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Découvrez Port-lesney au camping Les Radeliers

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Bienvenue à Port-lesney, un bijou niché dans le Jura, Franche-Comté. Le camping Les Radeliers se trouve à proximité de sites naturels et historiques exceptionnels. Les amateurs de nature pourront explorer les rives de la Loue pour la pêche ou les randonnées, admirer les gorges de la Saine ou se lancer à l'assaut des sentiers de la région. Pour les passionnés d'histoire et de culture, le village de...Voir plus

Se balader autour de CAMPING LES RADELIERS

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Marchez à travers les paysages naturels de CAMPING LES RADELIERS.
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La Chapelle de Lorette
442 m

La Chapelle de Lorette

Une randonnée dans le Débouché pour découvrir le vignoble, le sanctuaire de Lorette et une vue imprenable sur cette zone de transition entre haute et basse vallée de la Loue. Au poteau « Port Lesney - Vieux Pont » prendre la direction « passage Millotte » et parcourir à gauche (sud) la digue protégeant des inondations. « Au village », continuer tout droit par la route sur 200 m, puis emprunter à droite le chemin qui s’élève à flanc. Au croisement, monter à droite. Au « Carrefour des Buis », monter à droite et gagner le « Belvédère E.-Faure » (homme politique et académicien ayant vécu au village ; vue sur le quartier du Port, les deux ponts, la Loue et le vignoble). Continuer vers l’ouest par le chemin en sous-bois. Face à la « Cabane de Chasse », suivre le chemin à gauche. Au poteau « Les Carrières », descendre à droite et continuer à droite. À « La Brechonne », suivre la D 48 à gauche sur 200 m, puis le chemin à droite. Il vire à gauche. Au poteau « Les vignes de Cramans », partir à droite et continuer par le chemin à droite (GR® 59A). À « Sur les Fontaines », continuer à droite. Passer « Vigne Conservatoire » (abri) et « Point de vue de Champagne » (vue sur la Saline Royale). Dévaler la route sur 250 m, puis bifurquer à droite sur le sentier traversant le pré-bois. Descendre par la D 274 à droite jusqu’au panneau « Champagne-sur-Loue » (patrimoine bâti). Prendre la petite route à droite. Au poteau « Le Rang », s’engager sur le chemin à droite. Garder la direction sur 3 km. Sur la deuxième crête, descendre à gauche et couper la D 48E2. Au parking de « Chapelle de Lorette » (chapelle à gauche), monter par le chemin caillouteux (GR® 59A). Au « Croissement des Sentiers », descendre à gauche par le chemin glissant ( > prudence !) puis herbeux. Il traverse les vergers. Prendre la route à gauche sur 20 m puis le chemin à droite et retrouver « Au village ». À gauche, rejoindre « Passage Millote » puis « Port Lesney – Vieux Pont ». PATRIMOINE La chapelle de Lorette Ce sanctuaire est situé sur la crête, en surplomb des méandres de la Loue. Campé au bord même du rocher à pic, aucune habitation ne l’entoure. Érigée au XVIIe siècle, la chapelle est dédiée à Notre-Dame de Lorette, une des nombreuses répliques du sanctuaire de Lorette en Italie, où la maison de Marie aurait été transportée par des anges à Nazareth. Sa fondation, datée du 23 octobre 1634, serait due à un baron de Vaugrenant. L’ermitage et le pèlerinage sont attestés sur ce site. Les bâtiments comprennent trois parties : la chapelle, au centre, avec sa belle porte en bois sculpté et son toit couvert de lauzes, surmonté d’un clocheton avec sa cloche ; une grande salle avec cheminée ; un logement de quatre chambrettes. La chapelle se compose d’une nef et d’un sanctuaire (choeur) voûtés en plein cintre et d’une arcature à laquelle est suspendue une cloche. Ce site offre une vue imprenable sur la Loue.

