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Balade sonore - Découverte de La Petite Pierre

Balade sonore - Découverte de La Petite Pierre
Balade sonore - Découverte de La Petite Pierre
Crédit : CC HLPP

Description

Partez à la découverte de La Petite Pierre ! Laissez-vous guider par un circuit qui vous dévoilera les richesses de la commune : son château, les fresques de son église, l'architecture typique de ses maisons et un cadre naturel éblouissant !

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 13/03/2023
4.7 km
2 h
max. 391 m
min. 320 m
87 m
Styles : BaladeDécouverte
Publics : FamilleRandonneurs occasionnels
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

4 Rue du Château , 67290 La Petite-Pierre
Lat : 48.85648Lng : 7.31909

Points d'intérêt

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L'Altenbourg

Tournez le dos à l’Office de Tourisme et suivez sur votre gauche le fléchage de la circulaire du Baerenberg, en montant vers le jardin des poètes, pour atteindre les hauteurs de La Petite Pierre. Perché à près de 400 m, la colline de l’Altenbourg vous dévoile les origines de cette commune des Vosges du Nord… La Petite Pierre a toujours été une terre frontière. A l’époque romaine, elle constitue la limite entre deux tribus guerrières : les Triboques du côté de l’Alsace et les Médiomatriques du côté de la Moselle. Au Moyen Age, elle sépare la Sarre et l’Alsace. Aujourd’hui encore, elle marque la limite entre la plaine d’Alsace et le plateau lorrain. Dès l’Antiquité, La Petite Pierre est aussi un carrefour économique et politique majeur en raison de sa situation géographique au sommet d’un col. Deux axes s’y croisent : la Route du Sel, qui permet l’approvisionnement de l’or blanc en Alsace ; et la Via Bassoniaca, une voie antique qui relie Metz à Brumath. Aux VIIIe et IXe siècles les évêques de Metz empruntaient la route du Sel pour se rendre dans les grandes abbayes de la région : celles de Marmoutier et de Neuviller, près de Saverne. C’est à l’un de ces évêques, Drogo, fils naturel de Charlemagne, que La Petite Pierre doit son premier essor. Il aurait construit au IXe siècle sur le sommet de l’Altenbourg, le premier château de La Petite Pierre. De par sa position stratégique sur la crête des montagnes, la ville a longtemps exercé un contrôle sur la traversée des Vosges. Ainsi, très tôt des fortifications ont vu le jour pour défendre ce lieu ô combien convoité. C’est également à l’Altenbourg que nous trouvons l’origine du nom de La Petite Pierre où une borne milliaire était placée. Ces bornes routières permettaient de marquer les distances sur le tracé des principales voies de circulation. Il existait deux types de pierres-bornes : les grandes pierres ou lata patra, distantes de dix lieux (ce qui fait un peu plus de 22km) et les petites pierres ou parva petra, situées à mi-chemin. Parva petra ? En français ça donne…Petite pierre ! Et ses habitants qui sont-ils à votre avis ? Les Parva pétriciens !

1000 Altenburg 67290 La Petite-Pierre
- Office de Tourisme Hanau - La Petite Pierre -
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Le jardin des poètes

Créée en 2000, l’Association du jardin des poètes de La Petite Pierre invite en ce lieu le visiteur à méditer, à ouvrir son esprit à la poésie, à la flânerie et la contemplation de la nature environnante. Profitez de votre passage dans cet ancien jardin des instituteurs de l’école de La Petite Pierre pour y admirer la vue sur la vieille ville et le château. Pour cela, dirigez-vous vers le banc au fond du jardin. Partez également à la rencontre de personnalités illustres telles que Louise Weiss, René Char et Erckmann-Chatrian. Hommes et femmes au parcours différent, ils ont tous été marqué par la beauté de La Petite Pierre ; et ils marquent aujourd’hui son histoire. Face à vous, la vieille ville et le château en contrebas ; et au loin la route de Petersbach qui mène à la Lorraine. Ce jardin et ses alentours étaient l'occasion de belles sorties de classe, comme nous le confie Jean-Jacques :

