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Points d'intérêt
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Évocation de Lourdes au Moyen Âge

Évocation de Lourdes au Moyen Âge

Description

Évocation de Lourdes au Moyen Âge est un parcours historique qui remémore la cité médiévale de Lorda, ancien nom de Lourdes, protégée par ses deux lignes de fortifications aux douze tours et blottie au pied du château fort – lieu de résidence des comtes de Bigorre dès le XIe siècle.
Ce cheminement, en partie virtuel, transporte le visiteur quelques siècles en arrière. Les panneaux illustrés présentent un coup d’œil rétrospectif sur ce Lourdes médiéval.
Ce parcours, réalisable en une heure, comporte onze points d’intérêt.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 13/04/2017
3.3 km
1 h 30 mn
max. 412 m
min. 371 m
34 m
Styles : BaladeDécouverteEn ville
Publics : Randonneurs occasionnelsPersonnes âgéesAdolescentsScolaire
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

21 Quai Saint-Jean , 65100 Lourdes
Lat : 43.09749Lng : -0.05065

Points d'intérêt

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Chapelle Saint Jean des Cagots

Lourdes, comme d'autres villages des Pyrénées, a connu, au Moyen Âge et jusqu'au XIXe siècle, une population victime de ségrégation, dont l'origine reste mystérieuse. Dans certaines églises de montagne, les cagots avaient leur petite entrée latérale et un bénitier réservé. A Lourdes, ils avaient leur propre chapelle. Nous savons peu de chose de cette chapelle Senjouan, ou Saint Jean-Baptiste. Elle est désignée vers 1604 comme la « capelle de St-Jean-du-Gaou » (Gave), et aujourd’hui, comme la chapelle des cagots. Elle était encore debout en 1872, où elle servait de grange au propriétaire des Bains de Senjouan établis à côté. En 1911, le bénitier des cagots était chez Marceline Saint-Jean (70 ans), propriétaire du domaine du même nom. Elle déclarait que c’était son grand-père qui avait rasé la dite chapelle. Son père y a vu dire la messe. Son grand-père fit don à la paroisse de la statue de Saint-Jean-Baptiste (XVIIIe siècle, classée MH), présentée actuellement dans l’église paroissiale ; et d’un tableau représentant le même saint (un temps dans la crypte de l’église).

21 Quai Saint Jean 65100 LOURDES
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Tour du Baüs

La tour du Baüs, Baous ou de Baux, doit son nom à la falaise qui supportait la partie sud de l’enceinte de la ville, et le long de laquelle courait la Carrerette (petite rue), actuelle rue de la Grotte. La tour-porte, haute de 13m50, se trouvait au milieu de cette rue, au niveau de l’Hôtel de Rome. Elle servit de prison à plusieurs époques. En 1871, la commune décide de la raser. Le développement des pèlerinages, depuis 1858, rendait difficile le franchissement de la voûte de cette tour-porte par les fiacres et calèches. Le quartier du Fort avec ses rues et venelles médiévales donnait également accès à cette tour.

57 Rue de la Grotte 65100 Lourdes
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Tour du Garnavie

Au XVIIe siècle, l’enceinte fortifiée comportait encore une douzaine de tours ou de tours-portes. Cette tour, haute de 16m70, est un des rares éléments encore debout. Son entrée, à presque 8m de haut, est située côté ville, sur une façade moins épaisse que les trois autres. L’accès à la porte haute se faisait par un escalier en maçonnerie, dont il reste le soubassement. Malgré l’absence d’éléments caractéristiques, on peut la dater du XIIIe siècle. La tour de Garnavie, à l’origine tour de Guigne, devait son nom à sa position topographique permettant de surveiller tout le bourg, comme le château, en enfilade, du coin de l’œil. Â l’époque moderne, elle a pris le nom du quartier où elle se trouve. Cette tour, propriété communale depuis l’origine, a survécu à l’urbanisation de la cité. Inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1946, elle a été dégagée des maisons qui l’enserraient pour être restaurée en 1994. A gauche de la tour de Garnavie, à l’extrémité ouest de l’enceinte, se trouvait la tour du Castillet. Le souvenir de cette tour est peut-être dans le nom commercial de la toute proche pension de famille « Le Castillet ». Une tour semblable à celle-ci, la Bonnette, est toujours présente rue des Espenettes.

