Art en Ville

Située devant le musée Keramis depuis 2015, cette œuvre de près de 6 mètres de haut évoque les formes de la nature : les graines, les œufs… Elle a été façonnée et cuite sur place. Vous avez peur qu’elle soit en train de se briser ? Ne vous inquiétez pas, les craquelures à la surface se sont formées naturellement lors de la cuisson de la sculpture !

C’est la place la plus ancienne de notre ville. À l'origine, elle s'appelle place de l’Église en raison de la présence d'une petite église démolie en 1873. Rebaptisée successivement place du Marché et place des Martyrs, elle devient en 1924 place Jules Mansart, du nom d'un homme politique louviérois.

La Maison du Tourisme occupe l'ancienne Maison du Peuple de La Louvière. Cette dernière est inaugurée en 1889, suite à la création du Parti Ouvrier Belge (l’ancêtre du Parti Socialiste) en 1885. Après plusieurs propriétaires, elle devient le siège de la Maison du Tourisme et de la Maison des Associations en 2005.

Ce mémorial inauguré le 14 juin 1936 honore Albert 1er, roi des Belges de 1909 à 1934. On l’appelle souvent Roi chevalier ou Roi soldat de par son comportement remarquable au service du pays pendant la Première Guerre mondiale. Représenté de façon volontairement simple et modeste par l'artiste belge Albert Brichart (1892-1956), il est fidèle à l'image qu'il avait auprès de son peuple. La citation fait référence à des valeurs fortes comme le courage, la solidarité, la dignité et le respect.

Installées en 2011, ces sculptures font également partie du plan de rénovation urbaine.Approchez-vous et touchez les matières. Essayez de les reconnaître. Elles sont en lien avec l’histoire de la ville : la faïence a un rapport avec la faïencerie Boch, les rondins de bois avec l’ancienne forêt, le métal avec les anciennes usines Boël (aujourd'hui NLMK) et le charbon avec les mines de la région.Appelés par l'artiste Anne Jones (1951), arbres de vie ou arbres de mémoire en référence à la forêt aujourd'hui disparue, ils ponctuent les rues aux côtés des arbres naturels.

Ce monument est inauguré en 1953 à l'occasion des Fêtes de Wallonie. Pour l’occasion, Maurice Roland entonna le Chant des Wallons.Pour les habitants et les autorités communales de l'époque, il représente parfaitement l'attachement aux mœurs et coutumes louviéroises.Il comporte deux symboles :- Une Louve. La sculpture en bronze d'Alphonse Darville (1910-1990) rappelle l'origine du nom de la ville et son histoire. Elle reproduit la louve romaine le regard attentif, avec des mamelles bien visibles, gorgées de lait.- D'jobri & D'jobrette. Une plaque en bronze, également réalisée par Alphonse Darville, montre deux personnes très importantes dans l'histoire du folklore louviérois. D'jobri et D'jobrette (surnoms de Joseph Brismet et de son épouse Laure) incarnent la joie de vivre, la solidarité et l'optimisme. D'ailleurs, ils sont également représentés en géants dans le cortège du carnaval de La Louvière!Ces deux symboles qui rendent hommage à La Louvière et à la Wallonie étaient unis grâce à une colonne de pierre imaginée par l'architecte Marcel Depelsenaire (1890-1981). En raison des dégâts occasionnés par un accident de voiture, elle est aujourd’hui remplacée par une structure métallique.

Cette œuvre de Lucile Soufflet (1975) et Bernard Gigounon (1972) est également une commande de la ville de La Louvière dans le cadre du réaménagement de son centre-ville. Début 2012, les artistes fixent sur le trottoir une assiette brisée géante en métal émaillé. C'est un hommage à la célèbre faïencerie Boch Keramis qui ferme ses portes en 2011. Mais, c'est aussi pour donner l'envie de se renouveler, de remplacer ce qui n'existe plus par autre chose. En effet, pour les deux artistes, quand un objet est cassé, on le remplace. Il faut donc que tout le monde agisse pour construire l'avenir !