1000 Altenburg 67290 La Petite-Pierre
- Office de Tourisme Hanau - La Petite Pierre -
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Vestiges des fortifications Vauban

Il reste peu de témoignages du passage de Vauban à La Petite Pierre, alors observez attentivement ce qui se trouve autour de vous... Avant de partir à la découverte de ces anciennes fortifications, quelques mots sur l’histoire militaire de l’Alsace… Dès le Moyen Age, l’Alsace appartient au Saint Empire romain germanique. Quand éclate la guerre de Trente ans en 1618, les troupes de Louis XIII pénètrent en Alsace afin d’étendre le territoire français vers l’Est. Elles sont de passage à La Petite Pierre en juillet 1632. Les violents affrontements prennent fin en 1648 avec le traité de Westphalie. L’une des conséquences majeure de la guerre de Trente ans est l’annexion de l’Alsace au Royaume de France, qui se complète sous Louis XIV. Sous son règne, la guerre franco-néerlandaise (1672-1679) fait à nouveau de l’Alsace une terre de combats, mais elle demeure française. Près de deux siècles plus tard, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse en juillet 1870. Suite à la capitulation du roi et à l’armistice signé à Versailles le 18 janvier 1871, l’Allemagne récupère l’Alsace. Elle reste allemande jusqu’à la première Guerre Mondiale. Avec le traité de Versailles signé en 1919, l’Alsace devient à nouveau officiellement française.

1 Rue du Château 67290 La Petite-Pierre
- Office de Tourisme Hanau - La Petite Pierre -
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Les citernes du château

Le problème de l’approvisionnement en eau est récurrent dans les Vosges du Nord car les châteaux sont construits en hauteur, sur des pitons rocheux pour des raisons stratégiques et défensives. Or, l’eau était nécessaire à la vie du château, surtout en cas de siège. Ainsi, pour en obtenir une réserve, on récupérait l’eau de pluie que l’on filtrait et que l’on stockait dans des citernes. Plusieurs sources existaient sur les hauteurs de l’Altenbourg. Afin d’acheminer l’eau jusqu’à la cour du château, une canalisation en bois puis en fonte fut installée. Au XVIe siècle, deux citernes complémentaires sont creusées sous la vieille ville. Les travaux démarrent dès 1505, et s’achèvent sous le comte de La Petite Pierre, Georges-Jean de Veldenz, vers 1570-1571. Deux accès permettent d’atteindre les citernes, par le bas, si l’on emprunte le sentier des remparts et par le haut, depuis la vieille ville. L’eau étant une denrée précieuse, il fallait la protéger. Ainsi, les citernes pouvaient être barricadées en cas d’attaque et défendues de l’extérieur par un bastion avec plateforme d’artillerie d’où les soldats pouvaient tirer. N’hésitez pas à les découvrir, avant l’entrée, sur votre gauche vous pouvez allumer les lumières ! Avancez et découvrez la citerne sud de 6 m de diamètre creusée entièrement dans le grès. Elle se situe à près de 15 m sous la ville ! Plus connue sous le nom de lac souterrain, remarquez les deux galeries qui l’enserrent. Droit devant vous, une troisième galerie débouche sur la citerne nord, plus petite mais d’une profondeur de plus de 25 m ! Cette réserve pouvait contenir jusqu’à 25 000 litres d’eau. L’eau de suintement et d’infiltration qui parcourt les parois de grès, alimente ce système en permanence et en fait une véritable source. En sortant, si vous avancez le long des remparts, vous découvrirez un escalier qui mène à la Vieille ville. Couvert à l’origine, cet escalier construit en 1781 permettait de relier la ville et les citernes. Découvrez les citernes autrement en écoutant le témoignage de ce parva-pétricien qui y passait du temps étant enfant :

1-7 Rue des Remparts 67290 La Petite-Pierre
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Le Staedtel

