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Niergnies, Nord, Nord-Pas-de-Calais

Vous-êtes en charge de la destination ?
Nichée dans la région pittoresque du Nord de la France, Niergnies est une véritable perle du Nord-Pas-de-Calais. Ce charmant village vous accueille avec ses maisons en briques rouges typiques, ses champs verdoyants et son atmosphère paisible. L'église Saint-Martin, joyau architectural, est un incontournable pour les amateurs d'histoire et d'art sacré. Les sentiers environnants offrent de magnifiqu...Voir plus

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Eglise Saint Druon
2.1 km

Eglise Saint Druon

L'église réalisée durant la seconde moitié du XIXème siècle dans un style néo-roman, présente d’intéressants vitraux évoquant la vie de saint Druon. Située en dehors des fortifications de la ville, cette église reconstruite en 1862 par l’abbé Desmaret, remplace une chapelle fondée à la fin du XVIème siècle. Placée sous le vocable de Saint-Druon, cette chapelle a été bâtie suivant la volonté et les dons des malades de l’ancienne léproserie établie sur ce faubourg. Le nom de saint Druon, patron des bergers, rappelle l’environnement de ce lieu de dévotion, entouré de prairies où paissaient de nombreux troupeaux de moutons. Traditionnellement à la veillée de Noël, les bergers se retrouvaient dans cette chapelle pour constituer une crèche vivante. Aujourd’hui, l’église réalisée en brique et pierre s’ouvre sur un clocher porche d’inspiration néo-romane. Sa nef s’éclaire par une série de vitraux réalisés en 1930, par le maître verrier Dreptin. Ils évoquent principalement la vie du saint patron, tandis qu’un autre présente le visage des paroissiens morts pour la France durant la Grande Guerre. Ce vitrail nous fait penser à la bravoure du curé de cette paroisse, l’abbé Thuliez, qui malgré l’ordre d’évacuation donné par les Allemands va vivre caché jusqu’à la fin de la guerre pour soigner les vieillards et grabataires n’ayant pu quitter la ville.

2-18 Rue Crèvecoeur 59400 Cambrai
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Pomone
3.3 km

Pomone

Et bien, on voit que les jardiniers n’ont pas chômé ici ! Rien n’est laissé au hasard ! Chaque fleur, chaque buisson, chaque brin d’herbe, chaque arbre est à sa place. Pas question de se laisser aller à quelque folie sauvage, la nymphe Pomone y veille ! C’est elle qui est représentée ici. Le jardin est son royaume. Personne ne peut y entrer sans son accord et encore moins les hommes d’ailleurs, dont elle se méfie, au grand désespoir de Vertumne, le dieu des saisons et des arbres fruitiers qui est fou amoureux d’elle. Le pauvre, il a beau se déguiser en moissonneur pour plaire à la belle, il a beau lui offrir des paniers de fruits bien mûrs, conduire les bœufs pour travailler la terre, rien n’y fait ! Le regard de Pomone ne se pose jamais sur lui. Alors un jour, il a une idée. Il se présente à elle sous les traits d’une vieille femme et il parvient ainsi à devenir son amie, à gagner sa confiance. Jour après jour, Pomone lui raconte ses secrets, ses doutes, ses joies et ses peines. Un matin, Vertumne, toujours déguisé en vieille femme, lui raconte une histoire. « Anaxarète était une jeune chypriote, princesse de noble lignée, belle, fière, pleine de mépris pour les pauvres. Iphis, un jeune berger, était fou amoureux d’elle. Un jour, n’y tenant plus, le berger a déclaré sa flamme. Iphis était beau seulement, il était pauvre. Pour toute réponse, la belle lui a tourné le dos et s’en est allée sans dire un seul mot. Le pauvre berger était désespéré. Il s’est pendu. La cruelle Anaxarète n’a pas manifesté la moindre émotion en découvrant le corps sans vie de son soupirant. Aphrodite, la déesse de l’amour, était furieuse : « Puisque ton cœur est de pierre et bien, que tout ton corps soit pétrifié ». Et c’est ainsi que la belle orgueilleuse qui ne savait pas aimer est devenue un rocher. Voyant que Pomone était émue par l'histoire, Vertumne s’est révélé sous son vrai visage, resplendissant de jeunesse et de beauté. Pomone, rendue tendre par l’histoire qu’elle venait d’entendre, n’a pas su lui résister : elle s’est éprise de lui et a accepté son amour. Ce qui s’est passé ensuite ? Ça, c’est un secret, un secret que gardent jalousement les arbres. Ecoutez leurs murmures... Peut-être vous raconteront-ils ?

