Parcours landart unique en coeur de Parc national, ce circuit révèle 14 installations régulièrement renouvelées s’inspirant de la nature et des paysages du Mont-Aigoual
En sortant progressivement de la station, le parcours s’engage dans un sous-bois puis il franchit l’arche de bois. Il progresse ainsi sur 500 m jusqu’à la route D 249 déclassée que l’on suit jusqu’au sommet. Cette voie est ouverte aux piétons et accessibles aux poussettes et fauteuils roulants. La redescente se fait sur le GR 6 dont l’accès est limité aux marcheurs. L’orientation tout au long du parcours est balisée par le pictogramme bleu.Possibilité de réaliser une boucle plus courte en utilisant le réseau de randonnée balisé depuis le sommet du mont Aigoual ou depuis la station de Prat Peyrot
Par son implantation et son nom, cette installation évoque la ligne de partage des eaux Atlantique/Méditerranée toute proche. Une « embarcation », réduite à la structure de sa charpente en suspens, sans les bordés ni le plat-bord, s’incline dans la direction des eaux de ruissellement. Elle souligne les traces des premières ramifications d’un immense réseau hydrographique.
Tout là-haut… pour toucher les nuages, se sentir oiseau, mais aussi, sentir la peur, le vertige et l’envie de grimper plus haut. Aller voir au-delà pour voir autrement, voir autre chose, élargir nos horizons, se sentir tout petit et changer notre angle de vue. Cette œuvre est fragile, elle supportera vos pensées et vos rêves mais pas votre poids d’humain. Garder les pieds sur terre et imaginer ce voyage à la cime des arbres, la tête dans les nuages…
Dans la clairière et les sous-bois, des branches mortes élevés en tas, des formes sans apparence aux géométries particulières, nombreuses, comme une armée silencieuse et patiente. Des volumes hybrides, des abris, des menhirs étranges, des habitants attendant la pleine lune pour en sortir du bois et danser sur les pentes abruptes de l’Aigoual en laissant des fragments de leur ADN.
Les chemins ouvrent loin des villes la voie à de nouveaux rythmes. Une autre vision de la vie ou le temps nous donne la respiration de la contemplation, des pierres, des arbres et des ciels omniprésents. Une expérience physique du face à face avec la nature. Un banc de bois et de branches dont le dossier s’affine et s’élève vers le ciel comme pour redevenir arbre.
Un amas de bois et de pierres mêlés… Mais quand l’observation se précise, on aperçoit des humains allongés, le regard tourné vers le ciel, une famille immobile. Elle peut vous donner envie de vous allonger paisiblement et prendre le temps de s’adonner à la paréidolie : ce phénomène, qui consiste à voir des formes humaines ou animales dans les nuages, les arbres et les rochers.
L’œuvre Cellule est une architecture naturelle et une réalisation artificielle qui représente un passage entre les mondes intérieur et extérieur. Poser ou opposer en interrogeant les notions de limite, de porosité et d’ouverture.Cette œuvre vous invite à entrer à l’intérieur et à ressentir l’extérieur. Être l’œil qui contemple, l’oreille qui reçoit, la conscience qui objective la réalité.
Le temps fuit, la conscience crie, la mort menace, le ciel sollicite, l’enfer gronde et l’homme dort. Ici les effets du temps et des éléments naturels transforment le bois de l’œuvre, tout est un éternel recommencement au rythme des heures qui passent. Combien de temps avons-nous avant que tout soit perdu et qu’il soit trop tard pour réparer les dégâts ? La nature continuera sa route et effacera les traces des Hommes sur terre.
L’aspect rigoureux de la science est présent dans la régularité des rayures noires et blanches, dans la numération et l’étiquetage depuis 1894 années des premières observations. Les formes brutes et la facture primitive de l’œuvre nous renvoient quant à elles à l’animalité, à la force du vent et à la nature qui nous entoure. La dernière gaule noire, sans manche à air marque la fin des relevés exécutés par l’homme dans ce haut lieu de la météorologie.
Des empreintes de Smartphones affleurent sur des rochers : des fossiles du temps présent qui deviendront des énigmes pour les temps futurs. Ces pierres gravées, à l’instar des cupules et autres témoignages rupestres de la région, nous dévoilent l’histoire révélée dans la matière et résonnent avec cette formule de Malraux : « L’avenir est un présent que nous fait le passé ».
Petit à petit l’oiseau fait son Nid, Nid douillet, Nid d’ange ou nid de guêpe…A l’instar de l’oiseau, l’artiste a récolté les matériaux offerts par la nature et les a agencés pour construire trois nids, trois refuges, trois cercles qui renvoient à la perfection et invitent à la méditation.
Les Arbres-feuilles utilisent la structure nervurée pour établir une résonance graphique entre l’arbre et la feuille. Le changement d’échelle joue comme l’écho inversé de cette structure fractale. Au changement de saison, les rameaux dénudés opposeront leur hiver à l’été éternel des Arbres-feuilles.
Ce gardien évoque un lien possible, rêvé, dans lequel l’homme se considère comme un élément de la nature, œuvrant pour un développement en étroite union avec son environnement. Ce gardien des bois, dominant la vallée de l’Aigoual, est construit avec les matériaux naturels prélevés sur place, touchant délicatement un arbre encore vivant.
Station de Prat Peyrot
Station de Prat Peyrot
Ici, des artistes mettent en scène la relation humain/nature et la confrontation aux phénomènes climatiques de l’Aigoual. Les œuvres évoluent donc, forcément, en permanence. L’art qui s’insère dans la nature revient à une source essentielle de la création artistique : l’observation et l’inspiration par la nature. Ce parcours permet de traverser des ambiances et des lieux différents en suggérant à chacun une approche sensible et intime de la nature.
Depuis Valleraugue (D986) par le col de la Serreyrède direction mont Aigoual (ou D48 depuis Le Vigan) Depuis Florac par le col du Perjuret direction mont Aigoual par la D998 et D18.
Station de Prat Peyrot
Au sommet du Mont Aigoual, les conditions météo peuvent évoluer très vite (vent/neige/brouillard). Avant votre départ, informez vous auprès de l’Office de Tourisme.
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour