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La Garenne-Colombes est une ville française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région d'Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Garennois et les Garennoises. Entourée par les communes de Courbevoie, Bois-Colombes, Nanterre et Puteaux, La Garenne-Colombes est située à 14 km au nord-ouest de Paris. Sur la carte postale, la maison de taille modeste est la mairie provisoire en attendant la construction de la Mairie actuelle, construite dans les années 60.

La Halle du Marché : Construite en 1879, cette halle abrite le marché du Centre, le deuxième marché aux comestibles des Hauts-de-Seine. La construction de la halle est inspirée des travaux du célèbre architecte Gustave Eiffel et des halles de type Baltard.

L’Eglise SAINT-URBAIN Cet édifice était initialement une chapelle de secours bâtie avec les seuls deniers des habitants sur un terrain offert par les héritiers du banquier Pierre-Urbain Sartoris. La première pierre est posée en 1866 et l’inauguration a lieu en 1875. En hommage à Urbain Sartoris, la chapelle est baptisée du prénom de celui-ci. Un ensemble de clercs et de laïcs dit « conseil de fabrique » est chargé d’administrer les fonds et revenus pour la construction et l’entretien d’une véritable église. En 1898, une souscription locale permet les premiers travaux d’agrandissement de la chapelle. La Garenne devient une paroisse en 1907 avec son église et son curé, le chanoine Vory. L’accroissement de la population conduit à des agrandissements et embellissements successifs : chœur et transept en 1934, vitraux du verrier d’art moderne Eric Bonte en 1987, réfection du toit, ravalement, éclairages intérieur et extérieur en 2008…

Dès le second empire, le problème de l’hygiène et de sa démocratisation auprès des classes populaires se posent. Le bain restant onéreux, les municipalités construisent des établissements appelés bains-douches destinés à la propreté du corps. Moins coûteuses, ces installations publiques privilégient la douche, nouvellement appliquée à la propreté plutôt qu’à des fins médicales. Elle devient ainsi le bain des classes populaires. Ces structures connaissent une importante réussite jusqu’à l’entre-deux-guerres en Europe et aux États-Unis grâce aux médecins-hygiénistes, à la presse et aux sponsors. Le développement des salles de bains privées participe au déclin des bains-douches. Les bains-douches de La Garenne ouvrirent leurs portes en 1925 et fonctionnèrent jusqu’en 1978. L’édifice reste un témoignage de l’architecture utilitaire des années 20. Il a été converti en ‘Maison des Clubs’ jusqu’à une période récente.

Maison avec balcon La structure de cette maison avec balcon est identique à celle de la maison de droite. Elle fait partie de ces constructions associées 2 par 2 pour des raisons d’économie. On trouve des constructions à l’identique avenue Joffre (33 à 35 ter), édifiée vers 1908. En effet, les communes du 92 sont toutes marquées par l’explosion démographique des 19ème et 20ème siècles. Les promoteurs et auteurs de petites maisons bon marché ont encouragé à leur manière l’afflux de population vers les banlieues.

L’école Ernest Renan ouvre en 1905, après celle de la rue de l’Aigle dont la création est décidée en 1888. A cette époque, la construction des édifices communaux est encore confiée à des architectes locaux, ce qui leur confère un certain caractère. Aujourd’hui, les architectes locaux sont évincés de la construction des équipements communaux par la généralisation des concours et l’apparition des architectes liés aux grandes administrations. Aujourd’hui, La ville administre quatre écoles maternelles et cinq écoles élémentaires communales : école René Guest, école Jean-Jerphanion (première rentrée en 2009), école André-Marsault, école Ernest-Renan (ouverte en 1905), école Sagot-Voltaire. La commune abrite aussi l'école privée sous contrat Sainte-Geneviève. Le département gère deux collèges et la région Île-de-France un lycée : • Le collège Les Vallées - • Le collège des Champs-Philippe - • Le lycée professionnel La Tournelle.