Le château de La Petite Pierre, situé à l’extrémité de l’éperon rocheux, a conditionné le développement de la ville féodale. Le Staedtel, c’est-à-dire la vieille ville construite sur le rocher à l’avant du château, mesure 250 mètres de long et 80 mètres de large. Parcourez la rue du Château en restant bien attentifs...au fil des maisons, l'histoire du Staedtel se dévoile par des détails discrets gravés dans le grès. Les ornements sculptés dans le grès des Vosges, témoignent des savoir-faire des corporations de métiers. Approchez-vous de ces maisons et repérez les emblèmes de métiers : Au 7 rue du Château, une maison datée de 1800 nous dévoile sur le linteau de sa porte l’emblème des boulangers : un bretzel. Dans la façade au 13 rue du Château, remarquez une tête de lion figée dans la pierre ; elle pourrait provenir du château, lorsque des pierres ont été réutilisées pour construire les maisons. Considérée comme symbole magique, la tête de lion est censée éloigner les mauvais esprits. Ce symbole se retrouve aussi sur la façade d’une maison de 1752 située au 11 rue du Château. Au 18 rue du Château, des outils sont taillés dans le grès du linteau : serait-ce l’emblème des tailleurs de pierre ou du forgeron ? Marguerite et Elise évoquent les divers corps de métier présents autrefois à La Petite Pierre :

10 Rue du Château 67290 La Petite-Pierre
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Chapelle Saint-Louis / Musée du Sceau

Suite à l’annexion de l’Alsace à la France après la guerre de Trente Ans, Louis XIV arrive à La Petite Pierre avec ses troupes. La garnison s’installe dans la ville fortifiée où le roi ordonne la construction d’une chapelle pour ses soldats catholiques. L’église que vous apercevez au bout de la rue existe déjà mais elle est, à cette époque, dédiée au culte protestant. Ainsi, la Chapelle Saint-Louis voit le jour en 1683. A peine 50 ans plus tard, la dernière messe est célébrée en 1737, le nombre de fidèles catholiques étant insuffisant pour maintenir ce lieu de culte. La chapelle devient alors tour à tour tombeau des officiers catholiques, arsenal et local de stockage. Depuis 1979, elle abrite le Musée du Sceau Alsacien. On y découvre l'histoire de l'Alsace, à travers près de 2000 sceaux et documents originaux, ainsi que des centaines de fac-similés et des reproductions d'écus. Un sceau est une marque d’autorité ou de propriété authentifiant un acte public ou privé. Le mot « sceau » désigne à la fois l’instrument, c’est-à-dire la matrice qui sert à l’impression et également l’empreinte que laisse cet instrument. A l’Antiquité, la majorité des gens ne sachant ni lire ni écrire, le sceau servait de signature. Le musée aborde également le thème de l’héraldique. L’héraldique est une science qui a pour objet l'étude des armoiries qui sont des emblèmes propres à une famille ou à une communauté. Attention le Musée du Sceau ainsi que le Musée des Arts et Traditions Populaires sont tous deux fermés actuellement

19-25 Rue du Château 67290 La Petite-Pierre
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Eglise de l'Assomption - extérieur

Vous vous situez ici au bout de la vieille ville, devant l’entrée du château. L’église que vous voyez aujourd’hui sur cette place a été élevée au début du XVe siècle. Dirigez-vous à l’arrière de l’édifice, au niveau du chevet, qui constitue la partie extérieur du chœur. Sur l’arc brisé de l’ouverture centrale, remarquez une inscription gravée qui rappelle que le comte Burckard de Lützelstein fit construire le chœur en 1417. Mais, l’ensemble de l’édifice ne date pas du Moyen Age. Suite aux destructions causées par la guerre de 1870, la tour et la nef ont été reconstruites en 1885 par les allemands dans un style néo-gothique avec les pierres des fortifications de la ville. Rejoignez désormais l’entrée de l’église où des dalles funéraires sont encastrées dans le mur. À droite, celle de Burckard de Lützelstein, décédé le 10 septembre 1418 et à gauche celle de sa seconde épouse Gilette de Villersexel, décédée à peine huit jours plus tard. Sur la troisième dalle placée au-dessus de celles-ci figurent les armoiries du couple. Ces trois dalles ont été mises au jour vers 1880 lors des travaux de restauration de la nef, elles se situaient au sol, comme en témoigne leur usure. Lors de leur déménagement, les corps du comte et de sa femme ont été retrouvés. Ils étaient recouverts de chaux, sans cercueil. Ainsi, il est fort probable qu’ils soient morts de la peste car nous savons que les corps des victimes étaient recouverts de chaux afin d’éviter la propagation de la maladie.

