Alimenté par une source, de forme carrée et à ciel ouvert. Il est bordé des quatre côtés par un rebord qui retenait les garde genoux des lavandières. Il est entouré de murets en moellons de calcaire. Le captage de l’eau se trouve dans un abri de pierre inclus dans le muret.
Les lavoirs se multiplient au cours du XXᵉ siècle car la notion d’hygiène s’impose. Les épidémies ne sont plus considérées comme des calamités mais comme des malheurs évitables par une meilleure hygiène du corps et du linge.
Sous la 2nde République, l’assemblée vote deux lois en février et décembre 1851 afin de subventionner et financer la construction des lavoirs communaux. Avant, on lavait le linge directement dans les rivières, les mares ou les étangs avec une qualité d’eau moyenne.
Le lavoir reste en usage jusqu’au milieu du XXᵉ siècle. Il est peu à peu remplacé par les lessiveuses puis la machine à laver.