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Rumilly-en-cambresis, Nord, Nord-Pas-de-Calais

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Niché au cœur de la région Nord-Pas-de-Calais, Rumilly-en-Cambrésis est un joyau méconnu qui séduira les amateurs de patrimoine et de nature. Cette charmante commune offre une parenthèse bucolique avec ses paysages verdoyants et ses champs à perte de vue. Les rues pittoresques et les monuments historiques tels que l'église Saint-Vaast, ayant traversé les siècles, témoignent de l'histoire riche et ...Voir plus

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Que visiter à Rumilly-en-cambresis

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Eglise Saint Druon
3.3 km

Eglise Saint Druon

L'église réalisée durant la seconde moitié du XIXème siècle dans un style néo-roman, présente d’intéressants vitraux évoquant la vie de saint Druon. Située en dehors des fortifications de la ville, cette église reconstruite en 1862 par l’abbé Desmaret, remplace une chapelle fondée à la fin du XVIème siècle. Placée sous le vocable de Saint-Druon, cette chapelle a été bâtie suivant la volonté et les dons des malades de l’ancienne léproserie établie sur ce faubourg. Le nom de saint Druon, patron des bergers, rappelle l’environnement de ce lieu de dévotion, entouré de prairies où paissaient de nombreux troupeaux de moutons. Traditionnellement à la veillée de Noël, les bergers se retrouvaient dans cette chapelle pour constituer une crèche vivante. Aujourd’hui, l’église réalisée en brique et pierre s’ouvre sur un clocher porche d’inspiration néo-romane. Sa nef s’éclaire par une série de vitraux réalisés en 1930, par le maître verrier Dreptin. Ils évoquent principalement la vie du saint patron, tandis qu’un autre présente le visage des paroissiens morts pour la France durant la Grande Guerre. Ce vitrail nous fait penser à la bravoure du curé de cette paroisse, l’abbé Thuliez, qui malgré l’ordre d’évacuation donné par les Allemands va vivre caché jusqu’à la fin de la guerre pour soigner les vieillards et grabataires n’ayant pu quitter la ville.

2-18 Rue Crèvecoeur 59400 Cambrai
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La Porte de Paris
4.2 km

La Porte de Paris

Depuis le partage de Verdun (843), Cambrai est rattachée au Saint-Empire romain germanique. L'Escaut, utilisé comme frontière naturelle, la sépare du royaume de France. Cette position stratégique l'oblige à renforcer sa défense par la construction de fortifications. C'est dans le climat d'insécurité, dû à la guerre de Cent Ans, que l'enceinte fortifiée est reconstruite à la fin du XIVe siècle. Elle comprenait une courtine de quatre kilomètres de long, renforcée par une cinquantaine de tours, de sept portes et d'une porte d'eau utilisant l'Escaut pour ses inondations défensives. Le chantier débute en 1390 par la Porte de Paris, appelée jadis la Porte du Saint-Sépulcre. Gilles Largent, maître-maçon à la ville de Saint-Quentin, expert en la matière, est chargé de sa construction. Réalisée en pierre calcaire reposant sur un soubassement en grès, cette porte de type châtelet s'élevait à 16 mètres de haut. Son passage, défendu par deux grosses tours curvilignes, était précédé d'un pont-levis à flèches dont on remarque encore les encoches verticales. Sa partie supérieure crénelée présente de nombreuses archères et des trous de boulins, servant à dresser des hourds, sortes de galeries de bois mises en cas de siège. A la fin du XVIIe siècle, cette porte était précédée d'un ouvrage à cornes de 70 mètres de long réalisé par Vauban. Il permettait de protéger cette porte médiévale des premiers assauts des canons, mais obligeait la population à franchir toute une série d'ouvrages avancés et de nombreux fossés. C'est en 1892 que la ville reçoit l'autorisation de démanteler ses fortifications. Seules quelques tours et portes furent épargnées comme cette porte médiévale. En avançant sous la voûte, vous pourrez observer les multiples embûches qui défendaient le passage : doubles vantaux de porte, archères, herse et trois assommoirs. Par l'organisation de sa défense, cette porte était infranchissable.

51 Avenue de la Victoire 59400 Cambrai
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La cathédrale Notre-Dame de Grâce - extérieur
4.3 km

La cathédrale Notre-Dame de Grâce - extérieur

Avant la Révolution française, Cambrai est une métropole religieuse comprenant une douzaine de paroisses et de nombreuses abbayes. Son diocèse s'étend sur la rive droite de l'Escaut. Sa cathédrale gothique est qualifiée d'une des sept merveilles des Pays-Bas par la beauté de sa flèche qui culmine à 110 mètres de haut. Malheureusement, elle est détruite à la Révolution française. En 1804, cette église, qui appartenait autrefois à l'abbaye du Saint-Sépulcre, la remplace. Cette abbaye bénédictine, fondée au XIe siècle par saint Liébert, rayonnait autrefois jusqu'aux fortifications. Seules l'église et l'hostellerie, aujourd'hui la Poste, ont été épargnées. L'église reconstruite à la fin du XVIIe siècle, sous l'épiscopat de Fénelon, offre une façade d'ordres superposés de style classique qui a été remaniée après l'incendie de 1859. Son décor présente, au niveau de la frise, des éléments évoquant la Passion du Christ. La sobriété de cette façade contraste avec celle de la Chapelle des Jésuites qui lui fait face. Le clocher latéral, reconstruit en 1876, est sommé de la Vierge protectrice du diocèse. On remarque la présence des quatre évangélistes sous la forme de tétramorphes : l'aigle de saint Jean, le taureau de saint Luc, le lion de saint Marc et l'ange de saint Mathieu. A l'intérieur de cette église, très représentative de l'architecture religieuse de Louis XIV, on peut admirer des peintures en trompe-l’oeil, réalisées par Martin Geeraerts au milieu du XVIIIe siècle ; le tombeau de Fénelon, oeuvre de David d'Angers et l'icône Notre-Dame de Grâce.

