C'est au sud de la Métropole de Rouen que vous découvrirez tour à tour les paysages urbains puis forestiers de la boucle des Normands. cette promenade de 30 km entre les communes d'Oissel, Grand-Couronne et Moulineaux vous montrera que la rive gauche n'est pas plate! Mais vos efforts seront récompensés par la découverte de panoramas peu connus sur les méandres de la Seine.
32 km
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max. 131 m
min. 2 m
427 m
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Accessibilité | ||||
Styles : À la campagneEn villeForêt Public : Randonneurs occasionnels |
Ce circuit n'est pas balisé. il est recommandé de télécharger la trace gps pour se repérer sans difficulté. Sur la ligne Rouen-Paris, Oissel fut la première commune à être dotée d’une gare de voyageurs après celle de Rouen. Ouverte en 1843, elle s’impose comme l’une des plus fréquentée en terme de trafic.
Construit pour enjamber la Seine et l’île aux bœufs, le viaduc de chemin de fer constitue depuis 1843 un point stratégique sur la ligne Paris-Rouen. Suite à l’invasion de la France par l’Allemagne en mai 1940, le viaduc a été sévèrement endommagé à de nombreuses reprises.
Attesté dès le XIIIe siècle, le port de Oissel demeure jusqu’au XIXe siècle une étape essentielle pour les navires assurant le transport des marchandises entre Rouen et Paris. Il y a encore une cinquantaine d’années, Oissel possédait une plage et deux bassins de natation aménagés sur le fleuve. Le réaménagement récent des quais offre un cadre très agréable à la promenade le long de la Seine.
Fuyant l’exiguïté et le bruit de Rouen, de nombreuses familles nobles se font construire sous l’Ancien Régime de somptueuses demeures dans les communes rurales environnantes, de préférence sur un site dominant le fleuve. C’est justement l’un de ces endroits qui est retenu à Oissel pour la construction au XVIIIe siècle du château de la Perreuse. Aujourd'hui propriété de la ville d'Oissel, il est le plus grand jardin public du département.
Le pigeonnier situé au hameau du Catelier constitue un magnifique témoignage du droit de colombier qui réserve à la noblesse et au clergé, jusqu’en 1789, l’édification, la possession et l’exploitation de ce type de construction destinée à l’élevage des pigeons.
Le château des Roches est une imposante demeure construite en 1860. En 1947, la propriété est transformée en école de rééducation professionnelle chargée d’accueillir des invalides de guerre. Elle sert aujourd'hui de centre de formation professionnelle des adultes handicapés.
L’une des principales conséquences de l’urbanisation de la rive gauche au lendemain de la Seconde guerre mondiale a été le recul inexorable des terres agricoles. Si les prairies de Sotteville-lès-Rouen ou de Grand-Quevilly ne sont plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir, Oissel conserve plusieurs espaces agricoles : culture du blé et du maïs sur les hauteurs et herbages en contrebas. On aperçoit aussi les anciennes ballastières transformées en base de loisirs au hameau de Bédanne.
Jusqu’à la révolution de 1789, la forêt du Rouvray fait partie du domaine royal. Afin de délimiter précisément le territoire forestier appartenant au roi, celui-ci est matérialisé par l’implantation de bornes en calcaire estampillées de la fleur de Lys, symbole des rois de France. Oissel possède l’une des rares bornes à ne pas avoir été enlevée après l’abolition de la royauté.
Le hêtre ventru présente à la base de son tronc un renflement impressionnant, comme une énorme protubérance appelée "loupe", qui est sans dommage pour l'arbre et dont le bois est particulièrement recherché par les ébénistes.
D’abord domaine agricole, puis résidence de campagne avant de devenir lieu d’accueil de communautés religieuses, le domaine Saint-Antoine et sa chapelle sont les bâtiments les plus anciens du hameau des Essarts.
Placée sous le patronage de Saint-Martin, connu pour avoir donné vers 356 la moitié de son manteau à un pauvre aux portes d’Amiens, l’église de Grand-Couronne domine la commune depuis près de huit siècles.
Aujourd’hui salle d’exposition pour les arts, hier local servant à mettre à l’abri les plantes craignant le gel, l’orangerie de l’espace Reine Mathilde constitue l’un des derniers éléments bâtis de la manufacture de tulle de Grand-Couronne fondée dans la première moitié du XIXe siècle par Louis Lefort.