5 h
15 km
Facile
Consulter
Belvédère Edgar Faure
466 m

Belvédère Edgar Faure

Ce sentier court mais très agréable conviendra aux marcheurs amateurs de paysages et de jolis panoramas. Du belvédère Edgar Faure, vous pourrez profiter d’une vue imprenable sur la Loue, le village et les coteaux de Port Lesney. Edgar FaureJuriste, homme politique, académicien, Edgar Faure (1908-1988) avait sa villégiature à Port Lesney dont il fut le maire ainsi que son épouse, Lucie.Edgar Faure eut une vie particulièrement brillante : ministre plusieurs fois sous le IVème et la Vème République et Président de L’Assemblée Nationale. Il fut également député puis sénateur du Jura, député du Doubs et maire de Pontarlier avant d’accéder à la présidence du Conseil Régional de Franche-Comté.        L’homme de lettres est connu pour ses écrits sur l’ancien régime: « La Banqueroute de Law », « Le Nouveau Contrat Social » et il faut l’auteur de romans policiers sous le pseudonyme de E. Sanday.Les fontaines de Port LesneySitué en bord de Loue, Port Lesney compte un nombre remarquable de fontaines : 13 au total, dont deux fontaines-lavoirs, trois fontaines-abreuvoirs, deux fontaines-bornes, un fontaine-godet, une fontaine château d’eau et quatre fontaines rondes. Sur votre chemin vous croiserez une petite fontaine ronde, probablement construite au début du XIXème siècle, ainsi que la fontaine dite château d’eau. Le grand bassin de ce surprenant ouvrage date des années 1830 et fut reconstruit en 1880. La fontaine fut raccordée par des canalisations aux villages de Lesney et du Port. Son trop-plein alimentait une fontaine-abreuvoir située de l’autre côté de la Loue.Départ de Port-Lesney, vieux pont, suivre la direction « belvédère Edgar Faure » Prendre la direction « Carrefour du Buis ». A noter dans le village de belles demeures, en particulier l’ancienne résidence d’Edgar Faure, académicien et homme politique qui compta parmi ses fonctions celle de maire du village.   Au carrefour suivant, un petit crochet dans la rue du château d’eau sur votre droite, vous permettra de découvrir une fontaine très particulière : la fontaine dite château d’eau. Le chemin à flanc de coteau offre une belle vue sur Port-Lesney et ses environs. Arrivé dans les taillis, prendre à droite à un carrefour pour grimper en direction du plateau. A noter sur le chemin une table de lecture sur « Les arbustes forestiers ». Prendre la direction « BELVEDERE EDGAR FAURE ». Le belvédère se situe à environ 100m sur la droite et offre un magnifique panorama sur la Loue et les coteaux de Port-Lesney. A cet endroit, vous pouvez découvrir une table de lecture sur les espèces qui vivent sur la falaise en contrebas. Reprendre le sentier direction « Cabane de chasse ». Suivre la direction « Croisement des sentiers ». A noter sur le chemin de table de lecture sur le Lys Martagon. Descendre en direction de « Au village ». Puis prendre la direction « Passage Millotte » pour retourner au point de départ.

2 h
4.6 km
Très facile
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Géologie
3.3 km