1 Avenue de la Victoire 59400 Cambrai
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L'intérieur de la cathédrale
4.3 km

L'intérieur de la cathédrale

Cette église appartenait à une communauté de moines bénédictins installés dans ces lieux depuis 1064. Elle a été reconstruite entre 1696 et 1703, en seulement six ans. A la Révolution française, les moines sont chassés. L'église sert d'église constitutionnelle puis de lieu de culte à la déesse Raison. C'est ainsi qu'elle échappe aux destructions révolutionnaires. Devenue cathédrale, elle subit un incendie en 1859 qui embrase sa charpente et détruit tout son mobilier. Une commission d'experts, dont Viollet-le-Duc, décide de sa restauration car elle est un exemple représentatif de l'architecture religieuse de Louis XIV. On profitera de ces travaux pour agrandir l'édifice en créant de nouvelles chapelles, notamment dans son déambulatoire. Aujourd'hui, cette église présente un plan basilical en forme de croix latine et offre un chœur profond aussi long que sa nef. Son décor de style classique reprend des éléments de l'antiquité grecque et romaine : pilastres cannelés, chapiteaux corinthiens, frises aux délicats rinceaux... On notera en particulier la diversité des têtes d’anges disposés aux sommets des piliers dont l’attitude est différente à chaque travée. Avancez vers la croisée du transept. Depuis quelques années, le chœur de l'église s'est enrichi d’œuvres contemporaines de Goudji, artiste originaire de Géorgie. Certaines œuvres de cet orfèvre, qui n'hésite pas à marier les métaux précieux à la rudesse de la pierre, sont classées patrimoine mondial de l’Unesco. Les croisillons du transept sont ornés de grisailles, peintures en trompe-l’œil dues à Martin Geeraerts. Dans le croisillon nord, elles évoquent la Passion du Christ tandis que celles du croisillon sud montrent des scènes de la vie de la Vierge. Dans la sacristie, une crucifixion complète cet ensemble. Empruntez le déambulatoire pour rejoindre la chapelle axiale. Vous vous trouvez devant le tombeau de Fénelon, réalisation du sculpteur David d'Angers. François de Salignac de la Motte Fénelon, né dans le Périgord en 1651, poursuit de longues études à Paris et devient le précepteur des petits-enfants de Louis XIV. Il est choisi par le roi, en 1695, pour être l'archevêque de Cambrai. Fénelon possède une forte personnalité aux dons les plus variés : écrivain, théologien, théoricien adepte du quiétisme. Il est l'auteur de nombreux ouvrages comme la Maxime des Saints, de nombreux sermons ou un traité sur l'éducation des jeunes filles. Cependant, les aventures de Télémaque lui doivent sa disgrâce. Il meurt à Cambrai le 7 janvier 1715. Enterré dans la cathédrale gothique, sa sépulture était d'une grande simplicité. Elle présentait une pierre tombale surmontée d'un buste réalisé par Jean-Louis Lemoine, aujourd’hui au musée. Cette sépulture est profanée à la Révolution française. C'est à la demande de Napoléon Ier, grand admirateur de Fénelon, que ce tombeau est construit en 1824. David d'Angers, Grand Pprix de Rome et élève du peintre David, est chargé de son exécution. S'inspirant du buste funéraire, il présente l'archevêque allongé sur un sofa, regard tourné vers le ciel. Il semble implorer la protection divine sur son diocèse. Trois bas-reliefs situés dans la partie basse du tombeau illustrent quelques épisodes de la vie de Fénelon. On le voit ramener une vache égarée à un couple de paysans, soigner des soldats blessés lors de la Bataille de Malplaquet et instruire le jeune duc de Bourgogne. En rejoignant le croisillon sud, vous pourrez admirer l'icône Notre-Dame de Grâce. Longtemps attribuée à saint Luc l'évangéliste, cette icône byzantine fut offerte au représentant du Pape lors du Concile de Constance (1414-1418). A sa mort, elle revint à son secrétaire, Fursy de Bruille, chanoine de la cathédrale de Cambrai, qui la légua à la cathédrale en 1450. Depuis, elle fait l'objet d'une grande vénération, notamment à l'occasion de la procession du 15 août. L'histoire raconte que Bernadette Soubirous a reconnu en elle la vierge qui lui était apparue à la grotte de Lourdes. L’icône est une vierge de tendresse. D'un geste maternel, Marie tient contre elle l'enfant Jésus qui joue avec son voile. Son habitacle reproduit la forme du clocher de l'ancienne cathédrale de Cambrai. Avant de sortir de l’église, vous remarquerez la chaire, les fonds baptismaux et le buffet d’orgue qui ont été réalisés en 1897 par Alexis Buisine. Ce sculpteur d’origine lilloise fit de nombreux dans la région, mais également en Angleterre et même en Chine. Poursuivez sur l'avenue de la Victoire jusqu'à la rue du 11 Novembre en direction du Beffroi.

33 Rue Guillaume du Fay 59400 Cambrai
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