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Notes et avis
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Tour du Mont Pourri : itinérance autour du 2e sommet plus haut sommet de Vanoise

Chalet de Rosuel et Mont-Pourri
Crédit : GOTTI Christophe

Description

Une itinérance de 5 jours tout en contrastes : vous cheminez depuis les stations de ski les plus modernes, jusqu'aux espaces protégés les plus sauvages. 

Des variantes sont possibles :

1ère étape : Si vos jambes sont déjà suffisement échauffées, la montée au Grand Col, sur la gauche de l'itinéraire en vous rendant au refuge du Mont Pourri, vaut le détour.
2ème étape : Pourquoi de pas monter plus allégé au col du Plan Séry après le refuge d'Entre-le-Lac en fin de journéee ?
3ème étape : Avant de partir pour la traversée jusqu'au prochain refuge, prenez donc le temps de vous rapprocher des glaciers en prenant au pied levé le sentier partant derrière le refuge. Soit vous continuez sur cet itinéraire qui vous fera ensuite retrouver le sentier principal, soit vous rebroussez chemin.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 20/03/2024
49 km
120 h
max. 2712 m
min. 1523 m
3348 m
Public : Randonneurs aguerris

Profil altimétrique

Point de départ

Lat : 45.5713941Lng : 6.8337064

Points d'intérêt

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Kilomètre lancé

Vous passez à proximité de la piste dite du kilomètre lancé (KL), réservée au ski de vitesse. Le ski de vitesse en tant qu'épreuve olympique est apparu pour la première et unique fois aux Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville en 1992. Les médailles d'or ont été attribuées à Tarja Mulari, une finlandaise, avec une vitesse de 219 km/h et à Michaël Prüfer, un français avec une vitesse de 229 km/h. Cette piste n'est actuellement utilisée que lors de compétitions.

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Zone humide

Le sentier longe sur sa rive droite la zone humide de Plan Déchaud, riche d’une flore remarquable. Les pompons cotonneux des linaigrettes dominent le pointillisme coloré des orchidées, tandis qu’à leurs pieds se cachent de discrètes laiches dont certaines très rares à l’échelle du territoire français. L’eau d’alimentation provient du lac St Jacques, un peu plus haut, alimenté par les écoulements de fonte de la neige et, pour partie, d’un canal d’amenée d’eau issue du ruisseau de l’Arc. Les fuligules morillon, canards plongeurs à l’œil doré, fréquentent les eaux libres de la zone.

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Prairies fleuries : à cueillir avec les yeux !

Dans la montée, les prairies se piquettent de couleurs où domine le jaune d’or des fleurs de l’arnica des montagnes. Cette espèce caractéristique des sols pauvres et acides est bien connue pour ses vertus médicinales : traitement des petits hématomes et propriétés anti-inflammatoires. Sa collecte, autrefois répandue, est maintenant réglementée en Vanoise, dans le coeur du Parc et dans les réserves naturelles. D’autres espèces, plus rares, sont protégées quel que soit l’endroit où elles poussent. Attention, leur cueillette constitue un délit

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Un lac artificiel

Vers le nord-ouest, un lac artificiel étend, depuis 2008, le bleu turquoise de ses eaux calmes sur plus de 4 ha. Avec une capacité de 400 000 m3, cette retenue collinaire permet d'alimenter en hiver le réseau de neige de culture de la station des Arcs. En été, le site est aménagé en base de loisirs et de pêche, destiné à devenir un pôle halieutique d’altitude renommé. Truites fario et truites arc-en-ciel y partagent l’onde avec les ombles chevaliers

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Des lacs d'origine glaciaire

Pas de doute, vous êtes bien sur le sentier des lacs : Saint Jacques, plan de l’Homme, lac Marlou ou encore lac des Moutons. Situés dans un environnement rude, de plus en plus minéral lorsque l’on gagne en altitude, ces lacs aux eaux limpides sont pauvres en nutriments. La température estivale de surface varie entre 9 et 12 °C. Pour la plupart, ces lacs sont d’origine glaciaire, témoin d’un passé révolu, comme en atteste également la présence de ces roches arrondies, rabotées par les glaciers, qui bordent le lac des Moutons.

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Génépi et piste de ski

La plante est surtout connue pour la liqueur réalisée à partir de ses fleurs. On trouve en Vanoise trois espèces de génépi ; le génépi noir, le génépi jaune et le génépi des glaciers. C'est une plante inféodée aux moraines et aux éboulis et d'aucuns la considèrent comme la plante sauvage et difficilement accessible par excellence. Cependant, sur les accotements de la piste de ski qui descend du Grand Col, elle résiste aux travaux récurrents de terrassement. Rappel : la cueillette de tous les végétaux est interdite dans le cœur du Parc national de la Vanoise.

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Une cabane isolée

En amont du sentier se dresse une modeste cabane isolée. Réservée aux gardes du Parc national de la Vanoise, elle sert de base à des missions de surveillance en leur permettant d’être au plus près de leur territoire d’intervention. Abri en cas de mauvais temps, notamment lors des tournées hivernales, offrant la possibilité de faire chauffer une soupe ou d’y passer la nuit, ces cabanes sont dispersées sur l’ensemble du parc

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Ce que nous disent les noms de lieux

Les noms de lieux invitent à affiner notre regard, parfois même à voyager dans le temps. Aiguille rouge, Adret des Tuffes, Plagnettes (étendues moins pentues), Lanchettes (zones avalancheuses) font appel aux reliefs ou à la géologie locale. Le Bois de l’Ours nous ramène à une époque où l’espèce n’avait pas disparu des Alpes. Le mont Pourri doit probablement son nom à la médiocre qualité de ses roches ou au patronyme d’un ascensionniste oublié (monsieur Pourrit ou Pourry ?). Mais cela reste discutable ! Quant à l’Aiguille du Saint-Esprit, à chacun sa croyance…

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Recherche glaciers désespérément !

