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Circuit des Hauts-lieux de la Grande Guerre en Artois

Description

La Première Guerre mondiale en Artois

Le rebord du plateau artésien, 10 km au nord d’Arras, a constitué un enjeu stratégique important tout au long de la Première Guerre mondiale; la colline de Notre-Dame-de-Lorette (165 m) et la crête de Vimy (145 m), dominent la plaine de Gohelle et le bassin minier du Pas-de-Calais, qui assurait, en 1913, la moitié de la production française de charbon, alors source d’énergie dominante.

En octobre 1914, pendant la « course à la mer » qui précède le passage à la guerre de tranchées, les Allemands, comme partout sur le front ouest, se sont emparés des hauteurs ; ils occupent également l’essentiel du bassin minier. Cela contraint les Alliés à mener une série d’offensives pour tenter de reprendre les points hauts, rapidement fortifiés par les Allemands.

La première attaque française, la Première bataille d’Artois (17 au 19 décembre 1914) échoue et entraîne la mort de 8 000 « Poilus ». Mais c’est au cours de la Seconde bataille (9 mai au 25 juin 1915) que Notre-Dame-de-Lorette gagne le surnom de « colline sanglante ». Les Français s’emparent de la colline, mais échouent sur la crête de Vimy, malgré des bombardements massifs et des combats acharnés. 40 000 soldats français sont tués, 64 000 blessés, pour la reconquête de 20 km² ; les pertes allemandes s’élèvent à 75 000 hommes (tués, blessés, prisonniers). La percée espérée n’a pas eu lieu. Enfin, la Troisième bataille d’Artois (25 septembre au 14 octobre 1915) s’achève par un nouvel échec.

Ả partir de février 1916, lorsque se déclenche l’attaque allemande sur Verdun, l’armée française est relevée sur le front d’Artois par des unités britanniques. En avril 1917, les Canadiens, à l’issue d’une attaque-éclair remarquablement préparée, s’emparent de la crête de Vimy, au prix de 3 600 tués. Ce succès a un énorme écho au Canada et constitue l’un des moments fondateurs d’une nouvelle nation.

Le circuit des lieux de mémoire de la Grande Guerre en Artois permet de découvrir des sites aujourd’hui insérés dans un paysage remarquablement cultivé : les arbres ont retrouvé leur place, les traces des tranchées ont été effacées par le travail des agriculteurs, les villages reconstruits. Les cimetières militaires – français, britanniques, allemands – et les mémoriaux qui ont succédé dans les années 1920 aux cimetières provisoires du front, permettent cependant d’évoquer la tragédie épouvantable que fut la Première Guerre mondiale, marquée par la mort de millions de jeunes soldats-citoyens, victimes de la puissance de feu née de la civilisation industrielle.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 04/04/2024
36 km
4 h
max. 173 m
min. 59 m
399 m

Profil altimétrique

Point de départ

62153 Ablain-Saint-Nazaire
Lat : 50.40001Lng : 2.71942

Étapes

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1

1 - Nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette - Ablain-Saint-Nazaire

Au XVIIe siècle, revenu guéri du sanctuaire de Loretto en Italie, un peintre originaire d’Ablain-Saint-Nazaire érige un oratoire sur la colline de Notre-Dame-de-Lorette en reconnaissance à la Vierge. Détruit à la Révolution, il est remplacé par une chapelle qui sera à son tour rasée par les bombardements de 1914 et 1915. Dès le 5 octobre 1914, le plateau de Notre-Dame-de-Lorette est investi par les troupes allemandes. L’intérêt tactique de ce promontoire naturel culminant à 165 m est indéniable. Avec le Mont de Givenchy situé dans le prolongement de la crête de Vimy, cette position permet en effet de dominer le secteur d’Arras et de verrouiller l’accès au bassin minier. Le village de Souchez, également occupé et fortifié par l’armée allemande, constitue la position basse de ce verrou. Durant plus de douze mois, d’octobre 1914 à la fin de 1915, la colline de Lorette devient le théâtre de violents affrontements opposant soldats français et allemands. Durant cette période, les pertes sont estimées à 100 000 hommes. Notre-Dame-de-Lorette abrite aujourd’hui la plus grande nécropole militaire française. Plus de 40 000 combattants français y sont inhumés, dont 22 000 inconnus au sein de huit ossuaires. Les dépouilles proviennent de plus de 150 cimetières des fronts de l’Artois, de Flandre, de l’Yser et du littoral belge. Ả l’intérieur de la Nécropole, les travaux de construction d’une basilique aux allures « romano-byzantines » sont engagés dès 1921, sous l’impulsion de l’évêque d’Arras, Mgr JULIEN. Cette basilique est l’œuvre de l’architecte lillois Louis-Marie CORDONNIER, tout comme la Tour lanterne, haute de 52 m, qui lui fait face. Le phare de cette dernière symbolise la flamme du souvenir.