Géologie

Ce sentier vous met à la place d’un géologue pour reconnaître le sous-sol du Bois de Vallum. Cette fiche vous guidera à la découverte des différentes roches calcaires qui en constituent le sous-sol, et de leur rôle dans l’organisation de notre paysage. Les outils du géologue dont vous aurez besoin : Un marteau pour casser la roche. Attention, toujours prélever de la roche « en place », et non un bloc présent au sol qui peut venir d’ailleurs.Une loupe (grossissement 10X) pour observer en détail une cassure fraîche de la roche, pour reconnaître sa texture et la présence ou non de fossiles. L’échantillon de roche doit être humidifié pour que les détails soient bien visibles : le géologue a pour habitude de lécher la roche !Quelques notions à connaître pour comprendre la géologie du Bois de VallumLe village de Mouchard est situé à la limite entre la Bresse où affleurent des cailloutis déposés au Pliocène, et le Jura au sous-sol constitué de roches d’âge Jurassique. Ces deux domaines sont séparés par une faille que l’on rencontre à la sortie ouest de Mouchard. L’ensemble du parcours est situé en domaine jurassien, donc dans un environnement de calcaires et de marnes qui sont des roches sédimentaires. Une roche sédimentaire étant à l’origine un dépôt sur un fond marin durci par une diagénèse, une même couche (marneuse ou calcaire) a le même âge sur toute son étendue : c’est le principe de superposition, valable à petite échelle uniquement. Les calcaires crème fossilifères du Rauracien que vous rencontrerez sont obligatoirement issus d’une sédimentation réalisée autour de -156 millions d’années.Par ailleurs, lorsque deux couches se superposent, le même principe de superposition veut que la plus haute soit la plus récente. Ainsi, les marnes jaunâtres du Séquanien (autour de -150 millions d’années) étant sur les calcaires du Rauracien, elles sont issues d’une sédimentation plus récente.                      Ces roches sont formées de sédiments qui se sont déposés horizontalement. Si elles sont aujourd’hui plissées et faillées, elles l’ont été lors de la surrection du Jura durant l’orogénèse alpine.GlossaireJurassique : seconde période de l’ère secondaire. Les calcaires du Jurassique sont des roches sédimentaires constituées de dépôts qui se sont produits entre -200 et -150 millions d’années dans une mer chaude et peu profonde. Le Jurassique est sous-divisé en plusieurs périodes (Malm, Dogger, Lias), elles-mêmes divisées en différents niveaux que dans le Jura on nomme Argovien, Rauracien (-160 à -155 millions d’années), Séquanien (-155 à -150 millions d’années) …Pliocène : fin de l’ère tertiaire (-5.3 à 2.6 millions d’années). Cette période couvre une partie de l’orogenèse alpine, entraînant une érosion intense des reliefs en formation. Cette période a produit des sédiments grossiers (appelés molasses, constituées de sable, graviers et galets) qui se sont déposés dans des dépressions d’avant chaîne comme la Bresse alors occupée d’un lac.Orogénèse : processus conduisant à la formation de reliefs.Diagénèse : ensemble de processus qui affectent un dépôt sédimentaire pour le transformer progressivement en roche.Anticlinal : pli à courbure convexe vers le haut.Synclinal : pli à courbure convexe vers le bas.Doline : dépression circulaire à la surface des plateaux calcaires, creusée par dissolution en surface ou marquant la présence d’un réseau kartique de profondeur dont le plafond s’est localement effondré. Départ de Mouchard, place de l’église. Suivre la direction « Le Chaumois ». Des murets soutiennent les talus, aucune roche n’est visible dans la tranchée de voie ferrée dont les versants présentent une pente douce, autant d’indices sur la nature du sous-sol : des marnes, roches tendres qui s’altèrent rapidement et sont rarement visibles à l’affleurement. C’est souvent indirectement que le géologue identifie la nature du sous-sol. Dans la montée, les cailloux ont été apportés pour empierrer le chemin, mais les plus curieux peuvent repérer les quelques gros blocs qui sont des bancs de roche en place, et identifier à la loupe les calcaires micritiques du Séquanien. Il s’agit de bancs de roches intercalés dans les marnes. En haut de la montée, la texture de la roche change avec l’apparition de calcaires roux à débris de fossiles. Le panorama visible lors de la montée dans les vignes permet d’observer la transition entre la forêt de Mouchard et le début du domaine Jurassien. Le changement de morphologie voit l’apparition de reliefs plus marqués occupés par des pâtures et des vignes. Bifurcation à gauche sur une ligne forestière qui monte en direction du nord. A cet endroit une faille sépare les marnes des calcaires. Depuis l’entrée du bois, les affleurements de calcaire d’âge Argovien, puis Rauracien, se multiplient. Les dolines situées de part et d’autre du sentier le confinement, le sous-sol est désormais calcaire. Au sommet de la ligne forestière, le sentier contourne une vaste doline par la gauche. Examinez en détail les calcaires situés à droite du sentier. Ils sont dits saccharoïdes car leur texture ressemble à du sucre. Il s’agit de massifs de coraux fossilisés d’il y a 150 millions d’années appelés polypiers. Vous aurez encore plusieurs occasions de croiser ces massifs de polypiers jusqu’au belvédère Edgar Faure. Le chemin est sinueux et contourne des dolines. La faille qui sépare les marnes (Séquanien) des calcaires (Rauracien) est à votre gauche. Après avoir zigzagué entre deux nouvelles dolines, vous croisez cette faille et les marnes, ce qui explique le changement de morphologie du sous-sol et l’apparition de terrains plus humides. Suivre la direction « BELVEDERE EDGAR FAURE » à droite. Vous retrouverez les calcaires, avec apparition de lapiaz, où vous pouvez observer quelques belles roches percées. Attention pour observer les calcaires, à épargner les affleurements remarquables (lapiaz et roche percée). Le belvédère, à environ 100 m sur la droite, offre l’opportunité de comprendre la disposition et la structure des différentes strates de roche, par la lecture du paysage. Essayez de voir la faille qui traverse la colline de Port Lesney devant vous, interrompant les marnes qu’occupent les vignes de Port Lesney. Les différentes strates de roches en face de vous se prolongeant de l’autre côté de la Loue, vous pouvez imaginer la structure du relief sous vos pieds. Suivre ensuite la direction « Carrefour du Buis ». Peu avant le carrefour, la végétation change et la forêt laisse place à des buis. Le sous-sol change également, les calcaires crème qui alternaient avec des massifs de polypiers laissent place pour un temps à des calcaires crème avec des taches roses dépourvus de fossiles (Argovien). Suivre la direction « MOUCHARD ». Avant de sortir du Bois, on retrouve les calcaires micritiques du début de la promenade. Les marnes ne sont pas loin. Effectivement, le milieu s’ouvre, avec des pentes douces caractéristiques, occupées par des verges, dont le Verger du Val d’Amour. Ce verger conservatoire se trouve sur la commune de Port Lesney. Il est à la fois un laboratoire avec sa pépinière d’environ 50 arbrisseaux, et un lieu de travail et d’exposition avec environ 120 arbres. Le but initial est la sauvegarde de variétés anciennes d’arbres à pépins et noyaux, la Franche-Comté étant très riche en ce domaine. Le verger du Val d’Amour est aussi un atelier permanent où particuliers et adhérents de l’association « Les Croqueurs de Pommes » peuvent s’initier à la taille et à la greffe. Regagner le point de départ par le village.

