Villeroy Sauvoy

L’église conserve des éléments attestant les différentes campagnes de reconstruction dont elle a été l’objet; le chœur date des XVè et XVIè siècles, le mur pignon et le portail de la fin du XVIè siècle, la nef et les baies sont remaniées au XVIIIè siècle. Elle abrite une salle de refuge, accessible par un escalier à vis intérieur. La nef comporte six archères, élargies par la suite pour permettre l’utilisation des armes à feu. Un second niveau défensif devait probablement surmonter l’ensemble du bâtiment, comme en témoignent les trous de solive conservés dans le mur occidental.

Le fût de la fontaine a été surmonté d’un lampadaire, disposition architecturale qui témoigne de la modernité de la commune au début du XXè siècle. La place est entourée de trois tilleuls, plantés en l’honneur de la naissance du roi de Rome en 1811, le quatrième a été foudroyé.

A la fin du XIXè siècle un atelier de distillation public est installé dans la commune à disposition des habitants. Ils peuvent l’utiliser de novembre à mars. Quatre alambics de cuivre chauffés au bain-marie permettent la distillation des fruits. Monsieur VACON bouilleur de cru expose un ancien « alambic brûleur » de marque DEROY FILS AÎNÉ, de 165 litres.

Le lavoir dispose d’un agencement assez particulier permettant de laver le linge debout. La pierre de taille est utilisée pour le soubassement, les encadrements de porte et les encoignures, l’ensemble du bâtiment étant couvert de tuiles mécaniques. Le bassin intérieur et l’abreuvoir sont alimentés par deux puits surmontés de fûts quadrangulaires.

La croix de chemin dite du Chaufour est située sous un tilleul Sur la face principale il est gravé une croix posé sur le H de IHS, qui est une translittération imparfaite de « Jésus » en grec : I = J, H = E et Σ = S. Le nom complet est : IHΣOYΣ = JÉSUS. En dessous sur le socle très abimé, un texte est gravé : DIDEREL Laurent VauthIER SA femme ......AIRE O ................L La face postérieure comporte une couronne d’épines stylisée. De la recherche généalogique sur la famille DIDREL (et non pas DIDEREL ?) il ressort : - première naissance 1693 - premier mariage 1703 et premier décès 1688 ; - dernière naissance 1854 - dernier mariage 1866 et dernier décès 1902. Il est possible que ce soit Laurent DIDREL, fils de François et de Lucresse RICHARDIN et Marie VAUTHIER, fille de Nicolas et de François PARREY, marié le 1er janvier 1708, qui font ériger cette croix ?

Le site « Forêts de la vallée de la Méholle » est un complexe d’habitats forestiers. Les deux pelouses calcaires de Villeroy-sur-Méholle et de Sauvoy constituent les éléments les plus remarquables du site par leur richesse floristique et entomologique. La flore la plus notable est liée au caractère particulièrement sec et chaud des lieux : Petit Pigamon, Cytise pédonculé, Ail à tête ronde, Filipendule vulgaire. Quatorze espèces d’orchidées, dont l’Orchis bouc et l’Ophrys abeille, sont recensées

Cette rigole alimente le canal de la Marne au Rhin pendant les périodes de basse eau (étiage). L’usine de Vacon pompe l’eau en partie dans la rivière Méholle et dans le bief de Void, par l’intermédiaire d’un petit canal. Cette eau est injectée dans le canal au-dessus de l’écluse n°1. Elle a une longueur de 8 052 mètres pour un dénivelé de 37,04 mètres, soit une pente de 4,6 millimètres par mètre. Le passage des vallées s’effectue par cinq siphons et un pont que vous emprunterez en limite des communes de Villeroy et de Sauvoy.

Cette borne sert de limite entre les commune de Villeroy (V) et de Sauvoy (S).

La Méholle est une petite rivière, mais fort abondante. D’une longueur de 17,7 km, officiellement elle prend sa source à Mauvages et se jette dans le fleuve Meuse, en rive gauche, à Void-Vacon. Elle porte aussi le nom de Vidus. Selon le cadastre napoléonien (1840) la Méholle est nommée « ruisseau de Void » ou « le Fluent » uniquement sur le territoire de Void.