L'intervention d'Emile Desmedt (1956) date de 2013. Elle s'étend au sol sur plusieurs endroits de la rue Keramis.À l'intersection de la rue Paul Leduc avec la rue Keramis (tiens, tiens, deux noms de rues encore bien choisis!!), observez bien les trottoirs de part et d'autre de la rue. On voit des courbes taillées dans la pierre bleue, et d'autres en métal.Quel est le motif gravé dans la pierre bleue ? C’est la représentation des cernes d’un arbre ! En effet, lorsqu’on coupe un tronc d’arbre, on voit qu’il y a des lignes de ce genre à l’intérieur. Elles permettent de calculer l’âge de l’arbre.Dans le métal, un vers du célèbre poète louviérois Achille Chavée.Plus bas, en descendant vers la rue Sylvain Guyaux, deux autres interventions similaires (l'une à hauteur du bâtiment de la CBC, la troisième presque au coin de la rue). En plus des cernes, il y a des profils en marbre d'objets fabriqués par l’ancienne faïencerie Boch.Cette création fait elle aussi partie des œuvres commandées par la ville dans le cadre du projet de réaménagement de son centre-ville.

Le Capteur de ciel louviérois est une œuvre cinétique. Observez-la bien et vous verrez qu’elle tourne d’un tour par minute ! C’est une sorte d’invitation à regarder vers le ciel. Cette œuvre de Pol Bury date de 2005.

Entrez dans la gare de La Louvière-Centre. Dans le hall, se trouve une composition murale monumentale en grès intégrée dans un revêtement cimenté.Créée vers 1956-1957, l’œuvre dévoile les richesses industrielles, agricoles et culturelles du Hainaut : faïencerie, verrerie, sidérurgie, industrie chimique, agriculture, industrie de la pierre, extraction du charbon, brasserie, textile, imprimerie, poésie et arts plastiques. L'artiste est Ernest d’Hossche (1912-1976). Céramiste et sculpteur, il est également à l'époque responsable artistique de la faïencerie Boch Keramis.

Ce musée fondé en 1988 est consacré à la gravure et à l'estampe contemporaine, des techniques artistiques qui permettent de créer des images multiples.

Keramis ou Centre de la Céramique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce musée créé en 2015 est dédié à la céramique. Il tient son nom de l'ancienne industrie qui se trouvait à cet endroit. Au cœur du musée, se trouve un vestige de la manufacture : les célèbres fours-bouteilles de 1860.

Cette sculpture représente un couple uni, dont les corps ne forment plus qu’un. Leurs têtes séparées signifient qu'ils gardent chacun leur liberté, leur caractère et leur personnalité.L’œuvre, commandée par la ville de La Louvière en 2004 au sculpteur et poète belge Fredy Taminiaux (1939), est en marbre italien de Carrare. Elle se trouve devant le bâtiment du Centre public d'aide sociale (CPAS) depuis 2008.

Ce monument raconte un moment important dans l'histoire de La Louvière.Après la Seconde Guerre mondiale, la Belgique manque d'ouvriers pour travailler dans ses usines : les charbonnages, la sidérurgie, les carrières de pierre bleue, la faïencerie et les verreries. La Belgique et l'Italie signent alors un accord en 1946 pour faire venir des travailleurs italiens. On parle d'immigration italienne. Ceux-ci se sont ensuite installés avec leur famille et aujourd'hui, Belges et Italiens d'origine habitent ensemble à La Louvière. Inauguré 50 ans après cet accord, en 1996, le monument commémore cette histoire commune entre les deux pays. Plusieurs associations et entreprises de la région, d'origine italienne, permettent la réalisation du monument en offrant les matériaux pour le construire ou en participant gratuitement à son installation. La structure a été imaginée par l'architecte Roberto Bassetto (1954). Il travaille à La Louvière.La forme et les matières utilisées sont choisies pour rappeler la raison pour laquelle les Italiens sont venus. Le socle, circulaire en symbole d'égalité, est en marbre de Carrare pour faire référence à la communauté italienne dans le Centre. La forme en pyramide rappelle celle des terrils. Elle a trois côtés en pierre bleue pour représenter les mineurs et les travailleurs des carrières. Le côté en métal (plaques d'inox) représente les travailleurs de la sidérurgie (Usines Boël, laminoirs...).Les drapeaux belge et italien sont symbolisés par des lames de verre lumineuses.Le cône en métal (laiton) qui surmonte le monument symbolise la fraternité et rend hommage à la richesse produite par les travailleurs aux niveaux économique et culturel. L'inscription taillée dans la pierre bleue "Étrangers hier. Citoyens aujourd'hui", est un message de fraternité pour toutes les immigrations passées et à venir.L'emplacement n'est pas choisi au hasard : le mot Concorde est synonyme d'accord, d'alliance, de paix.

