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Points d'intérêt
Notes et avis
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Faubourg Saint-Germain - Invalides

Faubourg Saint-Germain - Invalides

Description

Balade à la découverte du Paris aristocratique du XVIIIe siècle

Aucune difficulté particulière.

Le temps de parcours estimé ne prend pas en compte les éventuelles visites.
Point de départ : métro Concorde, lignes 1,8 et 12

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 22/02/2024
5.5 km
2 h
max. 39 m
min. 26 m
1 m
Style : En ville
Public : Famille
Thématique : Historique

Profil altimétrique

Point de départ

70 Place de la Concorde , 75008 Paris
Lat : 48.8661Lng : 2.32234

Points d'intérêt

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Palais Bourbon

21 Quai d'Orsay 75007 Paris
- Dominique David -
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Hôtel de Beauharnais

78-80 Rue de Lille 75007 Paris
- Dominique David -
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Hôtel de Salm - Musée de la Légion d'Honneur

1 Rue de Solferino 75007 Paris
- Dominique David -
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Musée d'Orsay

Né du vœu du président de la République Valéry Giscard d'Estaing de doter Paris d'un musée de l'art du XIXe siècle, le musée d'Orsay s'installe dans les murs de l'ancienne gare d'Orsay, essentiellement désaffectée. Après quatre longues années de travaux, l'espace est intégralement réaménagé et le musée ouvre ses portes en 1986. Avec une des collections parmi les plus riches de la planète pour l'art occidental de 1848 à 1914, le musée d'Orsay a de quoi se faire se pâmer les amateurs de cette période. Exposant plus de 4000 œuvres dans les domaines aussi variés que la peinture, la sculpture, les arts décoratifs et graphiques, de la photographie ou l'architecture, il constitue aussi la plus importante collection au monde de peintures impressionnistes et postimpressionnistes. Les noms les plus prestigieux s'y pressent, Courbet et Manet y côtoyant Degas, Van Gogh, Rodin ou Cézanne...

62 Rue de Lille 75007 Paris
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Fontaine des Quatre Saisons

Monumentale, quasi l'étroit dans la rue de Grenelle, la somptueuse fontaine des Quatre Saisons, commandée en 1739 à Bouchardon par Michel-Étienne Turgot, prévôt des marchands et père du célèbre ministre de Louis XVI, était destinée à approvisionner en eau le faubourg Saint-Germain, alors très en vogue, mais aussi à être un monument commémoratif en l'honneur du roi Louis XV. Son allure générale peut faire penser à la façade façade d'un hôtel particulier ou d'une église mais ses deux portails mènent d'une part au jardin du musée Maillol et d'autre part à un immeuble moderne et sa fonction première ne saute pas immédiatement aux yeux, l'eau coulant de la gueule de quatre mascarons de bronze figurant une tête de monstre marin, situés à cinquante centimètres du sol. Une allégorie de la Ville de Paris dominant la Seine et la Marne trône à l'avant-corps tandis que les ailes sont ornées de beaux bas-reliefs et de niches abritant les génies des saisons. Derrière la statue de la Ville de Paris, une plaque entourée de colonnes porte la dédicace latine suivante : DUM LUDOVICUS XV POPULI AMOR ET PARENS OPTIMUS PUBLICÆ TRANQUILLITATIS ASSERTOR, GALLICI IMPERII FINIBUS, INNOCUE PROPAGATIS, PACE GERMANOS RUSSOSQUE INTER ET OTTOMANOS FELICITER CONCILITA, GLORIOSE SIMUL ET PACIFICE REGNABAT. FONTEM HUNC CIVIUM UTILITATE, URBISQUE ORNAMENTO. CONSECRARUNT PRAEFECTUS ET ÆDILES ANNO DOMINI M.DCC.XXXIX que l'on peut traduire par : Au temps où Louis XV, père excellent et amour de son peuple, garant de la paix publique, après avoir étendu sans dommage les frontières du royaume de France, après avoir obtenu la paix entre les Germains, les Russes et les Ottomans, régnait avec gloire et pacifiquement, le préfet et les édiles ont consacré cette fontaine pour l'utilité des habitants et l'ornement de la ville, en l'an du Seigneur 1739.

