La Via Salina touristique est un itinéraire de randonnée pédestre et cyclable alliant la découverte du patrimoine naturel à la richesse culturelle de l’arc jurassien, sur le territoire de la Terra Salina. Elle s’étend de la Saline royale d’Arc-et-Senans jusqu’à Berne, en passant par la Grande Saline de Salins-les-Bains, le Pays de Courbet à Ornans et les thermes d’Yverdon-les-Bains. Mêlant bien-être, histoire, paysages remarquables et sites Unesco, la Via Salina touristique entrainera sur les voies historiques du sel aussi bien les débutants que les marcheurs confirmés.
Infos pratiques :
www.terrasalina.eu
La Saline royale d'Arc-et-Senans est une ancienne saline - saunerie (production industrielle de sel, « or blanc » ou sel gemme) du XVIIe siècle en activité jusqu'en 1895. Elle compte parmi les plus importantes salines d'Europe de son époque, et est construite par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux sous le règne du roi Louis XV pour transformer la saumure, extraite aux salines de Salins-les-Bains transférée jusqu'à Arc-et-Senans par un saumoduc de 21 km. Tél : 03 81 54 45 45 Site web : www.salineroyale.com Ouvert tous les jours de 09h00 à 18h00. Temps de visite guidée : 1h. Tarif : à partir de 9.80 €
Bien que la date de sa construction soit difficile à déterminer, il existe à Port-Lesney un pont en pierre à trois arches dès le XVe siècle permettant au village de devenir un point de passage privilégié vers Besançon. Du fait de sa conception ancienne (larges piliers et voûtes peu élevées), le pont provoque d'importantes inondations en période de crue. Afin de remédier à cette nuisance, une quatrième arche est construite à la fin du XVe siècle, puis une cinquième fin XIXe siècle. Après une crue particulièrement importante en 1931, une enquête est lancée pour la réalisation d'un nouveau pont, qui offrirait moins de résistance à l'écoulement de la rivière. La construction du nouveau pont débute en 1938, et s'achève en 1940. Enfin, onze ans après la construction d'un pont plus moderne, le premier est finalement détruit en 1951. Seule une arche est alors conservée. Le village présente donc la particularité d'avoir possédé deux ponts pendant plus de dix ans, de 1940 à 1951. Notre-Dame de Lorette. La chapelle de Lorette est accessible à partir de la route qui rejoint Port-Lesney à Cramans, et bénéficie d'une très belle vue sur la vallée de la Loue en contrebas. Cet ermitage a été construit en plusieurs étapes : le chœur, aux murs très épais, constitue la partie la plus ancienne (construction estimée au XIVe siècle), des chambrettes attenantes dateraient du début du XVIIe siècle, une nef du début du XVIIIe siècle et une grande salle soudée au chœur par son mur nord-est de construction moderne. À l'extérieur, on peut admirer un magnifique toit en pierre. Cuvette de Perrichon La commune abrite la « cuvette de Perrichon », un des bâtiments de transit de la saumure sur le saumoduc reliant Salins-les-Bains à la Saline royale d'Arc-et-Senans. Datant de la fin du XVIIIe siècle, le bâtiment est inscrit aux monuments historiques depuis 2009.
La ville possède une histoire glorieuse due à un passé industriel florissant de production du sel, appelé « l'or blanc ». À partir du XIXe siècle, elle étend son activité industrielle grâce au développement de plâtrières, de scieries, et surtout de faïenceries. Elle s'engage dans le tertiaire avec la création d’un établissement thermal. La seconde moitié du XXe siècle voit la disparition progressive de ces industries : la plâtrière ferme en 1958, la saline en 1962 et les faïenceries en 1995. Depuis, la ville compte un peu moins de 3 000 habitants, et fonde sa difficile reconversion économique sur les services, en particulier à travers trois secteurs : la santé, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s'appuie notamment sur la restauration et la valorisation d’un patrimoine historique riche et prestigieux marqué par l'inscription de la Grande saline de Salins-les-Bains sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 27 juin 2009, en extension de la Saline royale d'Arc-et-Senans.