En 2018, Didier Leemans (1969) réalise cette louve, symbole emblématique de La Louvière. Cette sculpture est construite avec une multitude de petit tronçons en acier galvanisé soudés l'un à l'autre, en hommage au passé industriel métallurgique et à la vie ouvrière de la région.Réalisée pour l'exposition Nuances d'Acier. Boël, une usine dans la ville au Mill, l’œuvre est ensuite achetée par la ville de La Louvière et placée sur ce rond-point en 2019, à proximité des anciennes usines Boël, devenues aujourd'hui NLMK.

Ce monument date de 1988. Il rend hommage à Oscar Roland, ancien échevin de la Culture de La Louvière. Il représente une mère agenouillée portant son enfant. Comme vous pouvez le lire, le socle porte l'inscription « Tu as laissé de toi quelque chose qui reste dans nos cœurs ».

Cette œuvre de Robert Michiels se trouve sur le parterre devant le Centre hospitalier universitaire de Tivoli depuis 1976. Dans le hall du même hôpital se trouve une autre sculpture de l'artiste : Le Fil.

L’œuvre installée sur le rond-point en 2020 représente le folklore louviérois. Il s'agit d'un ramon de gille de 4 mètres de long en fer forgé. Eddy Van Cauwenberghe (1967) est houdinois et gille dans la Société louviéroise Les Boute-en-Train. L’œuvre est réalisée avec l'aide de ses élèves de l’Institut d’enseignement de Promotion sociale de Jemappes. L’Amicale des Sociétés du carnaval louviérois en a fait cadeau à la Ville de La Louvière à l’occasion de son 150e anniversaire.

Cette sculpture monumentale de plus de 4 mètres de haut représente un homme aux pieds nus, vêtu d'une simple tunique, tendant sa puissante main vers le ciel en signe d'appel à la civilisation, la connaissance, la paix.La ville de La Louvière achète L'Appel en 1939 grâce au coup de cœur d'un homme politique : Louis Piérard. Cachée pendant la Seconde Guerre mondiale, l'imposante sculpture est inaugurée le 23 septembre 1945 sur le boulevard Mairaux. Elle est à ce moment-là en simili-pierre. Le 21 octobre 1967, la sculpture est coulée en bronze pour mieux résister au temps et elle est déplacée en face de l'Hôtel de Ville, place Communale. Elle trouvera son emplacement définitif le 7 juin 1970 à proximité de l'accès autoroutier de La Croyère, où elle accueille les nombreux automobilistes à l'entrée de La Louvière.Suite à cet achat, la vie de Ianchelevici reste intimement liée à celle de la Cité des Loups, qui lui consacre un musée inauguré en 1987.

Ce monument réalisé par Alfred Courtens (1889 – 1967) commémore les morts de la guerre 1914-1918 , en particulier Omer Lefèvre, qui a résisté à l'ennemi en faisant de l'espionnage.Lors de l’inauguration de cette œuvre, le 7 octobre 1923, la reine Elisabeth de Belgique est présente pour apporter son soutien à ces personnes qui se sont comportées en héros et qui se sont battues pour leur pays.Les sculptures en bronze se tiennent sur un support en pierre. Pour en savoir plus, voici ce que représente le monument (de gauche à droite)- Un soldat belge en position d'attaque.- Les anciennes armoiries officieuses de La Louvière, datant de 1880. Leur auteur est Ernest Falise, dessinateur- graveur à la Faïencerie Boch Keramis. Elles s’inspirent des activités de La Louvière et de son histoire. On y voit des arbres (la forêt) et un loup dans la partie supérieure. Dans la partie inférieure, on voit une roue dentée et les attributs du mineur : le casque au-dessous, la lampe dessous, le marteau à gauche et le pic à droite. La présence de charbon dans le sol du territoire et par conséquent la création de charbonnages, a permis à La Louvière de se développer. Enfin, on retrouve également les deux initiales L de La Louvière.- Une femme. Elle représente la Patrie (= l'ensemble de la population), qui souffre et pleure. Utiliser une image pour faire comprendre une idée ou un mot s'appelle une allégorie.- Omer Lefèvre. C’est le véritable héros du monument, il se dresse face à l'aigle et tient la main de la Patrie comme pour la rassurer. Condamné à être fusillé, il tient, dans son autre main, le bandeau qu'il devrait porter sur les yeux. Une rue aux abords de ce parc porte également son nom.- L'aigle. Le rapace est utilisé ici pour symboliser l'ennemi : l'empire allemand qui déclare la guerre en 1914. C'est également une allégorie.- L'homme, quant à lui, représente les Belges qui ont été obligés de quitter le pays à cause de la guerre. On les appelle des déportés.