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Musée Maillol

Créé en 1995 par Dina Vierny, la muse du sculpteur, dans un hôtel particulier, l'hôtel Bouchardon, où vécut Alfred de Musset de 1824 à 1840, le musée Maillol abrite nombre de ses œuvres (peintures et sculptures), de même qu'une collection d'art moderne du xxe siècle (peinture, sculpture et dessin). De belles expositions temporaires s'y tiennent aussi fréquemment.

59 Rue de Grenelle 75007 Paris
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Hôtel d'Estrées

Ce bel hôtel particulier, construit entre 1711 et 1713 par Robert de Cotte, est actuellement la résidence de l'ambassadeur de Russie en France.

94 Rue de Grenelle 75007 Paris
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Hôtel d'Avaray

Les cinéphiles le reconnaîtront sans l'ombre d'un doute puisqu'il s'agit de l'hôtel particulier qu'occupe le personnage joué par François Cluzet dans Intouchables. Propriété des Pays Bas, dont il fut pendant un temps l'ambassade, il fut élevé entre 1718 et 1723 par l'architecte Jean-Baptiste Leroux pour le compte de Claude-Théophile de Béziade, marquis d'Avaray, héros de la bataille d'Almansa, lieutenant général du roi d'Espagne Philippe V puis gouverneur des provinces de Flandre espagnole et du Hainaut. Il compte parmi ses illustres locataires l'écrivain Horace Walpole, alors ambassadeur d'Angleterre en France. Fils du Premier Ministre britannique Robert Walpole. on lui doit le concept de sérendipité.

85 Rue de Grenelle 75007 Paris
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Temple de Pentémont

Fondée au XIIIe siècle aux environs de Beauvais, l'abbaye de Penthemont s'installe en 1672 à Paris dans l’ancien couvent des Augustines de l'ordre du Verbe incarné, qui vient d'être dissous. En 1743, la vétusté et l'exiguïté des bâtiments poussent l'abbesse à en envisager la reconstruction. L'architecte Pierre Contant d'Ivry est retenu pour mener à bien le projet qui, insuffisamment financé, traînera de longues années. Confisqués sous la Révolution, les bâtiments sont réaffectés en 1802 sur ordre de Napoléon. La chapelle est attribuée au consistoire réformé qui ne peut en jouir qu'un année, l'ensemble des bâtiments devenant une caserne de la garde nationale puis de la garde impériale. Ce n'est qu'en 1843 qu'elle devient définitivement un temple protestant. Le reste du complexe conserve sa vocation militaire jusqu'en 1915, où il abrite le service des pensions du ministère de la Guerre, puis le ministère des Anciens combattants. Suite au déménagement du cabinet du secrétaire d'État aux Anciens combattants dans l'hôtel de Brienne, siège du Ministère des Armées, l'abbaye est vendue. En 2019, après trois ans de travaux, la société Yves Saint Laurent y installe son siège. La chapelle, avec sa nef de plan centré surmonté d'une coupole, a été très remaniée lorsque Victor Baltard la transforma en temple protestant en 1844.

106 Rue de Grenelle 75007 Paris
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Hôtel de Courteilles

Derrière les hauts murs de sa sévère façade néo-classique, l'hôtel de Courteilles (aussi connu sous le nom d'hôtel de Rochechouart) abrite le Ministère de l'Education Nationale. Guy de Maupassant, nommé attaché au cabinet du ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts, pPuis Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts de 1879 à 1883, y séjournent.

50 Rue de Bellechasse 75007 Paris
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Hôtel Gouffier de Thoix

Ce petit hôtel particulier, édifié entre 1719 et 1725, est remarquable pour son magnifique portail de style rocaille, dont le tympan en forme de coquille est orné de coquillages et d'étoiles de mer. Des allégories de Mars et Minerve ont été sculptées dans les vantaux de ses portes. Une plaque commémorative rappelle que Louis Aragon et Elsa Triolet occupèrent les lieux.