En face de nous, la face nord de Bellecôte dresse sa muraille rocheuse rayée de ravins et de couloirs délités. Les cartes topographiques portent encore les noms de glaciers aujourd’hui disparus, victimes du réchauffement climatique global, particulièrement marqué dans les Alpes. Cette régression sévère des glaciers interroge sur le devenir de nos paysages et sur les ressources en eau dans les décennies à venir

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Un troupeau transhumant bien gardé

Plus de 1500 brebis et agneaux habillent, aux beaux jours, l’alpage de la Sévolière et ses alentours. Valentin, le berger, d'origine roumaine, veille en journée sur son troupeau qui est parqué la nuit, sous la garde des « patous » et autres chiens de protection dont la présence dissuasive éloigne les loups, réduisant ainsi le risque d’attaques. Un comportement calme et adapté permettra de poursuivre son cheminement, sous l’œil attentif de ces chiens impressionnants mais rarement agressifs

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Le tichodrome échelette

Le long des falaises calcaires court un oiseau unique en son genre : le tichodrome, mi-souris, mi-papillon cherche sa nourriture à l'aide de son long bec incurvé dans les trous et failles du rocher. Gare aux araignées ou autres micro-invertébrés ! Il se déplace en grimpant sur la roche et en faisant de petits sauts volants où le rose de ses ailes apparaît en flashes colorés. C'est la forme très arrondie des ailes qui donne à son vol des allures de vol de papillon. Le tichodrome est présent toute l'année dans notre région et aime parfois chercher ses proies sur les murs de bâtiments, jusque dans les villages. Il niche souvent à proximité de l'eau, dans une cavité en bordure de torrents.

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Le Travis

Le passage difficile au pied de la crête des Lanchettes, et au-dessus des falaises des Sétives, appellé le Travis, a été aménagé pour permettre le passage des troupeaux. On voit qu'il a été en partie taillé dans la roche et que des murets en pierre ont été édifiés pour protéger bêtes et gens qui empruntent ce passage.

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Les Loyes

Les chalets des Loyes sont édifiés sur un replat protégé des avalanches par les rochers de la crête des Lanchettes. Ces chalets ne sont plus utilisés depuis belle lurette et tombent en ruine. On peut observer en contrebas des ruines, le vestige d'un câble à foin, qui permettait de descendre les balles de foin, confectionnées avec le foin fauché dans les pentes alentour. Ce câble devait permettre de monter des matériaux et des victuailles aux chalets des Loyes. Depuis, le câble a été démonté, car il représentait un réel danger pour les gypaètes nichant dans la falaise des Sétives

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Le gypaète barbu

Le Gypaète barbu est un grand vautour ne se nourrissant quasiment que des os des ongulés domestiques ou sauvages décédés en alpage. Un des nids du couple s'étant installé à Peisey-Nancroix en 2003 se situe en dessous des chalets d'alpage des Loyes. Les gypaètes y sont donc régulièrement visibles et de nombreux photographes viennent tenter leur chance de réaliser un beau cliché...

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L'alpage de la Sévolière

Les moutons qui peuplent l'alpage sont en partie originaires de la Crau et transhument par camions chaque printemps et automne. Du foin AOP de la Crau est produit sur leurs pâturages d'hiver et les croisent à l'automne pour nourrir les vaches tarines à l'étable. L'éleveur bénéficie en outre de financements pour des mesures agro-environnementales pour préserver certaines espèces de la flore et de la faune locale par des mises en défens ou des retards de pâturage.

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La combe du Trovet

Pour aller au refuge de Rosuel, le plus court est d'emprunter le sentier qui descend par la combe du Trovet. C'est le chemin de descente de la via ferrata des Bettières. Il est cependant bien plus raide que le sentier normal qui descend jusqu'au hameau de Beaupraz. Pour descendre de la via ferrata, il y a aussi une tyrolienne qui rejoint la combe du Trovet. Un câble au-dessus de la tyrolienne a été aménagé par les guides, et signalé par des dispositifs visuels. Cela pour éviter que les gypaètes, et les autres oiseaux, percutent le câble de la tyrolienne

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L'Aliet

En regardant le versant nord du Sommet de Bellecôte et du Dôme des Pichères, le regard est attiré par la pointe incongrue que forme l'Aliet. Ce sommet de forme triangulaire sous cet angle de vue est en terme géologique une klippe. C'est donc le reste d'une nappe de charriage qui recouvrait le socle de Vanoise constitué de micaschistes. Les matériaux calcaréo-dolomitiques formant la crête acérée de l'Aliet peuvent être datés du Trias carbonaté.

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Le hameau de Beaupraz

C'est au hameau de Beaupraz que l'on rejoint le fond de la vallée du Ponturin. Ce hameau fait face au hameau des Lanches qui avait été bousculé par une gigantesque avalanche descendue de la face nord de Bellecôte en mars 1995. 12 personnes avaient été extraites vivantes de 2 chalets en partie submergés par la neige. Le nom du hameau, "les Lanches", vient directement du mot avalanche. Quant au nom Beaupraz, celui-ci signifie beau pré

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Chapelle Notre-Dame des Neiges à Beaupraz

Située dans le hameau de Beaupraz, cette chapelle a été fondée en 1705 sur le chemin des alpages des Lauyes dans un style baroque. Le tableau du retable et le devant de l'autel évoquent la visitation (visite de Marie à sa cousine Elisabeth, enceinte et future mère du prophète Jean le Baptiste). Saint Jean-Baptiste est également représenté à droite de l'autel. Saint-Laurent, patron des pauvres, porte la palme et le gril de son martyre.  Messe en fin de journée pendant l'été.