Graffeur, vit et travaille à Nantes (France)The Blind est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Nantes. Artiste passionné de street art, The Blind revendique une vision sociale de l’art à travers un concept novateur : le graffiti réalisé en braille.Il apprend le braille en autodidacte et exécute ses premiers graffiti dans la rue, sur des monuments : il privilégie toujours des lieux ayant une portée symbolique, une force patrimoniale. A la fois drôle et pertinent, le message est choisi en fonction du lieu où l'artiste le met en relief. Pas vu, pas pris sur le palais de justice de Nantes, Vu et revu à la tour Eiffel,…Le graffiti devient accessible à tous, mais non-voyant et voyants ont besoin l’un de l’autre pour appréhender l’œuvre. L’ensemble est destiné à susciter la curiosité et le questionnement.Sur la façade du musée, l'art te touche renvoie à une des spécificités du musée : l'adaptation des expositions aux visiteurs déficients visuels, pour que chacun puisse toucher l'art du bout des doigts.Cette intervention artistique a été réalisée dans le cadre de l'exposition L'ombre mise en lumière. De Cécile Douard à Bettina Rheims présentée au Mill du 10.10.15 au 17.01.2016.

La plupart du temps, le socle devant le musée est occupé par une sculpture achetée par la Ville lors de l'opération de solidarité Asseoir l'Espoir en 2011.Cette sculpture est composée d'un assemblage de chaises métalliques empilées et soudées. Elle a une histoire particulière... A l'origine, elle était deux fois plus grande ! L'artiste belge Stephan Vee (1970) la crée en 2008 pour un parcours d'art dans la Ville de Thuin, organisé par son Centre culturel. Pour construire la sculpture, l'artiste récupère plein de chaises cassées dans un ancien théâtre. A cette époque, elles sont juste empilées pour former une énorme masse en métal. L’œuvre n'est pas destinée à être conservée après l'exposition.Quand le directeur du Centre culturel de Thuin, Pascal Marlier, entend parler d'une action de solidarité appelée Asseoir l'espoir, il pense à une deuxième vie pour la sculpture.Asseoir l'espoir, c'est une action à l'initiative de Présence et Action Culturelles dont le but est de collecter de l'argent pour aider à la construction et au développement d'une école de cirque en Palestine. Comment ? Grâce à la participation de nombreux artistes et de citoyens qui réalisent des œuvres pour qu'elles soient vendues au profit de cette action.Pascal Marlier propose de couper l’œuvre en deux, et d'en vendre la moitié aux enchères lors de l'expo-vente à La Louvière en 2011. Un soudeur, Laurent Malherbe,s'occupe alors de la transformation de la sculpture sous la direction de Stephan Vee.Dans certaines occasions, le socle accueille des œuvres en lien avec les expositions présentées dans le musée.

À votre avis, quel est le poids de cette sculpture ? 8 tonnes soit 8 000 kg, et oui c’est lourd !Ce monument en granit est érigé sur la place Communale en 1969 à l’occasion de la célébration du centenaire de La Louvière. Il est l’œuvre du sculpteur originaire de Soignies : Michel Stiévenart (1910-1991). Cette sculpture évoque l’union fraternelle de deux personnages, un beau symbole pour La Louvière désignée Ville de Paix en 1987.

Entre homme et loup, cette sculpture de Claire Kirkpatrick (1956), artiste de la région du Centre, est un hommage à Michel Debauque, ancien bourgmestre de La Louvière et professeur d'Histoire. L'artiste évoque la silhouette très reconnaissable de l'homme politique, vêtu d'un pardessus. Michel Debauque est connu pour son attitude aimable et son sens de l’humour. On le représente avec une tête de loup car il a dirigé la Cité des Loups, surnom que l’on donne à la ville de La Louvière.La sculpture est inaugurée en 1996 à l’occasion du 125e anniversaire de la cité.

Cette sculpture en acier rend hommage aux tamboureurs, acteurs essentiels du carnaval !Son auteur Robert Michiels (1933) est un artiste de la région du Centre. Il aime parcourir les chantiers, les usines, les ferrailleurs, afin de rechercher les matières premières de ses œuvres qui, une fois qu'elles sont clouées ou soudées, créent des figures insolites.L’œuvre est d'abord présentée devant le Mill lors de l’exposition Le blues de l’acier en 2013, avant son installation devant le bâtiment de la Nouvelle Cité Administrative en 2017.

