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Erquinghem-lys, Nord, Nord-Pas-de-Calais

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Erquinghem-Lys, nichée dans le Nord de la France, est une charmante petite ville chargée d'histoire et de culture. Située dans la région du Nord-Pas-de-Calais, cette ville pittoresque est idéale pour ceux qui cherchent à se ressourcer tout en découvrant des trésors historiques. Le centre-ville d'Erquinghem-Lys se distingue par son architecture traditionnelle et ses rues pavées. Vous pourrez y visi...Voir plus

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Epoque industrielle : les brasseries armentiéroises
1.4 km

Epoque industrielle : les brasseries armentiéroises

La brasserie Motte-Cordonnier, datant de 1650, est la plus ancienne d’Armentières. L’ancien bâtiment, construit en 1891 était situé entre la Lys, aujourd’hui recouverte, et la rue de Dunkerque. Après sa destruction lors de la Première Guerre mondiale, les établissements Motte-Cordonnier, reconstruisent en 1922, sur les plans de l’architecte Georges Forest, spécialisé dans la construction d’édifices industriels, une brasserie et une malterie sur un terrain plus excentré, desservi par une route, une voie ferrée et la Lys. Diverses constructions sont progressivement bâties autour des deux édifices principaux. Le bâtiment de fabrication et la malterie sont inscrits en 1999 à l’inventaire des Monuments Historiques. Le bâtiment de fabrication est un corps massif constitué de deux ailes de travées régulières, marquées par des pilastres saillants, organisées autour d’une tour centrale d’escaliers, sorte de beffroi engagé dans la masse de briques. La salle de brassage abrite encore aujourd’hui trois cuves en cuivre, datant de 1920.Derrière, la malterie est construite sur le même modèle. L’ensemble respecte la disposition dite en cascade, qui utilise la gravitation dans le processus de fabrication de la bière, grâce à de nombreuses trémies permettant les liaisons nécessaires entre les différents niveaux du bâtiment. Jusqu’en 1965, la brasserie réalise l’opération de maltage sur place. Elle cesse de brasser en 1993. La bière d’Armentières :Si dès le XVIIe siècle, Armentières accueille sur son territoire plusieurs brasseries, dont de nombreuses artisanales, quatre d’entre elles sont toutefois d’échelle industrielle (Motte-Cordonnier, Breuvart, Lescornez et Droulers). Ces dernières sont installées en bordure de la Lys, jusqu’au centre ville. Au début du XXe siècle, la bière est livrée en fûts de bois très épais qu’on appelle rondelles. De beaux attelages de chevaux, orgueil des brasseurs, transportent alors les fûts vers les estaminets de toute la région lilloise. Cependant, la population ouvrière armentiéroise travaillant en brasserie ne représente que 5% des actifs en 1913, dont l’essentiel est évidemment constitué par les ouvriers des filatures et de tissages. Les enseignes des brasseurs :Les brasseries étaient propriétaires de nombreux cafés et estaminets, repérables par les enseignes logées au-dessus de la porte d’entrée, et encore visibles aujourd’hui. Souvent situées sur un pignon d’angle, ces enseignes jouent de l’assemblage de briques naturelles et de briques émaillées. Celles des établissements Motte-Cordonnier prennent la forme d’une étoile, symbole de la brasserie. 

Avenue Roger Salengro 59280 ARMENTIÈRES
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15/ Epoque industrielle : les brasseries armentiéroises
1.5 km