62153 Ablain-saint-nazaire
- Elan cyclotouriste de Champs-sur-Marne et Guerre 14-18 -
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2

2 - Place de Souchez

Investi en octobre 1914, le village de Souchez est resté près d’une année aux mains des troupes allemandes. Définitivement conquis par les Français le 25 septembre 1915, le bourg est dans un état de dévastation totale au lendemain de l’armistice. Les travaux de déblaiement débutent dès 1919. La tâche se révèle toutefois considérable. En novembre 1921, la commune ne compte que 66% de population civile réintégrée. A cette date, les habitants ne disposent que de baraquements provisoires. Pour sa reconstruction, Souchez bénéficie des dommages de guerre et reçoit également le parrainage du quartier londonien de Kensington. L’église, qui abrite de jolis vitraux, a été reconstruite à partir de 1928. A proximité de la Mairie, édifiée en bordure d’une nouvelle place, le Monument aux morts rend hommage aux soldats originaires de Souchez tombés au combat. Il mentionne également les noms de civils tués en 1914 et 1915 dont l’un a été fusillé par l’envahisseur. Rare vestige antérieur à 1914, le socle de l’ancienne croix de grès, exhumé lors de la reconstruction, est visible à l’angle des rues Pasteur et Curie.

85 C r carnot 62153 Souchez
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3

3 - Monument à la gloire de la Division Barbot

Inauguré en mai 1937, le Monument BARBOT rend hommage au commandant de la 77e division alpine, mortellement touché le 10 mai 1915, entre Carency et le Cabaret Rouge, par un éclat d’obus. Très populaire auprès de ses hommes, le général BARBOT est également surnommé « le sauveur d’Arras » en raison de la résistance farouche qu’il oppose à l’armée allemande dans les faubourgs d’Arras en octobre 1914. Il est enterré à Notre-Dame-de-Lorette sous une croix blanche identique à toutes les autres. En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/monument-a-la-gloire-de-la-division-barbot-souchez.html

1 res hurtevent 62153 Souchez
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4

4 - Cabaret-Rouge British Cemetery - Souchez

Regroupant 7 645 sépultures de la Première Guerre mondiale, Cabaret Rouge est l’une des plus grandes nécropoles militaires du Commonwealth de la région. L’appellation « Cabaret Rouge » provient de la dénomination du lieu-dit où se trouvait un petit café, construit de briques et de tuiles rouges, détruit durant les combats de 1915. Les Britanniques ont créé ce cimetière dès leur arrivée dans le secteur, en mars 1916, lors de la relève des troupes françaises. Au lendemain de l’armistice, il est agrandi pour recevoir les dépouilles de 7 000 soldats tombés lors de la bataille d’Arras. Plus de la moitié des soldats inhumés dans ce cimetière n’ont pas pu être identifiés. Les plans de la nécropole ont été dessinés par l’architecte Frank HIGGINSON. Ả l’entrée, les sépultures sont positionnées de manière circulaire autour d’un monument central qui fait face à la Croix du Sacrifice située à l’autre extrémité du cimetière. En mai 2000, les restes d’un combattant canadien inconnu y ont été exhumés et remis aux autorités canadiennes. Ils reposent désormais dans un sarcophage placé devant le monument commémoratif de la guerre du Canada, place de la confédération à Ottawa. En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/cabaret-rouge-british-cemetery-souchez.html

