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Route NAPOLÉON en Wallonie à VÉLO (Juin 1815) / Hainaut

Route NAPOLÉON en Wallonie à VÉLO (Juin 1815) / Hainaut
Crédit : ©WBT/Denis Vasilov

Description

Laissez votre imagination recomposer le décor et les événements des derniers jours de la Campagne de Belgique, en juin 1815, d'Hestrud (France) à Waterloo. Les points géo-référencés de cette route de 118 kilomètres alternent des contenus historiques et des informations d’intérêt touristique.

Les points d'intérêts historiques ont été identifiés par Philippe Raxhon (ULG - FNRS) et Corentin De Favereau (UCL). Les textes historiques ont été rédigés par Fabien De Reymaeker (Hainaut Culture Tourisme) et validés par Philippe Raxhon.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 15/02/2024
118 km
12 h
max. 249 m
min. 96 m
661 m

Accessibilité

Styles : RandonnéeDécouverteÀ la campagne
Publics : Randonneurs aguerrisCyclistes
Thématiques : PatrimoineTourisme de mémoire

Profil altimétrique

Point de départ

95 Rue de l'Église , 59740 Hestrud
Lat : 50.20038Lng : 4.1541

Points d'intérêt

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Départ de la Route Napoléon, avant la frontière

Laissez votre imagination recomposer le décor et les événements des derniers jours de la Campagne de Belgique, en juin 1815, d'Hestrud (France) à Waterloo. Les points géo-référencés de cette route de 118 kilomètres alternent des contenus historiques et des informations d’intérêt touristique.

143 Rue de l'Église 59740 Hestrud
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Plaque commémorative d'Hestrud

Vous êtes dans le village français d’Hestrud. Ici se niche une stèle commémorant le passage de l’Empereur. Elle est nichée au bout d’un chemin, en bordure de la rivière et précise que Napoléon aurait fait boire son cheval à cet emplacement précis et aurait été interpellé par un jeune garçon. La précision de cette anecdote a priori insignifiante sur une plaque commémorative installée en 1993 est révélatrice de la vivacité du mythe napoléonien. Avéré ou pas, ce détail insignifiant de l’histoire est chargée d’une aura particulière. Car au long de cette Route Napoléon, l’histoire et la légende s’entremêlent et s’alimentent mutuellement. Tout ce qui touche aux célèbres « Cents (derniers) Jours » du règne de Napoléon est scruté, commenté et parfois fantasmé.

95 Rue de l'Église 59740 Hestrud
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Panorama sur Beaumont

Comme son nom l’indique, Beaumont se dresse sur un joli escarpement rocheux surplombant la vallée de la Hante. L’endroit est occupé dès l’époque romaine. L’emplacement stratégique et la position de Beaumont aux frontières de l’ancien comté de Hainaut justifient la construction d’une enceinte fortifiée à la fin du 12e siècle, sous le règne de Baudouin IV. La tour Salamandre, qui se distingue à l’avant-plan du panorama que vous allez découvrir, est l’une des reliques de cette enceinte bien que dans son aspect actuel, la tour paraît dater du 16e siècle. Comme la ville ne s’est plus vraiment développée depuis le moyen âge, la physionomie de Beaumont correspond aujourd’hui assez bien à la ville que découvrit Napoléon le 14 juin 1815.

Rue de Bellevue 6470 Sivry-Rance
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Tour Salamandre, Beaumont

Comme son nom l’indique, Beaumont se dresse sur un joli escarpement rocheux surplombant la vallée de la Hante. L’endroit est occupé dès l’époque romaine. L’emplacement stratégique et la position de Beaumont aux frontières de l’ancien comté de Hainaut justifient la construction d’une enceinte fortifiée à la fin du 12e siècle, sous le règne de Baudouin IV. La tour Salamandre, qui se distingue à l’avant-plan du panorama que vous allez découvrir, est l’une des reliques de cette enceinte bien que dans son aspect actuel, la tour paraît dater du 16e siècle. Comme la ville ne s’est plus vraiment développée depuis le moyen âge, la physionomie de Beaumont correspond aujourd’hui assez bien à la ville que découvrit Napoléon le 14 juin 1815.

