Le chemin des lavoirs

Mentionnée dès la fin du XIe siècle l'église est incendiée en 1569 par les protestants, elle est restaurée quelques années après, puis en 1743, et enfin en 1835. Elle est entièrement reconstruite de 1871 à 1874, à l’initiative de l’abbé Lalu et du maire Pierre Dabin, et grâce aux financements des habitants et des châtelains du Porteau. Claire et simple, l’église est de plan cruciforme à chevet plat, sa nef est précédée d’un clocher-porche surmonté d’une flèche couverte d’ardoise. L’originalité de l’église d’Aubigny réside dans ses vitraux du XXIe siècle qui ont la particularité de représenter des lieux de la commune : le clocher-porche de l’église, le pigeonnier, l’école, les lavoirs, etc.

Isolé et de plan carré, ce pigeonnier qui a été entièrement restauré présente l’intérêt de conserver une échelle tournante intérieure, permettant le ramassage des œufs ou des pigeonneaux. Construit au début du XVIIIe siècle, l’espace est délimité en quatre zones comportant au total 400 trous de boulins, permettant d’accueillir 800 pigeons.

La croix du Crieur, placée dans le mur de clôture du cimetière, face à l’église, doit son nom à un ancien usage. Lors de la messe, à défaut de faire une offrande en espèces, les paroissiens pouvaient effectuer des versements en nature. Parmi les produits se trouvaient des boudins, rillettes et saucissons ou encore des fruits, légumes et fromages. Tous ces produits offerts étaient alors déposés dans des plats, devant l’autel, lors de l’Eucharistie. À la fin de l’office, tous ces produits étaient vendus aux enchères publiques par une personne de l’assemblée perchée sur cette « pierre au Crieur ». Le produit de la vente allait ensuite à l’église et à son curé. Le crieur avait la difficile mission d’animer les enchères des offrandes, il avait également d’autres responsabilités. Il devait annoncer aux paroissiens rassemblés les messages des autorités et les informations locales et nationales.

En limite avec Lamairé, ce lavoir situé en contre-bas, est à ciel ouvert. Le bassin de forme semi-circulaire en fait sa particularité. Il est alimenté par une source capté sur le site. Il est partiellement entouré de murets de pierre. Sa situation, à la croisé des chemins, permet de comprendre l'utilité de ce lieu autrefois. Son cadre naturel et les chemins creux qui permettent d'y accéder rendent le site bucolique.

il date du XIXᵉ siècle. Son nom a été transmis par la tradition orale et aurait pour origine les bavardages des femmes qui lavaient le linge, le bru signifiant bruit en parlanjhe, ou encore l’écho des battoirs qui raisonnait en fond de vallée. Ce lavoir est alimenté par une source captée sur le site et composé de trois bassins. Il existe deux hypothèses sur l’utilisation de ces bassins: Le premier bassin était le bassin à laver ; le deuxième, un bassin à chanvre et le troisième un abreuvoir pour le bétail. Ou bien le premier bassin servait à laver le linge, le second pour rincer, le dernier comme abreuvoir pour les bêtes. Les lavoirs, avaient un rôle social très important, notamment pour les femmes. Interdits aux hommes, c'étaient l’un des rares lieux où les femmes se retrouvaient entre elles. La place la plus proche de la source (endroit où l’eau était pure) était pour la plus ancienne.

Alimenté par une source, de forme carrée et à ciel ouvert. Il est bordé des quatre côtés par un rebord qui retenait les garde genoux des lavandières. Il est entouré de murets en moellons de calcaire. Le captage de l’eau se trouve dans un abri de pierre inclus dans le muret. Les lavoirs se multiplient au cours du XXᵉ siècle car la notion d’hygiène s’impose. Les épidémies ne sont plus considérées comme des calamités mais comme des malheurs évitables par une meilleure hygiène du corps et du linge. Sous la 2nde République, l’assemblée vote deux lois en février et décembre 1851 afin de subventionner et financer la construction des lavoirs communaux. Avant, on lavait le linge directement dans les rivières, les mares ou les étangs avec une qualité d’eau moyenne. Le lavoir reste en usage jusqu’au milieu du XXᵉ siècle. Il est peu à peu remplacé par les lessiveuses puis la machine à laver.

Ce village compte presque autant d'habitants que le bourg de Aubigny. Il a gardé son caractère authentique avec son grand axe puis une organisation plus resserrée faite de petites rues desservant les ilots construits. Au Moyen-Âge, la Coudrelle disposait de son fief, une petite seigneurie locale.

Un vaste parc floral de 4 hectares, constitué de 7 jardins, vous attend au bord de la rivière, au cœur de la Gâtine. Cette réalisation a obtenu de nombreuses et prestigieuses distinctions : Le label Jardin Remarquable, en 2013, décerné par le Ministère de la Culture et de la Communication. Le Grand Prix du Concours National des jardins potagers, attribué, en 2014, au potager de ce parc, par la Société Nationale d’Horticulture de France. Enfin le Top du Tourisme est revenu en 2015 aux Jardins du Gué. Calme et Beauté vous attendent dans cet endroit de rêve, un site magnifique au bord de la rivière, pour une promenade inoubliable.

Possession de Guy de la Rochefaton, il est mentionné dès 1179 et incendié en 1417. Reconstruit aux XVe et XVIe siècles, il est transformé par ses nouveaux propriétaires, Les Vassé, qui aménagent notamment des jardins à la française à l'extérieur et des salons à la mode du moment à l'intérieur. Après un châtelet d'entrée encadré de tours couronnées de mâchicoulis se trouve une vaste cour d'honneur ouverte sur les bâtiments. Charles Marie Auguste de Beaumont, célèbre général vendéen repose aujourd'hui dans la chapelle Saint-Nicolas.

C’est le lavoir le plus important de la commune et le seul couvert. Restauré très récemment par la municipalité, il date du XIXᵉ siècle. Rectangulaire, il est alimenté par une source protégée par un petit abri en pierre à l’extérieur du bâtiment. Mais il est aussi alimenté par l’eau de pluie grâce à son toit à impluvium. La toiture permettait ainsi de diriger les eaux de pluie dans le bassin central tout en protégeant les lavandières.