12 Rue du Garnavie 65100 Lourdes
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Tour de la Bonette

Une bonnette est une fortification en avant de la ligne de défense. Cette tour située à l’angle sud-est de la première enceinte, ouverte à la gorge et construite sur une petite falaise, dominait la place du marché (marcadal). Aujourd’hui, des aménagements, comme l’élévation de la façade devant vous, rendent cette tour de la Bonnette peu perceptible. Le rempart a été ouvert pour le passage de la ruelle, toutefois, il est toujours présent dans le mur de clôture de l’immeuble en vis-à-vis. C’est à l’abri de ce rempart que se trouvait dès 1367 un bien de la « maison et hospital de Gavernie » (Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem). Il reste encore une tourelle, debout et entourée d’un jardinet (ne se visite pas).

3 Rue des Espenettes 65100 Lourdes
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Château fort

Il s’agit d’une élévation défensive naturelle, placée au centre d’un bassin glaciaire, et défendue, pour partie, par le Gave. Le développement militaire, économique et politique du site vient de cette situation stratégique. Antiquité. Certains auteurs y ont vu l’Oppidum novum de l’itinéraire d’Antonin. Rien ne permet d’appuyer cette assertion, malgré la présence de céramique de la fin de l’Âge du Fer et de l’époque gallo-romaine. L’occupation du site est connue par des trouvailles, en remploi, relevant d’un lieu de culte (dévotion à Mithra) sur le replat dominant le Gave. Haut Moyen Âge. Un texte du XIIIe siècle conte le siège de la place par Charlemagne, en 778, contre le sarrasin Mirat. Ce récit, considéré comme légendaire, est à l’origine des armes de la ville. Bas Moyen Âge. Le premier château de pierre est antérieur à 1020. C’est la résidence des comtes de Bigorre jusqu’en 1195. Par ses grandes qualités stratégiques et défensives, le site comtal est l’objet de nombreux conflits, parfois ponctués de sièges, comme celui de 1407, pendant la guerre de Cent ans : le fort est repris au parti Anglais qui le tenait depuis le traité de Brétigny (1360). XVIe siècle. Au gré des alliances et des conflits, il passe de mains en mains, dont celles du roi de Navarre, comte de Bigorre et futur Henri IV. Il fut pris et la ville dévastée pendant les guerres de religions. XVII-XVIIIe siècles. Suivant les préconisations de Vauban, le fort a été grandement modifié pour résister au développement de l’artillerie. Sous Louis XIV, il deviendra prison d’Etat : « la Bastille des Pyrénées ». XIXe siècle. De très importants travaux du Génie modifient l’aspect général du site, avec la construction d’un système complexe de défenses sur les dehors de la fortification. La place s’enterre complètement pour mieux résister à la force de l’artillerie moderne. Malgré tout, le fort est déclassé en 1889. Il est racheté par la commune en 1894. XXe siècle. Pendant la Grande guerre, le fort, réquisitionné, sert de prison pour les soldats allemands, puis pour les soldats d’origine alsacienne-lorraine. En 1921, à l’initiative du Touring Club de France, est inauguré le Musée Pyrénéen.

25 Rue du Fort 65100 Lourdes
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Rue et chaussée du Bourg

La rue du Bourg, ou rue Noble, était la rue principale de la cité, entre la Carrerete et la porte d’Embarrère. Des maisons nobles et bourgeoises, dont certains hôtels particuliers des XVII-XVIIIe siècles sont encore visibles : au n°4 et en face, l’hôtel du général de division et baron d’Empire, Jean-Pierre Maransin ; à l’extrémité nord de la rue, l’hôtel du général de brigade, comte d’Empire et pair de France, Jean d’Embarrère. Au n°4 de la rue portant son nom se trouve aussi la maison du baron d’Empire Jean-Pierre Duprat, commissaire ordonnateur de la Grande Armée. La chaussée du Bourg était le prolongement de la rue du Bourg. La chaussée était une voie traitée à la chaux, pour durcir son sol caillouteux. Le chaulage était plus économique qu’un pavage. Au n°29 de la rue de la Grotte, à quelques mètres de la chaussée, se trouve conservé le pignon gauche, en pierre de taille, d’une maison gothique à colombages.