6 Rue Joseph Gonce 6500 Beaumont
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Place de Beaumont / Château des Caraman

Napoléon passa une nuit à Beaumont, entre le 14 et le 15 juin 1815, soit 4 jours avant la grande bataille de Waterloo. Il logea dans l’ancien château des Caraman-Chimay situé sur la Grand-Place. Napoléon bénéficia donc de l’hospitalité d’une famille très puissante bien connue pour être les héritiers de la Principauté de Chimay depuis 1804. Cet édifice est probablement installé à l’emplacement d’une ancienne forteresse médiévale datant du 11e siècle. Il fut entièrement aménagé dans le style néogothique entre 1805 et 1845. Depuis 1937 et son rachat par les sœurs de Paridaens, l’édifice abrite l’Institut Trinité Notre-Dame. L’armée française du Nord, qui comptait environ 120.000 soldats, bivouaquait dans une aire d’environ 35 sur 9 km. Chaque soldat disposait de nourriture pour quatre jours et un service d’intendance accompagnait cette armée. Il était en effet nécessaire de se concilier la bienveillance de la population civile qui avait été française en évitant le maraudage des soldats français.

21 Grand Place 6500 Beaumont
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Lieu-dit La Marzelle

Tandis que Napoléon dormait dans le centre de Beaumont, des troupes bivouaquaient à la sortie de la ville, en direction de Charleroi, au lieu-dit La Marzelle. Ce lieu n’est aujourd’hui qu’un champ semblable à un autre mais on raconte que c’est ici que certains soldats déserteurs échangèrent leurs uniformes pour des habits civils. Ces uniformes abandonnés sur place auraient ensuite été utilisés par les habitants du coin pour encadrer les processions locales et donner naissance aux Marches Militaires de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Comme souvent le long de cette Route Napoléon, l’histoire officielle nourrit la légende populaire ; les niveaux d’interprétation se superposent et alimentent le souvenir et la mémoire du passage des armées napoléoniennes.

Grand Chemin 6511 Beaumont
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Moulin de Donstienne

Les déplacements d’une armée comme celle de Napoléon dépassent notre imagination. L’Armée du Nord mobilisée dans la campagne de 1815 était composée d’environ 120.000 hommes. Les chemins étant prioritairement réservés au matériel roulant et aux cavaliers, l’infanterie progressait à travers champs, de front, sur des kilomètres de largeur. On ne mesurait d’ailleurs pas les distances en kilomètres en 1815 mais bien en lieues. Une lieue équivalait à environ 4,4 kilomètres. Le Moulin de Donstiennes aurait vu passer Napoléon à l’aube du 15 juin 1815. Ce monument, de caractère seigneurial est répertorié dans la liste des possessions de l’Abbaye de Lobbes dès 866. Grâce à de nombreux travaux, il est désormais possible de le visiter avec la permission de son propriétaire, Monsieur Philippe Declercq.

147 Rue Couture 6536 Thuin
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Ragnies, un des Plus Beaux Villages de Wallonie

1 Ruelle Bombled 6532 Thuin
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Ferme de la Cour / Distillerie de Bièrcée

C’est dans la matinée du 15 juin 1815 que Napoléon Bonaparte longea la Ferme de la Cour, à Ragnies. Cette importante exploitation dépendante de l’ancienne abbaye bénédictine de Lobbes rassemble de nombreux bâtiments anciens autour d’une cour fermée. Mais le nom de cette ferme viendrait davantage de sa tour à l’allure de donjon qui aurait abrité une cour de justice à la fin du moyen âge. Aujourd’hui, cette ferme renferme la célèbre Distillerie de Biercée, la seule véritable distillerie de fruits du pays. Elle s’illustre à l’international par la grande qualité de ses eaux-de-vie que n’auraient pas reniées les cantinières des armées napoléonniennes. A quelques kilomètres d’ici, de l’autre côté de la Chaussée, à Thuillies, on raconte que les troupes armées de l’Empereur auraient dissimulé le trésor impérial dans l’énigmatique Maison Tchiquette.

36 Rue de la Roquette 6532 Thuin
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Ferme de Marbiseul

Isolée et préservée, la ferme de Marbiseul est demeurée intacte. On y accède par un porche-colombier s’ouvrant sur une vaste tour pavée, bordée par des dépendances du 18e siècle. Napoléon a du la découvrir telle que nous pouvons encore l’admirer aujourd’hui le 15 juin. En 1815, cette région était détrempée par des semaines de pluie ininterrompue. Les champs étaient gorgés d’eau et les route furent rapidement labourées par les pas des soldats, les sabots des chevaux et les roues des chariots et des canons français. Mais ce climat détestable rendait tout aussi difficile le déplacement de leurs adversaires.

