L'église de Randan date des 15e et 16e siècles et a connu de profondes modifications au 19e siècle. En effet, en 1842, Adélaïde d'Orléans propose de financer sa restauration et son agrandissement. L'exécution des travaux est confiée à l'architecte clermontois Hugues Imbert qui restera fidèle au style gothique.
En 1844, trois vitraux offerts par le roi Louis Philippe sont posés dans le chœur. Ils sont l'œuvre de la Manufacture de Sèvres et représentent la Sainte Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Dans cet espace on voit également le banc clos où s'installait la famille d'Orléans lors des offices, plus particulièrement Isabelle d'Orléans, comtesse de Paris, dont il porte les armoiries.
À l’extérieur, la façade de l’église est dominée par un clocher orné d’une rose et d’une balustrade à son sommet. Une flèche sera ajoutée ultérieurement mais, détruite par la foudre vers 1900, elle sera remplacée par la flèche actuelle.
En 1921, l'église accueille le mariage de Ferdinand d'Orléans, dernier duc de Montpensier, propriétaire du château de Randan, avec une jeune noble espagnole. Ce mariage d'un prétendant au trône de France fut un événement mondain relayé par la presse et marque la fin des fastes du Domaine royal de Randan. Cette union fut de courte durée puisque le duc de Montpensier décéda en 1924.
Laissez l’église sur votre gauche et descendez la rue du commerce sur le trottoir où vous êtes. Quelques dizaines de mètres plus loin, arrêtez-vous à hauteur du n°20 face aux façades en briques de l'autre côté de la rue. Admirez les n°41, 27, 25, 23 et 21.