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À voir autour

Parcours "Mémoires"

Parcours "Mémoires"

Description

Partez en immersion dans l’histoire de la ville, principalement autour du passé industriel du XXe siècle et des figures de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ce circuit démarre au point septentrional de la Loire et vous emmène à la découverte de l’histoire de la ville.
Ce parcours a été conçu suite à un projet lauréat de la 2e édition du budget participatif.

Parcours estimé de 5,5 km pour une durée de 2h30. 

Les deux parcours sont disponibles en version papier dans les accueils mairie. 

Retrouvez toutes les informations sur les parcours et l'histoire de la Ville sur saintjeandebraye.fr.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
2h30mn (1j)
Dist.
8.2 km
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Profil altimétrique

Point de départ

4 Rue du Grand Carré , 45800   Saint-Jean-de-Braye
Lat : 47.9041Lng : 1.95628

Points d'intérêt

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Monument dédié aux époux PELLETIER, résistants du réseau «Confrérie Notre-Dame de Castille»

C’est à la villa Ker Marguerite, en bord de Loire, lieu de villégiature de la famille Pelletier, que Jean et Alice PELLETIER organisaient discrètement leurs activités de résistance. Originaire d’Orléans, Jean alias «Jim» au sein de son réseau «Confrérie Notre-Dame de Castille» retrouvait d’autres compagnons sur les îles de la Loire pour discuter des opérations en cours. Il faisait de même à Asnières où se trouvait sa résidence principale. Plus spécialement chargé de missions de renseignements, Il transformait les documents et courriers du réseau de résistance en microfilms qu’il plaçait dans des contenants pour produits pharmaceutiques dans le laboratoire parisien où il travaillait. Ces informations pouvaient ainsi être expédiées facilement vers l’Angleterre au siège de la France Libre. En juin 1942, il est dénoncé et arrêté par la Gestapo. Déporté en Allemagne successivement à Mauthausen, Dachau, il s’éteindra le 29 mars 1945 dans le camp de Nordhausen à l’âge de 42 ans. Son épouse Alice qui le soutenait fût arrêtée trois semaines après son mari et déportée en Pologne à Auschwitz. Libérée en 1945, son état de santé ne permettra pas son rapatriement avant 1948, date à laquelle elle retrouvera ses quatre enfants. Alice Pelletier est décédée en 1994. A l’initiative des associations patriotiques et de la municipalité, une stèle commémorative a été inaugurée en 2008 à l’emplacement de ce lieu de résistance que fut la villa Ker Marguerite aujourd’hui disparue.

63 Rue des Armenault 45800 Saint-Jean-de-Braye
- Ville de Saint-Jean de Braye -
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Maurice BROUARD, industriel du négoce du vin et la pointe Saint-Loup, un quartier foisonnant entre essor industriel et tradition viticole

Issu d’une lignée de maires et d’industriels, Maurice BROUARD fait prospérer dès 1914 le négoce familial de vin. À la Pointe Saint-Loup, il installe cuves géantes, camions-citernes filtrants et équipements modernes. L’entreprise livre dans un rayon de 200 km et devient la plus importante de la région. À sa mort, elle est reprise par Castelvins, puis ferme en 1968. Les bâtiments ont disparu au profit d’une résidence et d’un supermarché. Pointe Saint-Loup : Au XIXe siècle, la Pointe Saint-Loup mêle tradition viticole et essor industriel. On y chante le « p’tit pinard de Saint-Jean de Braye » et célèbre la Saint-Vincent. Cafés, débits de vin et manufactures cohabitent. Une intense activité industrielle s’y développe : fonderies, vinaigrerie, distillerie, gaz, vernis, grès… La fonderie des cloches Bollée, active jusqu’en 2014, en est le dernier témoin. (Point 13 du parcours) Tramway : En 1877, Orléans est la première ville moyenne de France à se doter du tramway. Mise en service en 1904, la ligne 3 Martroi–Saint-Loup est inaugurée dans l’enthousiasme. Mais dès 1938, le tramway est remplacé par le bus, victime de la montée en puissance de l’automobile. A noter le monument commémoratif, inauguré en 1929 par Louis GALLOUEDEC, marquant l’emplacement de l’ancienne bastille où Jeanne d’Arc affronta les Anglais en 1429.