Dès 1844, une gare est construite au pont de la Puce, mais elle est détruite lors de la révolution de 1848 et il faudra attendre plus de 20 ans, en 1870, avant la construction de la gare de Houilles-Bezons au-delà du pont de Charlebourg. L’arrêt est déplacé en 1887 sur son site actuel sous le nom de la Garenne-Bezons, puis la Garenne-Colombes.

Jusque vers 1910, les architectes locaux se chargent de construire des maisons individuelles de belle facture telle que celle-ci, destinées à une nouvelle couche de la population ayant accès à la propriété privée. Après la guerre de 14 et l’explosion démographique, les architectes se trouvent en concurrence avec une production d’un type nouveau : les maisons sur catalogue. C’est le temps des modèles-types proposés par des entrepreneurs. A la Garenne, c’est l’entreprise Netter qui construit vers 1925-30 des maisons ‘sur catalogue’, telles celles situées au - 14, rue Colombier Bernard - 4 bis, ave Marie Juliette - 45, rue Veuve Lacroix

Au 39 de la rue de la pointe se tenait le siège de la Société franco-chinoise d'éducation (SEFC) qui fut fondée en 1916 pour encourager les Chinois venus en France à faire des études financées par leur travail. Deng Xiaoping y séjourne de 1920 à 1926. En effet, après la fin de la première guerre mondiale, nombreux sont les jeunes Chinois sans fortune qui viennent en France, attirés par la Philosophie des Lumières, dans l'espoir de faire des études qu'ils financeraient eux-mêmes par leur travail. Ils y sont encouragés par le "mouvement études-travail". Malheureusement, le chômage sévit et les étudiants-ouvriers ne trouvent pas dans les usines le travail qui leur permettrait de se constituer un pécule en vue de leurs futures études. Deng est contraint pour survivre d’accepter des emplois d’ouvrier partout dans l’hexagone : Bayeux, le Creusot, Montargis et Boulogne Billancourt. Il quitte la France en 1926 pour Moscou puis rentre en Chine la même année. Son parcours le mènera jusqu’au poste de numéro 1 de la République Populaire de Chine (de décembre 1978 à 1992).

Il s'agit du pavillon de Haïti, utilisé pour l'exposition universelle de 1889 à Paris. Mosaïques, piliers : certains éléments architecturaux d'origine sont encore en place. Le pavillon a été conçu par Mr Bon, architecte pour la république d’Haïti. Des troubles politiques ont obligé le gouvernement haïtien à s’en défaire et le céder au royaume d’Hawaï qui y installa son exposition. Cette cession de dernière minute explique que de nombreux plans de l’exposition indiquent « Pavillon d’Haïti » au lieu de « Pavillon d’Hawaï ». A la fin de l’Exposition universelle, le pavillon est vendu à un particulier, Auguste Rémy Fauconnier, qui le fait remonter à La Garenne Colombes, 13 rue des Buissons (aujourd’hui rue Auguste Buisson) pour en faire son habitation. Le panneau en céramique nettoyé indique de nouveau « Haïti ». La toiture, joliment colorée en tuiles émaillées Montchanin et agrémentée de rives et frontons Muller Ivry, a été conservée. La famille Fauconnier fait don du pavillon aux ‘Petits Frères des Pauvres’ dans les années 1960 qui le revendront 3 ans plus tard. Son décor en céramique est remarqué lors d’un inventaire topographique en 1991 et une fiche est créée dans l’Inventaire général du patrimoine culturel d’Île-de-France, mais le lien avec le pavillon d'Hawaï n'est pas fait. Il est ensuite inscrit sur le plan local d'urbanisme comme bâtiment d’intérêt patrimonial, mais ne bénéficie pas de protection. Le pavillon a fait l'objet, avec la gare Lisch, le pavillon des Indes et le pavillon de la Norvège Suède d'une exposition au Musée Roybet-Fould de novembre 2019 à Mars 2020. Il a également été mis en valeur dans l'exposition mise en ligne par les archives départementales des Hauts-de-Seine le 23 mars 2020

La construction de la ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye en 1837, nécessite à cet endroit un moyen de franchissement sûr de la voie ferrée. Le pont est construit en 1861 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Le Conseil Général de la Seine le fait élargir en 1899. En 1910, les communes de Colombes et La Garenne-Colombes sont séparées, et le pont en marque symboliquement la limite.

