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Bienvenue à Rouen, une ville où l'histoire rencontre le charme contemporain. En séjournant au LES INITIES 2, vous pourrez explorer de nombreux sites emblématiques comme la Cathédrale Notre-Dame, immortalisée par Monet, et le Gros-Horloge, une horloge astronomique du XIVe siècle. Promenez-vous dans les rues pavées de la vieille ville, bordées de maisons à colombages authentiques.

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JEANNE D’ARC ROUEN
511 m

JEANNE D’ARC ROUEN

Jeanne d’Arc, Rouen : entre la ville de son martyre – ville où fut, aussi, prononcée son innocence en 1456, à l’issue du procès en annulation de la condamnation de 1431 – le lien est indissociable, immémorial. Ce petit guide vous invite à (re)découvrir les différents lieux du patrimoine et du paysage rouennais où elle connut les épreuves et le supplice, où demeure aujourd’hui encore son souvenir. Du donjon au Vieux-Marché en passant par Saint-Ouen et la Cathédrale, ces hauts lieux du patrimoine monumental rouennais, véritables témoins de l’Histoire, sont désormais complétés par l’Historial Jeanne d’Arc, que la Métropole a créé en 2015 dans les lieux-même de son procès pour rendre à l’héroïne un hommage à la hauteur de sa légende. En un an, cet équipement original et novateur a conquis le public. L’Historial, mais aussi deux autres lieux d’exposition incontournables où Jeanne occupe une place éminente – le Musée des Beaux-Arts, qui conserve de nombreuses oeuvres remarquables consacrées à l’héroïne, et le Panorama XXL, où est présentée en exclusivité mondiale une fresque monumentale faisant revivre Rouen en 1431, à l’époque de Jeanne d’Arc, en incarnation quintessentielle de la cité gothique – font de Rouen une véritable capitale johannique. En parcourant les rues pittoresques de Rouen sur les traces de Jeanne, chacun fera de belles, d’émouvantes, d’inoubliables découvertes qui contribuent à faire vivre le souvenir – et par là l’hommage – de cette figure unique dans l’Histoire de France. LA GUERRE DE CENT ANS Depuis 1337, la France est troublée par la guerre de Cent ans qui oppose la France et l’Angleterre. À cette guerre de succession s’ajoute une guerre civile entre Armagnacs, partisans du futur Charles VII, et Bourguignons, alliés aux Anglais. En effet, en France la folie gagne le roi de France Charles VI et de nombreux complots secouent le royaume. En Angleterre, Henri V accède au pouvoir en 1413 et se proclame roi de France. Il débarque en Normandie en 1415 pour s’emparer du pays et gagne la bataille d’Azincourt. En 1419, il prend Rouen après un siège de 6 mois qui met la population à genoux. La ville devient la capitale des occupants anglais. Henri V et Philippe Le Bon, duc de Bourgogne s’allient alors contre le dauphin (futur Charles VII) et signent le traité de Troyes en 1420. Conformément à ce traité, Henri V épouse Catherine de Valois, fille légitime de Charles VI, ce qui exclut Charles VII de la succession et place le futur roi d’Angleterre (Henri VI) sur le trône de France. Mais en 1422 Charles VI meurt quelques semaines après Henri V qui laisse un fils de 10 mois. LA VICTOIRE À ORLÉANS ET LE SACRE DE REIMS C’est dans ce contexte que naît Jeanne d’Arc en 1412 à Domrémy d’une famille de laboureurs. Vers 12 ans elle dit entendre des voix lui intimant d’aider le Dauphin, fils de Charles VI, à regagner son trône. Avec l’aide du capitaine de Baudricourt, elle gagne Chinon en 1429 et convainc le Dauphin de la laisser délivrer Orléans assiégée par les Anglais. Elle libère la ville le 8 mai 1429. Après avoir défait les Anglais lors de la bataille décisive de Patay, qui efface le désastre français d’Azincourt, elle conduit Charles VII à Reims pour l’y faire sacrer, comme il est fait traditionnellement pour les rois de France, lui donnant ainsi toute sa légitimité sur le trône. LA FIN DE L’ÉPOPÉE DE JEANNE Dès lors, Charles VII change de politique et laisse Jeanne tenter, seule, de reprendre Paris. Cette tentative se solde par un échec. Jeanne d’Arc poursuit cependant sa campagne. Elle se rend à Compiègne pour la délivrer des Anglais et des Bourguignons, mais elle y est faite prisonnière le 23 mai 1430. Elle est ensuite vendue aux Anglais et conduite à Rouen où se déroulera son procès. Des vestiges de la tour de la Pucelle au pont Boieldieu, ce parcours retrace les derniers mois de la vie de Jeanne d’Arc. Cet itinéraire est aussi l’occasion de découvrir les lieux et les œuvres d’art qui, dans la ville, rendent toujours hommage à Jeanne. Vous pourrez ainsi parcourir la salle du Musée des Beaux-Arts qui lui est dédiée, profiter de la place du Vieux marché ou encore visiter l’Historial. LA PRISON Capturée près de Compiègne, Jeanne d’Arc