1-3 Rue de Marbiseul 6534 Thuin
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Chapelle Saint-Roch

La Chapelle Saint-Roch, dédiée à Notre-Dame de la victoire, est située au lieu-dit « les Trois Arbres ». L’Empereur s’y rendit le 15 juin vers neuf heures trente et passa en revue quelques corps d’armée. Dès son retour aux affaires en mars 1815, Napoléon constata l’état déplorable des finances de l’état français et les carences de l’armée en termes d’équipements et de fournitures. Napoléon poussa l’effort de guerre à son maximum durant le printemps 1815. Devant les menaces étrangères et malgré les problèmes d’approvisionnement en matières premières, le décret du 29 mars 1815 impose à tous les ouvriers exemptés du service militaire de se rendre dans les manufactures impériales afin de produire en masse armes et uniformes. 235.000 fusils furent notamment fabriqués en quelques semaines. L’effort fut concluant si bien que l’armée qui défila ce 15 juin devant Napoléon disposait de tout son équipement.

7-39 Chemin des Trois Arbres 6120 Ham-sur-Heure-Nalinnes
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Église Saint-André

L’église Saint-André de Jamioulx fut la dernière étape connue de Napoléon avant son entrée à Charleroi le 15 juin 1815. Le bâtiment actuel date de 1858 mais la tombe du curé Jean Nicolas Jénicot est toujours visible dans le cimetière. On raconte ici que l’Empereur fut frappé par l’intelligence de ce curé et qu’il lui fit la promesse de le nommer Evêque de Tournai. Précisons que Napoléon considère la religion catholique comme un corps de l’état français à part entière. Il a donc tenté de concilier les valeurs révolutionnaires anticléricales et le rôle moral et social exercé par les ecclésiastiques. A ce titre, l’Empereur nomme les évêques et le clergé est payé par l’Etat français. Les curés étaient donc en quelque sorte des fonctionnaires.

13-23 Rue des Déportés 6120 Ham-sur-Heure-Nalinnes
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UNESCO : Bois du Cazier

Au sud de Charleroi, aux portes de l’Entre-Sambre-et-Meuse, le Bois du Cazier est devenu un lieu de vie, de rencontres et d’échanges sur fond de patrimoine industriel. Niché au creux d’un écrin de verdure, cet ensemble architectural remarquable, couronné par deux châssis à molettes, est ceinturé de trois terrils réaménagés en sentiers de promenade. Lieu d’une importante catastrophe minière, ce site, revalorisé grâce au soutien de la Wallonie et de l’Union européenne, propose une offre muséale complète consacrée au charbon, à l’acier et au verre déclinée en trois espaces : le Musée de l’Industrie, le Musée du Verre et l’Espace 8 août 1956. Sans oublier les magnifiques forges, où les artisans redonnent vie aux machines endormies. MÉMOIRE : La mémoire est entretenue au Bois du Cazier à Marcinelle. Le site illustre la mémoire, la condition et l’immigration ouvrière. Grâce au travail de sensibilisation mené autour de la catastrophe et à la tradition des commémorations qui se perpétuent chaque année, depuis 1956, nul ne peut plus ignorer que malgré la dureté du travail de mineur, ses dangers et ses sacrifices, les Gueules noires contribuèrent à faire de la Wallonie une terre prospère.

54 Rue du Cazier 6001 Charleroi
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Site de l'église Romane Saint-Martin

L’église Saint-Martin se dresse près de la Sambre, le sanctuaire actuel occupe sans doute l'emplacement d'une église romane dont la tour est un vestige de ce vieux monument datant du XIIe s. Haute de 19m, elle fut à la fois refuge et forteresse. L'église, quant à elle, fut reconstruite à la fin du XVIe s.