15/ Epoque industrielle : les brasseries armentiéroises

La brasserie Motte-Cordonnier, datant de 1650, est la plus ancienne d’Armentières. L’ancien bâtiment, construit en 1891 était situé entre la Lys, aujourd’hui recouverte, et la rue de Dunkerque. Après sa destruction lors de la Première Guerre mondiale, les établissements Motte-Cordonnier, reconstruisent en 1922, sur les plans de l’architecte Georges Forest, spécialisé dans la construction d’édifices industriels, une brasserie et une malterie sur un terrain plus excentré, desservi par une route, une voie ferrée et la Lys. Diverses constructions sont progressivement bâties autour des deux édifices principaux. Le bâtiment de fabrication et la malterie sont inscrits en 1999 à l’inventaire des Monuments Historiques. Le bâtiment de fabrication est un corps massif constitué de deux ailes de travées régulières, marquées par des pilastres saillants, organisées autour d’une tour centrale d’escaliers, sorte de beffroi engagé dans la masse de briques. La salle de brassage abrite encore aujourd’hui trois cuves en cuivre, datant de 1920. Derrière, la malterie est construite sur le même modèle. L’ensemble respecte la disposition dite en cascade, qui utilise la gravitation dans le processus de fabrication de la bière, grâce à de nombreuses trémies permettant les liaisons nécessaires entre les différents niveaux du bâtiment. Jusqu’en 1965, la brasserie réalise l’opération de maltage sur place. Elle cesse de brasser en 1993. La bière d’Armentières Si dès le XVIIe siècle, Armentières accueille sur son territoire plusieurs brasseries, dont de nombreuses artisanales, quatre d’entre elles sont toutefois d’échelle industrielle (Motte-Cordonnier, Breuvart, Lescornez et Droulers). Ces dernières sont installées en bordure de la Lys, jusqu’au centre ville. Au début du XXe siècle, la bière est livrée en fûts de bois très épais qu’on appelle rondelles. De beaux attelages de chevaux, orgueil des brasseurs, transportent alors les fûts vers les estaminets de toute la région lilloise. Cependant, la population ouvrière armentiéroise travaillant en brasserie ne représente que 5% des actifs en 1913, dont l’essentiel est évidemment constitué par les ouvriers des filatures et de tissages. Les enseignes des brasseurs Les brasseries étaient propriétaires de nombreux cafés et estaminets, repérables par les enseignes logées au-dessus de la porte d’entrée, et encore visibles aujourd’hui. Souvent situées sur un pignon d’angle, ces enseignes jouent de l’assemblage de briques naturelles et de briques émaillées. Celles des établissements Motte-Cordonnier prennent la forme d’une étoile, symbole de la brasserie.

64 Avenue Roger Salengro 59280 Armentières
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Epoque industrielle : la Cité Bonjean
1.6 km

Epoque industrielle : la Cité Bonjean

Cette cité porte le nom de celui qui a permis sa construction. Monsieur Bonjean, Juge du Tribunal de la Seine, fait en effet en 1909 une généreuse donation à la ville d’Armentières, 100000 francs (soit près de 260000 euros actuels), pour la construction d’un groupe d’une cinquantaine de maisons ouvrières salubres et bon marché. Le terrain de 26000 mètres carrés est acheté en novembre 1909 et les constructions achevées en 1911. Le style de ces habitations, rappelant certains quartiers de Casablanca, donne très vite à ce qui s’appelle déjà la cité Bonjean, le surnom de Maroc. Cette cité est constituée d’un ensemble de petits pavillons, répartis de part et d’autre d’une rue formant une boucle. Ceux-ci, associant deux ou trois habitations, sont donc tous différents, aux profils de toitures variés, aux entrées mises en scène. L’utilisation de deux couleurs de briques crée le décor. A l’arrière des maisons périphériques et au cœur de la boucle, on aperçoit les jardins privatifs. L’association d’une typologie pavillonnaire et du végétal évoque davantage les cités jardins anglaises qu’une cité ouvrière. La grande grève de 1903 :A l’aube du XXe siècle, les conditions de vie des ouvriers du textile étaient très difficiles (salaires faibles, conditions de travail pénibles). Aussi la pression revendicative s’intensifie et des grèves fréquentes s’ensuivent. La grande grève de 1903 fut un des conflits les plus durs et les plus longs du début de siècle. Le mouvement de grève générale, entamé le 3 octobre dans une usine située à Houplines, s’étend rapidement à l’ensemble des usines d’Armentières. Des troupes de soldats sont envoyées par le Préfet du Nord pour mettre fin aux émeutes, à l’origine de nombreux saccages d’usines et de maisons des industriels par les ouvriers. La ville se trouve alors en état de siège. Les arrestations sont nombreuses. Jean Jaurès, lui-même, vient soutenir les ouvriers le 22 octobre. Peu à peu, les négociations avancent et la grève prend fin le 15 novembre après six semaines de luttes acharnées, aboutissant à une victoire relative des ouvriers. 

Cité Bonjean 59280 ARMENTIÈRES
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