1 Avenue Capitaine Jean 45800 Saint-Jean-de-Braye
- Ville de Saint-Jean de Braye -
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La cité Saint-Loup et les usines d’Ambert, l’Égoutier

En 1917, en pleine Première Guerre mondiale, la Compagnie Générale d’Électricité (CGE) choisit Saint-Jean de Braye pour implanter une usine de munitions. Dès juin, les ateliers de la rue d’Ambert emploient 3000 personnes, majoritairement des femmes, des mutilés de guerre, des jeunes et plus de 600 ouvriers étrangers. Après 1918, l’usine réoriente son activité vers les secteurs électriques et mécaniques, marquant durablement l’économie locale. Pour loger cette main-d’œuvre, la CGE construit notamment la cité Saint-Loup, édifiée vers 1925. Ses maisons alignées, fonctionnelles, sont typiques de l’habitat ouvrier du début du XXᵉ siècle. La restauration de 1995, menée par la ville et l’OPAC du Loiret, a permis de moderniser l’ensemble sans altérer son caractère historique. Aujourd’hui, la cité compte 48 appartements gérés par Logem Loiret et témoigne de la transformation de Saint-Jean de Braye d’un village rural en une ville industrialisée. L’Égoutier, ruisseau oublié : Long de 4,5 km, l’Égoutier est l’un des trois cours d’eau de la commune. Il prend sa source en forêt d’Orléans et rejoint la Loire à Saint-Loup en passant sous le canal.Simple ruisseau forestier autrefois, son débit irrégulier causait tour à tour inondations et sécheresses. Son entretien était à la charge des riverains.Avec l’urbanisation et des raccordements anarchiques, l’Égoutier se transforme en cloaque, pollué par fioul, eaux usées et déchets, suscitant la colère des habitants. Par mesure de salubrité, son busage est décidé en 1963. Les travaux, réalisés entre 1967 et 1970, enterrent le ruisseau, mettant fin aux nuisances et laissant place à un bel espace arboré.

3 Avenue Capitaine Jean 45800 Saint-Jean-de-Braye
- Ville de Saint-Jean de Braye -
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Usine des poteries LABRUT & RECULLÉ

L’histoire des poteries LABRUT & RECULLÉ remonte à la fin du XVIIIe siècle, lorsqu’un potier du nom de BASSEVILLE s’installa non-loin de Saint-Jean de Braye, rue de Bourgogne à Orléans. Au fil des générations et de collaborations, l’entreprise prospérant vint finalement en 1910 installer ses vastes usines rue de la Glacière à Saint-Jean de Braye. Le Président, en visite à Orléans en 1929, qualifiait la poterie LABRUT & RECULLÉ, des plus anciennes de France. Ses usines produisent une grande variété de faïences et d’objets usuels en grès fin : terrines, plats, brocs, bouteilles, pots à rillettes, à confiture et à moutarde. Ils sont vernissés selon un procédé particulier découvert dans les ateliers LABREC (réduction du nom des deux associés).  Deux cents ouvriers (potiers, malaxeurs, tourneurs, chauffeurs-mécaniciens, voyageurs, etc.) travaillent dans cette immense et moderne usine qui conserve, malgré tout, les modes de fabrication traditionnels des fondateurs. Mais des nouveaux matériaux comme le plastique viennent concurrencer le grès, l’activité décline et la manufacture ferme en 1939. Aujourd’hui, il ne reste plus rien des anciens ateliers. Seule la maison d’Andrée Recullé, la dernière propriétaire de l’entreprise, est toujours visible au n°10 rue de la Glacière. Elle en a fait don à sa mort en 1996 à la commune de Saint-Jean de Braye.

13 Rue de la Glacière 45800 Saint-Jean-de-Braye
- Ville de Saint-Jean de Braye -
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Pomme de Pin, ancien séminaire, hôpital de guerre puis école communale

Ancienne maison de campagne du XVIIe siècle, le Séminaire d’Orléans achète en 1807 ce domaine composé d’un bâtiment de maître, de dépendances et d’une chapelle. Une nef unique compose cette dernière. Elle est couverte d’un plafond vouté, percé de verrières rondes et orné de médaillons en plâtre. Son chœur est de style baroque, encadré de pilastres et moulures dorées. La commune devient propriétaire de l’ensemble en 1912, dans le but d’en faire une école. Mais la survenue de la guerre de 1914 stoppe les travaux, et la ville offre la Pomme de Pin à l’association des Dames Françaises pour y installer un hôpital. L’école de la Pomme de Pin est finalement ouverte en 1928 à l’initiative de Louis GALLOUEDEC, alors maire de Saint-Jean de Braye. C’est le nom de ce célèbre géographe, auteur entre autres de nombreux manuels scolaires de géographie qui sera donné en 1958 au groupe scolaire Louis GALLOUEDEC. Il faut rappeler l’engagement très ancien de la commune pour l’éducation des enfants. Si l’on n’a pas trouvé de nom de maître d’école avant la révolution, une délibération de l’an 9 stipule tout de même qu’« il y a toujours eu à Saint-Jean de Braye des écoles pour l’un et l’autre sexe».  Le premier instituteur dont le nom est officiellement inscrit, est celui de Sébastien GANGNEUX.