4 Rue de l'Ange 6001 Charleroi
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Info HISTORIQUE

La progression vers Charleroi fut émaillée de combats entre les avant-gardes des armées napoléoniennes et des troupes prussiennes positionnées au sud de la Ville. Charleroi était en effet une position centrale de première importance pour les armées alliées contre Napoléon. Le Quartier Général du Général anglais Wellington était basé à Bruxelles alors que celui du Général prussien Blücher était installé à Namur. Charleroi était donc la ville pivot entre ces deux positions. Napoléon résida dans la ville basse chez le maître de forge Puissant, dans un édifice qui a aujourd’hui disparu. Il y dicta probablement le contenu du « Bulletin de l’armée ». Ces comptes rendus de campagne étaient distribués dès le lendemain aux troupes sur le terrain et dans l’Europe entière. Ils avaient une valeur informative mais aussi une dimension propagandiste. Dans le Bulletin de l’armée du 15 juin 1815, on peut y lire que « la joie des Belges ne saurait se décrire. Il y a des villages qui, à la vue de leurs libérateurs, ont formé des danses, et partout c’est un élan qui part du cœur. »

72 Avenue Marius Meurée 6001 Charleroi
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Ancien Château Puissant

La progression vers Charleroi fut émaillée de combats entre les avant-gardes des armées napoléoniennes et des troupes prussiennes positionnées au sud de la Ville. Charleroi était en effet une position centrale de première importance pour les armées alliées contre Napoléon. Le Quartier Général du Général anglais Wellington était basé à Bruxelles alors que celui du Général prussien Blücher était installé à Namur. Charleroi était donc la ville pivot entre ces deux positions. Napoléon résida dans la ville basse chez le maître de forge Puissant, dans un édifice qui a aujourd’hui disparu. Il y dicta probablement le contenu du « Bulletin de l’armée ». Ces comptes rendus de campagne étaient distribués dès le lendemain aux troupes sur le terrain et dans l’Europe entière. Ils avaient une valeur informative mais aussi une dimension propagandiste. Dans le Bulletin de l’armée du 15 juin 1815, on peut y lire que « la joie des Belges ne saurait se décrire. Il y a des villages qui, à la vue de leurs libérateurs, ont formé des danses, et partout c’est un élan qui part du cœur. »

21 Rue Léopold 6000 Charleroi
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Quai de Brabant et RAVeL de la Sambre

Le RAVeL de la Sambre, dans le centre de Charleroi, est parfaitement intégré à la rénovation globale du Quai de Brabant. Sur l'autre rive, la Gare SNCB offre un accès direct à la Sambre et la Ville Basse de Charleroi.

4 Pont Roi Baudouin 6000 Charleroi
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Info historique

Avec l’occupation de Charleroi et le positionnement des troupes françaises sur les routes de Bruxelles et de Namur, Napoléon avait un sérieux avantage tactique sur ses ennemis au début de cette journée du 16 juin. D’autant plus que malgré la boue, l’effet de surprise était réussi. Ce n’est que le soir du 15 juin 1815 que Wellington est averti de la progression fulgurante de l’armée napoléonienne. Comme Napoléon l’avait prévu, il y avait bien un vide entre les deux armées ennemies. Ayant compris l’intention de Napoléon d’affronter séparément Anglais et Prussiens, Wellington décide d’arrêter la progression de Napoléon au carrefour des Quatre-Bras. D’abord, parce que les axes hautement stratégiques Charleroi-Bruxelles et Nivelles-Namur se croisaient au Quatre-Bras. Ensuite, parce que la position était facilement défendable et favorable aux anglais.

395 Rue de Couillet 6200 Châtelet
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Info historique

Napoléon lança la Campagne de Belgique pour éviter le rassemblement des coalisés et l’envahissement de la France. Profitant du retard des Russes et des Autrichiens à rejoindre le nord de la frontière française, Napoléon passe à l’offensive pour éviter le rassemblement des armées anglaises et prussiennes aux portes de la France. La logique tactique de Napoléon est d’envahir le territoire de la Belgique actuelle par surprise afin d’empêcher ses ennemis de joindre leurs forces et d’affronter séparément Prussiens et Anglais. La Campagne de Belgique opposa 124.000 soldats français à une force de 220.000 soldats coalisés contre Napoléon. Les armées anglaises, hollandaises et allemandes sous les ordres du Duc de Wellington rassemblaient 100.000 combattants. Les soldats prussiens sous les ordres de Blücher étaient 120.000.