La "maison du Cauchois" fait partie des sept derniers bâtiments à colombages que compte la commune de Grand Couronne. Compte tenu de son environnement actuel, on a peine à imaginer que Grand-Couronne, avant de devenir une prospère cité industrielle à partir des années 1920-1930, fut pendant longtemps un modeste bourg à caractère rural. Son économie était essentiellement tournée vers l’élevage et la culture du blé. Au début du XXe siècle, fermes et habitations à pans de bois se concentrent de part et d’autre de la rue Georges Clémenceau qui constitue depuis toujours la colonne vertébrale de la commune. Toutefois, au milieu de ce tissu urbain hérité de l’Ancien régime, certaines demeures bourgeoises construites en pierres calcaires ou en briques viennent matérialiser la réussite sociale de Couronnais fortunés. Mais les bombardements de la Seconde guerre mondiale font en grande partie disparaître le visage ancien de Grand-Couronne.
Avec la disparition du dernier train ouvrier Elbeuf-ville-Rouen le 12 décembre 1965, la gare de Grand-Couronne perd sa raison d’être mais demeure un témoignage du rôle joué par les chemins de fer dans la vie des Grand-Couronnais pendant plus de 80 ans.
Plus petites communes de la rive gauche, Moulineaux et la Bouille ont été dotées d’une gare commune à l'ouverture de la ligne Rouen-Orléans. Finalement très fréquentée le dimanche par les promeneurs rouennais et elbeuviens, la halte ferroviaire voit rapidement s’implanter à sa proximité plusieurs restaurants champêtres. L’arrêt de l’exploitation de la ligne à la fin des années 1960 entraînera la désaffectation de la halte ferroviaire finalement vendue à des particuliers par la SNCF.
Entourée d’un petit cimetière planté d’un if séculaire et agrémentée d’un calvaire du XVe siècle, l’église de Moulineaux est de taille modeste, mais elle n’en demeure pas moins riche par son décor et son passé. Témoin de l’histoire agitée de Moulineaux, le bâtiment conserve notamment sur son flanc sud les stigmates des combats qui opposèrent en 1940 les troupes françaises aux troupes allemandes et qui endommagèrent une partie de l’édifice.
Selon l’étymologie, l’origine du nom Moulineaux signifie « l’endroit où il-y-a des moulins ». Rien d’étonnant à cela quand on connaît ici l’omniprésence des sources dont l’abondance va permettre au fil des siècles l’exploitation de moulins, de cressonnières ou d’un lavoir.
Situé à une altitude de 100 m, le panorama du monument aux morts du château de Robert le Diable offre l’un des plus beaux points de vue sur la vallée de la Seine en aval de Rouen et permet de découvrir le paysage de l’agglomération rouennaise dans toute sa diversité. Contrairement aux autres panoramas qui existent le long du fleuve, celui du château de Robert le Diable permet d’embrasser d’un seul regard l’ensemble des éléments qui caractérisent le mieux l’agglomération rouennaise à savoir la Seine, la forêt, les terres agricoles, le patrimoine architectural et l’industrie.
Le circuit des Essarts a été pendant 50 ans un haut lieu de la course automobile, accueillant quelques grands champions comme Philippe Etancelin, Juan Manuel Fangio, Jacques Laffite, Alain Prost, Jean Alesi... Mais l’histoire du circuit est aussi endeuillée par la mort de plusieurs pilotes, qui a mené à l'interdiction des courses de Formule 1, puis à la disparition complète du circuit en 1993.
Son tronc présente une entaille de la taille d’un homme qui sépare son fût en deux parties avant de se ressouder. Il s'agit en fait de deux arbres qui se sont trouvés collés par hasard et ont fini par se souder l’un à l’autre.
Autrefois parsemée d’îles jusqu’à son estuaire, la Seine a progressivement été débarrassée, jusqu’au début du XXe siècle, de ses obstacles pour la navigation. On peut encore en observer quelques-unes en aval de Rouen.
Si l’origine de l’église Saint-Martin remonte à l’époque mérovingienne (V-VIIIe siècles), le premier édifice avéré date du XIIe siècle. De taille modeste au début, il a progressivement été agrandi. Le bâtiment actuel date de la moitié du XIXème siècle.
Dès la fin de la Seconde guerre mondiale, les autorités françaises décident de jalonner la route empruntée par l’armée Américaine pour libérer de pays, des plages normandes du débarquement jusqu’à Bastogne en Belgique, par des bornes commémoratives en ciment. Si la voie de la Liberté ainsi matérialisée ne passe pas par la Seine-Maritime, la commune d’Oissel possède pourtant depuis 1984, quatre exemplaires originaux de ces monuments.
En 1852, la commune d'Oissel compte près de 40 filatures. Parmi celles-ci, la Filature Dantan a connu une prospérité importante. Mais au lendemain de la Seconde guerre mondiale, l’industrie cotonnière est confrontée au développement des fibres synthétiques qui deviennent en quelques années de redoutables concurrentes. La filature Dantan a ainsi cessé de fonctionner au début des années 1960.
Cet itinéraire n'est pas balisé. Il est conseillé de télécharger le fichier gps pour se repérer sans difficulté. Sur place vous trouverez des panneaux patrimoniaux implantés sur les sites les plus remarquables.