est emmenée à Rouen pour être jugée. Elle est d’abord conduite dans le château construit au XIIIe siècle par Philippe Auguste et occupé alors par les anglais, sous la responsabilité du Capitaine de Normandie, le Duc de Bedford. On l’interne dans une tour, dite plus tard «Tour de la Pucelle» (1), dont quelques vestiges subsistent encore au n° 102 de la rue Jeanne-d’Arc. Bien qu’inculpée d’hérésie par un tribunal religieux, elle est placée dans une prison laïque et gardée par des geôliers anglais et non par des femmes. Rue Bouvreuil, on peut encore voir et accéder au donjon (2) dit aussi tour Jeanne d’Arc dans lequel elle n’entre qu’une seule fois pour subir la torture à laquelle les juges décident de renoncer. LE PROCÈS Le procès commence le 9 février 1431. Les interrogatoires conduits par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, ont lieu dans l’enceinte de la forteresse. Les 70 articles du réquisitoire sont récusés par Jeanne ; seul un condensé de 12 articles est soumis aux théologiens et docteurs qui la condamnent comme hérétique, blasphématrice, schismatique. Le 24 mai 1431, Jeanne est amenée au cimetière Saint-Ouen (5), devant le portail des Marmousets, pour la séance publique de l’abjuration, destinée à lui faire renoncer à ses propos qualifiés d’hérétiques. Pour aboutir à ses fins, l’évêque Cauchon use d’une supercherie : le texte que signera Jeanne d’une croix, ne lui est lu que partiellement. De retour dans sa prison, Jeanne reprend l’habit d’homme. Elle se rend ainsi une nouvelle fois coupable d’hérésie, ce qui permet à l’évêque d’ouvrir le procès de relapse. Les juges rendent la sentence de la condamnation au bûcher dans la salle de l’Officialité de l’Archevêché. Aujourd’hui il ne subsiste de cette salle que le pignon nord, ouvrant sur la rue Saint-Romain, par lequel se fait l’entrée de l’Historial Jeanne d’Arc (6). L’archevêché a, quant à lui, été classé aux monuments historiques en 1909. La partie qui abrite l’Historial a été complètement restaurée depuis 2013. Sur près de 1000 m2, ce musée d’un nouveau genre retrace l’épopée de Jeanne à travers un parcours audio-visuel immersif. Il nous invite ensuite à mieux comprendre, dans un espace multimédia interactif, la construction de sa légende. LE SUPPLICE Le 30 mai 1431, sur la place du Vieux-Marché (8), Jeanne est brûlée vive, devant les autorités anglaises, les représentants de l’Église et une foule nombreuse. Coupable d’hérésie et excommuniée, elle reçoit néanmoins l’eucharistie avant son supplice. Elle demande une croix qui lui est présentée. L’évêque Cauchon n’obtient pas la renonciation qu’il escomptait. Afin de ne conserver aucune relique de Jeanne, le bourreau jette, près de l’entrée actuelle du pont Boieldieu (9), les cendres et le coeur de Jeanne. LA RÉHABILITATION En 1455, la mère de Jeanne, Isabelle Romée, obtient du pape l’autorisation de demander la révision du procès. Le procès en réhabilitation est finalement conduit dans l’Archevêché, mais le 7 juillet 1456, c’est dans le cimetière Saint-Ouen qu’a lieu la séance solennelle de réhabilitation. Dans leurs conclusions, les juges stipulent que la ville de Rouen doit édifier une croix à l’emplacement du supplice. Jeanne ne sera béatifiée qu’en 1909 et canonisée en 1920. Dès cette époque, une loi prévoit la construction à Rouen d’un monument de la reconnaissance nationale à Jeanne (8). LA MÉMOIRE DE JEANNE D’ARC À ROUEN Dans une nouvelle salle consacrée aux interprétations artistiques suscitées par l’histoire de Jeanne d’Arc, le musée des Beaux-Arts de Rouen (3) vous invite à découvrir combien l’héroïne et les épisodes de sa vie ont inspiré d’images diverses tout au long du 19e siècle en passant de l’icône romantique de Paul Delaroche à la bergère visionnaire de Léon Bénouville ou encore la vierge guerrière de George William Joy. À proximité du musée, l’Hôtel de Ville (4), ancien dortoir des moines de Saint-Ouen, présente dans le hall une grande statue de Jeanne réalisée par Jean-Jacques Feuchère en 1845. Dans la cathédrale (7), une chapelle est dédiée à la sainte dans laquelle une statue de Georges Saupique représentant Jeanne au bûcher et deux vitraux retraçant l’épopée de Jeanne ont été placés après la Seconde Guerre mondiale. En 1979, Louis Arretche a achevé la construction, sur la place du Vieux-Marché (8), de l’église Sainte-Jeanne d’Arc, qui sert d’écrin aux magnifiques vitraux de l’église Saint-Vincent, rescapés de la Seconde Guerre mondiale et – dans son prolongement – d’un monument civil commémoratif qui intègre la belle statue de Jeanne par Real del Sarte (1928) et affiche les mots célèbres prononcés par André Malraux en 1964. Sur cette même place, une grande croix a été construite à l’emplacement où Jeanne fut brûlée.

