Originaire de Vannes-sur-Cosson, élève de l’école publique de cette commune, puis du lycée Benjamin Franklin à Orléans, qu’il quitte en 1913 pour entrer au service de la maison Dessaux et ensuite de la Société Générale où il franchit tous les échelons de la profession bancaire. Cela le conduira d’Orléans au Puy, à Vitry-le-François, à Thiers, à Annecy, Nancy et Chartres, comme directeur du groupe des agences d’Eure-et-Loir. Au terme de sa carrière bancaire, André LAURENCEAU dont la jeunesse avait été marquée par le militantisme social et politique dans les rangs de la jeune République et du mouvement social catholique, se consacre à nouveau aux affaires publiques en entrant au conseil municipal de Saint-Jean de Braye, comme adjoint de Louis PETIT, auquel il succède en juin 1963 jusqu’en mars 1971.
Durant ses 8 années de mandat et pour accompagner l’arrivée massive de nouveaux habitants (population qui a doublé en 10 ans), de nombreuses constructions sont réalisées sur la commune, aussi bien des maisons individuelles que des immeubles (logements locatif ou en propriété). Cette expansion s’est également traduite par de nombreux travaux d’équipements : assainissement (canalisation de l’Égoutier et de la Corne), voirie, distribution d’eau, équipements sociaux, culturels et sportifs.
La vie scolaire a également beaucoup évolué : construction du groupe scolaire Louis Petit au Pont Bordeau, agrandissement des groupes scolaires Gallouédec et Jean Zay, construction du collège Saint Exupéry. La commune se dote également du Centre de Loisirs de la Godde.
D’autres équipements ont vu le jour sur cette période : la nouvelle caserne des pompiers, le bureau de Poste de la rue Jean Zay, l’école de musique au Vieux Bourg, sans oublier le développement de la Zone Industrielle avec un nouveau projet fort : la venue à Saint-Jean de Braye de la Société des Parfums Christian Dior dont l’implantation définitive sera réalisée en 1973.
Monsieur LAURENCEAU est également à la création en 1964 d’un «Bulletin municipal», qu’il voyait comme un trait d’union entre la municipalité et tous ses habitants. Il espérait que ce bulletin devienne une sorte d’album de famille, agréable à feuilleter en évoquant les moments vécus et comme un stimulant pour ceux qui lui succèderaient. Abraysien érudit, André LAURENCEAU est également l’auteur de nombreuses monographies historiques sur Saint-Jean de Braye, sources d’informations précieuses pour l’histoire locale.
En 1974, Il célèbre ses noces d’Or à la mairie de Saint-Jean de Braye, précisément là où, 50 ans plus tôt, il s’était marié à Berthe. A cette occasion, il reçoit la médaille d’honneur de la commune des mains du maire de l’époque Marcel JORIOT.