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Description
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Circuit Histoire & Patrimoine du Marin avec WATT UP

Circuit Histoire & Patrimoine du Marin avec WATT UP
Circuit Histoire & Patrimoine du Marin avec WATT UP

Description

Grâce à ce circuit que nous avons conçu chez WATT UP, vous découvrirez l'histoire et le patrimoine de la commune du Marin en Martinique, éminemment liés à la mer.
Avec WATT UP, vous pourrez louer un vélo électrique, une trottinette électrique, un scooter électrique ou une Mini-Moke électrique pour réaliser ce parcours Patrimoine / Campagne et Mer en une journée.
Contactez-nous au 05 96 74 56 51 ou sur information@wattup.fr
A bientôt !

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 03/12/2018
24 km
3 h
2 h
3 h
max. 136 m
610 m
Styles : DécouverteÀ la campagneEn ville
Thématiques : PatrimoineTourisme de mémoire

Profil altimétrique

Point de départ

97290 Le Marin
Lat : 14.47044Lng : -60.86757

Points d'intérêt

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Histoire générale du Marin

La commune du Marin est l’un des plus ancien site habité de la Martinique. En 1664, lors du premier dénombrement de l’île ordonné par Colbert, elle figurait sous le nom de « Cul-de-sac de Saint-Etienne du Marin » avec 199 habitants. En 1673, les anglais brûlèrent la chapelle et le bourg, ravageant les plantations et les troupeaux. Vers 1700, le bourg est reconstruit. Vers 1717, 60 hommes de la milice du Marin, sous la conduite de leur capitaine Henry Saint-Amour, participent au fameux Gaoulé (révolte) du Diamant, qui a pour conséquence l’arrestation et le renvoi en France du gouverneur et de l’intendant. Le petit port du Marin fut doté en 1731 d’une lieutenance royale et devint le chef-lieu d’un des quatre départements de l’île. Le 14 janvier 1759, une attaque anglaise fut repoussée. Le comte d’Ennery, posa la première pierre de l’église du bourg du Marin. Selon nos historiens locaux, l’autel de l’église était destiné à la cathédrale de Lima (Pérou), mais le navire qui le portait fit naufrage sur les côtes du cap, à l’est du Marin. Au XIXe siècle, le Marin fut le théâtre de combats navals entre français et anglais. Girardin de Montgérald, commandant du quartier de Sainte-Anne, et Mondésir Bonnier, commandant le Marin, mirent les anglais en déroute. Depuis deux quartiers du Marin portent leurs noms. La situation de l’agriculture au quartier du Marin se dégrade, en partie à cause de l’exode massif des royalistes pendant la Révolution. En 1839, le Marin fut érigé en commune, un conseil municipal fut élu par des électeurs censitaires. Le premier maire fut Jean-Baptiste Pelet de Lautrec qui fut remplacé 3 ans plus tard par Valcourt Duquesnay. Le maire de l’époque à su éviter avec doigté les troubles consécutifs à l’abolition de l’esclavage (1848). Vers 1868, se développe au Marin une véritable industrie du travail du bois. En 1869, construction de l’usine du Marin, qui remplaça les 120 usines sucreries du sud-est de l’île. C’est près de l’usine du Marin, qu’en 1871 se déroula l’incident qui fut à l’origine de «l’insurrection du Sud». Un conflit de classe et de couleur qui dégénéra. Plusieurs habitations brûlèrent du côté de Rivière Pilote et, comme il était d’usage à cette époque, le mouvement fut écrasé dans le sang par le gouvernement de la IIIe République. En 1974, les difficultés du monde agricole provoque la disparition de l’activité cannière et la fermeture de l'usine. De nos jours, l’économie du Marin est largement tournée vers le tourisme. Le Marin est connu dans la Caraïbe grâce à son port de plaisance. En effet, il est aujourd’hui le plus grand de la Martinique et l'une des plus grandes bases nautique des petites Antilles.