317-331 N29 6060 Charleroi
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Moulin Naveau et Momunent des trois victoires

Plutôt que de se retirer vers le Nord pour rejoindre Wellington, Blücher concentre ses troupes aux alentours de Ligny, entre Fleurus et Sombreffe. Il espérait écraser Napoléon, croyant avoir à combattre uniquement les 50.000 français qui progressaient vers lui et espérant le soutien de Wellington sur son flanc droit en plein cœur de la bataille. Il ignorait cependant que Napoléon gardait des réserves en retrait des combats et que le Maréchal Ney attaquerait Wellington aux Quatre-Bras. Lorsqu’il arrive à Fleurus, Napoléon grimpe au sommet du Moulin Naveau afin de surplomber le champ de bataille de Ligny. Comme pour toutes les autres batailles, Napoléon choisit un point culminant et regarde le déroulement des combats à la lunette grossissante. Entouré d’officiers de son état-major, ses ordres sont transmis sur le terrain des opérations par les estafettes, des cavaliers expérimentés.

93 Chaussée de Charleroi 6220 Fleurus
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Fleurus, Château de la Paix

Napoléon installa son QG et passa la nuit du 16 au 17 juin dans une chambre du premier étage du Château de la Paix. Le bilan de la journée du 16 juin est très lourd pour les Prussiens. Suivant les sources, ils auraient perdus plus de 20.000 hommes, tués, blessés ou disparus contre seulement 8.000 pour les français. Cette disparité s’explique par le choix tactique de Blücher qui avait resserré les rangs pour assurer la supériorité numérique de ses troupes. Les colonnes prussiennes furent tellement serrées que l’artillerie française n’eut aucun mal à décimer des colonnes entières. Si les boulets ne frappaient pas les premières lignes, elles entamaient les réserves.

69 Chemin de Mons 6220 Fleurus
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Ligny, Ferme d'en haut

42 Rue Désiré Harzée 5140 Sombreffe
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Ligny, Ferme d'en bas

20 Place de Ligny 5140 Sombreffe
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Ligny, Mémorial du bicentenaire

32-40 Rue Désiré Harzée 5140 Sombreffe
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Ligny, Centre Général Gérard

2 Rue Désiré Harzée 5140 Sombreffe
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Moulin de Brie ( Bussy)

C’est en bordure du village de Brye, en retrait du terrain des combats, que le chef prussien dirigea ses troupes sur le champ de bataille. Comme Napoléon, Blücher prit place au sommet d’un moulin, le moulin de Bussy. C’est ici que Wellington vint à la rencontre de Blücher pour prendre la mesure du dispositif français. La teneur des relations entre Blücher et Wellington restent sujet à discussions : avaient-ils eu le temps d’établir une stratégie commune pour contrer les plans de Napoléon ? Alors que la bataille semblait déjà perdue pour les Prussiens, Blücher, âgé de 73 ans, chargea à la tête de ses cavaliers. Mais son cheval tomba sous les balles et bloqua le Maréchal au sol. Il évita la capture grâce à l’obscurité qui venait de tomber sur le champ de bataille et au secours de ses aides de camps.

5 Rue de Sombreffe 6221 Fleurus
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Emplacement des batteries française

L’artillerie était l’une des forces les plus meurtrières sur les champs de bataille du début du 19e siècle. Les batteries en présence dans cette campagne de 1815 étaient assez impressionnantes : Napoléon disposait d’environ 370 canons, Wellington 250 et Blücher 280 pièces. Lors de la Bataille de Ligny, la batterie prussienne prit position sur le plateau de la Brye afin de dominer le paysage. Aujourd’hui encore, on perçoit bien l’importance stratégique de cet emplacement. La plupart des canons utilisés à cette époque lors de campagnes mobiles étaient des canons en bronze pesant une tonne au grand maximum. Ces armes avaient une portée de 400 à 800 mètres maximum.

2 Rue de Sombreffe 6221 Fleurus
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Info historique

Tandis que Napoléon est aux prises avec Blücher à Ligny, le Maréchal Ney fait face à l’avant-garde de l’armée de Wellington au carrefour des Quatre-Bras. Au début de la bataille, avant l’arrivée de renforts, le Maréchal français a seulement 8.000 hommes à opposer aux 14.000 alliés anglais, hollandais et allemands sous les ordres de Wellington. Sans rentrer dans le détail du déroulement précis de la bataille, son résultat est assez simple à schématiser : Ney a perdu 4.300 hommes, Wellington en a perdu 4.700 ; à 21h, tout le monde a plus ou moins repris ses positions initiales ; les anglais sont bloqués et n’ont pu apporter secours aux Prussiens. Ce carrefour des Quatre-Bras est un lieu symbolique important. Cinq monuments s’attachent à nous le rappeler. D’abord la grande ferme de Gémioncourt qui resta aux mains des alliés durant toute la bataille. De part et d’autre du carrefour, quatre autres monuments commémoratifs évoquent le sacrifice des néerlandais, des allemands, des anglais et des belges. Un mot d’explication sur ces « belges » d’avant l’indépendance de 1830. En 1815, le territoire de la Belgique actuelle est officiellement sous l’autorité du roi Guillaume des Pays-Bas de la Maison d’Orange depuis le 1er août 1814. Même s’il semble aujourd’hui qu’une partie des unités dites belges était composée d’Allemands et d’Hollandais, la question des « belges » dans le conflit était sujet à controverses : certains voudraient les voir combattre aux côtés des français, républicains, francophones … tandis que d’autres souhaitent d’avantage les lier aux forces coalisées de langue germanique qui occupaient nos régions depuis août 1814.

