Au cœur des Vosges, entre plaines et montagnes, Bruyères bénéficie d’un cadre privilégié.
Les montagnes qui l’entourent, telles l’Avison ou l’Helledraye, vous offrent des points de vue remarquables sur la ville et la vallée.
Le territoire alentour est jalonné de circuits pédestres et VTT entretenus et balisés pour votre plus grand bien-être.
Partez à la découverte de ses hommes illustres (le Docteur Villemin, de JB Loye, de Jean Lurçat, de Louis Marin, de Monseigneur JL Miche, né je crois dans l’avenue du Cameroun, ou encore l’Abbé Georgel) et découvrez au gré de vos pérégrinations un patrimoine insoupçonné.
2.9 km
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max. 497 m
min. 460 m
2 m
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Accessibilité | ||||
Styles : DécouverteÀ la campagneEn ville Public : Famille Thématique : Patrimoine |
Le Docteur Jean Antoine Villlemin est l’une des plus savantes personnalités de la médecine militaire. Né à Prey en 1827 (à 5,5km de Bruyères), il a fait ses études au collège de Bruyères, puis à Strasbourg et enfin à Paris. Il est le premier à montrer que la tuberculose est due à un microbe invisible, transmissible et qu’il est possible de s’en prémunir en adoptant des protections adéquates. Ce buste est érigé en 1894 et se trouve à l’entrée de la place Stanislas. Il est en bronze surmontée d’une stèle en marbre blanc contra laquelle une jeune fille atteinte de la tuberculose, cherche à se rattacher à l’arbre de la vie.
Le musée d’Arts Populaires Henri-Mathieu a ouvert ses portes en 1993. Il est situé dans l’ancienne synagogue de la ville, inaugurée en 1903. Il subsiste encore la belle façade de grès rose au dessin original, elle est classée monument historique. Une importante communauté juive résidait à Bruyères, malheureusement, la Seconde Guerre Mondiale a décimé cette communauté. Ce musée municipal présente des collections permanentes et organise chaque été une remarquable exposition temporaire.
Le premier hôpital, fondé en 1727 par Jean-François Humbert, baron de Girecourt, était situé au pied du château. C’est en 1767 qu’il fut transféré à l’emplacement actuel. En 1914, seront achevés les deux bâtiments que l’on voit encore aujourd’hui. Conscient des services rendus depuis deux siècles comme hôpital civil, comme hôpital militaire et même comme école de filles ou encore comme préventorium, l’hôpital de Bruyères, dans sa nouvelle orientation continue de remplir sa mission.
Dans le cimetière communal, vous pourrez apercevoir un carré militaire. C’est un espace dédié aux militaires morts à Bruyères, pour la France, lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Vous êtes au pied de la Grande Avison qui culmine à 593 mètres d’altitude, cette montagne est occupée dès la période gallo-romaine et plus précisément à la fin des IIIe et IVe siècles de notre ère. Le sommet est surmonté d'un mirador, ou « tour de l'Avison », d'une hauteur de quinze mètres à l'origine. Construit en 1900, il fut partiellement détruit lors des bombardements d'octobre 1944, puis réparé en 1957. La table d'orientation en bronze, offerte par le Club alpin en septembre 1898, avait longtemps été portée disparue, mais, conservée en lieu sûr par un habitant de la ville, elle a retrouvé sa place sur la plateforme à la Libération. Si vous le souhaitez empruntez le chemin montant à 30 m et découvrez depuis la tour un panorama exceptionnel à 360° (25 min à pied).
De tous temps, Bruyères se préoccupa de son système d’eau potable et de son lavoir. En 1774, un compte-rendu précis en donnait cette image : ‘‘Ce lavoir étant unique pour toute la ville, il a fallu permettre qu’on lave et lessive les fontaines, de ce fait, il arrive très souvent qu’il n’y en ait pas une seule dont l’eau soit propre pour abreuver les bestiaux. De plus, la fureur des lessiveuses de battre sur leurs linges, en plein milieu de la nuit, occasionne un bruit très désagréable et contraire à la tranquillité publique.’’
Situé au-dessus d’une butte, le château de Bruyères était placé à un endroit stratégique duquel on dominait toute la vallée de la Vologne. D’après les dires de l’abbé Didelot, il fut construit vers le Vème et le VIème siècle. D’autres personnes le font remonter à 80 après JC mais il est probable que le Duc de Lorraine l’ait érigé au cours du Xème siècle quand il s’imposa comme le ‘‘le Voué’’ c’est-à-dire le protecteur du chapitre de Saint Pierre de Remiremont. Le château permet au Duc de surveiller les terres des chanoinesses de Remiremont et la route allant de la vallée de la Moselle à l’Alsace. Les minces sources historiques ne nous permettent pas de se faire une idée des différentes phases de vie du château. On sait seulement qu’il a été adapté à l’artillerie très tard (1515 et 1587), essentiellement des canonnières et meurtrières. Aujourd’hui, seuls subsistent quelques rares vestiges de château, les fortifications ont totalement disparu. Seule la tour maîtresse appelée aussi la grande tour ou donjon en pierres locales de grès rose et la chapelle sont encore visibles. On s’interroge sur la fonction de cette tour carrée. On suppose que ces espaces sombres peuvent correspondre aux prisons aménagées entre 1599 et 1629. En 1822, des fouilles archéologiques ont eu lieu et laissent à penser que l’enceinte du château était composée de plusieurs tours. Des visites sont organisées lors des animations estivales par l'Office de Tourisme ainsi que lors des Journées du Patrimoine.
Jean Lurçat rénovateur de la tapisserie contemporaine, né à Bruyères, le 1er Juillet 1892, dans cette maison. Il fut membre des Académies des Sciences et des Beaux-Arts de France, de Belgique et du Portugal, ainsi que président du Cercle d’Information de la Tapisserie Ancienne et Moderne. Il est mort en 1966, laissant une tapisserie inachevée ‘‘Le chant du monde’’ qui devait mesurer 79m de long et 4,5m de haut. Cela reste néanmoins son œuvre la plus connue.