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Refuge-porte de Rosuel

À 1547 m d'altitude, le refuge de Rosuel est dit refuge-porte du Parc national de la Vanoise, car à la fois proche du cœur du Parc et accessible par la route. Conçu en 1971 par l’architecte Christian Durupt, il présente un toit en forme de vague s'insérant dans la pente pour ne pas donner de prises aux potentielles avalanches. En 2010, d’importants travaux de requalification ont amélioré son confort et sa luminosité. Le refuge n’est gardé et ouvert qu’en période estivale. Le rez-de-chaussée est un point d’accueil et d’information du Parc national.

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Refuge de Rosuel et espace d'accueil

Le refuge de Rosuel se démarque par la singularité de son architecture bien intégrée dans le cadre naturel du Parc national de la Vanoise, Situé à 1547m d'altitude, il est ouvert de juin à septembre et gardé par deux gardiennes passionnées de montagne et de cuisine. Fermé et inacessible au public le reste de l'année. Il possède une grande capacité de 50 places et il est possible d'y manger des produits locaux et des plats faits maison en journée et le soir (sur réservation pour le soir). Les maitres-mots de ses gardiennes : convialité, amour de la montagne et rencontre. Faisant partie de l'aire d'adhésion du Parc national qui couvre un milieu sensible et protégé, quelques consignes sont à respecter, pensez à bien les appréhender.Au rez de chaussée du refuge-porte, un espace panoramique où l’on peut faire une étape reposante et instructive est dédié à la géologie tourmentée du fond de vallée. Chaises longues, panneaux explicatifs, modules tactiles et longue vue en accès libre. Informations ludiques pour petits et grands. refuge-rosuel.vanoise.com/04 57 37 65 94Rosuel73210 peisey-nancroixrefuge.rosuel@vanoise-parcnational.fr www.vanoise-parcnational.fr/

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Le Mont-Pourri

En montant, sur votre gauche, vous observez le Mont-Pourri qui culmine à 3779 m, ce qui en fait le 2e plus haut sommet de Vanoise après la Grande Casse. Il fut gravit pour la première fois par Michel Croz en 1861. Aujourd’hui l’itinéraire passe classiquement par le glacier du Geay que vous apercevez sous le sommet. Au pied de sa moraine, l’ancien refuge où dormaient les alpinismes jusque dans les années 70 a été reconverti en espace muséographique dédié à l’histoire de ce sommet.

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Le dôme de Bellecôte et l'Aliet

Au départ, sur votre droite, vous suivez le dôme de Bellecôte (alt. 3417 m). En hiver, plusieurs couloirs qui vous font face se pratiquent en ski hors-piste depuis le domaine de la Plagne. À son extrémité est, vous apercevez le sommet de l’Aliet (alt. 3109 m). Son nom viendrait de « alye », aiguille en patois savoyard. De ce point de vue, il se présente sous la forme d’une pyramide de roc. Son ascension nécessite des techniques d’escalade. Elle est cotée difficile.

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L'aigle royal à Peisey-Nancroix

L’aigle royal (Aquila chrysaetos) demeure une espèce rare et protégée, même si ses effectifs progressent dans les alpes depuis quelques années. À Peisey-Nancroix, il figure sur les armoiries de la commune. La randonnée traverse le territoire d’un de ces couples. Suivi depuis 1973, il a déjà occupé 11 aires (terme utilisé pour désigner les nids des rapaces) différentes et mené 35 jeunes à l’envol. Il se nourrit principalement de marmottes en été et se contente de charognes en hiver.

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Les ongulés

Le vallon de Rosuel a la particularité d'accueillir aussi bien les ongulés de plaine : cerfs, chevreuil et occasionnellement sangliers sur les zones basses et ceux plus spécifiques à la montagne sur les parties hautes : chamois et bouquetins. Cependant, ces derniers n’occupent pas les mêmes quartiers selon les saisons et ils quittent notamment le fond de vallon à la belle saison préférant des zones de plus haute altitude, plus fraîches.

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L'aulnaie

Les Lanches de la Rèbe sont recouvertes d'aulnes verts, appelés arcosses dans le jargon local. Tout à fait adaptés à ce type de pentes avalancheuses, leurs branches flexibles se plient sous la neige sans casser. L’aulnaie est accompagnée d’une formation végétale luxuriante, la mégaphorbiaie. Quelques trésors s’y cachent ici et là, notamment le magnifique lis martagon et l’ancolie des alpes (espèce protégée au niveau national). Plus tard dans la saison, les framboisiers et les groseilliers vous tenteront avec leur baies.

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Fougères

Le Cystopteris des montagnes qui se trouve en marge d'une zone de suintements dans la descente des Lanches de la Rèbe, fait partie de ces fougères rares et difficiles à observer. Elle se distingue pourtant par sa feuille très découpée qui s'inscrit parfaitement dans un triangle équilatéral. Elle est présente en France uniquement dans les Pyrénées et les Alpes, et dans des sites bien peu nombreux d'où son statut de protection nationale. Cette station a failli disparaître naturellement suite à un glissement de terrain en 2009.

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Le gypaète barbu

Le gypaète barbu (Gypaetus barbatus) est un vautour de 2,80 m d’envergure, qui se nourrit principalement d’os ! Affublé à tort de pouvoirs démoniaques, le gypaète a été totalement exterminé des Alpes au début du XXe siècle. Son retour est le résultat d’un programme international de réintroduction soutenu par l'Europe. Le gypaète barbu est installé dans la vallée depuis 2004. Très sensible au dérangement, de l’information sur site vous aidera à assurer la tranquillité de son aire en cas de reproduction.

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Les vaches

Plus de 250 vaches viennent des villages avoisinants ou de plus loin (Isère notamment) pour estiver dans cet alpage. Ici, différentes races se côtoient : Montbéliardes, Charolaises, Limousines, Tarines,… Ce sont des vaches ne produisant pas de lait : génisses, vaches de reproduction ou à viande. Elles arrivent dans le fond du vallon, puis monteront en altitude à mesure que l’herbe pousse, avant de redescendre progressivement. Elles sont surveillées par un berger, qui occupera différents chalets d’alpage selon l’avancé du troupeau.