24 Place Leclerc 59400 Cambrai
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Le kiosque à musique
3.3 km

Le kiosque à musique

« Musique Que les orchestres se mettent à jouer Que nos mémoires se mettent à rêver Et laissons voyager nos pensées Laissons aller nos corps et flotter Musique » Nous voici devant le kiosque à musique. Imaginez, on est dimanche. C’est l’été 1868. Les Cambrésiens se pressent dans les allées du jardin public pour aller écouter la batterie-fanfare de Cambrai dans le tout nouveau kiosque à musique. On entend de loin les mélodies entraînantes des trompettes, des saxophones, les tubas, trombones, cornets à pistons, flûtes et clarinettes. Sur les chaises de fer forgé du jardin sont installés les belles dames en longues robes, dentelles, chapeaux fleuris, et ces messieurs en costume du dimanche, eau de Cologne, moustache et canotier sur la tête. Tant pis pour les retardataires : ils resteront debout ! Et partout, les enfants en culottes courtes et robes à volants gambadent, ils rient, ils chahutent, chassant les notes qui s’envolent et s’accrochent dans les arbres. Autour du kiosque, en hauteur, Beethoven, Mozart, Donizetti et d’autres célèbres compositeurs regardent d’un œil bienveillant ces sorties du dimanche. Fermez les yeux. Ne les voyez-vous pas ces enfants, ces parents, ces promeneurs entourant le kiosque, attentifs à la musique qui s’en échappe ? Ce kiosque anime les allées du jardin depuis environ 150 ans. Des générations de familles, de musiciens sont passés par là pour s’y divertir ou y flâner. Jean-Pierre Barillet-Deschamps n’avait sans doute pas imaginé cette vie de plein air dans son jardin. Jean-Pierre qui ? Comment ça Jean- Pierre qui ? C’est vrai, nous n’avons pas encore parlé de Jean-Pierre Barillet-Deschamps ! Un jour au XIXe siècle, ce monsieur Barillet-Deschamps, spécialiste des jardins, a imaginé le jardin public de Cambrai. Il coloré de rose, de vert, de terre les feuilles blanches de son carnet de dessin. Il a fait à proprement parler jaillir des arbres, des fleurs, des sculptures autour d’allées serpentines créant dans la ville un espace pour la promenade, le rêve et l’évasion. Et c’est lui qui a demandé à ce que l’on installe au milieu du jardin ce kiosque pour accompagner de musique le cœur des hommes, la vie des arbres, le chant des oiseaux.

28 Allée Saint-Jean 59400 Cambrai
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Gilliatt et la pieuvre
3.3 km

Gilliatt et la pieuvre

Vous l’avez trouvée ? Le sculpteur s’est inspiré pour cette statue d’une histoire racontée par Victor Hugo dans son livre Les travailleurs de la mer. Gilliatt, un pêcheur solitaire, épris de la belle Déruchette, part braver la tempête au large de l’île de Guernesey pour récupérer la machine d’un bateau échoué et ainsi obtenir la main de sa belle. Pendant une accalmie, épuisé, le pêcheur s’aventure dans les rochers pour trouver de la nourriture. Il plonge la main dans une crevasse pour saisir un crabe… « Tout à coup, il se sentit saisir le bras. Ce qu’il éprouva en ce moment, c’est l’horreur indescriptible. Quelque chose qui était mince, âpre, plat, glacé, gluant et vivant venait de se tordre dans l’ombre autour de son bras nu. Cela lui montait vers la poitrine. C’était la pression d’une courroie et la poussée d’une vrille. En moins d’une seconde, on ne sait quelle spirale lui avait envahi le poignet et le coude et touchait l’épaule. La pointe fouillait sous son aisselle. Gilliatt se rejeta en arrière, mais put à peine remuer. Il était comme cloué. De sa main gauche restée libre, il prit son couteau qu’il avait entre ses dents, et de cette main, tenant le couteau, s’arc-bouta au rocher, avec un effort désespéré pour retirer son bras. L’angoisse, à son paroxysme, est muette. Gilliatt ne jetait pas un cri. Brusquement, une large viscosité ronde et plate sortit de dessous la crevasse. C’était le centre ; les cinq lanières s’y rattachaient comme des rayons à un moyeu ; on distinguait au côté opposé de ce disque immonde le commencement de trois autres tentacules, restés sous l’enfoncement du rocher. Au milieu de cette viscosité, il y avait deux yeux qui regardaient. Ces yeux voyaient Gilliatt. Gilliatt reconnut la pieuvre. » Les couleurs, le mouvement, la puissance du corps de cette sculpture illustrent à merveille le combat entre l’homme et la pieuvre. Figée sur ce combat, elle ne nous dit pas pourtant pas comment tout cela fini, ni si Gilliatt finalement parviendra à conquérir le cœur de sa belle... Pour l’apprendre, il vous faudra vous aussi vous plonger dans le livre de Victor Hugo !