62153 Souchez
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5

5 - Monument à la Division Marocaine - Vimy

La présence de ce monument sur le site du parc canadien de Vimy atteste que, avant la prise de la crête par les Canadiens en avril 1917, d’autres soldats sont parvenus à rejoindre cette position stratégique. Le 9 mai 1915, alors que la Xe armée française lance sa grande offensive en Artois, les hommes de la Division Marocaine, partis du secteur de la ferme Berthonval, percent les lignes ennemies et atteignent la crête de Vimy (côte 140). Faute de renforts, ils sont toutefois contraints au repli sous des tirs meurtriers. Du 9 au 11 mai, la Division Marocaine a perdu 4 207 hommes. Inauguré en 1925, le monument a été réalisé à l’initiative d’anciens combattants de la Division. Crédits images : Bibliothèque nationale de France (BnF) Tirailleurs marocains près d’Aix-Noulette, 1915 En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/monument-a-la-division-marocaine-vimy.html

62580 Givenchy-en-gohelle
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6

6 - Lieu Historique National du Canada de la Crête-de-Vimy

Dès le mois de janvier 1917, le commandement canadien reçoit l’objectif de s’emparer de la crête de Vimy. Quelques semaines plus tard, quatre divisions canadiennes sont alignées sur une ligne de front s’étirant du nord du village d’Ecurie à Souchez. La préparation de cette offensive fait l’objet d’un plan très rigoureux. L’attaque, précédée d’une intense préparation d’artillerie, est lancée au matin du 9 avril 1917. Elle se déroule presque conformément aux plans pour les 1re, 2e et 3e divisions qui atteignent leur objectif final en milieu d’après-midi. Au nord de l’offensive, la 4e division qui est chargée de s’emparer de l’extrémité Nord de la crête (côte 145, surnommée « The Pimple »), se heurte à une résistance beaucoup plus importante. La capture du « Pimple » le 12 avril, au prix de l’envoi massif de renforts, marque toutefois la conquête définitive de la ligne de crête de Vimy. Au cours de la période du 9 au 14 avril 1917, cette importante victoire aura néanmoins coûté la perte de 10 600 hommes tués ou blessés. La conquête de la crête de Vimy constitue un événement majeur dans l’histoire de la nation canadienne. De nos jours, le parc commémoratif canadien de Vimy s’étend sur plus de 100 hectares reboisés de pins et d’érables. La France a concédé à perpétuité cet espace au Canada en 1922. Le terrain, classé en zone rouge, a conservé les stigmates du conflit. Quelques tranchées ont été préservées et aménagées. Elles restituent la proximité entre les lignes canadiennes et allemandes. L’élément le plus impressionnant du parc demeure toutefois l’immense mémorial rendant hommage aux 60 000 Canadiens tombés durant la Grande Guerre. Les deux colonnes jumelles, hautes de 35 mètres, ont été érigées à l’emplacement de la côte 145. L’endroit offre un point de vue spectaculaire sur le bassin minier. La construction du monument a duré onze ans. Imaginé par Walter Seymour ALLWARD, le Mémorial intègre plusieurs sculptures dont celle d’une femme, symbolisant le Canada, qui pleure ses fils disparus. Les noms de 11 285 soldats canadiens, tués en France durant la Première Guerre mondiale et dont les corps n’ont pas été retrouvés, sont inscrits sur le socle du monument. Une portion du Grange Tunnel est ouverte au public sous la conduite de guides canadiens. Un centre d’interprétation permet d’aborder l’histoire de la bataille. Télécharger le document associé n° 1 www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/uploads/media/depliant-vimy-francais.pdf En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/lieu-historique-national-du-canada-de-la-crete-de-vimy.html