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Place du bord de mer

La place située sur le front de mer est l’ancienne place du Carénage, cœur économique du bourg aux 18 ème et 19ème siècles. C’est là que les activités liées à la pêche, au cabotage, au transport des marchandises et des passagers se déroulaient. La présence d’un ancien quai est attestée à l’extrémité est. On y trouve les demeures d’anciens notables mais aussi des maisons traditionnelles liées à ces activités économiques. Plusieurs bâtiments renvoient à l’aménagement de la zone au 19ème siècle, dont l’imposante maison appelée La Girafe. La partie inférieure construite en calcaire offre une série d’entrées avec linteaux taillés. Le linteau situé à l’angle de la rue Pasteur indique « Charlery a fait » tandis qu’un autre indique une date portée illisible, du 19ème siècle.

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Maison Ursulet

La maison Ursulet repose sur un soutènement en pierres de taille et domine la baie. Elle est entourée d'une galerie dont le sol est couvert de carreaux en terre cuite. De nombreuses portes et fenêtres à double battants avec persiennes sur toutes les façades assurent ventilation et luminosité naturelle dans la maison. Plusieurs cloisons et impostes avec frises décoratives complètent ce dispositif.

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Maison Beuze (ruines)

Ce grand mur en ruine longeant le front de mer est tout ce qu'il reste de la maison Beuze du nom de l'ancien comptable de l'usine du Marin. Une maison entièrement édifiée à l'aide de pierres originaires de la région de Bordeaux qui servaient à l'époque de lest pour les bateaux de commerce qui arrivaient à vide de métropole. Cette maison pourrait avoir été construite à la fin du 18ème siècle et alliait donc fonctions résidentielles et économiques. Sous la façade donnant sur la ruelle de la Liberté se trouve une citerne en pierre de taille et en moellons comportant au-dessus de l’ouverture une inscription illisible et la date de 1838.

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Pierre Bleue

Trigonolithe (pierre bleue à 3 pointes): oeuvre de l'artiste cubain Julio Neira acquise en 2012. Elle symbolise la fertilité. C'est une adaptation contemporaine du triumvirat traditionnel de la culture Taïno aux Antilles. Taïno signifie "bon et noble". Il était utilisé en opposition à la violence d'un autre groupe d'indiens appelés Caribes. Tous les experts s'accordent sur le fait que l'organisation sociale, politique et religieuse des taïnos, l'expression de leur art, la structure de leur économie, faisaient d'eux sans aucun doute le groupe d'indigènes le plus développé de la région antillaise. La Caraïbe, avant d’être le nom celui d’un groupe d’îles était celui d’un peuple venu de la zone nord d’Amérique du Sud ayant vécu dans l’archipel. L’histoire de la Caraïbe avant Christophe Colomb se résume au peuplement de deux différents groupes, les Taïnos (également appelé les Arawaks) qui occupaient les terres auparavant depuis plusieurs siècles avant l’arrivée par la suite des Caraïbes. Les Taïnos dormaient dans des hamacs, tenaient des cérémonies rituelles autour d’une icône masculine et féminine, figure en bois en pierre de leurs dieux appelés les « zemis ». De plus, ils considéraient la pluie, le vent, le feu et les ouragans comme des forces naturelles spirituelles. Pour eux, après la mort existait un endroit appelé « cobaya », un endroit sanctifié dépourvu de toute maladie, tempête ou faim. Leur principale source d’alimentation était « la terre et l’océan » : poisson, perroquets, colombes et des petits animaux de terre. A cela, ils rajoutaient du maïs, du manioc ainsi que divers fruits sauvages. Les tribus Caraïbes en arrivant dans les îles auraient systématiquement forcé les Taïnos à quitter les îles. Cependant, ce serait les explorateurs espagnols qui auraient définitivement exterminé les Taïnos. Dans leur conquête de l’or, les Espagnols éradiquent la tribu en un peu moins de cinquante années. Les conquistadors envoient les Taïnos pour travailler dans des mines d’or et de perles en Afrique du Sud mais, beaucoup, refusant ce rôle préfèrent se suicider plutôt que d’être réduits à l’esclavage. La course à l’or continuera jusqu’à 1521 où de plus larges réserves sont découvertes au Mexique. Les Pierres à 3 pointes sont l'une des productions les plus remarquables d'une période de l'évolution de la culture arawak. Ces objets n'existent qu'aux Antilles mais sont relativement rares en Martinique. On peut avancer que ces objets symbolisent toute l'histoire de l'humanité. Par leur forme triangulaire elles évoquent la montagne Canta et sa grotte Cacibajagua d'où sont sortis les premiers humains. Elles se réfèrent au mythe d'acquisition des femmes et à leur ouverture grâce au bec de l'oiseau pivert. En tant que matériau, la pierre, elles sont du côté humide. Elles donnaient la pluie quand quand on en avait besoin c'est pourquoi les tainos les enterraient dans leurs jardins de vivres. Vers le 8ème siècle elles ont toutes été brisées intentionnellement aux Petites Antilles durant les longues sécheresses qui se sont produites. La pluie ne tombant plus, les tainons ont pensé qu'elles étaient devenues inefficaces.