« CETTE CROIX A ÉTÉ ÉRIGÉE PAR LAURENT VAUTHIER DE SAUVOY 1758 » Il serait décédé le 3 juillet 1808 à l’âge de 69ans

D.O.M. = DEO OPTIMO MAXIMO (à Dieu très bon, très grand) CROIX DE STATION ÉRIGÉE PAR JEAN Bts (Baptiste) OUDINOT ET ANNE VAUTHIER SON ÉPOUSE PROPRIÉTAIRES Dnt (demeurant) À SAUVOY BÉNITE PAR MR LE CURE DE CETTE PAROISSE LE 17 MAI 1817 Jean Baptiste BOUDINOT (33ans) fils d’Antoine et de Marie Jeanne MARTIN, épouse le 9 juillet 1808 à Sauvoy, Anne VAUTHIER (36ans), veuve de Pierre LECLERC, fille de Laurent et Marie Anne FABIN.

Passage à Niveau n°39 de la voie de chemin de fer 015 000 de Montier en Der à Sorcy-Gare (1892 - 1964). Longueur 138 km. Voie stratégique à double voie

Le château, ancien rendez-vous de chasse, s’élève à l’emplacement d’une construction plus ancienne. Il comporte un corps de logis flanqué de deux tours carrées avec échauguettes sur l’arrière.

L’église s’élève à l’emplacement d’une ancienne chapelle castrale, agrandie au XVIIIè siècle, qui rassemblait, au Moyen-âge, les paroisses de Sauvoy, de Villeroy et de Vacon. La plaque rappelle la mémoire d’un pionner de l’aviation, l’adjudant Henry Vincenot, mécanicien de ballons dirigeables. Il trouve la mort à bord du dirigeable République le 25 décembre 1907, au retour de grandes manœuvres. Henri Léon Émile VINCENOT né à Sauvoy le 12 juin 1876, fils de Prosper, maréchal ferrant et de Marie Joséphine LASSAUCE. Mort le 25 septembre 1909 à Trévol (03). Sa sépulture surmontée d’un buste, est située dans le cimetière de Oucques

L’actuelle mairie est installée dans l’ancien local de la pompe à incendie. À l’arrière est situé l’ancien lavoir. Face à la mairie, au n°37, , l’on peut voir, à droite de la porte, une « première pierre à l’édifice » : « CETTE PIERRE A ÉTÉ PAUSE PAR J.B BOUDINOT ET AN (Anne) VAUTHIER PÈRE ET MÈRE M DE M APOLINE ET A.C (Anne Catherine née le 01 avril 1811) x JOSÉPHINE BOUDINOT EN L’AN 1812 » C’est le même couple qui a érigé la croix Boudinot

Alexandre Auguste Joseph LEBON, dit Joseph, est né à ERNEE (Mayenne) le 10 juillet 1818, fils de Jean Marie (boulanger) et de BERTEAU Perrine. Il est maçon, lorsqu’il épouse à Vaucouleurs, le 24 juin 1846, FLAMME Anne (brodeuse). Ils ont deux enfants, il est garde forestier à Sauvoy, domicilié “rue Dessus”. Son épouse décède à Sauvoy le 30 novembre 1853. Il épouse en deuxième noce, DEMANGE Eugénie, ils auront un enfant. Le corps de Joseph LEBON, est retrouvé dans la tranchée de la “Noire Epine” en forêt de Vaucouleurs, par DEMANDRE Mansuy (brigadier forestier) & COURCELLE Alexandre Auguste (garde forestier), le 25 septembre 1871. Son épouse « aurait » déclaré sa disparition au soir du 18 septembre ? C’est la date du 17 qui est gravée sur le monument

Ce bâtiment abritait un logement et une écurie pour chevaux et servait de relais, où l’on échangeait les chevaux. Il appartenait à une société de halage des péniches avec l’avènement du moteur et de la traction électrique. Entre Villeroy et Void il y avait trois bâtiments de ce type, appelés des « Panama ». Ce vocable vient de ce que les conducteurs des chevaux portaient de grands chapeaux en paille, qui ressemblait au chapeau le « panama ».

Vue sur le village de Mauvages

Croix réalisée par le sculpteur Clausse de Rupt aux Nonains.