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Lac de la Plagne.

Le lac de la Plagne est un lac naturel particulièrement profond (19 m). Sa gestion est actuellement privée et dépend de l'association des Lacs de montagne de Landry-Peisey, qui l’alevine régulièrement. Truite fario, saumon de fontaine et cristivomer peuplent ses eaux. Le cristivomer trouve son origine au nord de l’Amérique, dans la zone comprise entre les Grands lacs et l’Alaska et a été introduit ici 1964. Cette espèce fait l’objet de suivi par marquage des individus alevinés.

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Le Caricion incurvae

Les suivis botaniques menés par les gardes-moniteurs du Parc national les conduisent à des postures parfois peu académiques ! C'est le cas du suivi du Caricion présent dans la plaine alluviale en aval du refuge d'Entre-le-Lac ou le long du Ponthurin vers les Chalets de la Plagne. Ce milieu particulier d'altitude constitue des zones humides rases parfois assez vastes en Vanoise, malgré sa rareté en France. Il est caractérisé par 8 espèces pionnières artico-alpines toutes protégées, dont certaines sont de discrètes relictes post-glaciaires (ex. : Carex microglochin, Tofieldia pusilla ou Trichophorum pumilum)

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Le refuge d'Entre-le-lac

À 2145 m d’altitude, au bord du lac de la Plagne, une ancienne bergerie, propriété de la commune de Landry, a été réhabilitée en refuge en 1980. Depuis, le berger qui exploite l’alpage y fait toujours étape, mais il est en plus gardé toute la période estivale, permettant d’accueillir pour couchage et restauration une quarantaine de personnes. Grâce aux deux vaches laitières sur place, les gardiens du refuge vous proposent quotidiennement des produits laitiers frais.

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Plan de la Grassaz

En été, un troupeau de 300 génisses, élevées pour la production de viande, pâture la haute vallée du Ponturin. Il n'y a pas de vaches laitières car l'absence de piste pastorale ne permet pas le déplacement d'une machine à traire ni le transport du lait pour la fabrication du fromage. Le berger suit le troupeau et utilise les 4 chalets mis à sa disposition pour son logement (chalets du Varchet, de la Plagne, de la Sache et de la Grassaz).

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La cabane PNV des Mindières

La cabane PNV des Mindières a été construite en 2002, sur le rocher des Mindières à 2224 m, qui domine le Lac de la Plagne au nord-est. Cette cabane a remplacé le chalet des gardes du Berthoud, qui se trouvait à l'entrée et au nord du Plan de la Plagne, à 2100 m, et qui a été détruit par une avalanche venant du Dôme des Plattières en février 1999. Le chalet du Berthoud était un chalet Chaloin. Plusieurs refuges et cabanes de gardes sont de ce type (refuges du Fond des Fours, de la Leisse, de la Femma, de la Valette...). Au cours de cet hiver très enneigé, un bâtiment du refuge de Plaisance a été déplacé par une avalanche et le chalet d'alpage du Biol à Courchevel a été complètement détruit...

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Les chalets de la Plagne

Le hameau de la Plagne comprend une bergerie, 2 étables, 2 ruines de halle, plusieurs murets et enclos en pierres sèches, 1 cave voûtée et une ancienne ruine au sud, témoin d’un alpage exploité de longue date. La cave comporte plusieurs pierres gravées, dont une datant de 1772. Les principaux bâtiments sont implantés dans la pente ce qui les protège des avalanches. Ils présentent encore au moins en partie un mortier traditionnel en « pierres à vue ».

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Le traquet Tarier ou Tarier des prés

Le Tarier des prés est un passereau insectivore qui prend ses quartiers d'été en Vanoise de mai à septembre. Il hiverne en Afrique et c'est un migrateur transsaharien dont l'aire de prédilection est la zone tropicale (Congo, Sénégal, Zambie…). Chez le mâle, qui chante joliment de manière sonore et variée, souvent perché sur un piquet, un rocher ou une tige sèche de rhubarbe des moines, c'est le large plastron roux orangé et le sourcil blanc sur fond noir qui attirent l'oeil et le distingue du Tarier pâtre

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Hermines

Les hermines sont de petits mammifères de la famille des Mustélidés, comme les belettes ou les fouines. Elles sont présentes dans l'ensemble des zones tempérées et arctiques de l'hémisphère nord. Elles se distinguent des belettes par le bout noir de leur queue et par leur faculté à « se vêtir » de blanc en hiver. Cette adaptation, très utile pour se fondre dans leur environnement tapissé de neige, leur a valu une chasse et un élevage intensifs au Moyen-Age pour habiller la noblesse et les juges

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La Laîche faux pied d'oiseau

Cette laîche de petite taille (autour de 4 à 5 centimètres) affectionne les terrains très calcaires, secs et peu végétalisés. Elle se plaît donc dans la partie sommitale du sentier qui mène au col de la Sachette. Cette espèce protégée se rencontre dans l'ensemble des Alpes et plus rarement dans les Pyrénées. Ses fleurs rudimentaires sont sur trois segments évoquant les trois doigts des oiseaux et sont portées par des pédondules courbés vers le sol. Avec ses feuilles vert foncé et luisantes en étoile, ils permettent son identification

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La Réserve Naturelle de Tignes-Champagny

La Réserve Naturelle de Tignes-Champagny a été créée par arrêté ministériel du 24 juillet 1963 afin de protéger les milieux naturels tout en tolérant le maintien d’équipements pour la pratique des sports d’hiver. La Réserve couvre une superficie de 13,21 km²sur les communes de Bonneval-sur-Arc, Champagny-en-Vanoise, Tignes et Val d'Isère. La gestion de cette Réserve est assurée par le Parc national de la Vanoise. C'est dans la partie nord, autour du vallon de la Sache que sont connus les éléments les plus remarquables du patrimoine naturel. Les milieux forment une mosaïque classique à l'étage alpin composée de glaciers, de falaises, d'éboulis, de pelouses alpines où s'intercalent torrents, marais et lacs. Ces biotopes accueillent une flore où se côtoient des espèces endémiques de la chaîne alpine comme la crépide des Alpes Rhétiques, le saule glauque, l'androsace alpine...Parmi les animaux les mieux adaptés à ces hautes altitudes,  la Réserve abrite entre autres le lagopède alpin, l'hermine, le lièvre variable. 