62580 Givenchy-en-gohelle
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7

8 - Place de Neuville-Saint-Vaast

Occupé depuis octobre 1914 et « débarrassé » de ses derniers occupants civils en janvier 1915, le village de Neuville-Saint-Vaast constitue un important point de défense allemand, puissamment fortifié, fermant l’accès à la stratégique crête de Vimy. En mai 1915, la commune se trouve ainsi au centre de l’offensive française destinée à rompre la ligne de front au nord d’Arras. Le 9 mai, l’assaut des troupes françaises se heurte toutefois à une très forte résistance à l’intérieur du village. Les combats font rage durant quatre semaines. Le 9 juin 1915, le village est entièrement sous le contrôle de l’armée française. En 1917, Neuville-Saint-Vaast sert cette fois de base de départ aux troupes canadiennes dans l’offensive qu’ils préparent contre la crête de Vimy. Ả l’issue du conflit, le village n’est plus qu’un vaste champ de ruines où des milliers de combattants ont perdu la vie. La commune de Neuville-Saint-Vaast a été complètement reconstruite au lendemain de la guerre. La place du village sur laquelle est situé le Monument aux Morts, a pris le nom de Roland DORGELÈS, auteur du célèbre roman de guerre « Les Croix de bois ». A proximité, sur la façade de la mairie reconstruite, deux inscriptions évoquent les combats et la citation décernée à la commune. L’Ếglise Saint-Laurent, reconstruite dans un style néogothique, a été inaugurée en juin 1925 par Mgr Julien, évêque d’Arras. Plusieurs de ses vitraux rappellent le souvenir de la Grande Guerre. L’un d’eux représente le cimetière de Notre-Dame-de-Lorette. A l’intérieur, de nombreux ex-voto et plaques commémoratives sont également présents. L’édifice a été reconstruit en béton armé. L’inventeur de cette technique de construction, François HENNEBIQUE, est en fait natif du village. Au 64 de la rue du Canada, une plaque précise qu’il y est né le 25 avril 1842. Crédits images : Bibliothèque nationale de France (BnF)

2 r du 8 mai 1945 62580 Neuville-saint-vaast
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7 - Zivy Crater

Situé à mi-chemin des communes de Neuville-Saint-Vaast et de Thélus, le cimetière britannique de Zivy Crater présente la particularité d’être aménagé sur le site d’un ancien cratère de mine. Il n’existe que deux cimetières britanniques de ce type. Le second, distant de moins de 500 m, est celui de Lichfield Crater. Zivy contient les dépouilles de 53 soldats dont cinq non identifiés. Ils appartiennent presque tous à l’armée canadienne. Ces soldats ont perdu la vie au cours de l’attaque lancée sur Vimy le 9 avril 1917. Le cimetière ne comporte aucune stèle. Le nom des combattants qui y sont inhumés figure sur des panneaux fixés sur le mur d’enceinte.

62580 Thelus
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9 - Cimetière militaire allemand de la Maison Blanche - Neuville-Saint-Vaast

Conçue sur une surface de plus de 7 hectares, cette nécropole militaire allemande est la plus grande de France. Elle regroupe les corps de 44 833 combattants allemands dont 8 040 au sein d’un ossuaire. Le cimetière a été créé au lendemain de la Grande Guerre sous le contrôle des autorités françaises, seules autorisées à délivrer des concessions. Il s’agit d’un cimetière dans lequel ont été regroupées les sépultures de soldats allemands dispersées, à l’origine, dans plus d’une centaine de communes du Pas-de-Calais. L’aménagement de la nécropole a été réalisé par le VDK (Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge). Il s’agit d’une association fondée en 1919 par d’anciens combattants. Elle regroupe aujourd’hui de nombreux jeunes qui, au travers de chantiers d’aménagement et d’entretien, œuvrent à « la réconciliation pas dessus les tombes ». Comme toutes les nécropoles militaires allemandes, le cimetière de la Maison Blanche se fond dans l’environnement en épousant les mouvements du terrain. Une grande place est par ailleurs donnée aux arbres qui symbolisent, selon la mythologie allemande, la forêt veillant au repos du soldat. Sous chaque croix noire sont inhumés quatre corps. Les stèles correspondent aux sépultures de combattants de confession juive. Au centre de la nécropole, un monument porte l’inscription « ich hatt’ einen Kameraden » tirée d’un texte du poète allemand Ludwig Uhland. La plaine cultivée que l’on découvre en direction de la commune d’Ecurie est le théâtre de combats acharnés en 1915 en raison de la présence d’un important réseau de tranchées fortifiées plus connu sous le nom évocateur de « Labyrinthe ». En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/necropole-militaire-allemande-de-la-maison-blanche-neuville-saint-vaast.html

2 rte de bethune 62580 Neuville-saint-vaast
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10 - Cité des Mutilés - Neuville-Saint-Vaast

Construite en 1928 dans le cadre de la loi Louis LOUCHEUR, cette cité de 16 pavillons individuels sert à l’origine à héberger d’anciens mutilés de guerre employés, pour la plupart, à la surveillance et l’entretien des nécropoles militaires du secteur. Un espace de la cité est également prévu pour l’accueil des familles venues se recueillir sur les sépultures de leurs défunts. Situés symboliquement rue du 11 novembre 1918, les logements portent chacun le nom d’un officier général ayant commandé des troupes en Artois : BARBOT, JOFFRE, FOCH, PÉTAIN, MANGIN…

