Bernard COGNET n’avait que 18 ans lorsqu’en 1941 il entre dans la résistance en intégrant le groupe « Vengeance », sous le pseudonyme de « Pierre ». Arrêté en 1944 par la gestapo allemande, torturé, emprisonné à Fresnes dans le quartier des condamnés à mort, il est ensuite déporté à Mauthausen puis au camp d’extermination de Grüsen. A la libération, sa carrière reprend dans les troupes coloniales en Indochine puis à Madagascar. Blessé quatre fois, il revient à l’état-major d’Orléans où sa santé le pousse à se résoudre à prendre sa retraite anticipée. Le commandant COGNET accepte en 1971 d’intégrer l’équipe municipale et devient adjoint au maire jusqu’en 1977. Il demeure président de plusieurs associations patriotiques nationales ou départementales et témoignera de son expérience dans de nombreuses conférences et interventions auprès des collégiens et lycéens.