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La glacier suspendu

Ce glacier bien-nommé (à observer juste en-dessous du dôme de la Sache) est comme en équilibre, tant les pentes sont raides à ses pieds. Son destin est tout autant suspendu lorsque l’on sait que certains glaciers alpins perdent de 1 à 2 mètres d’épaisseur annuellement.Les anciens Tignards (habitants de Tignes) s’accordaient à penser que lorsque la Sache portait un bonnet de nuages ou de brouillard, cela annonçait que la météo allait se dégrader rapidement

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Le "petit lait" du vallon de la Sache

En période estivale, le ruisseau du vallon de la Sache a la caractéristique d'être de couleur "laiteuse". C'est la conséquence d'un phénomène d'érosion glaciaire : cette eau provient en effet des glaciers (notamment celui du Plan). Sa couleur vient des farines de roche provoquées par le raclage du glacier, qui sont entraînées par le courant lors de la fonte des glaces. C'est le cas également de la plupart des lacs glaciaires

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Le chalet de la Sache d'En-Bas

Cet ancien chalet d'alpage, construit après guerre, est situé en amont du sentier qui mène au refuge de la Martin. Il était à l'origine constitué d'une petite habitation et d'une écurie.  On peut distinguer en contrebas les vestiges d'un parc à génisses, qui servait à rassembler les animaux par mauvais temps, ainsi qu'une cave à fromages. Ce chalet est aujourd'hui utilisé par les agents du Parc national de la Vanoise

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Le barrage du Chevril

La construction du barrage du Chevril a débuté en 1947 pour répondre aux besoins en énergie du pays, de plus en plus importants. Sa mise en eau a eu lieu en 1953 : ce fut une sombre histoire pour les Tignards (400 habitants) qui ont vu leur village englouti après s'être battus durant plusieurs années contre ce projet. Les familles expropriées furent relogées au nouveau village des Boisses. Ce barrage est une prouesse technique : avec ses 180 mètres, c'est encore aujourd'hui le plus haut barrage voûte de France. Le bassin de rétention, appelé lac du Chevril, d'une superficie de 270 hectares et d'un volume de 235 millions de mètres cubes d'eau, alimente la centrale électrique des Brévières.

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Le monticole de roche

Cet oiseau fait partie de la famille des Turdidés (comme le rouge-gorge et la grive) : il est aussi appelé "merle de roche". C’est un migrateur transsaharien : il passe l’hiver en Afrique, au sud du Sahara, il nous arrive à la fin du mois d’avril et repart mi-août.Ouvrez l'oeil, Il est plutôt farouche et difficile à voir malgré les couleurs exotiques du mâle qui arbore un poitrail oranger roux et une tête d’un bleu ardoisé. Il se nourrit d’insectes, de matières végétales et de petits lézards

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Le couloir de la Grande Parei

Il s'agit d'un important couloir d’avalanches :  le 12 février 1881, une importante avalanche recouvra même en partie le hameau des Brévières situé en contrebas. 9 personnes sont décédées, ce fut l'avalanche la plus meurtrière du XIXe siècle à Tignes. A l’époque, l’avalanche était considérée comme une punition divine. Aujourd’hui, la nivologie - qui est une discipline étudiant la neige, dans des buts pratiques, de sécurité notamment - vise à prévoir et prévenir les avalanches

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Le ceutron du Villaret des Brévières

Le hameau du Villaret  vous apparaît en face, de l’autre côté de l’Isère. Son originalité : il renferme un vestige aux origines mystérieuses, le Ceutron ! Il s'agit d 'une forme humaine gravée sur la face sud d’un gros rocher. Les datations vont des derniers millénaires avant J.-C. au IVe siècle après J.-C. ! Une des interprétations est qu'il s'agirait en quelque sorte d'un dieu protecteur : orienté plein sud, fixant le ruisseau de la Davie, couloir de l’avalanche dite de la Davie, ce pourrait être un lieu de culte païen. Une autre  hypothèse imagine qu’il pourrait s'agir d'un envahisseur statufié faisant partie des hordes d’Afrique du Nord menées par Hannibal lors de sa tentative de traversée des Alpes...

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Le plan des Pierres

On s'imagine passer juste après une pluie de météorites :  vous êtes au bien-nommé "plan des Pierres", au milieu de différentes tailles de roches calcaires détachées de la falaise en amont : cette dynamique permet la naissance de cavités, nécessaire à la nidification des oiseaux ou animaux dits "cavernicoles". Certaine année, le faucon crécerelle niche dans les parois vous surplombant

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Le captage du refuge de la Martin

Comme pour de nombreux refuges, l'accès à l'eau du refuge de La Martin est un défi. Son alimentation provient des glaciers en amont par fonte, via un ruisseau secondaire. Un bac en acier galvanisé plaqué à la falaise (juste au-dessus de vous) et muni de deux tamis métalliques récupère l'eau en retenant les pierres les plus grossières, ce qui assure une première décantation. Des tuyaux acheminent ensuite l'eau jusqu'à deux cuves situées 200 m plus bas, qui servent de deuxième décanteur et de réservoir. De là, elle s'écoule jusqu'au refuge en passant successivement par un filtre mécanique (rétention des fines) puis UV (élimination des bactéries). Elle est ainsi prête à être consommer

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Le refuge de la Martin

Ce refuge, gardé de fin juin à début septembre (proposant une offre de restauration et d’hébergement), reste ouvert en gestion libre le reste de l’année. Avant de devenir propriété du Parc national de la Vanoise en 1972, c’était un ancien chalet d’alpage dont la construction, à partir de matériaux extraits sur place, débuta en 1932. Il permit durant une trentaine d’années de faire vivre l’alpage de la Martin et de produire beaufort, sérac et beurre.

