Baisieux

Anciennement Ferme - Manoir d'Ogimont datant de 1704, cette bâtisse fut réaménagé eu plusieurs locaux, dont, une bibliothèque, un espace pour les clubs jeunesse ou encore une salle des fêtes. Bien évidemment, le manoir a été transformé en essayant de garder la plus forte ressemblance possible avec les anciens lieux, par exemple, la salle des fêtes a profité de la grande hauteur de la grange, la bibliothèque de l'ancienne habitation et les salles polyvalentes se sont installées dans les ailes. A l'époque, la cense fonctionnait en trois secteurs (habitation, bétail, culture), l'intégrité et le fonctionnement de la ferme a été conservé avec notamment l'accès sous porche et la distribution par la cour centrale. Cette transformation a donc permis de valoriser un élément du patrimoine tout en le réhabilitant pour divers services culturels.

La gare de Baisieux a été mise en service 1865 par la Compagnie des chemins de fer du Nord. Elle est desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Le temple construit en 1841 par une famille de cultivateurs de Baisieux, ce temple a été cédé au consistoire de l’Eglise Réformée de Lille en 1850.

Sculpture placée devant le centre culturel en l'honneur des soldats morts pour la France pendant la guerre de 1870-1871 et pendant la première guerre Mondiale. On peut y voir un homme face à une porte ouverte et de l'autre côté de la porte deux enfants l'attendant.

La ferme Montaigne-Carette et la chapelle Notre-Dame de Lourdes. Les origines de la ferme doivent remonter au XVIIIe siècle, une poutre datée de 1704 y a été retrouvée. Au-dessus de la porte charretière, se trouve une niche qui abritait jadis une statue de Saint François d'Assise, remplacée depuis plus de vingt ans par Notre-Dame de Miséricorde. À gauche de la ferme, une chapelle en briques blanchies, de modèle traditionnel à toit de pannes, sans doute contemporaine de la ferme fut dédiée à Notre-Dame de Bonne Délivrance. De nos jours, elle est nommée chapelle à la Vierge de Notre-Dame de Lourdes. 

Le Chemin des Pendus menait autrefois à un gibet situé sur un petit terrain à la sortie du village (gouache d’Adrien de Montigny, réalisée vers 1603). Au temps du régime seigneurial et jusqu’à la révolution, partout en France s’élevaient des gibets, où avaient lieu les exécutions des criminels. Placés sur une hauteur, à la sortie du village, mais bien en vue du principal chemin public, ces gibets signalaient aux habitants et aux voyageurs, le siège d’une haute justice.            

La ferme d’Escamin. Le fief d’Escamaing qui comprenait 17,5 bonniers, (environ 25 ha) est bien plus ancien que la ferme,  En 1223, on trouve dans les textes le nom d'un chevalier Bernard d'Escamaing et Micharde sa femme. La ferme et le château étaient entourées de douves à présent comblées. L'entrée se fait par un grand porche arrondi, précédé de deux piliers importants. Grande ferme au carré avec une cour centrale de 35 m sur 40 m, elle possède un corps de bâtiment daté de 1722, le reste ayant été partiellement reconstruit après un incendie vers 1860. 

Le château d'Escamin. Le domaine d'Escamaing (au Moyen Age) puis Escamin, comprenait des terres et une ferme entourée de douves. Au début du XVIII siècle, Jean-Baptiste Potteau, seigneur d'Escamaing, y fit bâtir le château. Charles Escouflaire l’acheta en 1900 et créa le parc avec un paysagiste. Puis une maison de gardien fut construite à l'entrée principale, rue du Château.

Le calvaire du Grand Baisieux, édifié en 1890 par la famille Maes-Rouzé, sur un de leurs terrains, a été offert à la paroisse. Il est constitué d’un amalgame de dalles de pierres simulant un Golgotha, une croix avec le Christ et trois personnages : Ange, Marie, Saint Jean.