2 h
2.5 km
102 Rue Jeanne d'Arc 76000 Rouen
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Le disquaire Mélodies Massacre, Dogs, les années punk à Rouen (2/2)
77 m

Le disquaire Mélodies Massacre, Dogs, les années punk à Rouen (2/2)

Imaginez la place, il y a un banc en béton, une cabine téléphonique, le fameux disquaire musique Mélodies Massacre. Sur cette place des dizaines de jeunes : il restait les rescapés des hippies, ceux qui n'étaient pas partis car trop jeunes, maquillés, les cheveux longs, les ongles de couleurs (filles comme garçons) vêtus d'un manteau afghan (hiver comme été) et les premiers punks. Le disquaire est réputé pour la musique punk rock. Pour bien imaginer le lieu mythique se trouve au milieu de la place face au torréfacteur. Tout ce petit monde reste à zoner pendant des heures... Malgré tout, pour les plus riches, trois bars à côté. Dans la journée, on bit un coup au Café du Gros Horloge ou au Café de Rouen et plus tard dans la nuit on va au Big Ben ! Mélodies Massacre est un point névralgique vu sa géographie (photo 1). Le slogan de Mélodies Massacre écrit pas le vendeur Éric Tandy : « Tous les dimanches, je suis malheureux parce que j’attends le lundi pour aller chez Mélodies »… (photo 2) Le patron Lionel Herrmani ouvre sa boutique de 28m² en juillet 1972. Ancien prof de Français et d’Anglais à Fécamp, il démissionne pour son projet. C’est sa femme qui a trouvé le nom de la boutique. Nous sommes rue Massacre, le nom de la rue s’y prête et Mélodies quoi de plus naturel pour un magasin de disques, de plus la donne un côté un peu provocant. Cela donne un ton. La décoration primitive était dans le goût des années 70, dans les prune et mauve (photo 3). Devant chez Mélodies Massacre, Les garçons ne parlent que musique. On vient chez Mélodies pour chercher l’exclusivité que l’autre n’a pas trouvé. Le patron Lionel a plein d’imports. Il va acheter les disques aux États-Unis, des exclusivités ! Le vendeur Éric, lui, est tourné vers l’Angleterre. Les fans ou les connaisseurs achètent deux disques : un pour l'écouter, l’autre à collectionner ! On spécule… Au pire pour les moins riches on enregistre sur des mini cassettes (photo 4)… Une nouvelle scène arrive, le mouvement punk est un dérivé du rock apparu dans les années 1970. Le punk rock commence à émerger, aux États-Unis entre 1974 et en 1976 au Royaume-Uni et en Australie. Des groupes comme les Ramones, les Sex pistols, the Clash sont reconnus commes des pionniers. Il y a aussi Patti Smith, Iggy Pop, Television… À ce moment-là, le manager des Sex Pistols, Malcom Maclaren sent le vent tourné et ramène cette mouvance en Angleterre. Par conséquent, elle rebondit en France. Le punk est une musique rapide et rude, les chansons sont de courte durée, l'instrumentation est très simplifiée. Les paroles sont souvent chargées de messages politiques ou nihilistes. Le mouvement punk, associé au genre, exprime une rébellion jeune et est caractérisé par des styles vestimentaires distinctifs, une variété d'idéologies anti-autoritaires et une attitude do it yourself (« Faites-le vous-même »). Les punks sont habillés tout en noir (photos 5 et 6)… Le punk c’est aussi et d’abord des petites scènes, on fait de l’auto production. Lionel Herrmani produit les Dogs. J’ai produit aussi le second 45 tours des Dogs, un quatre titres, avec pour la pochette le même photographe et le même maquettiste. »tiré du livre Too much Sur le mur de cette place qui porte le nom de Dominique Laboubée mais comme vous l’entendez pas d’une façon fortuite car Dominique est un client assidu… Dominique Laboubée passe tous les jours à la boutique vers 17h ou 17h30. Ses copains passent également. Lionel veut faire un disque promotionnel « Charlie was a good boy » pour son magasin et donc il loue du matériel dans la boutique en face, chez Courtin, et enregistre dans la cave du magasin. Un second titre « No Way, Nineteen » sur le label de Mélodies Massacre Lionel le raconte dans le livre de Catherine Laboubée « Too much class...Dogs, l'histoire ». En voici un extrait : « Lors de l’enregistrement du premier 45 tours, Dominique avait la voix très éraillée, car les prises furent réalisées en un temps record. Pas de place pour récupérer ! Personne ne savait d’ailleurs se servir du magnétophone quatre pistes prêté par un vendeur de la maison Courtin, magasin de Hi-Fi situé face à Mélodies. Au fils des enregistrements, des difficultés apparurent […] Tout le monde s’énervait et, bien que je lui dise que cela ne collait pas, Dominique affirmait que la prise était bonne. Enfin, il appuya sur deux ou trois des boutons interdits et, miraculeusement, nous avons pu entendre le fameux solo, parfaitement en place. L’ingénieur du son était Yves Surlemont, aujourd’hui chirurgien, et la maquette de la pochette d’Étienne Robial. Les photos du groupe avaient été réalisées par Bruno Le Trividic. » Lionel Herrmani, ce passionné, ne veut pas devenir un marchand de disques, il est un disquaire ! Il n’a pas le cœur à continuer dans un contexte où les grandes enseignes tuent les petits disquaires. De plus, il n’aime pas la New Wave qui arrive à grand pas… Résolument, Lionel Herrmani baisse le rideau de Mélodies Massacre à l’automne 1983.

