Le Lac du Mont de Bélier

Edifiée à partir du 11e siècle, cette église est d’origine romane avec un portail gothique datant du 15e et une chapelle datant du 16e. Elle est surmontée d’un clocher-peigne.

Ils sont la signature du paysage de l’Artense. La pierre sèche est une technique de construction d’origine populaire et rurale. Elle est née au néolithique, lorsque l’homme a commencé à cultiver la terre. La construction a été codifiée au 16e siècle par la République de Gênes pour réaliser les murs de soutènement indispensables aux cultures en terrasse. Son assemblage ne fait appel à aucun mortier et ne génère pas de gravats s’il tombe, par ailleurs la pierre est immédiatement réutilisable.

Le four à pain ou four banal (de de la banalité ; le mot BANN signifie droit, devoir) est généralement édifié en tuf, une roche qui garde longtemps la chaleur. Cette conservation est accentuée par l’épaisse couche de terre qui recouvre la voute. Le long des murs, des bancs de pierres accueillent les ‘paillisses’ ou ‘paillassous’ contenant la pâte en attente de cuisson. Les toitures anciennes sont en lourdes lauzes posées sur l’argile recouvrant la voute.

Le massif des Monts Dore est un stratovolcan d'une superficie d'environ 500 km². Commencée il y a 3 millions d'années, son histoire volcanique s'est achevée il y a 230 000 ans livrant les différentes entités paysagères actuelles : la caldeira (vallée de la Dordogne) et les massifs du Sancy, de la Banne d'Ordanche, de l'Aiguiller et Adventif.

Vous reconnaitrez facilement ce passereau à son bec plutôt long et recourbé et un masque facial noir surmonté d’un sourcil blanc plus ou moins distinct.

Situé à 914 mètres d'altitude, le Lac de Mont de Bélier est un plan d’eau naturel d’une superficie de 7 hectares qui occupe une dépression laissée par les glaciers sur le socle primaire de l’Artense. Le lac et ses abords composés de tourbières et prairies humides sont intégrés au réseau Natura 2000 « Zones humides de la région de Riom-ès-Montagnes ».  Marqué par des influences océaniques, cet ensemble revêt un très grand intérêt patrimonial, et plus particulièrement la zone tourbeuse au nord-est. La végétation lacustre et tourbeuse est très intéressante.Attention, la baignade n'y est pas autorisée.

Présente dans les tourbières, cette plante est utilisée en homéopathie comme remède contre la toux. Elle st aussi connue pour être carnivore, elle piège sa proie venant se poser sur une de ses feuilles grâce à la matière visqueuse à l’extrémité de ses poils. Attention, cette plante rare est protégée par la loi au plan national. 

Une tourbière est un milieu naturel à l’histoire riche et mouvementée. Il est constitué principalement de végétaux non décomposés qui ont ainsi créés la tourbe. La présence permanente d’eau, le froid, la rareté des nutriments forcent la végétation à s’adapter au lieu. Ainsi voit-on des espèces carnivores s’adapter à la vie en milieu extrêmes (Droseras, Utriculaires, Grassettes…) ou encore le lézard vivipare pour les animaux.

Il est le plus petit de la famille des lézards, il mesure environ 15cm. Le lézard vivipare ne pond pas d’œufs, les jeunes sont actifs dès la mise-bas. Cela leur permet d’éviter la prédation d’œufs et leur assure un développement plus rapide. Il vit dans des milieux humides et frais comme les marais, les landes et les tourbières d’altitude.

Située à la confluence de la petite et de la grande Rhue, la forêt d’Algères existe depuis plus de 10 000 ans, s’étant installée au lendemain de la dernière glaciation. Elle s’étire sur 1000 hectares de sapins, de hêtres, de chênes, de tilleuls, de frênes… Entre feuillus et résineux, cette terre abrite un cortège d’espèces d’insectes, de végétaux et de mousses relictes de la dernière glaciation.

Il ne serait pas étonnant que vous fassiez la rencontre de cervidés dans la forêt d’Algères et aux alentours du lac de Mont de Bélier. Le chevreuil est un mammifère abondant et facile à observer en plein jour en forêt, dans les bocages ou prairies. Le cerf, plus grand mammifère d’Auvergne est quant à lui plus discret et  se laisse admirer uniquement en automne lors du brame dans les clairières forestières.

Ici on voit bien la Rhue et ses affluents, cette immense artère forestière, son encaissement marque le paysage . L’intérêt patrimonial concerne aussi les affluents : vallée de la Rhue jusqu'à Chanterelle vallée du Bonjon , la vallée de la Santoire. Ce paysage fait la liaison avec les contreforts du Limousin.