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Habitation Montgérald

Le quartier Montgérald est situé à l'entrée du bourg. Il doit son nom à Girardin de Montgérald, commandant de Sainte-Anne, qui s'illustra dans la défense de la colonie lors de la descente anglaise de 1808 en portant secours au brick le Griffon et en repoussant l'ennemi au prix de sa vie. Ce quartier, organisé au 19è siècle autour de l'Habitation Montgérald a connu un fort développement en raison de l'activité d'une des seules usines centrales du sud de l'île. Ancienne maison d’habitation du Marin, construite dans les années 1830, l'habitation Montgérald ou Villa Charron, est unique par sa construction en « U » et par ses murs chargés d'histoires. Cette résidence principale était occupée par la famille Charron, l’une des plus riches de l’époque. La maison constitue un ensemble cohérent d'une habitation littorale du 19è siècle ayant perdu ses fonctions productives: maison, jardin et dépendances orientés vers la mer. L'habitation comprend : La maison de maître, Les vestiges bâtis (écurie, bassin ancienne case des travailleurs), et son jardin avec son allée bordée de plantations faisant l'articulation avec la mer.

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L'ancienne Usine du Marin

L’usine du Marin est construite en 1869 sur le territoire de l’habitation Poirier, à proximité du bourg du Marin, par Charles Harouard et Joseph Braud, après une première expérience attestée dans les années 1840. Cette usine centrale gérée en société anonyme a pour objectif de centraliser la production de canne à sucre des habitations du Sud de la Martinique. Sa localisation dans le fond de la baie du Marin en fait rapidement un centre névralgique dans l’acheminement de la production vers les ports de Saint-Pierre ou de Fort-de-France, mais aussi de l’acheminement des biens de consommation dans les environs. Elle acquiert progressivement les terres des habitations environnantes afin d’assurer un approvisionnement régulier. La centralisation de l’usine provoque l’abandon progressif des moyens de production jusqu’à présent décentralisés dans les douze habitations des communes de Sainte-Anne et du Marin (les sucrôtes). Cette désaffection provoque la ruine des bâtiments de production des habitations et leur disparition du paysage rural. En 1902, l’équipement de l’usine est modernisé (moulin pour le broyage, triple e et pour l’évaporation, appareil à cuire). Le bassin de l’usine est alors constitué des habitations Grand-Fond, Fougainville, Petit- Versailles et Belfond, pour environ 950 ha. Il avoisine en 1950 les 3 000 ha et approvisionne l’usine centrale par une voie de chemin de fer (11 km de voies) en parallèle d’un réseau maritime via la baie du Marin. Au cours des années 1920-1930, la production annuelle de sucre varie entre 15 000 et 23 000 quintaux, pour passer à 30 000-40 000 quintaux dans les années 1940-1950. Il faut noter une diversification de ses activités avec la production d’alcool, entre 1913 et 1922, et la mise en valeur des salines de Sainte-Anne, pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1967, l’usine produit 71 500 quintaux de sucre. Elle offre à une cinquantaine de petits producteurs un débouché à leur production et emploie 120 ouvriers. Malgré une tentative de reconversion dans la production de bananes, l’usine cesse définitivement ses activités en 1969. Pendant près d'un siècle, c'est au rythme de l'arrivée des chargements de canne par voie ferrée, par route ou par mer qu'un quartier, un bourg et tout le sud-est de la Martinique vivaient pendant la saison de la coupe de la canne.

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La rue Victor Schoelcher

Admirez dans cette rue les anciennes maisons en bois du bourg. Mais qui était Victor Schoelcher ? Pour la postérité, Victor Schoelcher reste celui qui abolit l’esclavage et la traite des Noirs qu’il qualifiait de « crimes de lèse-humanité ». Rien ne prédestinait le jeune Victor à devenir un libérateur d’esclaves. Il naît à Paris en juillet 1804 sous le Premier Empire dans une famille bourgeoise aisée et catholique du faubourg Saint-Denis. Deux ans auparavant, le premier consul Bonaparte avait rétabli l’esclavage que l’Abbé Grégoire avait réussi à abolir (1794). Le jeune homme côtoie les milieux littéraires et artistiques parisiens où il se lie d’amitié avec George Sand, Hector Berlioz et Frantz Liszt. Mais son père, impatient qu’il s’investisse dans l’entreprise familiale de porcelaine, l’envoie comme représentant commercial dès 1828 aux Etats-Unis, au Mexique et à Cuba. Dans les Caraïbes, Victor Schoelcher est horrifié par l’esclavage et les mauvais traitements infligés aux esclaves. A son retour en France en 1830, il décide d’abandonner le métier de porcelainier pour celui de journaliste, qui lui permettra de défendre les valeurs républicaines de liberté et d’égalité. Parallèlement, il adhère à la franc-maçonnerie. Ayant revendu la manufacture de son père, il se consacre totalement à ses activités philanthropiques dès 1832. Après la mort de l’Abbé Grégoire, il prend le relais de la lutte contre l'esclavage en multipliant les articles, dont De l’esclavage des Noirs et de la législation coloniale (Paris, Paulin, 1833). Il repart en voyage dans les colonies dans les années 1838-40. Il prône désormais une abolition immédiate et complète, sans renoncer pour autant au colonialisme économique qu’il défend. En 1847, dans Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années qui regroupe tous ses articles, il reconnaît en préambule : « Il est impossible d'introduire l'humanité dans l'esclavage. Il n'existe qu'un moyen d'améliorer réellement le sort des nègres, c'est de prononcer l'émancipation complète et immédiate ». Survient la Révolution de février 1848. Il rencontre François Arago, ministre de la Guerre, de la Marine et des Colonies du Gouvernement Provisoire et devient Sous-secrétaire d’État aux Colonies et à la Marine et président de la Commission d‘abolition. Il est l'initiateur du décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France et dans les colonies françaises, selon le principe que "le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche". Dans la foulée, Victor Schoelcher est élu député aux colonies. De 1848 à 1850, il siège à gauche comme député de la Martinique à la Constituante et de la Guadeloupe à la Législative. Lors du coup d’État du 2 décembre 1851, il est aux côtés de Jean-Baptiste Baudin, représentant de la Montagne comme lui, lorsque celui-ci est blessé à mort sur la barricade. Violemment hostile à Napoléon III, il est proscrit jusqu'à la chute de l'Empire. Exilé en Angleterre, il rencontre Victor Hugo. Le mythe Schoelcherien : Dans la seconde partie de sa vie, Schoelcher s'engage dans divers combats démocratiques comme les droits de la femme, l'abolition de la peine de mort, l'analphabétisme. Depuis 1848, son patronyme symbolise l’égalité de tous les hommes et la liberté. Après l’abdication de Napoléon III, il est élu à l’Assemblée de Bordeaux où il tente de jouer les conciliateurs entre Paris et l’Assemblée, sans succès. Il est emprisonné par la Commune quelques jours, puis relâché. Il est réélu, grâce aux réseaux maçonniques des Antilles, député de la Martinique à l’Assemblée nationale, en 1871. Devenu sénateur inamovible en 1875, il milite contre la peine de mort et en 1877 il fait une proposition de loi interdisant la bastonnade dans les bagnes, ce qu’il obtient en 1880 avec l’abolition des peines corporelles. En 1884 et 1885, il tente de s’opposer, sans succès, à l’institution de la relégation des forçats récidivistes en Guyane. Abolitionniste mais colonialiste, il continue de défendre la colonisation par le bulletin de vote et la scolarisation. Il meurt en 1893. Ses cendres seront transférées au Panthéon le 20 mai 1949. Un principe : "Disons-nous et disons à nos enfants que tant qu'il restera un esclave sur la surface de la Terre, l'asservissement de cet homme est une injure permanente faite à la race humaine tout entière." Un texte : "Toutes les libertés sont soeurs : le peuple français, en s'émancipant, devait émanciper les esclaves ; un des derniers devoirs pour la France, délivrée de la monarchie, était d'en finir avec les hontes de l'esclavage. Le gouvernement provisoire l'a compris, il n'a pas différé la réparation de ce grand crime commis envers l'humanité. Il a voulu extirper sans délai, du sol français, l'institution qui nous déshonorait. A peine installé, il abolit la servitude, comme la royauté, comme la peine de mort, comme le châtiment corporel à bord des vaisseaux, comme tous les restes de la barbarie antique qui souillait encore nos codes."