place Dominique Laboubée 76000 Rouen
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Bref historique du groupe Dogs
77 m

Bref historique du groupe Dogs

Dogs se forme à Rouen en 1973 et commence très vite leurs premiers concerts sur la côte Normande ((Casino de Saint-Valéry-en-Caux). Le leader, Dominique Laboubée, est au chant et à la guitare. Au départ, il a y Paul Peschenaert (guitare), François Camuzeaux (basse), et Michel Gross (batterie) qui restera jusqu'en 1988. En 1977, Hugues Urvoy de Portzamparc se joint à eux. Il avait vu les Dogs à Mont-Saint-Aignan et avait eu un coup de foudre. Il reste dix ans avec le groupe. Puis en 1981, viendra Antoine Masy-Perier au chant, guitare. En 1988, Bruno Lefaivre à la batterie et Christian Rosset à la basse et au chant. Donc en 1974, Dogs passe au Golf Drouot à Paris, première discothèque rock surnommée « le temple du rock » ! Il se produit des groupes amateurs mais, lorsque les Dogs passent on ne les oublie pas ! Philippe Manœuvre qui écrit dans le magazine musical Rock&Folk pond un article dithyrambique. Dans les années 1980, il invite le groupe, à la télé dans son émission Les Enfants du rock. Dogs joue avec Little Bob Story, alors très connu des scènes rock normandes. Puis dans les années 1980 jusqu'à 200, le groupe part en tournée en France, en Europe, au japon et réalise une dizaine d'albums studio. Leur composition est en anglais. Dominique Laboubée effectue des collaborations, des écritures et des productions pour d'autres artistes comme par exemple la chanteuse rouennaise, Louise Féron. Tout se termine en septembre 2002, lors d'une tournée aux États-Unis.... Cette place porte le nom de Dominique Laboubée depuis 2007. Prochain rendez-vous sous le Gros-Horloge.