Pour desservir l’Est de ce qui deviendra la commune de la Garenne, une seconde gare ouvre en 1895, après celle de la Garenne-Bezons (1887), rebaptisée La Garenne-Colombes Pierre Probst (qui a vécu à la Garenne-Colombes) écrit et illustre en 1953 le premier album de la série des Caroline : « Une fête chez Caroline », qui connaît tout de suite le succès (il y aura quarante-quatre albums de cette série). Cet album comprend une illustration de Caroline et ses amis devant la gare des vallées. Quelques scènes du film de Michel Audiard « Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques » ont été tournées devant la gare des Vallées.

L'Art déco est un mouvement artistique né dans les années 1910, principalement au lendemain de la Première Guerre mondiale et qui prit son plein épanouissement au cours des années 1920 avant de décliner lentement à partir des années 1930, pour prendre fin avec la Seconde Guerre mondiale (vers 1939). Caractéristiques Art Déco : - Simplification de l’ornement, - Sculptures et bas-relief stylisés, - Matériaux disparates, - Refus des angles droits, - Pans coupés, - Ferronnerie avec motifs stylisés, - Etc.

Maisons en série (rue du 8 mai 1945) Le début des années 1900 marquent une période d’expansion démographique avec la construction de 450 maisons et 69 immeubles à la Garenne. On inaugure le procédé des maisons en série destinées à une clientèle modeste et cherchant à acquérir à proximité de Paris.

Cette maison fait partie des premiers pavillons de belle facture (entre 1865 et 1910 environ) appartenant à des personnes issues des classes moyennes. A partir de 1910, se développent les maisons en série et sur catalogue et des immeubles qui peuvent mêler plusieurs matériaux : brique, pierre de taille, meulière (26, rue Voltaire par G. Silard ; 9 bis, place de Belgique par L. Barbier ; 27, rue Médéric, etc…) Entre 1920 et 1936, l’arrivée d’une population nouvelle oblige à construire de nouveaux immeubles plus simples (place Jean Baillet). La proximité de la Défense et l’amélioration des moyens de transport amènent un accroissement toujours plus important de la population. La Garenne-Colombes est la deuxième ville des Hauts-de-Seine où la population croît le plus vite depuis 1999, après Issy-les-Moulineaux. Malgré cet accroissement nouveau de population, la Garenne tente de conserver son atmosphère de « petite » ville avec des immeubles bas (quatre ou cinq étages)

Lait et fromages ont depuis longtemps été le pilier de l’alimentation française. A la fin du XIXème siècle, Pasteur jette les bases de la pasteurisation, son disciple Emile Duclaux adapte ce procédé au fromage quelques année plus tard grâce à la « pasteurisation » (procédé industriel de destruction des bactéries sous température élevée), qui va révolutionner le monde fromager et lui permettre de se diversifier pour entrer dans une nouvelle aire, celle de l’industrie fromagère. A la Garenne, comme dans d’autres communes d’Ile de France, on fabrique du camembert comme celui de la belle fermière. Les bâtiments qui abritaient le laiterie Calvaing témoignent de ce passé lié à l’histoire du ‘lait’.