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Place Joffre

C’est pendant la mandature de Nicolas Chatelain que la place prend sa forme actuelle en 1935, la fontaine construite en 1860 est remplacée par la statue en pied d’Osman Duquesnay, et le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est érigé. Il s’agit de la place la plus ancienne du bourg, où s’est installé le centre religieux dès son établissement au 17ème siècle. L’église Saint-Étienne (classée monument historique en 1987 avec une extension en 2012) a été construite au milieu du 18ème siècle, mais a connu plusieurs reconstructions Elle présente, de nos jours, un plan au sol en croix latine, une façade de style classique jésuite, et possède la particularité d’avoir un clocher détaché du corps central, une pratique liée à la prévention des catastrophes naturelles. La charpente, autrefois revêtue d’une voûte lambrissée en bois, est couverte de tuiles plates en écailles. L’orientation de l’église à l’ouest, inversée par rapport à l’orientation traditionnelle, répond à l’adaptation au site. Elle fait partie d’un ensemble paroissial comprenant le cimetière, le presbytère et son jardin.

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Statue d'Osman Duquesnay

En 1820, Le Marin compte 1 958 âmes, dont 223 Blancs, 335 libres de couleur et 1 400 esclaves. La diminution de la population serait due à la fuite de nombreux propriétaires pendant la période révolutionnaire. D’après Théodore Baude, aucun heurt ni désordre ne survient lors des mois qui précèdent l’abolition de l’esclavage en mai 1848 au Marin. En 1901, la commune compte 4 912 habitants. En 1839, Le Marin et Sainte-Anne deviennent des communes, comme l’ensemble des quartiers de la Martinique. Le pouvoir politique se concentre dans les mains de l’aristocratie foncière locale, en raison du scrutin censitaire et du seuil de ressources nécessaires pour pouvoir être élu. Le premier maire du Marin est Jean-Baptiste Pelet de Lautrec, issu de l’aristocratie blanche créole. Par la suite, la famille Duquesnay occupe pendant toute la fin du 18e siècle une place importante dans l’institution municipale, notamment du fait de la suppression du suffrage universel pendant le Second Empire : Valcourt Duquesnay de 1848 à 1850, Jules Duquesnay de 1851 à 1858, puis en 1868. En 1908, Philippe Osman Duquesnay est à son tour élu maire. Osman Duquesnay appartient à une des principales familles mulâtres aisées du Marin en Martinique. Son père Jules Duquesnay fut maire du Marin de 1851 à 1853 et de 1868 à 1874. Osman Duquesnay effectue ses études au séminaire-collège de Saint-Pierre. Après l'obtention de son baccalauréat, il part en France faire des études de médecine à l'université de Montpellier. Titulaire de son doctorat de médecine, il retourne en Martinique et exerce la profession