19-25 Rue du Château 67290 La Petite-Pierre
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Eglise de l'Assomption - intérieur

Entrez dans cette église dédiée à Notre-Dame de l’Assomption, pour en apprendre davantage sur son histoire. Depuis 1737, c’est une église simultanée, c’est-à-dire qu’elle est partagée entre les catholiques et les protestants. Les conditions requises pour l’établissement d’un simultaneum sont les suivantes : lorsque sept familles catholiques résident dans une commune, le chœur de l’église doit être réservé au culte catholique, la nef est dédiée aux deux cultes. Avancez dans la nef pour admirer les fresques du chœur, réalisées lorsque l’église était exclusivement catholique au moment de sa construction. Ces fresques à la détrempe du début du XVe siècle figurent parmi les plus anciennes de l’Est de la France. La détrempe est une technique de peinture qui permet des décors d’une grande finesse. Onze scènes sont représentées, leur lecture débute par le centre avec le Couronnement de la Vierge, qui rappelle que cette église lui est dédiée. De part et d’autre, la figuration des quatre évangélistes avec leur attribut respectif. Les autres scènes sont : le Jugement Dernier, l’archange Michel, la tentation d’Adam et Eve, l’Ascension, la Pentecôte et l’arbre de Jessé. Ces fresques sont classées au titre des Monuments Historiques depuis 1969. Lorsque la Réforme fut introduite au XVIe siècle, les peintures furent dissimulées par une couche de badigeon. En tant que protestant, le comte Georges-Jean de Veldenz ne pouvait tolérer ces représentations de la Vierge Marie et de saints. En 1864, ces fresques sont redécouvertes lors de travaux de restauration. L’enduit qui les a cachées pendant plusieurs siècles a permis leur bonne conservation. Dans la nef, deux dalles funéraires sont présentes : celle du constructeur d’une partie du château de La Petite Pierre, le comte Georges Jean 1er de Veldenz, mort le 8 avril 1592 ; et celle d’Anne-Elisabeth, épouse du fils de Georges-Jean, Jean-Auguste de Veldenz, décédée le 20 septembre 1609. Écoutez Jean-Jacques nous parler du simultaneum :

19-25 Rue du Château 67290 La Petite-Pierre
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Le château

Le château de La Petite Pierre est caractéristique des Vosges du Nord. Il se situe sur une plateforme rocheuse qui constitue une véritable forteresse naturelle : c’est un site en éperon barré. En raison de sa position stratégique, au sommet d’un col et sur la crête des montagnes, La Petite Pierre est dès le XIIe siècle, convoitée par de grandes familles. Différents comtes se succèdent au cours des siècles mais trois noms marquent véritablement l’histoire de La Petite Pierre : Le premier comte à résider à La Petite Pierre est Hugues de Lunéville, dès 1205, qui devient ainsi Hugues 1er de Lutzelstein. Il fait construire un château au bout du piton rocheux. Sous son règne, la ville haute commence à se développer et des maisons se construisent, sous la protection du château. Au XVe siècle, le comte Burckhardt de Lutzelstein participe à la modernisation de La Petite Pierre. En 1417 il fait notamment construire l’église dont le chantier dynamise la ville. Au XVIe siècle, le comte palatin Georges-Jean de Veldenz devient seigneur de La Petite Pierre. Il participe à son essor en impulsant d’importants chantiers. Il transforme le château en une demeure renaissance, approvisionne la ville en eau et introduit le protestantisme. Il est également à l’origine du développement de l’industrie verrière sur le territoire, ce qui lui vaut le surnom de « Jerri-Hans », le Prince des verriers. Après la guerre de 30 ans, qui fit de nombreux dégâts de 1618 à 1648, le comté de La Petite Pierre est rattaché au Royaume de France. De 1870 à 1918, l’Alsace est allemande. A La Petite Pierre, les Allemands démantèlent une partie des fortifications médiévales et de Vauban, qu’ils réutilisent pour construire de nouveaux bâtiments administratifs. Le château de La Petite Pierre a la particularité d’avoir connu une occupation ininterrompue du XIIe siècle à nos jours. Au fil des siècles, ses fonctions ont évolué : château fort médiéval, résidence comtale au XVIe siècle, siège de la garnison française de Louis XIV au XVIIIe siècle, siège de l’administration allemande des eaux et forêts à la fin du XIXe siècle et siège du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord depuis 1977. Découvrez le château autrement au fil des souvenirs d'enfance de ce parvapétricien :