35-37 Rue du Bourg 65100 Lourdes
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Ancienne église Saint Pierre

L’ancienne église Saint-Pierre, aujourd’hui disparue, était autrefois à l’extérieur d’un premier rempart, délimité par les petits fossés et dont une rue porte le nom aujourd’hui. A l’origine se trouvait ici un lieu de culte gallo-romain. Durant l’Antiquité tardive un premier édifice chrétien fut édifié. Au XIe siècle, l’église romane fut construite par-dessus cette église primitive. L’enclos ecclésial, depuis plusieurs siècles, abritait une nécropole de sarcophages de pierre, de provenance locale (carrières du Béout), que l’on trouvera jusqu’au pied du château. Cette église, dont l’architecture évoluera au cours des siècles, fut démolie en 1904-1907, les autorités la trouvant trop petite et trop vétuste pour accueillir les foules de Lourdes. Son mobilier, comme certains éléments décoratifs, sont conservés au Musée Pyrénéen. En 1991, au cours des travaux de terrassement du parking souterrain, furent mises au jour les fondations d’une tour carrée, en bordure de la rue Basse ainsi qu’un carrefour de voies antiques : l'une parallèle à la rue des Quatres Frères Soulas, ancienne rue Traversière; l'autre, parallèle à la rue Saint-Pierre. Elles étaient bordées par le lieu de culte païen.

9 Rue Saint-Pierre 65100 Lourdes
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Eglise paroissiale du Sacré Cœur

L'église paroissiale du Sacré-Cœur a été construite à partir de 1875 à la demande du curé de Lourdes, Marie-Dominique Peyramale. Les travaux interrompus dès 1877, à la mort du curé, furent repris en 1896. La nouvelle église a été inaugurée en 1903, bien que le clocher n’ait été terminé qu’en 1936. Dans la crypte se trouve le tombeau de l’abbé Peyramale.

2 Place de l'Église 65100 Lourdes
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Porte des Arrieux

Au bas de la rue Basse (carrère Bache) se trouvait la tour-porte de l’entrée nord de la ville, avant la création de la chaussée Maransin et de son pont enjambant le ruisseau du Lapacca (les Arrieux ou Arrius). On pénétrait dans la ville en empruntant la pente de la côte d’Enjouan, pour arriver au pont des Arrieux où se dressait cette tour-porte. Elle fut démolie en 1804. Hors remparts, en amont du ruisseau du Lapacca, au pied de la Coustète, se trouve toujours une tour du XIIIe siècle, dernier vestige d’un moulin comtal fortifié (ne se visite pas).

24 Rue Basse 65100 Lourdes
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Porte d'Embarrère - Rampe du Fort

Malgré sa dénomination courante au XVIIIe siècle, il s’agissait à l’origine probablement d’une tour-porte importante car elle donnait directement accès à l’extrémité nord de la rue du Bourg, et surtout à la rampe cavalière du château fort. Il est probable que l’entrée de la rampe castrale possédait son propre système de tour-porte, ou de châtelet d’entrée. En 1810, cette entrée de ville fut démolie à la demande de la famille Dauzat-d’Embarrère (hôtel particulier attenant).

1-3 Rampe du Fort 65100 Lourdes
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Jardins suspendus

Les jardins suspendus doivent leur existence à la création d’une porte bastionnée permettant d’accéder à la basse-cour du fort (barry ou demi-lune). Cette porte est mise en place suite à la visite, en 1685, de Vauban, ingénieur du roi. Cette préconisation est réalisée avant 1715. Le nouvel accès, côté falaise, a nécessité la mise en place d’une sente créée par apport de terre. Durant les deux siècles qui suivent, des terrasses sont formées grâce au soutien de murettes. L’espace créé sert de potager à la garnison, libérant les anciens jardins dans le barry. En 1809, onze parcelles d’une centaine de mètres carrés sont en place. Après 1858, elles sont exploitées par des propriétaires d’auberges et de pensions de famille du quartier du fort. A la fois potagers, poulaillers, porcheries, étendoirs à linges d’hôtels, elles sont peu à peu abandonnées avec la disparition de cette hôtellerie.

2 Rampe du Fort 65100 Lourdes
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