument sont souvent appelés Jacques, s’il y avait un automate féminin c’était Jacquette, des enfants : Jacquelin et Jacqueline. Le Jacquemart serait donc le Jacques qui martèle la cloche…
Ici, ces Jacquemarts en bois datent du XIVe siècle ; Ils proviennent de l’ancien clocher de Notre-Dame détruit à la Révolution et ils frappent fidèlement les cloches en ces lieux depuis plus de 200 ans.
Avant de poursuivre la visite, prenez quelques instants pour découvrir la reproduction des Jacquemarts du beffroi dans le carnet de dessins.
Pour rejoindre le point d’arrêt suivant, l’hôtel Salneuve, descendez vers le Sud sur environ 200m. Vous saurez que vous êtes arrivé lorsque vous sentirez une rue ouverte à gauche, l’impasse Voyret. De l’autre côté de la Grande Rue se tient l’hôtel Salneuve, au n°139.