Exploration de la Toscane auvergnate

La construction de l'église débute au cours du XIIe siècle et s'achève en 1201. Elle a été donnée, au même titre que les autres églises de la commune, en 1016, à l'ordre clunisien, pour être rattachée au prieuré de Sauxillanges. La Révolution française marque durablement le monument : le clocher est détruit à cette époque. Elle est classée Monument Historique en 1840 ; période à laquelle elle subit de nombreuses rénovations. Les décorations externes de mosaïque de pierres volcaniques de style byzantin et de modillons à copeaux d’origine mozarabe ressemblent fortement à celles présentes sur la basilique Notre-Dame du Port de Clermont-Ferrand.

Édifice classé aux Monuments Historiques, l'église Sainte-Marie accueille actuellement les Caves de l'abbaye. Datée d'avant le Xe siècle, elle est transformée en grange après la Révolution française, puis en chais.

Cette porte constitue un des derniers éléments visibles des anciennes fortifications de la ville. Elle prend la forme d'une porte en arc brisé. Sur le côté est de la porte, une porte moulée donne accès à un escalier qui permet d'atteindre la tour. Si l'on se place à l'intérieur de l'enceinte fortifiée, cette tour a une forme carrée. En revanche, de l'extérieur, elle apparaît semi-circulaire. Un beffroi est accolé à la tour.

Les origines de cet édifice roman remontent à plus de neuf siècles pendant lesquels des transformations et des aménagements modifièrent grandement son architecture. L'on sait néanmoins qu'elle est donnée au prieuré de Sauxillanges en 990. Elle possède un clocher en pierre de Volvic, construit au cours du XIXe, bien après l'érection de la chapelle originelle. Le chœur est l'élément architectural le plus impressionnant dans cet édifice, et notamment ces éléments picturaux qui le composent. En 2012, des fresques du début du XIXe ont été mises à jour grâce à une campagne de restauration. L'église présente cependant des signes d'affaiblissement. Depuis 2018, une fissure a été remarquée au niveau du chevet, représentant un risque d'effondrement de la structure.

Il s'agît d'un cône volcanique éloigné de la chaîne des Puys. Son ascension offre des points de vue magnifiques sur la chaîne des Puys, les monts Dômes, le massif du Sancy et les monts du Forez. Permet de découvrir les paysages singuliers de la "Toscane auvergnate". Ce surnom est la première fois employée par Catherine de Médicis, venue séjourner en Auvergne. Le paysage qu'elle a admiré lui a rappelé sa Toscane natale. En haut de son sommet trône le sanctuaire de Notre-Dame de la Salette construit en 1869.

Le centre historique de la ville de Billom conserve ses nombreuses maisons à pans de bois, ses rues médiévales pavées et ses cuvages, en référence au passé viticole de la commune. Billom était, au Moyen-Age, une ville marchande. Bouchers, tisserands, sabotiers, forgerons, teinturiers ou encore tanneurs ; nombreux sont les artisans qui s'y installent. Jusqu'au XIXe siècle, la ville est même connue sous le nom de "ville des marchés". Les échanges commerciaux ont été facilités par la présence de nombreuses et importantes voies de communication, reliant Billom à l'ensemble du territoire. Déjà à l'époque romaine, elle est placée à un endroit stratégique, entre Lyon et Bordeaux.

Dès la fin du XIe siècle, l'église devient un lieu de vie pour des chanoines. Un ensemble canonial est construit peu après, marquant le début d'une longue histoire architecturale. De l'église romane du début du XIIe siècle subsistent la partie basse du chœur et son déambulatoire, ainsi que la crypte sur laquelle ils reposent. Le chœur est fermé par neuf grilles romanes, parmi les plus anciennes du centre de la France, et qui présentent une grande variété de motifs décoratifs. Dès le XIIIe siècle, les chanoines entreprennent un chantier de reconstruction de l'église dans le style gothique. La façade occidentale est la première à être érigée. Une vaste nef bordée de bas-côtés est ensuite construite, suivie du chœur surélevé et voûté d'ogives vers 1250. Le portail, sculpté dans le calcaire de Chauriat, témoigne d'un art de transition entre le roman et le gothique. Au fil des siècles, entre le XIVe et le XVIIe siècle, différentes chapelles sont ajoutées le long de la nef et du chœur. La chapelle du Rosaire, sur le côté sud-est du déambulatoire abrite un décor exceptionnel de peintures murales. Une mise au tombeau, autrefois dans la chapelle du Saint-Sépulcre et aujourd'hui dans la nef, témoigne de la piété et du raffinement de la sculpture à la fin du Moyen Âge et au début du XVIe siècle. L'église collégiale, classée monument historique en 1862, témoigne de l'histoire architecturale et religieuse de la région.

4 paroisses constituent, au Moyen Age, le bourg de Billom : Saint-Cerneuf, Saint-Loup, Saint-Michel et Saint-Saturnin. Pendant un temps, la paroisse de Saint-Loup est lié au monastère de Sauxillanges. La construction de l'église que l'on observe actuellement commence en 1265, remplaçant un édifice plus ancien qui se trouvait au même endroit. Le tremblement de terre de 1490 a des effets désastreux sur le monument : les voûtes de l'avant chœur et de la nef sont détruites. Elle n'est plus ouverte au public pour cause de fragilité des matériaux pouvant entraîner un déversement du mur.

Trois mètres plus haut que le Petit Turluron, le Grand Turluron est une butte volcanique dominant la commune de Billom. Sur les pentes de ces buttes se trouvent des terrains viticoles, propices à la fabrication de vins. Sur ces hauteurs se trouve également le château de Turluron, daté de 1314. Le Comté de Turluron faisait alors partie des des quatre Comté d'Auvergne. Aujourd'hui, le château est en ruines.

Construite par l'ordre bénédictin, cette église a connu plusieurs transformations au cours des siècles. Quelques marches conduisent à l'entrée de l'édifice, dont le parement du portail est érigé en pierre de Volvic. Les murs latéraux au sud sont flanqués de contreforts et de baies en plein cintre, tandis qu'au nord ils sont bordés de bâtiments annexes. Le clocher carré, surplombant l'édifice, présente des baies géminées en plein cintre et possède un toit terrasse au sud. L'église est principalement couverte d'une toiture en pavillon, sauf au niveau de l'abside qui a une toiture en croupe ronde. À l'intérieur, la nef est voûtée en berceau brisé avec des croisées d'ogives se terminant par un chœur en cul-de-four. Il n'y a pas de bas-côtés mais deux chapelles dédiées à la Vierge Marie et au Sacré-Cœur de Jésus L'entrée est marquée par une voûte en berceau plein cintre, tandis que la troisième travée est voûtée d'ogives.