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Statue d'Osman Duquesnay

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En 1820, Le Marin compte 1 958 âmes, dont 223 Blancs, 335 libres de couleur et 1 400 esclaves. La diminution de la population serait due à la fuite de nombreux propriétaires pendant la période révolutionnaire. D’après Théodore Baude, aucun heurt ni désordre ne survient lors des mois qui précèdent l’abolition de l’esclavage en mai 1848 au Marin. En 1901, la commune compte 4 912 habitants.
En 1839, Le Marin et Sainte-Anne deviennent des communes, comme l’ensemble des quartiers de la Martinique. Le pouvoir politique se concentre dans les mains de l’aristocratie foncière locale, en raison du scrutin censitaire et du seuil de ressources nécessaires pour pouvoir être élu. Le premier maire du Marin est Jean-Baptiste Pelet de Lautrec, issu de l’aristocratie blanche créole.
Par la suite, la famille Duquesnay occupe pendant toute la fin du 18e siècle une place importante dans l’institution municipale, notamment du fait de la suppression du suffrage universel pendant le Second Empire : Valcourt Duquesnay de 1848 à 1850, Jules Duquesnay de 1851 à 1858, puis en 1868. En 1908, Philippe Osman Duquesnay est à son tour élu maire. Osman Duquesnay appartient à une des principales familles mulâtres aisées du Marin en Martinique. Son père Jules Duquesnay fut maire du Marin de 1851 à 1853 et de 1868 à 1874.
Osman Duquesnay effectue ses études au séminaire-collège de Saint-Pierre. Après l'obtention de son baccalauréat, il part en France faire des études de médecine à l'université de Montpellier. Titulaire de son doctorat de médecine, il retourne en Martinique et exerce la profession de médecin. Osman Duquesnay, sur le plan politique se range aux côtés des républicains et devient auprès de Marius Hurard et Ernest Deproge l'un des pilers de ce mouvement en Martinique. Mais sa carrière politique débute vraiment le 21 mai 1882 date de son élection comme conseiller municipal à Fort-de-France. Puis il est élu conseiller général du canton de Saint-Pierre-Mouillage.
Sa notoriété grandit et en 1884 il devient vice-président du conseil général. À cette époque, il est très proche du député Ernest Deproge et de ses idées assimilationnistes. De 1885 à 1890, il abandonne Saint-Pierre et s'intéresse désormais à deux communes : le Marin, sa commune natale et Fort-de-France, la commune où il exerce sa profession de médecin. En 1887, il est élu conseiller général du Marin et en 1888, il devient à 44 ans maire du chef-lieu, Fort-de-France. Osman Duquesnay sera maire de Fort-de-France de 1888 à 1896. En 1890, il est élu président du conseil général de la Martinique, fonction qu'il occupera jusqu'en 1893.
Entre 1890 et 1898, le parti républicain jusque-là très uni connaît une scission entre ses deux grandes figures Marius Hurard et Ernest Deproge. Osman Duquesnay se rapproche des hurardistes et des békés qui progressivement reviennent dans l'arène politique. Une des conséquences de ce changement de camp est la défaite d'Osman Duquesnay aux municipales de 1898 à Fort-de-France par le candidat hurardiste, Henri Audemar. Malgré sa défaite aux municipales, Osman Duquesnay demeure toujours actif et ambitieux sur le plan politique. En 1898, Osman Duquesnay se présente aux législatives face à son ex ami de parti, Ernest Deproge et lui inflige une cinglante défaite. À la Chambre des députés à Paris, il fait partie du groupe Méline.
Mais aux législatives de 1902, il est battu dans le sud par le candidat Homère Clément. En 1906, il se présente une nouvelle fois aux législatives et l'emporte face à Henry Lémery et siège dans le groupe des socialistes indépendants de René Viviani. En 1910, il est battu à l'élection des députés par Victor Sévère dans la circonscription du sud. Cet échec met un terme à son ambition politique. Désormais, Osman Duquesnay se consacre à sa commune du Marin dont il est le maire de 1908 à 1923.
En 1914, lors de la première guerre mondiale, Osman Duquesnay s'engage avec dévouement comme médecin dans un hôpital de Salonique en Grèce puis à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Son action humanitaire durant la guerre de 1914-1918 lui a valu des distinctions : la médaille militaire avec palmes et celle de chevalier de la Légion d'honneur reçue le 20 janvier 1919. Osman Duquesnay fut incontestablement une figure politique marquante de la Martinique à la fin du 19e et début du xxe siècle.
Osman Duquesnay meurt au Marin, le 8 décembre 1923 à l'âge de 77 ans.

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 29/11/2018
4 Rue Victor Schoelcher
Le Marin
Lat : 14.4703346Lng : -60.8717519
16 m

Profil altimétrique

Auteur de la donnée

Image WATT UP
proposé par WATT UP
boulevard Allègre 97290 LE MARIN Martinique

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