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4 villages fantômes à ne pas manquer sur la route de vos vacances.

En déambulant dans des villages fantômes, des villages abandonnés par ses habitants, on a l’impression de remonter dans le temps. On est projeté dans une époque qui n’est pas la nôtre, au milieu d’un lieu, au milieu de gens (les fantômes), marqués par un moment précis de l’histoire. C’est ce que je vais tenter de vous raconter ici…

Le guide des 4 villages Fantômes à ne pas louper sur la route de vos vacances

Guide créé sur www.storyguide.travel

Oradour-sur-Glane : le drame

Retour en 40 !
Situé en zone libre jusqu’en 1942, les habitants du village isolé de Oradour-sur-Glane accueillent beaucoup de réfugiés, Espagnols, Alsaciens, Belges, juifs Français et étrangers… à défaut de voir des Allemands. Une fois la région occupée, ils n’en virent guère plus. Les Allemands n’étaient visiblement pas très intéressés par le coin. 

Jusqu’au jour du 10 juin 1944… 
La division Waffen SS Das Reich venant du front de l’Est, aux méthodes beaucoup plus violentes, est en repos dans la région. En réponse aux actions résistantes de plus en plus nombreuses, cette division Nazi, peu encadrée, opère des mesures de répressions brutales sur son parcours. 

Suite au débarquement du 6 juin en Normandie, la troupe est envoyée sur le front. Sur la route, La Division Waffen s’arrête à Oradour-sur-Glane et décide de massacrer méthodiquement toute la population. Vraiment toute. 643 victimes

Dès le 28 novembre 1944, le gouvernement du général De Gaulle décide de conserver et de classer les ruines du village pour la Mémoire

Celles : le village jamais englouti

En 1964, la construction d’un barrage débute sur la rivière Salagou pour les besoins de l’agriculture, au pied du village de Celles. 

Alors que les ingénieurs imaginent le lac artificiel montant à 150m, Celles se situant à 143m, les habitants du village sont expropriés contre leur gré. Finalement, la côte du lac est descendue à 139 mais les ex-villageois ne pourront plus jamais y revenir et Celles n’aura jamais touché l’eau

50 ans plus tard, le village revit enfin ! La fille de l’ancien Maire, Maire à son tour, a gagnée son combat : de nouveaux habitants ont été sélectionnés parmi des centaines de candidatures pour s’y installer, restaurer le village, et le faire revivre. 

C’est maintenant un village authentique et protégé avec une situation exceptionnelle au bord du lac Salagou. 

Lisez le mot de la Maire : https://mairie-celles.fr/ 

Oppède-le-Vieux : un village dans l’Histoire

Le nom de Oppède viendrait de « Oppidum », village fortifié situé en hauteur. Situé dans le parc naturel du Luberon, Oppède-le-Vieux est un village authentique et certainement un des plus préservés de la région. 

Une naissance à l’antiquité avec des traces Romaines, une forteresse construite au 13ème siècle, le village est témoin de massacres autour de 1550. Ensuite très prospère avec sa communauté agricole, il fut abandonné au 18ème siècle et pillé. Les habitants s’installent dans la vallée à l’abri des aléas climatiques. 

REVIVAL : En 1940, des artistes juifs, antifascistes ou réfractaires aux contextes viennent s’y réfugier. Ce groupe d’étudiants des beaux arts constituera le « Groupe d’Oppède » mené par l’architecte Bernard Zehrfuss, le premier Grand prix de Rome. A partir de 1942, c’est tout une communauté d’architectes, de peintres, de musiciens, de sculpteurs… qui se développe. Consuelo de Saint-Exupéry, femme Antoine de Saint-Exupéry, y fait un passage et écrira en hommage le livre « Oppède » publié en 1947

Aujourd’hui, le village n’est plus habité mais reste très animé avec différentes rénovations en cours et un festival présidé par Michel Leeb y est organisé tous les ans. 

En bref, on peut passer facilement une bonne journée sur place. 

Ornes : « morte pour la France »

Situé dans le Grand Est, dans le département de la Meuse à la frontière de la Moselle et au bord de la forêt domaniale de Verdun, Ornes est un village en « zone rouge » et fait partie des 9 villages Français classés « Mort pour la France » suite à la première guerre mondiale. 

De sa naissance autour de l’an 1000 à 1917, le village a été très animé. Jusqu’à 1300 habitants et constitué de plusieurs moulins et ateliers de tissage, il fut totalement détruit sous les feux des artilleries Allemandes et Françaises. 

Aujourd’hui, bien qu’il y ait quelques habitants permanents éparpillés, le village est devenu un lieu de mémoire des batailles qui frappèrent dans la région de Verdun. Des ruines sont à visiter là, et sur tout le domaine de Verdun, témoins de la 1ère guerre mondiale. 

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