Le mont Poupet est une montagne s'élevant à 851 m d’altitude. Il est situé sur le territoire des communes de Saint-Thiébaud, Salins-les-Bains et Ivrey. Le sommet se trouve au lieu-dit le Signal, sur la commune de Saint-Thiébaud. Il domine la vallée de la Furieuse dont il offre un beau panorama. Le mont Blanc y est bien visible par temps clair. D'autres points de vue intéressants existent, donnant notamment sur la plaine doloise. Une croix et une table d'orientation ornent la face sud du mont.
Nichée dans une vallée verdoyante du Doubs, la Taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne, ferme-atelier fabriquant des faux et des outils taillants, a été fondée en 1798. En activité jusqu'en 1969, elle a longtemps été l'un des plus importants sites de production de faux et outils taillants de France. La visite permet de comprendre la fabrication d'une faux, ou comment le fer se transforme grâce à la force de l'eau et au génie de l'homme. Primée au concours national des Chefs-d'oeuvre en péril, la Taillanderie représente un témoignage du patrimoine architectural et technique régional de première importance. Depuis 1984, la totalité de la Taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne est classée au titre des Monuments Historiques. Tel : 03 81 86 64 18 Site web : www.musees-franchecomte.com/ Temps de visite : 1h15. Tarif : 6.50 €
Le Lison est un affluent de la Loue. Ses sources, très spectaculaires, sont situées à 2 km du village de Nans-sous-Sainte-Anne et offrent une très agréable promenade. Sa grotte, la cascade (jamais tarie) qui en jaillit, les couleurs bleu vert en toute saison, en font un lieu de visite des plus appréciés. La source n'est jamais tarie, un débit de 30 m³/s a déjà été constaté. A voir aussi à proximité la grotte Sarrazine et le Creux billard.
A voir : - De nombreux belvédères - L'église Saint-Antoine de Lizine, des XIVe et XVIIIe siècles, inscrite aux monuments historiques en 1978. - L'oratoire du Dieu-de-Pitié - La croix en pierre du XVe siècle, classée aux monuments historiques depuis 1907.
C'est à cet endroit que le Lison se jette dans la Loue.
L'ancien château a été construit au XVIe siècle et XVIIe siècle par la famille de Montrichard. Il a subi de nombreuses transformations mais conserve quelques éléments de son ancienne architecture, dont une tourelle d'angle. Le château d'Amondans fut créé au début du XIXe siècle,
Le château a été bâti en 1320 par Humbert de Cléron, vassal du Comte de Bourgogne, pour protéger le passage à gué sur la Loue de la principale route du sel de Franche-Comté. Remanié et agrandi aux XIe et XVIIIe siècles, le château conserve encore aujourd’hui ses défenses médiévales.
Dans les eaux calmes du barrage des anciennes forges se reflète un vieux moulin à l'origine de l'une des toiles de Gustave Courbet.
Les miroirs sont liés le plus souvent à des barrages. Les plans d’eau ainsi créés sont des surfaces calmes et propices aux reflets. Ce miroir de la ville basse est associé à «l’usine du bas». En peignant au premier plan la Loue formant un miroir où se reflètent arbres, maisons et rochers ornanais, Gustave Courbet manifeste une perception picturale comparable à celle des impressionnistes.
Ornans, capitale de la vallée de la Loue, bénéficie d’un patrimoine riche avec douze monuments historiques inscrits ou classés, de nombreux hôtels particuliers et ses maisons dont les façades baignées par la rivière lui valent le surnom de « petite Venise comtoise ». A voir : - Le Musée Courbet s’étend sur 3 superbes hôtels particuliers, 21 salles d’exposition sur plus de 2 000 m². Il retrace la carrière de l’enfant du pays à travers son parcours d’Ornans à Paris, ses milieux artistiques, son engagement politique ainsi que son exil et sa mort en Suisse à travers plus de 75 œuvres de l’artiste. Office de Tourisme Destination Loue Lison: Tel : 03 81 62 21 50 Site web : www.destinationlouelison.com/ Ouvert du du mardi au samedi de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30. Fermé le jeudi.