11 r du 11 novembre 62580 Neuville-saint-vaast
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11 - Flambeau de la Paix - Neuville-Saint-Vaast

Inauguré en 1932, ce monument représente une main tenant un flambeau qui semble jaillir du sol au travers des ruines. Il symbolise la renaissance du village après les ravages de la Première Guerre mondiale. C’est d’ailleurs ce message qui figure sur le blason de la commune sur lequel est portée la mention : « 9 mai - Resurgam - 1915» (je ressusciterai). Une arche de béton était autrefois adjointe au flambeau pour marquer l’entrée de la Cité des Mutilés. En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/le-flambeau-de-la-paix-neuville-saint-vaast.html

48 rte de bethune 62580 Neuville-saint-vaast
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12 - Nécropole nationale de la Targette - Neuville-Saint-Vaast

Aménagé dès 1919, le cimetière militaire français de la Targette témoigne des nombreuses victimes tombées lors des combats dans ce secteur. La nécropole s’étend sur plus de 4 ha et rassemble les dépouilles de 12 210 combattants français dont 11 443 de la Première Guerre mondiale. Deux ossuaires contiennent les restes de 3 882 d’entre eux. Le strict alignement des croix blanches contraste avec le petit cimetière britannique qui jouxte cette vaste nécropole française. « La Targette British Cemetery », utilisé par les Britanniques à partir d’avril 1917, regroupe 641 sépultures dont trois combattants de la Seconde Guerre mondiale. En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/necropole-nationale-de-la-targette-neuville-saint-vaast.html

62580 Neuville-saint-vaast
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13 - Cimetière militaire d'Ecoivres - Mont-Saint-Eloi

Le hameau d’Écoivres présente la particularité de posséder une vaste nécropole militaire où sont inhumés des soldats français et britanniques tombés lors de la Grande Guerre. Il s’agit à l’origine d’un carré militaire français où reposent 787 soldats tués lors des combats de 1915, principalement sur la ligne de front située entre Souchez et Neuville-Saint-Vaast. Les Britanniques, qui relèvent les troupes françaises en Artois à partir de février 1916, vont continuer à utiliser ce cimetière pour inhumer leurs morts. Ầ partir de 1917, le secteur est largement investi par les Canadiens en préparation de leur attaque sur la crête de Vimy. Dans l’enceinte de cette nécropole, on observe la caractéristique Croix du Sacrifice des cimetières britanniques. Il s’agit d’une croix portant sur sa face une épée de St Georges, pointe tournée vers le bas en signe de deuil. La pierre du souvenir portant l’inscription « Leurs noms demeurent à jamais », est également présente dans la mesure où les lieux rassemblent plus de 400 sépultures. En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/cimetiere-militaire-decoivres-mont-saint-eloi.html

62144 Mont-saint-eloi
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14 - Tours ruinées de l'abbatiale de Mont-Saint-Eloi

La renommée du petit village de Mont-Saint-Eloi doit beaucoup aux vestiges de son ancienne abbaye du XVIIIe siècle. Cette dernière est entièrement détruite durant la Révolution Française à l’exception de ses deux impressionnantes tours. Situé à une distance raisonnable de la ligne de front, le village a relativement peu souffert des bombardements dévastateurs de la Grande Guerre. Il a ainsi pu conserver un important patrimoine bâti en pierre blanche. Utilisées comme site d’observation, les tours de l’ancienne abbaye ont cependant été la cible des artilleurs allemands ce qui explique leur aspect actuel. Entre 1914 et 1918, le village a constamment accueilli des troupes, d’abord françaises (1914-1915) puis britanniques (1916-1918). En 1917, les troupes canadiennes ont largement investi le secteur. Un aérodrome britannique est par ailleurs implanté à proximité du village. Crédits images : [portefeuille 96,20] Bibliothèque municipale de Lille / [Cote P906] Bibliothèque municipale de Lille En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/ruines-des-tours-de-labbaye-de-mont-saint-eloi.html

25 r du general barbot 62144 Mont-saint-eloi
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15 - Commune de Carency

