Boucle verte entre Ris, Châteldon et Thiers

L’église est construite aux alentours des années 979-985. Lorsque le pape Grégoire V confirme son rattachement à Cluny, le monastère est dédié à Notre-Dame. Jusqu’au XVIe siècle, le prieuré voit se succéder plus de vingt moines appartenant aux grandes familles du Bourbonnais, du Forez et du Velay. Il est entretenu grâce aux nombreux dons de la noblesse de la région. Il est alors considéré comme faisant partie des plus importants du diocèse de Clermont ; en plus d’être constitué de vignobles, de prés et d’étangs, c’est le prieuré de Ris qui exerce son autorité sur plus de 24 kilomètres à la ronde. Le déclin de l’établissement s’observe à partir de la Révolution française. Elle est aujourd’hui davantage connue sous le nom d’église Sainte-Agathe. Elle est classée Monument Historique en 1995, de même que les peintures des XII et XVe siècles se trouvant à l’intérieur.

Le nom de cette cascade provient d'une légende qui raconterait qu'un loup se serait jeté du haut de cette chute d'eau. Cette première halte vous permet d'observer la nature du Livradois-Forez dans toute sa splendeur. Pour les plus courageux, il est possible de s'aventurer en hauteur pour profiter d'une magnifique vue. Si vous arrivez à l'heure du repas, une table de pique-nique vous permet de vous installer pour admirer la cascade de plus près.

Vous vous trouvez actuellement devant l'usine de mise en bouteille de l'eau pétillante de Châteldon. L'établissement se démarque par sa volonté à conserver cette tradition familiale. Ainsi, seulement quatre salariés sont présents sur site pour mettre en bouteille de l'eau dont 99 % de la production est vendue en France et à petite échelle par le groupe Castel. C'est en 1783 que deux sources d'eau sont découvertes dans le village. Elles présentent des propriétés intéressantes pour la santé : elles semblent soigner les nerfs et les maladies de peau. En 1650, le médecin de la Cour, Fagon, recommande cette eau au roi Louis XIV, qui la fera plus tard venir d'Auvergne par grosses bonbonnes. Aujourd'hui, l'eau de Châteldon se retrouve sur les plus belles tables, y compris celles des hôtels et restaurants étoilés français.

La construction de ce château fort date du XIIe siècle. Au milieu du XIXe siècle, il subit de fortes dégradations et est rénové de suite. Il est acheté par Pierre Laval en 1931. Ce dernier, chef du gouvernement de Vichy, y vit de 1942 à 1944, la commune ne se trouvant qu'à une vingtaine kilomètres de la ville thermale. Au moment de la Libération de la France en 1944, l'édifice accueille des rescapés des camps de concentration. Aujourd'hui privé (et non visitable), le château est inscrit sur la liste des Monuments Historiques depuis 1926.

Ce beffroi constitue, au Moyen-Age, la seule porte d'entrée de l'enceinte du village, faisant ainsi partie des fortifications de la ville. Cet édifice perd son usage originel et est transformé en beffroi au cours du XVIe siècle.

De nombreuses bâtisses témoignent du passé médiéval de la commune. Certaines font l'objet de réparations et d'autres sont très bien conservées. La rue des Boucheries concentrent alors tous les commerces de la ville.

Inscrite en tant que Monument Historique depuis 1925, cette église a une histoire particulière. Construite au XIVe siècle, elle aurait joué un rôle défensif majeur. Le château, érigé au XII siècle se situe davantage à l’intérieur des terres ; laissant ainsi l’église et son enceinte s’établir plus en dehors du village pour le protéger. L’église a alors le prieur de Ris comme patron. Elle possède quatre travées et deux bas-côtés sont pourvus de chapelles. Deux fenêtres sont construites en gothique flamboyant. Elle n’est accessible que sur demande auprès de la mairie de la commune.