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Le barrage du Chevril

Depuis la croix en regardant vers le sud-est on distingue le barrage hydroélectrique du Chevril, installé sur le cours de l’Isère en contrebas de la station de ski de Tignes dont il représente la seule route d’accès. Il constituait, lors de sa construction en 1952, le plus haut barrage-voûte d’Europe (181 m de haut). Sa mise en eau provoqua l’engloutissement de l’ancien village de Tignes, peuplé alors de 387 habitants. Les familles expropriées furent relogées au nouveau village des Boisses (village situé en pied de barrage).

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Les alpages de la Savinaz

L’agriculture est en déclin depuis plusieurs dizaines d’années sur la commune de Villaroger en raison de terrains pentus peu propices à la mécanisation. Les alpages des Trousses (appelés « les mauvais prés ») et leur partie supérieure dépendante de l’alpage de la Martin illustrent cette réalité. Alors qu’on y faisait autrefois les foins, l’agriculture s’y maintient aujourd’hui avec des troupeaux de chèvres et de génisses qui permettent d’éviter le comblement de ces alpages par l’aulne vert.

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La passerelle des Balmettes

Composé de 4 structures bois d’environ 600 à 700 kg, cette passerelle est démontée chaque automne par hélicoptère et remontée à chaque fin de printemps. Elle facilite l’accès des randonneurs au cœur du Parc national de la Vanoise en leur permettant de traverser en toute sécurité le ruisseau de la Savinaz, infranchissable en période de forts débits. La passerelle a été dimensionnée aussi pour permettre l’accès aux alpages de l'agriculteur et de son troupeau de génisses.

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Le lis orangé

En randonnant sur cette partie du sentier de juin à juillet, fouillez du regard les falaises en amont et votre œil ne manquera pas d’être attiré par la couleur flamboyante du lis orangé. Vous le reconnaîtrez aisément à sa longue tige anguleuse de plus de 25 cm de haut, ornée d’une ou plusieurs fleurs orange vif au sommet. Présent jusqu’à 2200 m d’altitude, il affectionne particulièrement ces terrains rocailleux sur sol calcaire bien exposés au soleil.

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Le panorama sur le vallon du Nantcruet

Depuis la croix en regardant vers l’est, on aperçoit le torrent très encaissé du Nant Cruet, avec au fond du vallon l’aiguille de la Grande Sassière culminant à 3747 m. La rive gauche du torrent située en ubac, sur le versant froid et humide, est peu exploitée par l’homme, ce qui a permis à la forêt de s’installer. La rive droite, située en adret, témoigne en revanche d’une forte activité agricole caractérisée par de nombreux hameaux, prés de fauche et alpages.

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L'aulnaie

C’est une végétation de type forestier où prédomine l’aulne vert, appelé aussi « arcosse » en patois. Ses branches très flexibles plient sous le poids de la neige sans se casser et lui permettent de s’installer dans les pentes avalancheuses. L’aulnaie s’accompagne souvent d’une formation végétale de milieux frais : la mégaphorbiaie, reconnaissable à ses plantes hautes (laitue des Alpes, adénostyle à feuilles d’alliaire). Difficilement pénétrable pour l’homme, l’aulnaie est une zone de quiétude pour nombre d’animaux (chevreuil, accenteur mouchet…).

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Le hameau de la Gurraz

Sous la protection de Saint-Roch et son église, le hameau de la Gurraz se blottit derrière une ancienne moraine, à l’abri des terribles avalanches qui dévalent parfois le versant nord du massif du Mont-Pourri, faisant trembler vitres et cheminées. En 1990, le village a été coupé du monde pendant quatre jours. Étroites ruelles, maisons de pierre aux balcons de bois ouverts sur les granges à foin, four à pain… confèrent authenticité et caractère à ce village montagnard alpin.

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Fenêtre sur le Mont-Blanc

Le Mont-Blanc, point culminant des Alpes, domine ici l’abrupt versant italien. Glaciers et parois rocheuses barrent l’horizon en un paysage grandiose, sauvage et difficile d’accès. C’est le domaine de la très haute montagne ! Haut de 4 806 mètres, le Mont-Blanc est parcouru par environ 20 000 alpinistes chaque année, essentiellement en été.

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Le casse-noix moucheté, hôte des forêts de résineux.

Discrètement, entre deux arbres, passe une silhouette massive : bec robuste, plumage brun moucheté et queue barrée de blanc. Puis, de la cime d’un épicéa, le casse-noix moucheté lance son cri discordant, rauque, éraillé. Ce corvidé sédentaire habite les forêts de conifères où il se nourrit essentiellement de graines de résineux, enfouissant à l’automne des provisions que parfois il oubliera.

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Pique et pics

L’épicéa s’épanouit sur ce versant d’ubac, dominant les feuillus de l’étage montagnard. Souvent appelé « sapin », à tort, il est aisément identifiable à ses cônes qui pendent sous les branches, aux aiguilles disposées tout autour des rameaux, piquantes au toucher, alors que le sapin se fait souple et doux sous la main. Le tronc de l’épicéa est parfois foré par les pics, à la recherche de larves ou pour y loger leur couvée.

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Lis martagon, à cueillir avec les yeux.