de médecin. Osman Duquesnay, sur le plan politique se range aux côtés des républicains et devient auprès de Marius Hurard et Ernest Deproge l'un des pilers de ce mouvement en Martinique. Mais sa carrière politique débute vraiment le 21 mai 1882 date de son élection comme conseiller municipal à Fort-de-France. Puis il est élu conseiller général du canton de Saint-Pierre-Mouillage. Sa notoriété grandit et en 1884 il devient vice-président du conseil général. À cette époque, il est très proche du député Ernest Deproge et de ses idées assimilationnistes. De 1885 à 1890, il abandonne Saint-Pierre et s'intéresse désormais à deux communes : le Marin, sa commune natale et Fort-de-France, la commune où il exerce sa profession de médecin. En 1887, il est élu conseiller général du Marin et en 1888, il devient à 44 ans maire du chef-lieu, Fort-de-France. Osman Duquesnay sera maire de Fort-de-France de 1888 à 1896. En 1890, il est élu président du conseil général de la Martinique, fonction qu'il occupera jusqu'en 1893. Entre 1890 et 1898, le parti républicain jusque-là très uni connaît une scission entre ses deux grandes figures Marius Hurard et Ernest Deproge. Osman Duquesnay se rapproche des hurardistes et des békés qui progressivement reviennent dans l'arène politique. Une des conséquences de ce changement de camp est la défaite d'Osman Duquesnay aux municipales de 1898 à Fort-de-France par le candidat hurardiste, Henri Audemar. Malgré sa défaite aux municipales, Osman Duquesnay demeure toujours actif et ambitieux sur le plan politique. En 1898, Osman Duquesnay se présente aux législatives face à son ex ami de parti, Ernest Deproge et lui inflige une cinglante défaite. À la Chambre des députés à Paris, il fait partie du groupe Méline. Mais aux législatives de 1902, il est battu dans le sud par le candidat Homère Clément. En 1906, il se présente une nouvelle fois aux législatives et l'emporte face à Henry Lémery et siège dans le groupe des socialistes indépendants de René Viviani. En 1910, il est battu à l'élection des députés par Victor Sévère dans la circonscription du sud. Cet échec met un terme à son ambition politique. Désormais, Osman Duquesnay se consacre à sa commune du Marin dont il est le maire de 1908 à 1923. En 1914, lors de la première guerre mondiale, Osman Duquesnay s'engage avec dévouement comme médecin dans un hôpital de Salonique en Grèce puis à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Son action humanitaire durant la guerre de 1914-1918 lui a valu des distinctions : la médaille militaire avec palmes et celle de chevalier de la Légion d'honneur reçue le 20 janvier 1919. Osman Duquesnay fut incontestablement une figure politique marquante de la Martinique à la fin du 19e et début du xxe siècle. Osman Duquesnay meurt au Marin, le 8 décembre 1923 à l'âge de 77 ans.