La société de production de Jacques Tati et le studio de post- synchronisation SIS (10, rue du Château) A l’état-civil, Jacques Tatischeff est un acteur et cinéaste français. Après des études à l’Ecole des Arts et Métiers, il s’oriente vers le comique et le mime, puis tourne quelques courts métrages avant la seconde Guerre Mondiale, dont « L’Ecole des facteurs » prémisse de son premier long métrage « Jour de fête » qui remportera un grand succès commercial et critique. Jacques Tati a rapidement souhaité organiser et construire son indépendance. C’est pourquoi il a créé des sociétés de production, notamment en 1955 «Spectra films », rue du Château à La Garenne, pour le financement et la réalisation de « Mon oncle ». Le cinéaste animait une équipe concourant à la conception intégrale du film (scénario, gags, production, réalisation). Toujours pour marquer son indépendance, Tati loua en 1962 une salle de cinéma parisienne « Le Lux » rue de Rennes, cinéma d’art et d’essai qui existe toujours sous le nom de l’Arlequin. Y fut projetée la version colorée de « Jour de fête » au cours de laquelle une ambiance de fête était créée dans la salle, constituant un nouveau rapport entre le film et les spectateurs. S’agissant de la société Spectra films, Tati la renflouait personnellement avec ses fonds propres, l’obligeant à hypothéquer sa maison de Saint Germain en Laye. Cette société fut dissoute en 1974, Tati ruiné après l’édification des décors pharaoniques « Tativille » pour le tournage de son nouveau film « Playtime » qui rencontra un important échec lors de sa sortie. Le 10 rue du Château a aussi abrité de 1955 à 2012 une société de post-synchronisation, enregistrement, mixage de films : la Société Industrielle de Sonorisation SIS fondée par Jacques Guével, ancien tapissier au Bon Marché (il reste la plaque de cette société). De nombreux cinéastes ont confié le montage de leur film à cette entreprise très réputée dans le milieu cinématographique. A noter que quelques films ont été tournés à la Garenne : 1941 : « Notre-Dame de la Mouise » de Claude Dorval avec Odette Joyeux et Edouard Delmont 1968 : « Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages » de Michel Audiard 1970 : « Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques » de Michel Audiard 1978 : « Perceval le Gallois » d’Éric Rohmer avec Fabrice Lucchini 1988 : « La Petite Voleuse » de Claude Miller avec Charlotte Gainsbourg

Créé en 1982, l’atelier automobile de collection peut acheter, réparer et vendre des voitures de collection.

La Colonne est implantée en un lieu qui fût un rendez-vous traditionnel pour les chasseurs, à l’époque où La Garenne-Colombes n’était qu’un bois giboyeux. La Colonne n’apparaît qu’à partir de 1886 sur les plans de la commune tracés par J.B.H. Lafolie. Plusieurs hypothèses ont été émises sur son origine : on a longtemps cru que la Colonne avait été élevée en l’honneur du marquis de L’Aigle et du comte de Sartoris, fondateurs du village de la Garenne. Mais en réalité, elle semble avoir été érigée à l’occasion du morcellement du nouveau village de La Garenne en 1865. La Colonne aurait également servi à partir de cette date de poteau indicateur sur le passage des diligences ou des postes au seul carrefour de la commune appelé autrefois « place de la Colonne ». La Colonne fait l’objet d’importants travaux en 1961. Les lanternes sont enlevées et replacées quarante ans plus tard.

