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Crevecoeur-sur-l'escaut, Nord, Nord-Pas-de-Calais

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Découvrez Crevecoeur-sur-l'Escaut, une charmante commune située dans la région Nord-Pas-de-Calais en France. Nichée dans le département du Nord, cette petite localité offre un mélange pittoresque de beauté naturelle et de patrimoine historique. En vous promenant le long des rives de l'Escaut, vous pourrez admirer les paysages bucoliques et profiter de la tranquillité qui y règne. Les passionnés d'...Voir plus

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Abbaye de Vaucelles
3.7 km

Abbaye de Vaucelles

Située à 12 km de Cambrai, l'abbaye de Vaucelles, treizième fille de Clairvaux est l'une des abbayes cisterciennes les plus prestigieuses. Sa fondation par saint Bernard remonte à 1132. Le terrain, donné par un seigneur du Cambrésis en expiation de ses fautes, convenait parfaitement à l'établissement d'une communauté cistercienne : isolé, le site est traversé par un cours d'eau et les importantes forêts garantissaient, après défrichement, la présence de terres cultivables. L'église abbatiale, construite à partir de 1190, présentait des dimensions exceptionnelles (137 mètres de long) qui en faisaient la plus vaste abbaye cistercienne d'Europe. L'abbaye, accueillant dans sa période d'apogée une communauté de 200 moines et 400 frères convers, possédait deux cloîtres, une salle capitulaire, des cuisines, des infirmeries, une bibliothèque. Elle était entourée d'une enceinte flanquée d'échauguettes, dont l'une subsiste toujours. Au XVIIIème siècle, le palais abbatial fut reconstruit par Dom Ruffin, avant-dernier abbé de l'abbaye. Il est aujourd'hui restauré. A la Révolution, l'abbaye fut saisie comme bien national, vendue et utilisée comme carrière de pierres. L'aile orientale des bâtiments claustraux, bâtie entre 1135 et 1175 échappa à la destruction. Elle abrite la salle des moines, utilisée comme scriptorium, le parloir où était distribué par le père cellérier le travail de la journée. Il ouvre sur la salle capitulaire, qui est la plus grande d'Europe. Couverte de voûtes sur croisée d'ogives, elle s'ouvrait sur le cloître par de belles baies en plein cintre. Ses quatre colonnes présentent des chapiteaux ornés de longues feuilles d'arum. Le passage sacré, où les moines venaient revêtir la coule blanche avant les offices, termine cet ensemble. L'abbaye de Vaucelles fait l'objet d'importantes restaurations depuis 1971.

19-21 Hameau de Vaucelles 59258 Les Rues-des-Vignes
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Eglise Saint Druon
6.3 km

Eglise Saint Druon

L'église réalisée durant la seconde moitié du XIXème siècle dans un style néo-roman, présente d’intéressants vitraux évoquant la vie de saint Druon. Située en dehors des fortifications de la ville, cette église reconstruite en 1862 par l’abbé Desmaret, remplace une chapelle fondée à la fin du XVIème siècle. Placée sous le vocable de Saint-Druon, cette chapelle a été bâtie suivant la volonté et les dons des malades de l’ancienne léproserie établie sur ce faubourg. Le nom de saint Druon, patron des bergers, rappelle l’environnement de ce lieu de dévotion, entouré de prairies où paissaient de nombreux troupeaux de moutons. Traditionnellement à la veillée de Noël, les bergers se retrouvaient dans cette chapelle pour constituer une crèche vivante. Aujourd’hui, l’église réalisée en brique et pierre s’ouvre sur un clocher porche d’inspiration néo-romane. Sa nef s’éclaire par une série de vitraux réalisés en 1930, par le maître verrier Dreptin. Ils évoquent principalement la vie du saint patron, tandis qu’un autre présente le visage des paroissiens morts pour la France durant la Grande Guerre. Ce vitrail nous fait penser à la bravoure du curé de cette paroisse, l’abbé Thuliez, qui malgré l’ordre d’évacuation donné par les Allemands va vivre caché jusqu’à la fin de la guerre pour soigner les vieillards et grabataires n’ayant pu quitter la ville.

2-18 Rue Crèvecoeur 59400 Cambrai
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La Porte de Paris
7.4 km

La Porte de Paris

Depuis le partage de Verdun (843), Cambrai est rattachée au Saint-Empire romain germanique. L'Escaut, utilisé comme frontière naturelle, la sépare du royaume de France. Cette position stratégique l'oblige à renforcer sa défense par la construction de fortifications. C'est dans le climat d'insécurité, dû à la guerre de Cent Ans, que l'enceinte fortifiée est reconstruite à la fin du XIVe siècle. Elle comprenait une courtine de quatre kilomètres de long, renforcée par une cinquantaine de tours, de sept portes et d'une porte d'eau utilisant l'Escaut pour ses inondations défensives. Le chantier débute en 1390 par la Porte de Paris, appelée jadis la Porte du Saint-Sépulcre. Gilles Largent, maître-maçon à la ville de Saint-Quentin, expert en la matière, est chargé de sa construction. Réalisée en pierre calcaire reposant sur un soubassement en grès, cette porte de type châtelet s'élevait à 16 mètres de haut. Son passage, défendu par deux grosses tours curvilignes, était précédé d'un pont-levis à flèches dont on remarque encore les encoches verticales. Sa partie supérieure crénelée présente de nombreuses archères et des trous de boulins, servant à dresser des hourds, sortes de galeries de bois mises en cas de siège. A la fin du XVIIe siècle, cette porte était précédée d'un ouvrage à cornes de 70 mètres de long réalisé par Vauban. Il permettait de protéger cette porte médiévale des premiers assauts des canons, mais obligeait la population à franchir toute une série d'ouvrages avancés et de nombreux fossés. C'est en 1892 que la ville reçoit l'autorisation de démanteler ses fortifications. Seules quelques tours et portes furent épargnées comme cette porte médiévale. En avançant sous la voûte, vous pourrez observer les multiples embûches qui défendaient le passage : doubles vantaux de porte, archères, herse et trois assommoirs. Par l'organisation de sa défense, cette porte était infranchissable.