Cette œuvre de Michel François (1956) est inaugurée en 2011. Elle est en métal peint et en béton.Approchez-vous de l’œuvre et essayez de deviner ce qu’elle représente. Un arbre ? Un gribouillage ? Un peu des deux ?La forme générale évoque un arbre qui rappelle les origines boisées de La Louvière. Pour mieux s’intégrer dans le paysage, la sculpture est placée dans l’alignement de la plantation d’arbres qui bordent le boulevard.Pour réaliser les branches et le feuillage, l’artiste s’inspire de… gribouillis, que l’auteur considère comme un langage universel ! C'est vrai, qui n'a jamais fait de scraboutchas dans sa vie ? Comment le sait-on ? Le titre choisi par l'artiste, scribble, est un mot anglais qui veut dire griffonner, gribouiller.Cette œuvre, ainsi que trois autres, fait partie du projet de rénovation du centre-ville louviérois lancé en 2004 pour améliorer l'environnement de la ville, la rendre plus belle et plus accueillante.

C'est une sculpture en bronze sur un socle de pierre. Le monument, réalisé par le sculpteur belge originaire de Feluy Victor Rousseau (1865 – 1954), date de 1896. C'est un hommage à une personne importante dans l'histoire de La Louvière : Amand Mairaux (1917 - 1869). D’ailleurs, le boulevard sur lequel est située la sculpture porte également son nom : boulevard Mairaux !Avez-vous retenu qui est Amand Mairaux ? C’est l’ancien bourgmestre de Saint-Vaast, considéré comme le fondateur de la commune de La Louvière. En effet, on vous en parlait plus tôt, c’est lui qui, suite au développement rapide du hameau de La Louvière, entame les démarches pour la création d'une commune autonome. Un résumé de son histoire est gravé sur les 4 faces du socle en pierre.Ici, Mairaux est représenté tête nue portant une longue veste appelée redingote et une chemise à haut col et jabot. Dans la main droite, il tient un document représentant le plan d’aménagement du centre-ville de 1865.

Autour du parc, quelques maisons témoignent encore du luxe de ce quartier construit grâce à Raoul Warocqué. Vous vous demandez à quoi ressemblaient les maisons bourgeoises à l’époque ? Jetez par exemple un œil sur les façades décorées de faïence des n° 70-72 rue Arthur Warocqué. Ces maisons correspondent aux caractéristiques de l’Art Nouveau , mouvement artistique très apprécié à cette époque.

Cette sculpture réalisée par Louise Nopère (1933 – 2018) représente une jeune femme en tablier, levant les yeux au ciel et tenant un coq dans les bras. Il s’agit d’une référence au coq wallon. En effet, cette sculpture est un hommage aux auteurs et interprètes wallons du Centre, région dans laquelle se situe La Louvière. Elle est inaugurée en 1962 pour les cinquante ans de la revue El’ Mouchon d’Aunia, d’où son nom.Pour l'anecdote, la sculpture était à l'origine en bronze. Elle est remplacée par une réplique en résine suite à un vol en décembre 2011.

Jusqu'en 1977, ce bâtiment sert de Palais de Justice ! Aujourd’hui, il accueille le Mill. Ce musée remplit plusieurs missions : la conservation et la présentation d’une collection permanente dédiée aux créations d'Idel Ianchelevici (1909-1994), sculpteur et dessinateur d'origine roumaine ; la gestion de la collection artistique de la ville de La Louvière, la conception et la présentation d'expositions temporaires en rapport avec l'histoire culturelle régionale.

Cette stèle est inaugurée le 15 juin 1974 par les autorités communales et le Cercle Les Amis de l'Art . C'est un hommage au peintre louviérois Paul Leduc. Le monument se compose d'une stèle en pierre bleue et d'un médaillon en bronze réalisé par le sculpteur belge Martin Guyaux (1946). On y voit le visage du peintre Paul Leduc. Paul Leduc est un peintre louviérois (1876 – 1943). Au début de sa carrière, il peint de nombreux tableaux de paysages louviérois. Ce sont des peintures aux couleurs sombres, dans lesquelles on peut observer un environnement industriel. Plus tard, il commence à peindre des paysages plus ensoleillés du sud de l'Europe. On peut dire de sa manière de peindre qu'il est un luministe, du mot lumière. Son tableau Ancien rivage du canal de La Louvière est acheté par La Louvière en 1901. C'est le premier achat d'une longue série qui se poursuit encore aujourd'hui et qui permet d'alimenter la collection artistique de La Louvière !

