Alerte

Alertes

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter

Oups... Il semblerait que Cirkwi n'ait pas l'autorisation d'utiliser votre position.

Présentation
Description
Carte
Points d'intérêt
Notes et avis
À voir autour

Parcours Sonore : voyagez à travers l’histoire

Parcours Sonore du Vigan en Quercy
Parcours Sonore du Vigan en Quercy
Parcours Sonore du Vigan en Quercy
Parcours Sonore du Vigan en Quercy
Parcours Sonore du Vigan en Quercy
Crédit : © Bérangère Ferrier

Description

Le Parcours Sonore du Vigan En Quercy propose un itinéraire pédestre auditif, immersif et réalisable en toute autonomie, à pied ou à vélo. Laissez-vous guider à travers le village par le son mélodieux des voix de ses viganaises. Plongez dans l'univers et les anecdotes du village quercynois, autrefois appelé Carbonnac.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h30mn
Dist.
1.7 km
Afficher plus d'informations

Profil altimétrique

Point de départ

46300   LE VIGAN-EN-QUERCY
Lat : 44.74144Lng : 1.43885

Points d'intérêt

image du object

La rue de l’ancien Hôpital Notre-Dame-de-la-Pitié

Nous sommes dans l’ancienne rue principale du Vigan, qui relie Gourdon à Rocamadour. A l’époque, l’hôpital Notre-Dame-de-la-Pitié a une toute autre signification qu’aujourd’hui. C’est un asile où l’on accueille les voyageurs, les malades, et les pèlerins de Compostelle. Il semble avoir été composé de deux ou trois masures. Les chambres sont pauvrement dotées de grabas (mauvais lits, ou paillasses), d’un broc d’eau et d’une miche de pain. Contrairement à Gourdon, l’on n’y dispose même pas de couvertures, l’accueil y est rudimentaire. Les visiteurs sont notamment des pèlerins de Rocamadour qui y passent quelques jours. Également des malades, qui s’y reposent, mais n’y sont pas soignés. Mais aussi des chefs de bandes français et anglais qui se retrouvent au Vigan pour discuter des rançons qu’ils peuvent tirer de leurs prisonniers. D'après un plan de la ville du Vigan datant du 18e siècle, un chemin reliait la chapelle de l'hôpital au "fort" et à la fontaine de « Las Vergenas », autrement dit Les Vergènes. On peut apercevoir ce chemin de l’autre côté de la route nationale, qui remonte vers le coteau. Probablement au 9e ou 10e s, un paysan aurait retrouvé un bloc de statue de l’époque Romaine, représentant une matrone avec ses deux filles. Les paysans ont pensé que c’était la Vierge avec des anges autour. Ce vestige antique est devenu une relique pour les Viganais, « Las Vergenas » signifiant les vierges. Elle a depuis disparu au cours des temps. Avançons vers la chapelle Sainte-Rondine, sur notre gauche, qui fut construite sur l'emplacement de l'ancienne chapelle "Notre Dame de L’Hospital ».

- Lot Tourisme -
Consulter
image du object

Les remparts du fort

Ici, si l’on se place en face de la boulangerie et de la boucherie qui donnent sur la rue principale du village, nous pouvons lever les yeux et admirer cette superbe latrine du Moyen-Age qui surplombe la rue. A l’époque, la rue est positionnée plus bas, et ici ne sont que des jardins. La boucherie actuelle se situe aujourd’hui, dans une ancienne porte que la population doit traverser pour se rendre dans l’enceinte du village. Ce dernier est fortifié et bien plus petit que maintenant, constitué de quelques tours et tronçons de murailles autour de l’église. Si l’enceinte est prise, on se réfugie dans l’église, voire dans le haut clocher qui contient quelques coffres abritant un peu de nourriture, et des armes. Situés autour de l’abbatiale, les remparts du fort protègent les villageois des invasions et attaques ennemies, notamment des ‘‘Anglais’’. Ces fameux « Anglais » ne sont pas toujours anglais. Certains sont des Anglo Gascons, français et mercenaires, qui combattent pour le Roi d’Angleterre durant la guerre de 100 ans de 1337 à 1453, et stationnent au Vigan pendant les longues périodes de trêve. Ce qui explique que l’on n’a pas trouvé beaucoup de traces d’interprètes de cette époque dans les actes officiels, car la plupart parlent Occitan. Les vrais Anglais sont si rares, que dans un document notarial de Périgueux, afin de compléter l’identité de l’un des témoins, on y peut lire la mention « Anglais d’Angleterre ». Par extension, la dénomination d’Anglais a ensuite désigné tous ceux qui n’étaient pas du pays. Dirigeons nous à présent le long de la route vers le début de la rue Bombe-Cul dont nous allons vous raconter l’histoire.

