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Colombier du Maucomble

Pigeonnier du Maucomble
Crédit : Fabrice Geulin

Description

Maucomble était un domaine seigneurial. La famille Cavelier habitait le manoir du domaine au 15e siècle. Les Cavelier de Cuverville et les Cavelier de Maucomble avaient des origines communes. Le manoir a aujourd’hui disparu, il ne subsiste que le colombier construit au 16e siècle. Il a été restauré il y a quelques années. C’est maintenant un meublé de tourisme.

Sous l'Ancien Régime, Ecrainville est divisé en 2 fiefs principaux : Tainnemare et Ecrainville. Ce dernier est entouré de 3 fiefs plus petits.
Ces trois domaines forment des entités spécifiques.
Le premier, celui du Piscat est mal connu. Il est attesté dès le XIIIe siècle et appartient alors à un certain Roger de Pissecat avant de passer dans la mouvance de l'abbaye du Valasse. Il constitue, au XVIe siècle, un ensemble très particulier puisqu'il ne relève pas de la paroisse d'Écrainville. Les religieux du Valasse l'administrent directement et les sacrements y sont donnés par le chapelain de Fongueusemare.

Le second domaine, celui de Maucomble, appartient à la famille Cavelier dont le premier membre connu, résidant dans la paroisse à la fin du XVe siècle, est Jean Cavelier. Son petit-fils, Antoine, porte, au XVIe siècle, le titre de seigneur de Maucomble, qualité encore déclinée à la fin du XVIIIe siècle par Jean Barthélemy Cavelier. Cette famille noble possède de nombreux domaines dans le Pays de Caux et elle vit à Écrainville dans le manoir de Maucomble. Il a aujourd'hui disparu et il n'en subsiste plus que le colombier du XVIe siècle.
Les Cavelier se « séparent » en 2 branches : les Cavelier de Maucomble et les Cavelier de Cuverville. Les Cavelier de Maucomble vont au début du XVIIIème siècle s'engager dans la marine royale. Ils participent aux campagnes des Indes de 1746 à 1758.
En 1789, le corps de la marine royale - 1700 officiers et élèves - est instruit. Des établissements scolaires lui sont propres, depuis Colbert. L'officier de vaisseau sait l'Anglais et son «Bezout1», lit les philosophes, écrit, publie, siège à l'Académie de Marine, connaît les institutions anglaises et américaines. C'est le Français d'Ancien Régime qui a le plus voyagé et comparé moeurs, coutumes, usages (au Canada, aux Antilles, au Maroc, à Boston, en Inde).
Compétent, sorti victorieux de la guerre d'Indépendance, pétri de l'esprit des Lumières, l'officier va confiant au-devant des idées nouvelles, des Droits de l'Homme et du Citoyen, siège aux Etats-Généraux, collabore au système métrique. Mais il ne rencontre que violences populaires et incompréhension bourgeoise. Face aux jacqueries frumentaires, à la grève ouvrière dans les arsenaux, aux mutineries des escadres, la marine royale, devenue «service public» (28 novembre 1789), l'officier «entretenu» par le Roi, devenu le «salarié du peuple» (2 janvier 1790) ne participe pas aux débats révolutionnaires. Peu d'officiers s'engagent dans une Révolution qui les guillotinera. Un peu plus s'engagent dans une contre-révolution qui leur coûtera aussi la vie, à Toulon, en Vendée, en Bretagne. La plupart se réfugient dans une émigration qu'ils redoutent (plus de toit, plus de solde), donc tardive (à partir de 1792). Dans ses structures (enseignement, recrutement, avancement), la marine avait une formidable avance sur son temps : corps sans vénalité, élite intellectuelle, première méritocratie, à la pointe du progrès technique et technologique la marine aurait pu être un modèle pour l'Etat moderne. La Révolution ne le comprend pas : en fermant les collèges de Vannes et d'Alais, en supprimant les corvettes d'instruction (1790-1791), en destituant les officiers sous prétexte de noblesse (1793), en n'offrant aucune continuité dans les affaires (valse des ministres, des commandants des ports).
Les Cavelier seront destitués pour cause de noblesse.
Contrairement à bien des idées reçues, Napoléon, bien que général de l'armée de terre, ne néglige pas l'importance de la marine. Il a d'ailleurs conscience que son plus grand ennemi n'est pas l'une des nombreuses puissances terrestres qu'il a battues (Autriche, Russie, Prusse et Espagne) mais bien le Royaume-Uni. En 1792, la marine française dispose de 80 vaisseaux et 78 frégates. En 1799, elle ne dispose plus que de 49 vaisseaux et 54 frégates, malgré les constructions de la période révolutionnaire. Sous Napoléon, de 1799 à 1814, sont construits 87 vaisseaux (dont beaucoup de puissants 80 et 118 canons) et 59 frégates (dont beaucoup de grosses frégates de 18). Surtout Napoléon va rappeler les marins destitués pour cause de noblesse. Les Cavelier n'ayant pas émigré, ils seront réaffectés à la Marine du Consulat.

Informations techniques

Lat, Lng
49.65390.304386
Coordonnées copiées
État incertain
Point d'intérêt mis à jour le 03/08/2023
Ce point d’intérêt n'a pas été mis à jour récemment, ce qui pourrait compromettre la fiabilité de ces informations. Nous vous recommandons de vous renseigner et de prendre toutes les précautions nécessaires. Si vous en êtes l'auteur, vérifiez vos informations.

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Image Tourisme en Campagne de Caux
proposé par Tourisme en Campagne de Caux
France

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