Le Chemin des Pendus menait autrefois à un gibet situé sur un petit terrain à la sortie du village (gouache d’Adrien de Montigny, réalisée vers 1603). Au temps du régime seigneurial et jusqu’à la révolution, partout en France s’élevaient des gibets, où avaient lieu les exécutions des criminels. Placés sur une hauteur, à la sortie du village, mais bien en vue du principal chemin public, ces gibets signalaient aux habitants et aux voyageurs, le siège d’une haute justice.