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Parc Mathelin et ses deux tours
116 m

Parc Mathelin et ses deux tours

  Ce parc aménagé en promenade et en plaine de jeu tient son nom de la dernière famille noble ayant vécu au village, les "de Mathelin", également les derniers propriétaires du château qui se tenait à cet endroit. Les tours visibles aujourd'hui sont les seuls vestiges qui ont pu être restaurés suite à l'incendie qui détruisit le bâtiment en 1979. La distance importante entre elles permet d'imaginer les dimensions du château disparu. Cet édifice de plaisance remplaçait un bâtiment féodal.   Au XIII° siècle,  Messancy était une petite seigneurie; un château y est connu dès 1377. Le choix de son emplacement au fond d'une vallée est assez inhabituel. Jusqu'au milieu du XVIII° siècle, plusieurs constructions appartenant à des seigneurs locaux se succédèrent à cet endroit. En 1646, suite à la prise de Longwy, les bâtiments furent incendiés par les Français. Il s'agissait à l'époque d'une maison forte entourée de fossés et flanquée de dépendances agricoles. Un siècle plus tard, n'ayant bénéficié d'aucune réparation, le tout était en très mauvais état.   Des travaux démarrèrent en 1792, suite à l'achat du château par Arnould-François de Tornaco. Un nouveau bâtiment en forme de U, avec une façade d'honneur et deux ailes latérales quasiment identiques, vit le jour. Abandonné par la famille de Tornaco après la révolution française, le château devint propriété de Jean-Joseph de Mathelin, maire de Messancy de 1809 à 1813. Le bâtiment, agrandi en 1912, fut occupé par la famille de Mathelin jusqu'en 1967, quelques années avant d'être presque entièrement réduit en cendres.

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Le calvaire de la rue Neuve
192 m

Le calvaire de la rue Neuve

Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg qui, sous l’Ancien Régime était grosso modo composé de l’actuelle province du Luxembourg et du Grand-Duché de Luxembourg, était particulièrement empreint d’une ferveur populaire. Les témoignages conservés sont de nos jours innombrables et conséquents. Alors que les régions de Liège et Namur sont parsemées de potales, des niches abritant des statues de saints ou de la Vierge, le Luxembourg est pour sa part planté de centaines de calvaires. Ces monuments chrétiens, mieux connus sous le nom de crucifix, représentent le Christ en croix. Le mot vient du latin calvaria, lui-même issu de l’araméen golgotha. Le Golgotha, ou mont du Calvaire, est une ancienne colline de Jérusalem où fut crucifié Jésus. Ce nom propre est depuis entré dans le langage commun. Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au XVIIe siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Ce calvaire, situé au bas de la rue Neuve, faisait autrefois office de croix de chemin lorsqu’il fut érigé en 1736. Sous un couronnement cintré à volutes rentrantes, on trouve un relief de style baroque figurant le Christ en croix entre saint Jean Népomucène et saint Nicolas. La console renflée à volutes est gravée du millésime et repose sur un fût monolithe, lui-même placé sur une table plus récente. Classement comme monument le 9 décembre 1991

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Le calvaire du Concordia
266 m

Le calvaire du Concordia

Le territoire de l’ancien duché de Luxembourg qui, sous l’Ancien Régime était grosso modo composé de l’actuelle province du Luxembourg et du Grand-Duché de Luxembourg, était particulièrement empreint d’une ferveur populaire. Les témoignages conservés sont de nos jours innombrables et conséquents. Alors que les régions de Liège et Namur sont parsemées de potales, des niches abritant des statues de saints ou de la Vierge, le Luxembourg est pour sa part planté de centaines de calvaires. Ces monuments chrétiens, mieux connus sous le nom de crucifix, représentent le Christ en croix. Le mot vient du latin calvaria, lui-même issu de l’araméen golgotha. Le Golgotha, ou mont du Calvaire, est une ancienne colline de Jérusalem où fut crucifié Jésus. Ce nom propre est depuis entré dans le langage commun. Le calvaire est une croix qui se démarque par son décor plus élaboré que les traditionnelles croix de chemin. Il est composé de trois éléments distincts superposés : le socle, le fût (une colonne) et le corps (la partie sculptée). Le calvaire est également traditionnellement lié à une iconographie particulière, celle du Christ en croix accompagné de la Vierge et de saint Jean, parfois de Marie-Madeleine. Il apparaît au XVIIe siècle, période de guerre et de tourments, afin de traduire la volonté de marquer le paysage. Dans le pays d’Arlon (l’Arelerland), sur le territoire des communes d’Arlon, Attert, Aubange et Messancy, les calvaires sont traditionnellement construits en grès lorrain. Ce calvaire, adossé à la salle Condordia, est une ancienne croix de chemin du XVIIIe siècle. Sous un couronnement mouluré et bombé, se place un relief de style baroque figurant le Christ en croix entouré de saint Jacques le Majeur et de saint Christophe. La console renflée est ornée de têtes d’anges. Le fut monolithe, plus récent que le reste de la composition, repose sur un bloc quadrangulaire moderne. Classement comme monument le 9 décembre 1991

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Château Tesch ou Haebler
305 m

Château Tesch ou Haebler

    Deux maisons familiales se sont succédé à cet endroit, propriété de la famille Tesch, notaires de père en fils. Le château actuel fut construit par le notaire Jules Tesch, troisième du nom, sur des plans datés de 1895 et dressés par l'architecte provincial Van Wyngaert fils. En face, le terrain accessible par une grille de style Art Nouveau servait de parc à la propriété.   Le tout fut vendu en 1924 au baron de Haebler-de Suttner. Suite à la destruction partielle de l'intérieur et des toitures par un incendie, une restauration fut entreprise en 1937. En 1948, la veuve du baron légua la propriété à sa gouvernante, Frida Job, laquelle fut obligée de vendre le parc pour payer les droits de succession. C'est en 1970 que la commune acquit le bâtiment pour en faire l'Hôtel de ville actuel.   La construction, de style éclectique d'inspiration classique aux accents Renaissance, présente un volume complexe. Il surprend par sa décoration abondante, tant en toiture qu'en façade, qui joue avec les tons pâles des murs appareillés et les tons jaunes des ornements. On y découvre un foisonnement de balustres, pilastres, bandeaux,… La toiture est rythmée par plusieurs lucarnes, oeils de bœuf et cheminées. Les faîtes et les pointes sont agrémentés de crêtes, garde-corps et épis en zinc et en fer forgé. A l'arrière, un élément en légère saillie et surmonté d'une balustrade est largement éclairé sur deux niveaux par une grande baie tripartite à linteau surbaissé, qui donne un air de modernité à l'ensemble.

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