51 Avenue de la Victoire 59400 Cambrai
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L'intérieur de la cathédrale
7.5 km

L'intérieur de la cathédrale

Cette église appartenait à une communauté de moines bénédictins installés dans ces lieux depuis 1064. Elle a été reconstruite entre 1696 et 1703, en seulement six ans. A la Révolution française, les moines sont chassés. L'église sert d'église constitutionnelle puis de lieu de culte à la déesse Raison. C'est ainsi qu'elle échappe aux destructions révolutionnaires. Devenue cathédrale, elle subit un incendie en 1859 qui embrase sa charpente et détruit tout son mobilier. Une commission d'experts, dont Viollet-le-Duc, décide de sa restauration car elle est un exemple représentatif de l'architecture religieuse de Louis XIV. On profitera de ces travaux pour agrandir l'édifice en créant de nouvelles chapelles, notamment dans son déambulatoire. Aujourd'hui, cette église présente un plan basilical en forme de croix latine et offre un chœur profond aussi long que sa nef. Son décor de style classique reprend des éléments de l'antiquité grecque et romaine : pilastres cannelés, chapiteaux corinthiens, frises aux délicats rinceaux... On notera en particulier la diversité des têtes d’anges disposés aux sommets des piliers dont l’attitude est différente à chaque travée. Avancez vers la croisée du transept. Depuis quelques années, le chœur de l'église s'est enrichi d’œuvres contemporaines de Goudji, artiste originaire de Géorgie. Certaines œuvres de cet orfèvre, qui n'hésite pas à marier les métaux précieux à la rudesse de la pierre, sont classées patrimoine mondial de l’Unesco. Les croisillons du transept sont ornés de grisailles, peintures en trompe-l’œil dues à Martin Geeraerts. Dans le croisillon nord, elles évoquent la Passion du Christ tandis que celles du croisillon sud montrent des scènes de la vie de la Vierge. Dans la sacristie, une crucifixion complète cet ensemble. Empruntez le déambulatoire pour rejoindre la chapelle axiale. Vous vous trouvez devant le tombeau de Fénelon, réalisation du sculpteur David d'Angers. François de Salignac de la Motte Fénelon, né dans le Périgord en 1651, poursuit de longues études à Paris et devient le précepteur des petits-enfants de Louis XIV. Il est choisi par le roi, en 1695, pour être l'archevêque de Cambrai. Fénelon possède une forte personnalité aux dons les plus variés : écrivain, théologien, théoricien adepte du quiétisme. Il est l'auteur de nombreux ouvrages comme la Maxime des Saints, de nombreux sermons ou un traité sur l'éducation des jeunes filles. Cependant, les aventures de Télémaque lui doivent sa disgrâce. Il meurt à Cambrai le 7 janvier 1715. Enterré dans la cathédrale gothique, sa sépulture était d'une grande simplicité. Elle présentait une pierre tombale surmontée d'un buste réalisé par Jean-Louis Lemoine, aujourd’hui au musée. Cette sépulture est profanée à la Révolution française. C'est à la demande de Napoléon Ier, grand admirateur de Fénelon, que ce tombeau est construit en 1824. David d'Angers, Grand Pprix de Rome et élève du peintre David, est chargé de son exécution. S'inspirant du buste funéraire, il présente l'archevêque allongé sur un sofa, regard tourné vers le ciel. Il semble implorer la protection divine sur son diocèse. Trois bas-reliefs situés dans la partie basse du tombeau illustrent quelques épisodes de la vie de Fénelon. On le voit ramener une vache égarée à un couple de paysans, soigner des soldats blessés lors de la Bataille de Malplaquet et instruire le jeune duc de Bourgogne. En rejoignant le croisillon sud, vous pourrez admirer l'icône Notre-Dame de Grâce. Longtemps attribuée à saint Luc l'évangéliste, cette icône byzantine fut offerte au représentant du Pape lors du Concile de Constance (1414-1418). A sa mort, elle revint à son secrétaire, Fursy de Bruille, chanoine de la cathédrale de Cambrai, qui la légua à la cathédrale en 1450. Depuis, elle fait l'objet d'une grande vénération, notamment à l'occasion de la procession du 15 août. L'histoire raconte que Bernadette Soubirous a reconnu en elle la vierge qui lui était apparue à la grotte de Lourdes. L’icône est une vierge de tendresse. D'un geste maternel, Marie tient contre elle l'enfant Jésus qui joue avec son voile. Son habitacle reproduit la forme du clocher de l'ancienne cathédrale de Cambrai. Avant de sortir de l’église, vous remarquerez la chaire, les fonds baptismaux et le buffet d’orgue qui ont été réalisés en 1897 par Alexis Buisine. Ce sculpteur d’origine lilloise fit de nombreux dans la région, mais également en Angleterre et même en Chine. Poursuivez sur l'avenue de la Victoire jusqu'à la rue du 11 Novembre en direction du Beffroi.

33 Rue Guillaume du Fay 59400 Cambrai
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