La disparition du cinéma Voltaire situé à l’angle de la rue Voltaire et de la rue du Château s’inscrit dans un mouvement de restructuration de l’exploitation cinématographique intervenue dans les années 70 en France qui aboutira au remplacement des salles uniques par les multiplexes. Malgré tout, certaines municipalités ont fait le choix de soutenir l’exploitant dans le maintien de leur salle. A La Garenne, la Mairie a accordé un permis de démolir du cinéma à un promoteur immobilier afin de construire un immeuble, ce malgré l’opposition d’une association à la disparition de l’unique cinéma de la commune. Ce cinéma a accueilli quelques enregistrements de la « Dernière Séance » programmée sur FR3 de 1982 à 1998. Toutefois, la majeure partie des enregistrements a été réalisée au cinéma Le Trianon de Romainville, la façade du cinéma que nous découvrons sur le générique accompagné de la chanson éponyme d’Eddy Mitchell est celle du cinéma Le Palace de Beaumont sur Oise inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques. Eddy Mitchell chanteur, acteur, cinéphile assurait l’animation de l’émission, participait à la programmation de films exclusivement américains de la période dite Hollywood Classique. Les genres westerns, policiers, gangsters, comédies corsaires … étaient particulièrement à l’affiche. La qualité de la programmation de la Dernière Séance était similaire à celle de la Cinémathèque ou d’un ciné-club dont bénéficiaient les téléspectateurs à une heure de grande écoute. Une ambiance de cinéma des années antérieures aux années soixante-dix se révélait par la présence d’une caissière dans une petite cabine, d’une ouvreuse menant le spectateur vers un fauteuil de velours rouge (mobilier typique de l’époque) qui la remerciait par la remise d’un « pourboire ». La séance était constituée par des dessins animés : Disney, Tex Avery, Coyotte et Bip Bip, Bugs Bunny…. - des réclames - un grand film - un entracte - un second grand film

En 1915, durant la première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d’un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent rue Auguste-Buisson et avenue de Lutèce. En 1942 et 1943, au cours de la seconde guerre mondiale, les bombardements visent les usines Hispano-Suiza à Colombes. Il y en aura 4 durant cette période. Une plaque commémorative située au 34 de la rue du Château rend hommage à l’équipage du B-17 abattu par la DCA allemande

Hotel particulier de style Second Empire : Cette Villa a été construite en 1899 par un rentier de Colombes, Gustave Aubry, sur un domaine ayant appartenu au marquis de L’Aigle et à la famille Sartoris. L’édifice comprend alors des remises, des écuries, des dépendances, un jardin potager et d’agrément. L’hôtel est vendu en 1926 à un couple originaire de Russie et demeurant à Paris : Lidje Khinsky et son époux Szlama Monoson, un riche négociant en fourrures. Le couple parcourt le monde entre Paris, Berlin et New York. En conséquence, la Villa est surtout utilisée comme résidence secondaire et demeure largement inoccupée jusqu’au milieu du vingtième siècle. En 1949, la Ville de La Garenne-Colombes décide d’acquérir cet édifice pour y installer ses services de voirie-architecture et hygiène puis, au cœur d’un jardin désormais ouvert au public, sa Bibliothèque municipale transformée enfin en Annexe de la Médiathèque avec des salles de travail ouvertes 7 jours sur 7 aux collégiens, lycéens et étudiants garennois.

La ville a fait l’acquisition, en avril 2006, de la « maison-musée » de Jean Pierre Raynaud, l'un des artistes contemporains les plus renommés dans le monde. Ce bâtiment qui s’inspire des monuments funéraires de l’Egypte antique a été conceptualisé en 1986 par Jean Pierre Raynaud et construit en 1987, avec l’architecte des monuments de France, Jean Dedieu.

Piscine

Il s’agit de la loge maçonnique « Flora Tristan », membre de la Grande Loge Féminine de France (la première obédience féminine dans le monde qui rassemble près de 1300 femmes). A l’intérieur, on peut y découvrir l'histoire et l'aménagement intérieur de ce temple maçonnique de style Palladio construit à la fin du XIXème siècle (1897) ainsi qu'un aperçu des rites, symboles et outils de la franc-maçonnerie. Flora Tristan, née le 7 avril 1803 à Paris et morte le 14 novembre 1844 à Bordeaux, est une femme de lettres, penseuse et militante socialiste et féministe française. Figure majeure du débat social et du socialisme utopique dans les années 1840, elle prendra part aux premiers pas de l’internationalisme. Son socialisme humanitaire est marqué par une foi religieuse et mystique étrangère à la lutte des classes telle que théorisée par Karl Marx et Friedrich Engels