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Eglise Saint-Etienne

Une chapelle établie dès 1660 est détruite en 1693 lors d’une descente anglaise. Une nouvelle église est reconstruite en 1766 à l’initiative du curé Jean-Marie de Coutances. Le gouverneur général des Antilles aurait posé la première pierre le 17 janvier 1766 ; le maître-autel est acheté en 1769. Mais l’église subit des dégâts importants suite aux cyclones d’août 1766 et de 1817. De 1853 à 1854, elle est agrandie par l’adjonction de deux chapelles latérales ; de 1865 à 1869, le clocher est reconstruit ; la nef est dallée de marbre en 1876. Pendant ces travaux, l’église subit de profondes modifications. L’accès à l’église se fait par une porte d’entrée monumentale surmontée d’un tympan. La façade est entièrement construite en pierre de taille selon un schéma classique ; le fronton est orné d’une niche accueillant la statue de saint Étienne. La façade est encadrée de doubles colonnes engagées, superposées d’ordres toscans, et couronnée par un fronton triangulaire. Les ailes sont constituées de pilastres à bossages. La nef de l’église est couverte d’une charpente en bois dite en forme de carène de navire renversée ; elle a été restaurée en 2009. Durant des années, de nombreux charpentiers de marine se sont installés au Marin, devenant alors charpentiers et ébenistes, savoir-faire alors reconnu sur la commune. À l’entrée de l’Eglise se trouvent les fonts baptismaux en pierre polie et creusée. Le maître-autel est acquis en 1769 grâce au legs de François Cornet, mais son sculpteur est inconnu. D’après la légende, il était initialement destiné à la cathédrale de Lima au Pérou, et le navire qui le transportait aurait fait naufrage à l’est du Marin. Cette légende est peu vraisemblable mais donne une explication à la présence d’un bien aussi précieux dans cette église. Son élégance est liée à l’utilisation de marbre polychrome, à la richesse de l’exécution, à la finesse de l’expression des personnages de la Cène sculptés en bas-relief dans la partie inférieure et aux volumes en élévation au-dessus du tabernacle représentant des groupes d’anges. Ces caractéristiques sont la marque du Grand Siècle français. Les statues en marbre blanc de la Vierge à l’enfant et de saint Étienne, situées de part et d’autre, bien qu’antérieures, complètent le maître-autel ; l’ensemble est protégé par une grille de communion en fer forgé du 18e siècle. Ces éléments sont classés monuments historiques par arrêté du 20 septembre 1982. Les autels situés aux extrémités du transept sont dédiés au Sacré-Cœur et à la Vierge à l’Enfant.

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Mairie du Marin

Mairie construite dans les années 50 sur les plans de l'architecte Clément Lison après l'incendie de 1951 qui a touché plusieurs bâtisses de la partie sud. La fresque murale sur la façade gauche est une mosaïque de carreaux de terre cuite vernissée reprenant l'ensemble des mots d'origine amérindienne utilisés en français et en créole de nos jours: lieux, îles, arbres, animaux... Le Blason de la commune du Marin : "L'honneur dans la liberté". Voir photo ci-jointe.

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Restaurant Chez Louise

Restaurant créole. Pour réserver : +596 696 86 24 53

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Chapelle de la Vierge des Marins

Vous pouvez vous garer au parking du Cap Beauchêne. Cap le plus avancé de la Martinique en direction de l’Est, le Domaine du Grand Macabou présente un paysage exceptionnel grâce à sa diversité de végétation et de paysages. Prenez le chemin du calvaire pour descendre jusqu'à la Chapelle Notre-Dame des Roses ou chapelle de la Vierge des Marins, restaurée en 2002 par le Conservatoire du littoral . Ce lieu de recueillement dédié au salut des navigateurs est particulièrement fréquenté durant les fêtes de Pâques.

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Plage de l'Anse Grosse Roche

Traversez le Domaine du Grand Macabou jusqu'à la plage de l'Anse grosse roche. Au bout de la plage vous pourrez découvrir dans la roche une ouverture naturelle en forme de coeur ! La flore: Aux XVIIIème et XIXème siècle, la canne à sucre était cultivée sur tout le domaine du Grand Macabou. Le déclin de cette production agricole a progressivement entraîné une extension des savanes herbacées et arbustives, des fourrés épineuses et de la forêt sèche. Quant aux cocotiers bordant Grande Anse Macabou et Anse Grosse Roche, (forêts domaniales de 30 ha gérées par l’ONF), ils ont été plantés au siècle dernier, ce qui explique leur alignement régulier le long des plages. La faune : De nombreux oiseaux sont observables sur le site, comme le Saltator gros-bec protégé depuis 1989. L’étang Massel est devenu le refuge de nombreux oiseaux sédentaires et migrateurs.

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boulevard Allègre 97290 LE MARIN Martinique

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