56 Rue de Varenne 75007 Paris
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Hôtel de Gallifet

Construit entre 1776 et 1792 pour le marquis Simon-Alexandre de Galliffet, président au Parlement de Provence, l'hôtel est réaffecté en 1794 au ministère des Relations extérieures. Charles-François Delacroix, père du peintre Eugène Delacroix, y occupe les fonctions de Ministre des Relations extérieures de novembre 1795 à juillet 1797. Il est remplacé à ce poste par Talleyrand, qui y présente Madame de Staël au général Bonaparte. Dès 1894, il est loué par l'Etat italien, qui en fait l'acquisition en 1909, il en accueille l'ambassade jusqu'en 1938, date à laquelle elle est transférée à l'hôtel de Boisgelin tout proche. Il abrite aujourd'hui l'Institut culturel italien ainsi que la délégation italienne auprès de l'OCDE. La façade sur cour, de style néo-classique, est précédée d'un monumental portique d'ordre colossal (ordre dans lequel les colonnes ou pilastres s’étendent sur deux étages ou plus). La façade sur jardin est elle aussi ornée de colonnes d'ordre colossal, cette fois-ci intégrées à la façade.

50 Rue de Varenne 75007 Paris
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Hôtel de Boisgelin

Ce bel hôtel particulier bâti en 1732 devient en 1782 la propriété de Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin, archevêque d’Aix-en-Provence, resté célèbre pour avoir prononcé le discours inaugural du sacre de Louis XVI en 1775. A la fin du XIXe siècle, il est profondément remanié, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, par son propriétaire, Marie Charles Gabriel Sosthène de La Rochefoucauld, duc de Bisaccia. Il abrite actuellement l'ambassade d'Italie. Ses magnifiques espaces intérieurs, dont le grand escalier en marbres polychromes ou le grand salon (le seul à avoir conservé ses superbes boiseries rocaille d’origine), peuvent se visiter à l'occasion des Journées du Patrimoine.

47 Rue de Varenne 75007 Paris
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Hôtel Matignon

Edifié en 1722 sur ordre de Christian-Louis de Montmorency-Luxembourg, l'hôtel, encore en chantier, est revendu à Jacques III de Goyon-Matignon courant 1723, le coût des travaux excédant le budget initial. Il reste aux mains de ses descendants jusqu'en 1804. A partir de ce moment, il ne cessera de changer de propriétaire (Talleyrand, Napoléon Ier, Louis XVIII...). Il devient, à la fin du XIXe siècle, ambassade d'Autriche, avant d'être confisqué par l'Etat français en tant que bien ennemi durant la Ie guerre mondiale. Il devient résidence du Président du Conseil des Ministres dans les années 1930, puis du Premier Ministre sous la Ve République. L'hôtel Matignon, avec ses fastueux salons et son parc privé de trois hectares, le plus grand de Paris, n'est accessible au public que durant les Journées du Patrimoine.

57 Rue de Varenne 75007 Paris
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Hôtel de Biron - Musée Rodin

Erigé entre 1728 et 1730 pour un certain Abraham Peyrenc, un perruquier grassement enrichi par le système de Law et ayant acheté un titre de marquis, l'hôtel prend d'abord logiquement le nom de Peyrenc de Moras. Sa veuve le loue de 1736 à 1753 à Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, qui y mène une vie fastueuse. A son décès, les héritiers de Peyrenc de Moras le vendent au maréchal Louis-Antoine de Gontaut, 6e duc de Biron, qui en fait agrandir. le jardin. L'encombrante propriété, fortement délabrée, est vendue à la Société du Sacré-Cœur de Jésus, consacrée à l'éducation des jeunes filles de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie. Les religieuses le jugeant trop richement ornementé décident de le dépouiller de ses décorations. Au cours du XIXe siècle, un pensionnat, puis une chapelle sont construits sur la propriété. La loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et l'Etat va mener à sa confiscation par ce dernier. Après quelques années de déshérence, la propriété est classée et scindée en deux lots : d'une part, l'hôtel, ses communs et son jardin, d'autre part l’ancien pensionnat et ses dépendances, dans lequel l'Éducation nationale installe ce qui est aujourd’hui le lycée Victor-Duruy. Entre-temps, l'hôtel a été transformé en résidence d'artistes. C'est ainsi que Cocteau, Matisse et bien entendu Rodin y élisent domicile. Alors que l'Etat décide en 1911 de congédier ses locataires, Rodin arrive à trouver un arrangement grâce auquel il obtient la jouissance du lieu en échange de ses œuvres, à conditions que l'Etat le transforme en musée à sa mort. Le musée, intégralement rénové de 2012 à 2015, présente au visiteurs plus de 600 œuvres, dont 440 sculptures. Parmi les plus connues, on peut citer le Penseur, les Bourgeois de Calais, la Porte de l'Enfer, le Baiser, la Cathédrale... En outre, divers dessins de l'artiste sont exposés, de même que nombre d'œuvres qu'il aimait collectionner, comme des statues antiques mais aussi trois beaux tableaux de Van Gogh. Par ailleurs, une salle est consacrée aux sculptures de Camille Claudel, qui fut la maîtresse de Rodin. Pour plus d'informations : www.musee-rodin.fr/