2-3 Place du Château 67290 La Petite-Pierre
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Musée du Springerle

Au 11 rue des Remparts, découvrez le Musée du Springerle ou Musée des Arts et Traditions Populaires. Ce bâtiment a été construit en 1581 par Georges - Jean de Veldenz, comte de La Petite Pierre. A cette époque, il servait de dépôt d’artillerie, c’est-à-dire un lieu où les armes étaient stockées. Aujourd’hui, vous pouvez y découvrir l’une des traditions culinaires d’Alsace : les Springerle, des petits gâteaux de Noël à l’anis. Le musée aborde leur histoire, mais aussi celle des Lebkuchen ou pains d'épices. Il présente également des centaines de reproductions de moules à gâteaux anciens issus de la tradition des sculpteurs sur bois, les « Modelschnider ». Les thèmes de décoration sont divers : l'amour, les métiers, les animaux réalistes ou mythiques, les scènes de la Bible et bien d'autres sujets, réels ou imaginaires. Peu d’ingrédients sont nécessaires à l’élaboration de ces gâteaux ; voyez par vous-même avec cette recette du XIXe siècle : 2 œufs, 200g de sucre en poudre, 1 paquet de sucre vanilliné, 275g de farine, 1 pointe de couteau de levure en poudre, 5g d’anis à répandre sur le plateau. 1. Battre les œufs en neige en y incorporant sucre et sucre vanilliné ; jusqu’à ce que l’ensemble prenne l’allure d’une crème. 2. Mélanger 225g de farine avec la levure en poudre. 3. Incorporer le mélange à la préparation précédente jusqu’à obtenir une masse compacte. Répandre le reste de farine sur la planche à pâtisserie. Déposer la pâte. Pétrir la masse jusqu’à ce qu’elle devienne lisse. Étendre la pâte sur un centimètre d’épaisseur. Découper à angle droit à la grandeur du moule. Après avoir fariné, presser la pâte dans le moule. Après décollage, les motifs sont coupés et disposés sur la plaque à cuire farinée et parsemée d’anis. Laisser sécher 24 heures dans un endroit modérément chauffé. Cuisson : 30 minutes environ à feu modéré. Pour que la gravure apparaisse blanche, dès que le petit socle se sera formé, glisser dans le four, au-dessus de la plaque qui porte les gâteaux, une autre plaque froide. A la sortie du four, laisser les Springerle à l’air libre pour qu’ils ramollissent. Bonne dégustation ! Juliette vous parle de l'histoire des Springerle (piste audio disponible sur l'application ou le site) Attention le Musées des Arts et Traditions Populaires ainsi que celui du Sceaux sont actuellement fermés au public.

12-16 Rue des Remparts 67290 La Petite-Pierre
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Souvenirs d'écolière

Marguerite et Élise, habitantes du Staedtel et amies de toujours, étaient à l'école à La Petite Pierre au milieu du XXe siècle. C'est dans la bonne humeur qu'elles nous font partager leurs souvenirs de jeunes écolières :

10 château 67290 la petite pierre
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La Maison des Païens