24 Place Leclerc 59400 Cambrai
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La Porte de Paris
3.3 km

La Porte de Paris

Depuis le partage de Verdun (843), Cambrai est rattachée au Saint-Empire romain germanique. L'Escaut, utilisé comme frontière naturelle, la sépare du royaume de France. Cette position stratégique l'oblige à renforcer sa défense par la construction de fortifications. C'est dans le climat d'insécurité, dû à la guerre de Cent Ans, que l'enceinte fortifiée est reconstruite à la fin du XIVe siècle. Elle comprenait une courtine de quatre kilomètres de long, renforcée par une cinquantaine de tours, de sept portes et d'une porte d'eau utilisant l'Escaut pour ses inondations défensives. Le chantier débute en 1390 par la Porte de Paris, appelée jadis la Porte du Saint-Sépulcre. Gilles Largent, maître-maçon à la ville de Saint-Quentin, expert en la matière, est chargé de sa construction. Réalisée en pierre calcaire reposant sur un soubassement en grès, cette porte de type châtelet s'élevait à 16 mètres de haut. Son passage, défendu par deux grosses tours curvilignes, était précédé d'un pont-levis à flèches dont on remarque encore les encoches verticales. Sa partie supérieure crénelée présente de nombreuses archères et des trous de boulins, servant à dresser des hourds, sortes de galeries de bois mises en cas de siège. A la fin du XVIIe siècle, cette porte était précédée d'un ouvrage à cornes de 70 mètres de long réalisé par Vauban. Il permettait de protéger cette porte médiévale des premiers assauts des canons, mais obligeait la population à franchir toute une série d'ouvrages avancés et de nombreux fossés. C'est en 1892 que la ville reçoit l'autorisation de démanteler ses fortifications. Seules quelques tours et portes furent épargnées comme cette porte médiévale. En avançant sous la voûte, vous pourrez observer les multiples embûches qui défendaient le passage : doubles vantaux de porte, archères, herse et trois assommoirs. Par l'organisation de sa défense, cette porte était infranchissable.

51 Avenue de la Victoire 59400 Cambrai
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Arbres en voyage
3.3 km

Arbres en voyage

Dans ce jardin, les statues nous racontent des histoires, mais les arbres aussi, avec leurs formes étranges ou leurs noms venus de pays lointains. Regardez donc ce thuya qui se trouve à droite d’Orphée, avec sa dizaine de troncs. Approchez-vous ! Son écorce verte et rougeâtre ressemble à la peau d’un serpent géant immobilisé entre la terre et le ciel. Où est la tête ? Où est la queue ? A moins qu’il ne s’agisse des tentacules de la pieuvre de tout à l’heure ou encore de la chevelure de serpents de Méduse, un autre monstre mythologique... Un vrai terrain de jeu pour l’imagination que cet arbre ! Aujourd’hui, le thuya n’a plus très bonne réputation. Il est utilisé comme clôture, assez difficile à entretenir et on lui reproche parfois de manquer d’élégance. Pourtant, il y a environ 500 ans, cet arbre a sauvé bien des vies ! En 1550, l’équipage de l’explorateur breton Jacques Cartier, à qui l’on doit la découverte de l’actuel Canada, s’est trouvé bloqué par le froid, forcé d’hiverner pendant des mois, loin de tout, dans la région de Québec. La nourriture s’est mise à manquer et le scorbut s’est répandu très vite parmi les membres de l’équipage. Cependant, alors que l’épidémie faisait des ravages chez les marins français, les Indiens qui les accompagnaient dans cette expédition ne semblaient pas touchés par la maladie. Jacques Cartier a mené son enquête… Il a découvert que pour lutter contre le scorbut, les Indiens utilisaient un breuvage à base d’écorces et de feuilles de thuya, extrêmement riches en vitamines C ! Le capitaine s’est procuré le remède et l’a fait boire à ses hommes. Les effets sont spectaculaires ! Après huit jours seulement de traitement, non seulement ceux qui souffrent du scorbut sont guéris, mais Cartier rapporte également que ceux qui souffraient depuis des années d’autres plaies en ont tous été guéris

59400 Cambrai
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