Le nom de Carency est souvent associé à la « guerre de mines » qui s’y est déroulée durant les premiers mois de 1915. Face aux difficultés rencontrées pour reconquérir le village dès le mois de décembre 1914, l’armée française décide en effet d’engager une véritable guerre souterraine destinée à pousser les Allemands dans leurs retranchements. Il s’agit de creuser des galeries sous les lignes adverses afin d’y déposer des explosifs dont la mise à feu doit permettre la destruction de la position ennemie. Entre assaillants et défenseurs, une véritable guerre d’usure s’engage alors à coup de mines et de contre-mines. Le village, particulièrement dévasté, est finalement entièrement repris aux Allemands le 9 mai 1915 à l’occasion de la vaste offensive lancée par l’armée française en Artois.

10 BIS r pasteur 62144 Carency
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16 - Eglise ruinée d'Ablain-Saint-Nazaire

Situé au pied de la colline de Lorette, le village d’Ablain-Saint-Nazaire est occupé dès le mois d’octobre 1914. Fortifié par les Allemands, il est âprement défendu jusqu’en mai 1915, date à laquelle il est définitivement repris par l’armée française. Fortement endommagée par les bombardements de 1914 et 1915, l’ancienne église d’Ablain-Saint-Nazaire a été conservée en l’état au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elle est aujourd’hui classée au titre des Monuments Historiques. L’édifice a été construit dans un style gothique au XVIe siècle par l’architecte Jacques LE CARON également concepteur de l’Hôtel de Ville d’Arras. Les ruines actuelles permettent d’observer la volumétrie initiale du bâtiment qui comportait, au temps de sa splendeur, trois nefs et une importante tour carrée, haute de 34 mètres. Dès 1915, l’église meurtrie d’Ablain-Saint-Nazaire devient l’un des symboles de la violence des combats en Artois. De nombreux documents et photographies, publiés au cours du conflit, représentent déjà l’édifice ruiné. Au lendemain de la guerre, Ablain n’est plus qu’un champ de ruines mais la reconstruction du village est achevée dès 1924. La nouvelle église ainsi que le bâtiment abritant la mairie témoignent de ces travaux de reconstruction financés, en grande partie, grâce aux dommages de guerre. Crédits images : Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) En savoir plus sur cette étape www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/les-chemins/le-front/ruines-de-leglise-dablain-saint-nazaire.html

20 r marcel lancino 62153 Ablain-saint-nazaire
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Points d'intérêt

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La carrière Wellington à Arras

A la fin de l’année 1916, le secteur d’Arras est pressenti par les Etats Majors alliés pour être la base de départ d’une offensive de diversion. Cette action, combinée avec une attaque d’envergure dans le secteur français, devait attirer les troupes de réserve allemandes et faciliter la rupture des lignes ennemies entre Soissons et Reims. A partir de ce moment, les Britanniques organisent l’attaque prévue pour le mois d’avril 1917. Le principal souci du haut commandement est de concentrer des troupes en grand nombre sans attirer l’attention de l’adversaire. Un vaste réseau souterrain va alors être réalisé, il permettra aux troupes anglaises de surgir à quelques dizaines de mètres devant les premières lignes ennemies sans avoir à subir le feu ennemi lors du passage dans le no man’s land. C’est aux tunneliers néo-zélandais que l’on doit en grande partie l’aménagement des vingt-deux kilomètres de cheminements souterrains, d’une carrière à l’autre. Ces lieux étaient agencés pour répondre aux besoins élémentaires des hommes : des cuisines, des douches, un hôpital, des latrines ont été réalisées. Ces souterrains ont pu accueillir plus de 24000 hommes, soit l’équivalent de la population de la ville d’Arras à la veille du 1er conflit mondial. Point d'intérêt décrit par Pascal G. V1.0 mars 2016

107 av fernand lobbedez 62000 Arras
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Informations complémentaires

Informations pratiques

Contact : Office de tourisme et du patrimoine de Lens-Liévin
Téléphone : +33(0)3 21 67 66 66
E-mail : info(at)tourisme-lenslievin(dot)fr
Site web : www.tourisme-lenslievin.fr
Point de départ : Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette - Chemin du Mont de Lorette - 62153 ABLAIN-SAINT-NAZAIRE

Auteur de la donnée

Image Elan cyclotouriste de Champs-sur-Marne et Guerre 14-18
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