39 Rue de Thyle 1495 Villers-la-Ville
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Quatre Bras

Chaussée de Namur 1470 Genappe
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Monument Brunswick

842 Rue Dernier Patard 1470 Genappe
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Monuments aux alliés anglais, hollandais, allemands et « belges »

1 Route de Houtain 1470 Genappe
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Info HISTORIQUE

La Bataille de Waterloo ne fut que l’ultime épisode de cette campagne de Belgique. Les évènements des jours précédant le 18 juin furent décisifs pour l’issue de cette bataille. Reprenons quelques évènements majeurs : En ce qui concerne l’attitude de Napoléon face aux Prussiens : Le 16 juin 1815, Napoléon réussit à battre Blücher à Ligny mais pas à écraser totalement les forces prussiennes qui réussissent à se replier. Le 17 juin, Napoléon tergiverse toute la matinée avant d’envoyer, trop tard, le Maréchal Grouchy à la poursuite des Prussiens. Le 18 juin, Blücher parvient à rejoindre Wellington à Waterloo et pousse les français à la déroute. En ce qui concerne l’attitude de Napoléon face aux Anglais : Le 16 juin 1815, Napoléon bloque Wellington aux Quatre-Bras. Le 17 juin, il marche sur Bruxelles mais Wellington choisi la confrontation et place ses troupes au Mont-Saint-Jean. Le 18 juin, Wellington a l’avantage du terrain … le gros de ses troupes domine légèrement le champ de bataille de Waterloo.

Chaussée de Bruxelles 1474 Genappe
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Ferme du Caillou / Dernier QG de Napoléon

Napoléon établit son dernier Quartier Général à la Ferme du Caillou le soir du 17 juin 1815. La Ferme accueille aujourd’hui un petit musée évoquant le souvenir du passage de l’Empereur en ses murs. Le parc de la Ferme renferme également une statue de Napoléon en tenue légendaire et un ossuaire français construit inauguré en 1813. Cette journée du 17 juin fut éprouvante pour tous les protagonistes de cet épisode historique. On raconte que la pluie tomba violemment durant près de 8 heures d’affilée, transformant les champs en marais et les chemins en rivières de boue.

54 Vieux Manands 1472 Genappe
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Monument prussien

8 Chemin de Camuselle 1380 Lasne
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Info HISTORIQUE

La veille de la bataille de Waterloo, le Maréchal Grouchy était parti aux trousses du Maréchal prussien Blücher avec pour mission de l’empêcher de rejoindre l’armée de Wellington. Mais il avait 15 heures de retard sur les Prussiens. Tous à Waterloo avaient à l’esprit la course poursuite engagée entre Blücher et Grouchy. Convaincu qu’il peut battre les Anglais sans le renfort de Grouchy, Napoléon compte sur son Maréchal pour empêcher Blücher de rallier le champ de bataille. Dans l’autre camp, Wellington attendait Blücher pour créer une armée surnuméraire aux français. Sans renforts prussiens, Wellington ne pouvait aligner que 67.000 combattants face aux 74.000 soldats français. A 11h, Napoléon s’établit à la ferme de la Belle-Alliance près d’une butte naturelle qui lui servit d’observatoire. La Bataille de Waterloo commença vers 11h30 par l’attaque française de la ferme de Hougoumont. Une ferme carrée, fortifiée avant la bataille et située au bas de la pente, à l’Ouest du champ de bataille. L’attaque de cette ferme ne présentait qu’un intérêt tactique : celui de porter l’attention et les efforts de Wellington sur son flanc droit afin de mieux percer le centre de l’armée anglaise et disloquer ainsi l’armée de Wellington.