Cette stèle inaugurée en 1934 est dédiée à Léopold Dupuis (1859 – 1932). Il est écrivain, poète et musicien. Il est le créateur du journal wallon Wallonia et El’ Mouchon d’Aunia dans lequel il a publié un dictionnaire du wallon de la région du Centre. Il travaille également comme décorateur à la faïencerie Boch.Vous vous demandez ce que Vi stou signifie ? En fait, c’est un raccourci de « Vî stoumaques » (= vieux estomacs). C'est le nom que Léopold Dupuis donne à sa chorale, d'après une expression qu'utilisent certains de ses chanteurs pour se moquer de leur mauvaise santé. Finalement, il s'attribue le surnom. Il ne manquait pas d'humour !L'auteur du monument, Hector Brognon (1888 – 1977) est un sculpteur originaire de Bois-d’Haine, créateur de plusieurs monuments commémoratifs dans le Hainaut.

Le banc de la chanson wallonne, ou Banc del canson walone en wallon, rend hommage à la chanson wallonne et au chanteur wallon Maurice Roland en particulier. Il est inauguré le 28 septembre 1947 à l'occasion des Fêtes de Wallonie, à l'initiative du groupement wallon Les Scriveûs du Centre qui fête cette année-là les 35 ans du Mouchon d'Aunia, gazette en wallon du Centre. Chaque année lors des Fêtes de Wallonie à La Louvière, un cortège folklorique se rend en différents endroits, dont le parc Warocqué, et s'arrête devant plusieurs monuments où des discours sont prononcés.Un article de journal qui date de l'inauguration fait un clin d'œil à la forme de ce petit monument qui est «...juste large comme l'aimait Souguenet , pour tenir serrés... deux amoureux ».

Cette œuvre réalisée par Jean-Marie Mathot (1948) est inaugurée en 2006. Elle renvoie aux châssis à molettes des charbonnages, +photo dont beaucoup n'existent plus. Ce sont des structures construites au dessus des puits, qui permettent de faire monter et descendre les mineurs et le charbon, grâce à un ascenseur. Elles sont parfois appelées belles fleurs, d'où le titre choisi pour ce monument.

Cet ensemble mosaïque sculptural est conçu en 2012 par l'artiste italien Marco Pellizzola (1953) autour de la figure mythique et emblématique du Loup. Bien intégrés dans l'environnement naturel du parc, vous pouvez voir : une fresque de plus de 50 m2, une sculpture de loup, une série de sièges et un ensemble mural réalisés par l'artiste et son assistante, aidés par une participation citoyenne, grâce à des morceaux de céramique.

Ce château porte le nom d’Augustin Gilson (1848 – 1921) qui l’achète en 1912. Il est le bourgmestre de La Louvière de 1891 à 1895 et dirige également deux entreprises : les usines Gilson et les Ateliers du Thiriau.Acheté par la Commune en 1947, le château devient successivement la Maison Communale (pendant la construction du nouvel Hôtel de Ville), le Musée communal, la médiathèque de la communauté française de Belgique, le Centre Indigo, la Maison du Tourisme, puis les bureaux du PACO (le Port Autonome du Centre et de l’Ouest). Aujourd'hui, il abrite les ateliers La tête en l’air et des expositions d'art contemporain gérés par CENTRAL.

Devant le château Gilson, vous pouvez voir plusieurs petites sphères métalliques s’imbriquant dans une sphère centrale, avec un écoulement d’eau. C’est une fontaine! Elle appartient à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Si vous ne la voyez pas, c'est qu'elle est en réparation, mais elle devrait faire réapparition d’ici peu ! Cette sculpture-fontaine date de 1992. Elle est due à un artiste louviérois mondialement connu : Pol Bury (1922-2005). Artiste polyvalent, il est un adepte de plusieurs mouvements artistiques : surréalisme , abstraction , cinétisme ...

Ce monument réalisé par Hector Brognon (1888-1977) date de 1946. Il rend hommage à deux jeunes femmes au comportement héroïque : Marguerite Bervoets et Laurette Demaret, deux résistantes belges durant la Seconde Guerre mondiale. Marguerite, née à La Louvière en 1914, est exécutée à Wolfenbüttel en Allemagne en 1944. Laurette, née à Carnières en 1921, est morte au combat à Temploux le 26 août 1944.