place Dominique Laboubée 76000 Rouen
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Les Cramps à Rouen
99 m

Les Cramps à Rouen

LE GROS-HORLOGE (photo 1) Cet ensemble architectural est constitué d'un beffroi gothique, d'une arcade et d'un cadran Renaissance et d'une fontaine du XVIIIe siècle. Le beffroi abrite les cloches de la ville et l'un des plus anciens mécanismes d'horlogerie d'Europe qui a été en fonctionnement du XIVe siècle à 1928. À l'intérieur, la scénographie contemporaine du parcours dévoile l'envers du décor de ce monument exceptionnel dédié au temps : la salle des cadrans, les anciens appartements du gouverneur de l'horloge, le beffroi et le mécanisme du XIVe siècle, les premières cloches municipales ainsi qu’un panorama unique sur la ville. En vous trouvant devant, regardez bien en bas le semainier qui vous indiquera quel jour nous sommes. Si vous voyez Saturne dans un char traîné par des griffons c'est que nous sommes samedi. Tout en haut la lune avec ses différentes phases... Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur ce lien : http://www.rouen-histoire.com/GHorloge/GrosHorloge.htm LES CRAMPS À ROUEN RUE DU GROS-HORLOGE Il y a le BAR TABAC qui existait à l'époque, sa terrasse qui va de la rue des Vergetiers jusqu'à la banque rue du Gros-Horloge, à sa droite le BIG BEN (photo 2), bar des fêtards avec bière à gogo et à gauche, actuellement un magasin de vêtements a remplacé le CAFÉ DE ROUEN. Ce bar brasserie a une très belle terrasse, avec une clientèle plus chic... Un événement incroyable s'est produit à Rouen, ici chez Mélodies Massacre. Les Cramps sont passés 5 fois à Rouen : la 1ère fois au Cinéma Les Chartreux le 26 avril 1977 puis au Studio 44 le 18 juin 1981 (photo 3). Les Cramps sont venus chez Mélodies Massacre accompagnés de Nathalie Denis qui raconte pendant que vous regardez les photos. Elle raconte. « Le choc de ma vie ! » dit Nathalie. Le matin même, je travaillais au Centre Commercial Saint-Sever et devant l’église Saint-Sever deux personnes me demandent l’heure ! Habillés tout en noir avec des lunettes de soleil. Le rapprochement était fait, c’était Poison Ivy (la guitariste) et Lux Interior (le chanteur) des Cramps... L’âme du groupe, déjà un choc à 10h du matin avant de bosser… Le soir, j’avais mis mes chaussures neuves que j’avais eu à Paris avec de la panthère sur le dessus. J’étais au bar du Studio 44 et je vois le groupe arriver. Le premier musicien en talon aiguille et pantalon de skaï brillant noir, tout maigre avec une tronche vérolée et un philodendron qu’il avait dû arracher dans le hall de l’hôtel, il en sortait comme une créature des marais ayant une batterie avec des têtes de mort partout et des bougies : un tempo binaire bien primitif… La guitariste absolument incroyable comme si je n’en avais jamais vu avec son short doré. Après, j’ai passé des annonces dans Rock and Folk et Best pour dire que le fan club était créé. Et là des fans m’ont envoyé des documents. C’est comme ça que l’année suivante ils sont revenus à Rouen jouer et faire une dédicace à « Mélodies Massacre ». Je suis allée les chercher pour aller à Mélodies Massacre. Les gens les applaudissaient rue du Gros-Horloge. C'était de la folie ! » Prochain rendez-vous : rue Saint-Amand. Remonter la rue du Gros-Horloge jusqu'à la Cathédrale. Se diriger vers la rue Saint-Romain et prendre la petite rue des Chanoines à gauche. Au bout de cette venelle qui débouche sur la rue Saint-Nicolas, remonter légèrement à gauche rue Saint-Amand. Vous marcherez d'un bon pas en observant les éléments de couleur « bleu » pendant votre trajet !