77 Rue de Varenne 75007 Paris
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Dôme des Invalides - Tombeau de Napoléon

A l'origine, les deux églises actuelles formaient un seul et unique lieu de culte qui partageaient le même sanctuaire. D'une part, l'actuelle cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, appelée à l'époque église des Soldats, était réservée aux pensionnaires alors que le Dôme, aujourd'hui désacralisé, était exclusivement voué à la famille Royale. Erigé pour témoigner de la grandeur du Roi Soleil, le Dôme constitue le point d'orgue de l'art classique religieux français. Son plan général est somme toute assez simple, puisqu'il s'agit d'une croix grecque inscrite dans un plan carré. L'avant-corps central et les deux corps latéraux présentent la même élévation, ne nécessitant pas le recours aux volutes de raccordement. Les façades sont composées de deux ordres superposés, dorique au rez-de-chaussée, corinthien à l'étage, et flanquées d'un porche surmonté d’un fronton triangulaire. La façade principale, qui était autrefois l'entrée principale, réservé au Roi et à son entourage, s'ouvre par un majestueux portique à colonnes reprenant la même alternance verticale d'ordres. L'entrée est encadrée par deux statues de Saint-Louis et Charlemagne, respectivement du ciseau de Nicolas Coustou et Coysevox. L'entablement à ressauts qui sépare les étages est orné de quatre statues représentant des vertus. Le fronton sculpté qui coiffe la façade est de Coysevox. L'élégant dôme de forme ovoïde, surmonté d'un gracieux lanternon orné de quatre statues de vertus et d'un flèche qui culmine à 107m au-dessus du sol, repose sur un tambour à colonnes à deux étages ornés de hautes fenêtres. Il marque une évolution par rapport à la sévérité qui prévaut jusque là dans l'architecture classique et gagne en complexité et en ornementation au fur et à mesure de sa hauteur. Sa couverture, faite de lames de plomb attachées à une robuste charpente en bois de chêne par de agrafes de cuivre, est constitué de douze compartiments dorés et décorés de trophées dans lesquels se dissimulent des lucarnes. Redoré en 1807, 1830, 1839, 1937, il a nécessité 12 kilos d'or pour la dernière intervention, en 1989. L'intérieur frappe les esprits par sa luminosité et sa beauté (murs ornés de pilastres, de colonnes, de bas-relief). L'impressionnante coupole, qui repose sur quatre piliers massifs, percés en leur centre pour donner accès aux chapelles d'angle, est elle aussi richement décorée. Aux pendentifs, les Evangélistes, peints par Charles de La Fosse. Les douze Apôtres, peints par Jouvenet, prennent place dans des compartiments séparés tandis que la calotte s'orne d'une fresque de Charles de La Fosse, "Saint Louis déposant sa couronne et son épée entre les mains de Jésus-Christ, assis au milieu d’une gloire et accompagné de la Vierge". Derrière le somptueux maître-autel à colonnes torses et surmonté d'un baldaquin édifié par Visconti, la grande verrière posée en 1873 pour scinder l'église en deux laisse entrevoir l'intérieur de la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, pavoisée des drapeaux et bannières pris à l'ennemi. Désacralisé à la Révolution, le Dôme est devenu un panthéon militaire accueillant les restes de grands hommes de guerre français (La Tour d'Auvergne, Rouget de Lisle, les maréchaux Leclerc et Juin...). On peut admirer dans les chapelles latérales le monument contenant le cœur de Vauban, les tombeaux des maréchaux Foch, Lyautey et Turenne, ainsi que ceux de Jérôme et Joseph Bonaparte, frères de Napoléon. Posé au fond d'une crypte à ouverture circulaire creusée par Visconti afin de ne pas dénaturer l'harmonie de l'édifice, le monumental sarcophage de porphyre rouge où repose l'Empereur se tient sur un soubassement en granit vert des Vosges. Six cercueils de taille décroissante emboîtés les uns dans les autres contiennent la dépouille de Napoléon. Douze victoire sculptées par Pradier entourent le monument. Veillant sur son sommeil éternel, deux grandes statues de bronze montent la garde. L'une tient un globe, l'autre le sceptre et la couronne impériale.