- Lot Tourisme -
Consulter
image du object

Le Presbytère et le Couvent

1.43856305Tournons le dos à l’église, et nous voilà en face du Presbytère et du Couvent. Le Presbytère, avec ses deux tours et colonnades, abrite aujourd’hui plusieurs habitations. A l’origine, c’est un bâtiment où loge le curé, souvent situé à proximité de l’église paroissiale. Des disputes éclatent régulièrement entre villageois. En 1834, par exemple, la place du village est témoin d’une rivalité entre le maire du Vigan, Guillaume Glandin et le curé Jean-Baptiste Albouy, dit "Baptistou de Vers". Ce dernier a décidé d'acheter une grosse bâtisse avec l'argent de quelques jeunes dévôtes pour les y établir en communauté. Mais le maire s’y oppose, et cette querelle divise le village en deux clans. Finalement, le projet voit le jour sous la forme d’une Communauté de sœurs fondée en 1845. Elle est destinée à instruire quinze enfants pauvres gratuitement et à assurer la visite des malades. Située à droite du Presbytère, la Communauté est affiliée à la Congrégation de Gramat. Les sœurs y font l’ecole jusqu’en 1903. Quelques années plus tard, refusant la laïcisation de l’education, appellée ‘sécularisation’ la dernière religieuse enseignante, Sœur Georges Marie Vieillescazes décide de partir au Brésil. Elle signe la fin de l’aventure, et l’ecole des sœurs ferme ses portes en 1906. Regardons enfin derrière nous, et admirons l’Abbatiale. C’est le point final de notre parcours et le témoin d’un passé architectural riche et passionnant.

- Lot Tourisme -
Consulter
image du object

L’abbatiale Notre-Dame-de-l'Assomption

Au début du 18e siècle, Le Vigan est doté non pas d’une, mais de trois églises qui fonctionnent simultanément : - Tout d’abord, l'église primitive, la plus ancienne, Saint-Jean des Carbonières, déjà citée et située à proximité du château, au sommet du Mont Saint-Jean. - Ensuite, l'église Saint-Gall, à l'emplacement de l'épicerie d’aujourd’hui : c'est l'église paroissiale, permettant aux fidèles d’assister à la messe. Elle tombe en ruines à la fin du 18e siècle et Napoléon autorise la municipalité du Vigan à aliéner cette église en 1809. Elle sera détruite et les pierres vendues afin de financer les réparations de l'église actuelle et du presbytère. De récentes recherches révèlent qu’un évêque de Gourdon qui vivait au 5e s, Rurice de Limoges, dit Saint Ruricius, né vers 440, est devenu évêque de Limoges. Les originaux de ses lettres sont aujourd’hui conservés dans l’une des bibliothèques médiévales les plus importantes du monde, qui se trouve en Suisse alémanique, au sein de l‘Abbaye St Gall. - Enfin, l'église actuelle. D’abord réservée aux chanoines, et de ce fait, non accessible aux villageois, elle devient paroissiale et ouverte à tous à la Révolution. Révélatrice de la diffusion de l'art gothique dans le Midi de la France à la fin du 13e siècle, l’ancienne collégiale du Vigan adopte un parti architectural audacieux avec son chevet à triple abside. Avec l’arrivée des chanoines de Saint-Sernin de Toulouse et les largesses de nombreux bienfaiteurs, la collégiale du Vigan se dota à la fin du 11e siècle d’une nouvelle église dont on ne connaît seulement que quelques chapiteaux romans décorés d’entrelacs et découverts au cours de fouilles archéologiques dans les années 1950. Les religieux augustins furent par la suite placés sous l’autorité de l’archevêque de Bourges jusqu’au début du 14e siècle et auquel succéda l’évêque du diocèse de Cahors, Raymond de Pauchel, qui fit construire le massif occidental de l’église. L’église, devenue paroissiale au moment de la Révolution sous le vocable Notre-Dame de l’Assomption, est le seul témoin de l’enclos monastique dont les bâtiments, d’abord vendus comme bien national, furent ensuite rasés. Il s'agit donc d'un édifice gothique élevé au cours du dernier quart du 13e siècle, avec un chevet à trois absides et un faux transept cantonné de deux chapelles latérales polygonales. La nef, unique et large dans la tradition méridionale, est précédée à l’ouest d’un imposant massif édifié au 14e siècle dont l’austère façade est pourvue d’un portail orné de chapiteaux sculptés en forme de feuillages.

- Lot Tourisme -
Consulter

Informations complémentaires

Commune de départ et d'arrivée

LE VIGAN-EN-QUERCY

Auteur de la donnée

Image Lot Tourisme
proposé par Lot Tourisme
Cité Bessières rue Pierre Mendès-France – CS9007 46000 Cahors France

Notes et avis

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