Plante emblématique des pentes boisées fraîches, le lis martagon ne passe pas inaperçu, pouvant atteindre un mètre de hauteur. À maturité, (juin-juillet) ses grandes fleurs roses-violacées ponctuées de pourpre laissent pendre six étamines imposantes, surmontées de six tépales (pétales et sépales indifférenciés) retroussés. Papillons et autres insectes viennent y butiner, la « tête à l’envers ». Utilisant cette plante, les alchimistes, sous l’égide du Dieu Mars, auraient donné à ce lis le nom de martagon.

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Cousset et Fenil : des alpages oubliés

Aux beaux jours de l’été, quelques chalets en partie rénovés accueillent encore les habitants de la Gurraz et de la Savinaz, Ces anciennes habitations d’estive témoignent d’un passé agropastoral révolu, une époque où tous les arpents de montagne, même les plus difficiles d’accès, étaient exploités. On y récoltait le foin qui était entreposé sur place avant d’être descendu sur des luges en bois. Une activité rude et intense, mais indispensable pour pouvoir nourrir le bétail en hiver.

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Tétras-lyre et zone de combat

Au fil de l’altitude, la végétation doit s’adapter aux rigueurs climatiques. Les contraintes deviennent telles que la croissance des arbres n’est plus possible. Seuls vont subsister quelques conifères et des bouleaux aux formes rabougries, bientôt remplacés par des arbustes puis une lande alpine. Entre zones forestières et pelouses alpines, ce milieu écologique appelé « zone de combat » abrite le tétras-lyre, ou petit coq de bruyère, qui y trouve nourriture et tranquillité nécessaires à sa survie.

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Landes à éricacées et lycopode des Alpes

La lande alpine abrite plusieurs espèces de sous-arbrisseaux. Adapté aux versants longtemps enneigés, le robuste rhododendron ferrugineux éclate de lumière dès le début de l’été. D’aspect plus fragile, le feuillage des myrtilles et airelles affiche des tendresses de verts, avant de virer aux rouges à l’automne. Leurs baies bleues font le régal d’une faune variée, du renard au tétras-lyre. Au cœur de cette lande, se cache parfois le discret lycopode alpin, plante proche des fougères, aux caractères très primitifs.

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Le chamois, un condensé de faune sauvage

Nerveux et farouche, le chamois est remarquablement adapté au terrain montagnard, capable de gagner 1000 m de dénivelé en moins de quinze minutes. Il occupe des milieux variés : pentes boisés, pelouses alpines, pierriers et névés sur lesquels il se rafraîchit souvent aux heures chaudes de l’été. En dehors de la période du rut, en novembre, les mâles, plutôt solitaires, restent à l’écart des hardes de femelles, de jeunes et de cabris.

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Sonnailles en alpage

Au cours de l’été un troupeau de moutons transhumants pâture en alpage, près du refuge ou dans les versants de la Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger. Présents de juin à octobre, brebis et agneaux sont gardés par un berger, accompagné de ses chiens de conduite, des Border Collie la plupart du temps, et par un « Patou », chien de garde et de protection. La présence de ces chiens de travail est autorisée dans le cœur du parc.

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Le lagopède alpin

L’espèce affectionne les milieux composés de pelouses rases et d’éboulis, comme ceux que vous pouvez observer au sud du refuge de Turia. Cet oiseau, appelé aussi perdrix des neiges, est particulièrement adapté aux rigueurs de la haute altitude où il demeure l’hiver, se laissant ensevelir sous la neige dans un igloo provisoire lors des périodes de mauvais temps. Champion du camouflage, son plumage gris brun finement barré en été devient blanc en hiver le rendant peu visible des prédateurs

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L’empreinte des glaciers

Depuis la terrasse, la vue s’ouvre sur les glaciers du Fond et de la Sassière. Encore habillés de blanc, ils n’en sont pas moins victimes du changement climatique, reculant au fil des années. Quand on grimpe jusqu’au petit promontoire qui domine le refuge, on aperçoit, en direction du Grand Col, d’anciens amoncellements de matériaux déposés lors du retrait des glaces. Ces moraines, partiellement  végétalisées aujourd’hui, témoignent d’un âge où les glaciers étaient encore maîtres du paysage.

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Un refuge rustique et convivial

Perché à 2410 mètres d’altitude, le chalet-refuge de Turia affiche son architecture de type Chaloin, devenue emblématique de l’accueil simple et convivial des « petits » refuges de Vanoise bâtis dans les années 1970. Rapidement montés, ces refuges en bois  allient rusticité, robustesse et mise en chauffe rapide. L’eau du bachal est captée sous un glacier rocheux, à plusieurs centaines de mètres de distance. À l’intérieur, le refuge est équipé d’un filtre UV pour purifier l’eau.

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Les moraines de Riondaz

Les moraines sont constituées de matériaux arrachés, transportés et déposés par les glaciers. Milieu écologiquement contraignant, elles abritent une flore caractéristique, de petite taille, essentiellement herbacée à feuillage réduit, adaptée à ce milieu sec et instable. Les dépressions creusées par les glaciers de Turia et du Grand Col, au sud-ouest, et les dépôts morainiques engendrés par leur retrait, ont induit la formation de deux petits lacs d’altitude, cachés entre 2500 et 2700 m au cœur des moraines de Riondaz

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La réserve naturelle des Hauts de Villaroger

A cet endroit, vous quittez le cœur du Parc national de la Vanoise pour pénétrer dans la réserve naturelle des Hauts de Villaroger, gérée par l’Office national des Forêts. Cet autre espace protégé, d’une superficie de 1062 ha, a été créé en 1991 pour protéger et maintenir les zones d’hivernages du Tétras-lyre, espèce bien présente sur cette partie du territoire communal de Villaroger. Afin d’en préserver la quiétude en hiver, la pratique du ski hors piste y est règlementée