129 Rue de Grenelle 75007 Paris
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Hôtel des Invalides - Cour d'honneur

Reprenant une idée de ses prédécesseurs Henri II, Henri III et Henri IV, Louis XIV décide en 1670 de faire édifier un complexe visant à assurer aide et assistance aux soldats invalides de ses armées ; pour que "ceux qui ont exposé leur vie et prodigué leur sang pour la défense de la monarchie (…) passent le reste de leurs jours dans la tranquillité". Le projet, destiné à prendre place dans la plaine de Grenelle, alors en plein campagne, est confié par le secrétaire d'État français de la Guerre Louvois à l'architecte du Roi Libéral Bruant, déjà auteur de l'hospice de la Salpêtrière. Le chantier est mené tambour battant dès novembre 1671 et s'achève février 1674.Seule l'église royale, confiée par la suite à Jules Hardouin-Mansart, n'est pas encore achevée à cette époque, il faudra néanmoins attendre 1706 pour qu'elle le soit. Le Roi Soleil inaugure les bâtiments en octobre 1674, date à laquelle les premiers pensionnaires occupent les lieux. Prévu initialement pour accueillir 6000 invalides (ce qui sera le cas de 1696 à 1690), l'établissement n'en hébergera finalement que 4000, des travaux ayant été entrepris pour le rendre plus confortable. Le 14 juillet 1789, les insurgés assiègent les Invalides et s'emparent de 30000 fusils et 27 canons qui leur serviront pour prendre la Bastille. L'ensemble conserve sa vocation durant la période révolutionnaire ainsi que durant l'Empire. En 1793, l'église est convertie en temple de Mars avant de devenir nécropole militaire. Elle accueille à ce titre les cendres de Turenne et accueille les trophées des campagnes impériales. Le 15 juillet 1804 s'y déroule la toute première remise de médailles de la Légion d'honneur par Napoléon aux officiers méritants. En 1840, les cendres de Napoléon sont provisoirement déposées dans la chapelle du Dôme avant de prendre leur place définitive dans le sarcophage de la crypte. A côté de sa mission initiale, l'hôtel des Invalides abrite aussi trois musées : le Musée des Plans-Reliefs, qui présente une collection unique au monde de maquettes tridimensionnelles des places fortes françaises, le Musée de l'Armée, consacré à l'art, la technique et l'histoire militaire du monde entier (armes, armures, uniformes, maquettes de batailles...) et le Musée de l'Ordre de la Libération. La majestueuse et sévère cour d'honneur, que Chateaubriand comparait à un "cloître militaire" est une superposition d'arcades et de galeries sobrement décorées, cadre idéal pour les cérémonies d'hommage national aux militaires tombés au combat, mais aussi pour certaines personnalités civiles (Jacques-Yves Cousteau, Jacques Chaban-Delmas, Philippe Séguin, homme d'État, Stéphane Hessel, diplomate, Pierre Mauroy, Dominique Baudis, Charles Pasqua, Michel Rocard, Simone Veil, Jean d'Ormesson, Charles Aznavour, Jacques Chirac, Jean-Paul Belmondo, Michel Bouquet). Une impressionnante collection de pièces d'artillerie ainsi un char léger ont pris place sous les arcades du rez-de-chaussée. Au centre du pavillon central le plus orné, qui sert de façade à l'église Saint-Louis, la célèbre statue de Napoléon en Petit Caporal. La soixantaine de lucarnes de pierre hautes d'environ de trois mètres qui cernent la cour d'honneur sont ornées de trophées d'armes et d'attributs militaires ou héraldiques. L'une d'elle, la cinquième à droite du pavillon de l'aile est, y fait exception. On y voit une créature ressemblant à un loup, jaillissant de hautes herbes, les pattes enserrant l'œil-de-bœuf, en train d'observer la cour. Ce rébus de pierre, "Loup voit", serait clin d'œil au secrétaire d'État français de la Guerre Louvois. Pour plus d'informations : www.musee-armee.fr/accueil.html

21 Rue de Constantine 75007 Paris
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Basilique Sainte-Clotilde

18 Rue de Martignac 75007 Paris
- Dominique David -
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proposé par Dominique David

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