Ce monument réalisé par Alfred Courtens (1889 – 1967) commémore les morts de la guerre 1914-1918 , en particulier Omer Lefèvre, qui a résisté à l'ennemi en faisant de l'espionnage.Lors de l’inauguration de cette œuvre, le 7 octobre 1923, la reine Elisabeth de Belgique est présente pour apporter son soutien à ces personnes qui se sont comportées en héros et qui se sont battues pour leur pays.Les sculptures en bronze se tiennent sur un support en pierre. Pour en savoir plus, voici ce que représente le monument (de gauche à droite)- Un soldat belge en position d'attaque.- Les anciennes armoiries officieuses de La Louvière, datant de 1880. Leur auteur est Ernest Falise, dessinateur- graveur à la Faïencerie Boch Keramis. Elles s’inspirent des activités de La Louvière et de son histoire. On y voit des arbres (la forêt) et un loup dans la partie supérieure. Dans la partie inférieure, on voit une roue dentée et les attributs du mineur : le casque au-dessous, la lampe dessous, le marteau à gauche et le pic à droite. La présence de charbon dans le sol du territoire et par conséquent la création de charbonnages, a permis à La Louvière de se développer. Enfin, on retrouve également les deux initiales L de La Louvière.- Une femme. Elle représente la Patrie (= l'ensemble de la population), qui souffre et pleure. Utiliser une image pour faire comprendre une idée ou un mot s'appelle une allégorie.- Omer Lefèvre. C’est le véritable héros du monument, il se dresse face à l'aigle et tient la main de la Patrie comme pour la rassurer. Condamné à être fusillé, il tient, dans son autre main, le bandeau qu'il devrait porter sur les yeux. Une rue aux abords de ce parc porte également son nom.- L'aigle. Le rapace est utilisé ici pour symboliser l'ennemi : l'empire allemand qui déclare la guerre en 1914. C'est également une allégorie.- L'homme, quant à lui, représente les Belges qui ont été obligés de quitter le pays à cause de la guerre. On les appelle des déportés.