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Le trèfle des rochers

Cette plante protégée affectionne les sols rocailleux et siliceux des moraines. Rare en France, elle n’est connue que dans 4 communes de Vanoise dont Villaroger. Une petite station se situe en rive gauche du torrent, à une dizaine de mètres au nord de la passerelle. Pour le voir, n’hésitez pas à vous mettre à 4 pattes car, si ce trèfle entièrement recouvert de poils est facilement reconnaissable à son aspect vert-grisâtre, ses inflorescences globuleuses ne dépassent guère 1 cm de diamètre

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Des chiens protègent le troupeau

Les 600 moutons fréquentant ce secteur passent l’été en compagnie de plusieurs types de chiens. Ceux de conduite, comme le border collie, permettent aux bergers de « guider » le troupeau. Les chiens de protection, comme le Montagne des Pyrénées (ou Patou) et le Berger d’Anatolie, sont eux uniquement présents pour le défendre. Grâce à leur odorat développé, ils détectent rapidement la présence d’un éventuel prédateur et adaptent leur stratégie de défense afin de le repousser

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La Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger

La Réserve Naturelle des Hauts de Villaroger a été créée par décret du 28 janvier 1991 et protège des zones boisées qui jouxtent le Parc national de la Vanoise. Elle assure un refuge hivernal à la faune montagnarde et plus particulièrement à son hôte emblématique, le tétras lyre. La Réserve couvre une superficie de 1062 hectares sur la commune de Villaroger et sa gestion est assurée par l'Office National des Forêts.

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La zone de combat

Située entre 2000 et 2500 mètres d’altitude, c’est une zone où les contraintes climatiques deviennent telles que la croissance des arbres et arbustes devient difficile, où ils finissent par renoncer peu à peu. A cet endroit de votre randonnée, la zone de combat se caractérise par quelques épicéas qui peinent à se développer et une abondance de lande à rhododendron et myrtilles, représentant un habitat de choix pour de nombreuses espèces animales comme le Tétras-lyre qui y élève ses jeunes

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La chèvrerie du plan de l'Aiguille

Le bâtiment du plan de l’Aiguille, situé en contre-bas au nord, est occupé par un troupeau d’environ 120 chèvres, gardé tout l’été et pâturant sur les alpages environnants. Si le lait est caillé sur place au Plan de l’Aiguille, il est transformé à la fromagerie du Planay, en petits fromages de chèvre sous forme de tomme, Tarentais ou Goyet, et vendu sur place ou à la maison de la réserve

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La cembraie d'Arc 2000

La cembraie est une forêt peu dense dominée par le pin cembro (appelé aussi « Arolle »), facilement reconnaissable à ses feuilles en aiguille regroupées par 5 sur les rameaux. Cet arbre fait le bonheur d’un oiseau, le casse-noix moucheté, qui déguste volontiers les graines contenues dans ses cônes. Afin de constituer des réserves pour l’hiver, l’oiseau en cache à de multiples endroits,  permettant ainsi la dispersion des graines et l’extension de la cembraie

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Informations complémentaires

Départ

Arc 2000

Arrivée

Arc 2000

Ambiance

Une randonnée incontournable, autour du magnétique Mont Pourri qui culmine à 3779 m d'altitude. L'itinérance offre une  varités de paysages majestueux, entre vallons herbeux, hameaux traditionnels et glaciers suspendus. Le sentier traverse le Col de la Sachette, porte d'entrée vers les pelouses alpines du vallon de la Sache où s'intercalent torrents et lacs naturels. Les nuitées en refuge apportent un supplément d'âme : ambiance particulièrement authentique dans l'ancienne bergerie d'Entre-le-Lac.

Accès routier

Depuis Moûtiers, suivre la N90 jusqu'à Bourg-Saint-Maurice puis la D119 jusqu'à la station d'Arc 2000. Le parking des Combes, (couvert et gratuit en été) permet de laisser le véhicule pour la durée de la randonnée.
Les autres accès en voiture pour ce tour sont :

Parking de Rosuel : Depuis Moûtiers, suivre la direction de la Haute Tarentaise puis prendre la direction de Peisey-Nancroix et poursuivre jusqu'au fond de Vallée.
Les Boisses : Depuis Moûtiers, suivre la direction de la Haute Tarentaise, suivre la direction de Tignes et passer le barrage, prendre la direction "Les Boisses". Se garer sur le Haut du hameau.
Parking du Châtelard : Depuis Moûtiers, suivre la direction de la Haute Tarentaise. 7 km après Ste-Foy-Tarentaise, prendre la direction de la Gurraz, sur la gauche et se garer sur le Haut du hameau.

Parking conseillé

Parking des Combes Arc 2000

Transport en commun

Venir à Peisey-Vallandry

Recommandations

État des sentiers : Pour éviter au maximum les sentiers avec un enneigement tardif, il est préférable de programmer cette randonnée entre début juillet et mi-octobre. Se méfier de la traversée des torrents qui peut se révéler délicate en période de fonte des neiges et, tant que faire se peut, privilégier leur traversée le matin. Se référer à nos propositions dans le descriptif pour la contourner.
Matériel : En début de saison, vous risquez de traverser des névés. En plus de tout le matériel de sécurité nécessaire en montagne, nous vous conseillons de prendre une paire bâtons par personne et au moins 1 piolet.
Refuges et réservation : en cœur de Parc national, le bivouac n'est autorisé qu’à proximité immédiate de certains refuges.Pour des nuitées plus douillettes, vous pouvez vous blottir dans les hébergements suivant qui correspondent aux fins d'étapes du tour :1ère nuit : Refuge du Mont Pourri2ème nuit : Refuge d'Entre-le-Lac3ème nuit : Refuge de la Martin4ème nuit : Refuge de TuriaNous vous conseillons de réserver vos hébergements ainsi que vos pique-niques à l'avance, certains refuges pouvant être rapidement complets en période d'affluence touristique.

En coeur de parc

Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

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