1 Rue Louis Gallouedec 45800 Saint-Jean-de-Braye
- Ville de Saint-Jean de Braye -
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André LAURENCEAU, maire de 1963 à 1971, dont le mandat a été marqué par une expansion de la ville

Originaire de Vannes-sur-Cosson, élève de l’école publique de cette commune, puis du lycée Benjamin Franklin à Orléans, qu’il quitte en 1913 pour entrer au service de la maison Dessaux et ensuite de la Société Générale où il franchit tous les échelons de la profession bancaire. Cela le conduira d’Orléans au Puy, à Vitry-le-François, à Thiers, à Annecy, Nancy et Chartres, comme directeur du groupe des agences d’Eure-et-Loir. Au terme de sa carrière bancaire, André LAURENCEAU dont la jeunesse avait été marquée par le militantisme social et politique dans les rangs de la jeune République et du mouvement social catholique, se consacre à nouveau aux affaires publiques en entrant au conseil municipal de Saint-Jean de Braye, comme adjoint de Louis PETIT, auquel il succède en juin 1963 jusqu’en mars 1971. Durant ses 8 années de mandat et pour accompagner l’arrivée massive de nouveaux habitants (population qui a doublé en 10 ans), de nombreuses constructions sont réalisées sur la commune, aussi bien des maisons individuelles que des immeubles (logements locatif ou en propriété). Cette expansion s’est également traduite par de nombreux travaux d’équipements : assainissement (canalisation de l’Égoutier et de la Corne), voirie, distribution d’eau, équipements sociaux, culturels et sportifs. La vie scolaire a également beaucoup évolué : construction du groupe scolaire Louis Petit au Pont Bordeau, agrandissement des groupes scolaires Gallouédec et Jean Zay, construction du collège Saint Exupéry. La commune se dote également du Centre de Loisirs de la Godde. D’autres équipements ont vu le jour sur cette période : la nouvelle caserne des pompiers, le bureau de Poste de la rue Jean Zay, l’école de musique au Vieux Bourg, sans oublier le développement de la Zone Industrielle avec un nouveau projet fort : la venue à Saint-Jean de Braye de la Société des Parfums Christian Dior dont l’implantation définitive sera réalisée en 1973. Monsieur LAURENCEAU est également à la création en 1964 d’un «Bulletin municipal», qu’il voyait comme un trait d’union entre la municipalité et tous ses habitants. Il espérait que ce bulletin devienne une sorte d’album de famille, agréable à feuilleter en évoquant les moments vécus et comme un stimulant pour ceux qui lui succèderaient. Abraysien érudit, André LAURENCEAU est également l’auteur de nombreuses monographies historiques sur Saint-Jean de Braye, sources d’informations précieuses pour l’histoire locale. En 1974, Il célèbre ses noces d’Or à la mairie de Saint-Jean de Braye, précisément là où, 50 ans plus tôt, il s’était marié à Berthe. A cette occasion, il reçoit la médaille d’honneur de la commune des mains du maire de l’époque Marcel JORIOT.

10 Venelle du Mont 45800 Saint-Jean-de-Braye
- Ville de Saint-Jean de Braye -
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Le canal d’Orléans et ses marques de crues

La promenade du Front de Loire commence à la Cité des Châtaigniers et se termine à notre limite avec Combleux, au lieu-dit « le Pont Maingault » sur la Bionne. Elle emprunte le tracé de l’ancien chemin de halage de Loire. Maurice Genevoix qualifiait ainsi la Loire : « la conquérante, la fantasque, la rivière aux menteuses langueurs, aux brusques colères ». Les éléments historiques qui jalonnent son histoire le confirment. Ainsi les crues de Loire continuent d’être redoutées tant les chiffres sont impressionnants, et les marques de crues entretenues et toujours visibles sur le mur du château de Saint-Loup le prouvent. La première crue historiquement datée est celle de 572. Et entre cette date et 1846 on en dénombre 156 ! Deux grandes crues ont marqué l’histoire pour les dommages qu’elles causèrent. 1846 on relevait 6.78 mètres au-dessus de l’étiage, 2 ponts écroulés et la levée de Sandillon éventrée. 1856 on relevait 7.10 mètres au-dessus de l’étiage, 400 000 hectares inondés et 100 maisons détruites. La Loire a aussi offert une vision de banquise certains hivers rigoureux. Le dernier embâcle de janvier 1985 reste l’un des plus mémorables. Les températures à -18° ont permis un amoncellement de glace tel, que l’on s’inquiéta pour les ponts. Et quand arriva la débâcle, elle charria des blocs estimés à plus d’une tonne, qui s’amoncelaient sur la rive formant des murs de plusieurs mètres de haut. La Loire a été la principale voie de communication de la France durant de longs siècles. Et tout à la fois, faisait tourner les moulins, servait au lavage du linge, de la laine et au tannage des peaux et faisait vivre les familles grâce à la pêche.

54 Avenue Charles Péguy 45800 Saint-Jean-de-Braye
- Ville de Saint-Jean de Braye -
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