Chemin de la Belle Alliance 1380 Lasne
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Observatoire de Napoléon

Chemin de la Belle Alliance 1380 Lasne
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Ferme de la Belle-Alliance

1-3 N5 1380 Lasne
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Monument de l'Aigle blessé

Chemin de Remyval 1380 Lasne
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Colonne Victor Hugo

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! Morne plaine ! Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine, Dans son cirque de bois, de coteaux, de vallons, La pâle mort mêlait les sombres bataillons. Ces premiers vers des « (Les) Châtiments » sont signés Victor Hugo. Il résida à Waterloo de mai à juillet 1861 afin de s’imprégner des lieux mais ce poème connut un énorme succès en 1870, après la fin du Second Empire. Avec Victor Hugo, la littérature est devenue le véritable lieu de mémoire français de la bataille. La colonne Victor Hugo est située à proximité du monument français de l’Aigle blessé, inauguré le 28 juin 1904 et dédié « Aux derniers combattants de la Grande Armée. » Ces monuments français sont également proches de la Ferme de la Belle Alliance, le dernier centre de commandement de guerre de Napoléon.

16-18 Chaussée de Charleroi 1380 Lasne
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Butte du Lion de Waterloo

Le premier geste commémoratif monumental de la campagne de Belgique fut l’érection du lion sous le régime hollandais, entre 1815 et 1826. Le Lion érigé en haut de la bute, face à la France, est une réalisation des usines Cockerill de Seraing. Elle est la pièce de fonte la plus importante jamais coulée jusqu’alors : 4m45 de haut, 4m50 de long, 28 tonnes. Le soir du 18 juin 1815, les champs autour de la Butte du Lion étaient jonchés de 10.000 morts, 30.000 blessés et de milliers de carcasses de chevaux. Comme la plupart des autres monuments commémoratifs dressés sur la Route Napoléon, la Butte est un tumulus qui érige les soldats sacrifiés en héros. Mais la butte est d’avantage qu’un « tertre gras de sang » . La Butte du Lion cumule d’autres symboles encore selon les époques et l’origine de ses visiteurs. Elle célébrait initialement la victoire des alliés anglais, prussiens et hollandais. Aujourd’hui, la légende et le culte de Napoléon sont tels que la Butte symbolise surtout le destin glorieux et tragique du célèbre Empereur. « Rarement un monument de vainqueurs a nourri de cette manière un légendaire de vaincus. »

258 Route du Lion 1420 Waterloo
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Ferme de la Haie Sainte

Dans la seconde partie de l’après-midi du 18 juin 1815, les combats font rage autour de la Haie-Sainte. C’est le moment des grandes charges répétées de 10.000 cavaliers français sous la conduite du maréchal Ney, contre les carrés britanniques qui résistent aux assauts. Pendant ce temps, les Prussiens ont investis le champ de bataille sur la droite de Napoléon, et des combats d’une rare intensité vont se dérouler dans le village de Plancenoit, où ce sont les Français qui résistent face aux attaques des troupes prussiennes nettement supérieures en nombre. La bataille n’est ni encore gagnée ni encore perdue pour personne, mais le temps presse pour Napoléon, qui risque d’être pris en tenaille, même si la ferme de la Haye Sainte tombe un moment aux mains des Français. Napoléon engage alors la Garde impériale pour emporter la partie sur Wellington, mais celui-ci, d’une détermination sans faille, ne cède pas le terrain, au contraire, ses troupes infligent des pertes terribles à l’élite de l’armée napoléonienne, qui finalement se replie, un mouvement qui entraîne la débâcle des Français. Vers 21h30, Wellington et Blücher se retrouvent à la Belle-Alliance pour apprécier ensemble leur victoire décisive face à l’Empereur des Français.

2 Chaussée de Charleroi 1380 Lasne
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Musée du champ de bataille de Waterloo

Le Champ de bataille de Waterloo est ouvert tous les jours, toute l’année. D’avril à septembre : 9h30-18h30 D’octobre à mars : 10h-17h Dernière entrée : 1/2 h avant la fermeture. Route du Lion 252-254 1420 Braine-l'Alleud Tél. : +32 2 385 19 12 Fax : +32 2 385 00 52 reservations@waterloo1815.be

325 Route du Lion 1420 Waterloo
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proposé par Hainaut Rando
Digue de Cuesmes 29/1 7000 Mons Belgique

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