Située à l’ouest de l’Ille-et-Vilaine, dans le grand bassin rennais, Montfort-sur-Meu fait partie du Pays de Brocéliande et en constitue le pôle historique.
Le site a été occupé dès l’Antiquité et la période gallo-romaine. Des traces de peuplement ancien sont encore visibles : des mégalithes en forêt de Montfort et une voie romaine reliant Rennes à Carhaix. En franchissant le Meu, celle-ci était la porte d’entrée vers la Bretagne intérieure. Cette occupation précoce est due à une situation géographique idéale car Montfort est installée à la confluence de deux rivières : le Meu et le Garun, et est placée en lisière de la forêt de Brocéliande.
Ces trois éléments constituent des moyens de défense et de développement des ressources favorables à l’installation d’une cité.
Ce n’est qu’au XIe siècle que le nom de Montfort apparaît dans les textes. Son fondateur est Raoul Ier de Gaël-Montfort, guerrier intrépide, fils d’un seigneur anglais.
Compagnon de Guillaume duc de Normandie,il devient le rival du Conquérant de l’Angleterre et tente de le détrôner. Son échec le ramène sur les terres de Montfort où il édifie, vers 1091, un premier donjon de pierre, installé au sommet d’une butte de schiste, pour se protéger d’une possible vengeance. Mais en 1198, le château est pris par Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre, puis repris et ruiné la même année par Alain de Dinan II. Il est reconstruit de 1379 à 1389 et devient le siège d’une puissante seigneurie qui engendre une prospère cité médiévale et favorise l’installation d’établissements monastiques avec la construction de l’abbaye Saint-Jacques de Montfort.
Au XVe siècle, le rattachement de la Bretagne à la France ne change pas le statut juridique de la cité qui reste ville seigneuriale, puis royale.
Après la Révolution, la cité devient sous-préfecture et abrite une bourgeoisie qui comprend juges et hommes de loi lié à la présence du tribunal.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la ville se modernise avec la construction de la gare, de nouvelles halles, d’une église centrale... La Seconde Guerre mondiale voit la destruction du quartier commerçant de Saint-Nicolas, du 10 au 13 juin 1944, par l’aviation anglo-américaine.
Aujourd’hui, Montfort-sur-Meu garde son éclectisme de cité médiévale, commerçante, industrielle et de services, confrontant entre ses deux rivières les architectures de toute son histoire.
Répondant aux engagements précis et exigeants d’une charte de qualité nationale, les Petites Cités de Caractère® mettent en œuvre des formes innovantes de valorisation du patrimoine, d’accueil du public et d’animation locale.
C’est tout au long de l’année qu’elles vous accueillent et vous convient à leurs riches manifestations et autres rendez-vous variés.
Vous y êtes invités. Prenez le temps de les visiter, de pousser les portes qui vous sont ouvertes et d’y apprécier un certain art de vivre.
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