Sortez de la vieille ville, traversez le parking et suivez la route qui descend dans le faubourg de La Petite Pierre pour atteindre la Mairie. Derrière celle-ci se cache la Maison des Païens. Pour la découvrir, empruntez le passage situé à gauche, entre la pharmacie et la mairie. Le bâtiment tel que vous le voyez aujourd’hui date de 1534. Le comte palatin Louis V a fait construire cette maison de garde sur un promontoire rocheux pour contrôler la vallée. L’édifice adopte un style Renaissance : remarquez la forme arrondie du sommet de la maison, dans le vocabulaire architectural cela s’appelle un pignon chantourné. Ce bâtiment constitue l’une des premières manifestations de la Renaissance en Alsace. Mais, l’origine de cet édifice remonte à des temps plus lointains… Dans la cave, des traces attestent d’une présence gallo-romaine. L’explication du nom de « Maison des Païens » peut donc se trouver dans sa fonction d’ancienne tour de guet romaine. Les Romains vénèrent plusieurs dieux ; contrairement aux chrétiens qui adorent un dieu unique. Ainsi, les chrétiens désignent par le terme de « païen » les non-chrétiens. Certaines sources disent que le lieu aurait été habité pendant longtemps par une famille juive, indésirable dans la cité ; serait-ce pour cela qu’elle se nomme ainsi ? On pense également que le lieu accueillait des anciens cultes celtes… Entre réalité et légende, la Maison des Païens suscite de nombreuses questions… On considère encore à ce jour que ce lieu est magique et parcouru par des fortes ondes telluriques. Répertorié comme haut-lieu vibratoire, certains visiteurs trouvent ici des vertus apaisantes pour l’âme. Alors laissez-vous porter par l’ambiance féerique de ce site et profitez de la vue ! Écoutez le souvenir de Jean-Jacques qui apercevait la Maison des païens depuis l'école :

18-20 Rue Principale 67290 La Petite-Pierre
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Villa Gruber

Datée de 1903, la Villa Gruber témoigne de l’âge d’or des brasseries familiales en Alsace. D’autres villas sont également visibles à Strasbourg et Koenigshoffen. A l’origine de l’entreprise, David Gruber, descendant d’une famille de tisserand qui élu domicile à La Petite Pierre. Après des études en pharmacie, David Gruber est l’un des premiers à comprendre les processus scientifiques de la fabrication de la bière. Fort de son savoir, il fonde sa propre entreprise à Koenigshoffen, à partir d’une brasserie artisanale, en fonction depuis 1839. Sa bière blonde « Bock » fit rapidement la renommée de la Brasserie Gruber. L’appellation « bock » désigne un type de bière de fermentation basse brassée en Allemagne qui se distingue principalement par son degré d’alcool s’élevant de 6 à 8%. Un bock désigne également un verre à bière d’une contenance d’un quart de litre. Ainsi, un sous-bock peut servir de sous-verre à une bière bock mais aussi à un bock contenant de la bière ! Très novateur dans le domaine de la fabrication et de la conservation, la brasserie connaît rapidement un essor industriel considérable. A son apogée, avant la guerre de 1870, l’entreprise écoulait 50 000hl dans la région, vendait 50 000 fûts et 1,2 millions de bouteilles en-dehors de l’Alsace. A l’exposition universelle de 1900, la Brasserie Gruber présente « Le Grand Turc », une halle de fer et de fonte d’une surface de 673m2. Celle-ci fut ensuite remontée à Koenigshoffen pour accueillir des fêtes. Durant la première Guerre Mondiale la halle fut reconvertie en infirmerie. Après avoir servi de jardin d’hiver, de salle de danse ou encore de restaurant, Le Grand Turc ferme ses portes en 1925-26 pour remplir une nouvelle fonction, celle d’entrepôt de marchandises. Aujourd’hui, vous pouvez encore admirer ce géant de fer et de fonte à Obernai, sur le Parking des Remparts. Après 1945, la brasserie Gruber fut dépassée par ses concurrents alsaciens et fusionna en 1959 avec la Brasserie Fischer de Schiltigheim pour finalement interrompre toute activité en 1965. Précisons également que La Petite Pierre doit à la famille Gruber l’installation de son réseau d’eau potable.

88 Rue Principale 67290 La Petite-Pierre
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