68 Rue du Gros Horloge 76000 Rouen
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Du Studio 44 à l’EXO 7
124 m

Du Studio 44 à l’EXO 7

Comment tout a commencé dans le monde du célébrissime Jacques Hupin ! En 1975, Jacques organise un concert à Rouen. Il invite Jacques Higelin et crée un festival au Parc expo. Puis l’année suivante il réitère encore, une énorme influence le public vient nombreux. Jacques est contraint de louer des chapiteaux ou d’installer des concerts sur des parkings de supermarché. Les besoins d’une salle se font sentir… Il cherche donc un lieu pour faire du rock’n roll. Il est intéressé par « le cinéma des Chartreux » place des Chartreux. Jacques veut vérifier la fréquentation et s’aperçoit que 10 cinéphiles occupent les places pendant la projection d'« Orange Mécanique »... Il propose donc au propriétaire M. Cavelier de louer sa salle. Il s'arrange avec lui et programme des groupes du lundi au jeudi et le week-end la salle projette des films. Commence une série de concerts (photo 1). Les Clash y passent le 26 avril 1977. Puis, Hervé Dupré rachète le lieu et en fait le Studio 44 qui rajoute une boite de nuit disco. Il porte ce nom en souvenir de l'ancienne salle de cinéma. C'est un peu le « Palace » rouennais. Des échaffaudages, des passerelles, une sono de six mille watts, cinq cents projecteurs et un laser ! Cela marche un an puis après quelques bagarres et de la drogue, il y a une fermeture administrative (photo 2 et 3). Enfin, jacques Hupin reprend la salle et crée l’Exo 7 qui ouvre ses portes en 1983 (photo 4). La première affiche est créée par Thierry Cailleteau (photo 5). Par la suite, Favarica et d'autres artistes en réalisent... L'Exo 7 est identifiée comme une salle rock. La salle est au même niveau que la Locomotive ou l’Élysée Montmartre, à Paris . C'est le même concept qu’à Toulouse Le Bikini ou à Montpellier Rock Store ; Jacques Hupin défriche des talents de toutes les musiques actuelles ; la salle apporte des réponses alternatives, ouvre la voie. Quand Jacques Hupin ouvre l’Exo 7, il prend des groupes locaux en première partie. Du coup, Memphis Slim embarque les musiciens de Rouge Baiser. Il y a des auditions de chanteurs (comme actuellement Voice) ou de musiciens (photo 6). Björk y vient avant d’être connue. On brasse des idées, on communique. On échange. L’Exo travaille beaucoup avec Mélodies Massacre et Tempo 2000, crée une dynamique, un réseau de bars qui sont des relais de ce que fait la salle. C’est un lieu ouvert, il y a des artistes en résidence, des expositions d’art plastique. Des concerts toutes les semaines, des performances artistiques : musicales et plastiques. L’Exo 7 a fermé le 26 juin 2010.

76000 Rouen
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L'Escale du Gros-Horloge
94 m

L'Escale du Gros-Horloge

En plein coeur du centre historique de Rouen, à deux pas du célèbre "Gros Horloge", nous vous accueillons dans un appartement de prestige au sein d'un édifice historique du Moyen-Age. Alcôve chaleureuse, associant luxe et confort pour vous ressourcer en Normandie ! Vous souhaitez découvrir l’authenticité de notre belle ville de Rouen ? L’emplacement d’exception de l’Escale du Gros Horloge saura combler toutes vos envies... Au cœur de la ville, pour un week-end cocooning en amoureux, des ballades culturelles ou des expériences gastronomiques … Tout sera possible ! Modernité et charme s'allient avec le patrimoine historique rouennais pour vous assurer un séjour inoubliable ! L'appartement, situé au deuxième étage d'un bâtiment historique peut accueillir de 2 à 4 personnes. Il offre un lieu de vie de 60m² à la décoration chic et raffinée. Surplombant la rue Massacre, une des rues les plus pittoresques de la ville grâce à son architecture et son histoire; une rue qui a su garder un charme atypique et attrayant. Un séjour agréable vous accueille comprenant un canapé convertible en lit de 160 cm, un fauteuil, une télévision écran plat de 165 cm avec connexion internet et Netflix, ainsi qu'une salle à manger 4 couverts. Attenante et indépendante, une grande cuisine équipée avec une table de repas 4 personnes, ainsi qu'un électroménager de qualité et des ustensiles de cuisine vous permettront de cuisiner vos repas si vous le souhaitez. La suite parentale de 20m² dispose d'un lit double de 160 cm, d'une commode de rangements ainsi que d'une penderie. Une télévision à écran plat est également à votre disposition dans cette chambre. La salle de bain de la suite comprend un lavabo avec double vasque ainsi qu'une douche à l'italienne et d'un WC. Une seconde salle de bain est à votre disposition avec une douche à l'italienne et un WC.

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