3 h
9.5 km
Très facile
Consulter
Vestiges et reliefs
3.3 km

Vestiges et reliefs

Le circuit part de la fontaine de Pagnoz, village situé entre la plaine jurassienne et le premier plateau. Il monte par un sentier boisé » jusqu’aux vestiges du château de Vaulgrenant. Un belvédère à 360 degrés vous y attend. Vous traverserez ensuite le hameau de Vaulgrenant, puis le cœur de l’anticlinal de Pagnoz, zone agricole d’élevage. L’itinéraire passe près d’une zone de dolines.Il redescend jusqu’à Pagnoz dans les buis et les résineux du bois de Bagney. Arrivée au village près de la chapelle de Pagnoz qui abrite un retable du 16ème siècle.Prenez le temps de visiter le lavoir avant de retrouver votre point de départ. En chemin…Le château de Vaulgrenant, cité dès le XIIIème siècle fut le centre d’une vaste baronnie. Il fut démantelé sur ordre de Louis XIV en 1674 comme la plupart des forteresses comtoises.A 466 mètres d’altitude, il domine la plaine du Val d’Amour et dévoile en un beau panorama, la plaine de Dole et du Val d’Amour, la forêt de Chaux, l’arrivée de la Loue en Val d’Amour, le massif du Poupet, la trouée de Salins et ses 2 forts, la reculée de Pretin et l’ouverture sur le pays arboisien.Sa situation particulière permettait de surveiller la route dite « du bois et du sel » venant de Salins et passant par Pagnoz pour se diriger vers Dole et la vallée de la Saône.On dit que la Vouivre descend du château chaque nuit pour boire à la fontaine du village.L’enceinte du château mesure 80 mètres de long et 35 mètres sur sa plus grande largeur.Le logis était séparé de la Haute Cour par une porte dont on peut voir les traves des gonds.Les piliers d’une galerie voutée ont été mis à jour. Ce passage couvert en forme de « L », ouvrait sur une cour intérieure. Le bâtiment au centre de la cour dont le mur est évasé en partie basse, abritait un escalier et servait d’accès au logis. L’écurie était voutée. Des corbeaux et départs de claveaux sont encore en place sur les murs.La cave ou « cellier » était comblée aux 2/3. Dans les déblais, on a retrouvé de nombreux os et fragments de tuiles dont certaines étaient vernissées. A proximité on peut remarquer le conduit de la citerne.La légende parle des lavandières qui battaient leur ligne dans les souterrainsLes amis de VaulgrenantCréée en 2001, l’association des Amis de Vaulgrenant regroupe les personnes intéressées par la sauvegarde du site de Vaulgrenant et sa mise en valeur. Ses membres se retrouvent régulièrement et effectuent des travaux de restauration du site et des recherches en histoire et archéologie.Elle organise un chantier international de jeunes bénévoles en partenariat avec l’Adaval.Pour plus d’information : vaulgrenant@valdamour.com La fontaineL’eau de la fontaine provient d’une source captée en contrebas d’Aiglepierre. Suivre direction « Plenessu ». Plaine dessusJusqu’aux années soixante, « Plenessu » était une zone de vignes et de champs. On y remarque quelques traces de cette époque : en particulier, sur le replat à droite du chemin, les murs d’une cabane de vignerons.A l’automne, des grappes de raisins sont suspendues aux branches des arbres qui servent de support aux pieds de vignes abandonnés il y a 50 ans. Zone naturelleA partir de ce point, vous entrez dans une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF). Sur le sommet de la crête à votre droite, cette zone de « rocailles et coteaux secs de Pagnoz » abrite une flore de pelouse sèche. On note la présence d’espèces bénéficiant d’une protection régionale absolue PlenessuPrendre la direction « Croissement des vestiges ». Le sentier quitte le GR 59 A. Croisement des vestigesPrendre la direction « VESTIGES DE VAULGRENANT ». Château de VaulgrenantRetourner au « Croisement des vestiges », puis prendre la direction « Vaulgrenant ». Le hameauLe hameau de Vaulgrenant constituait la basse-cour du château. Des maisons et jardins en terrasse s’appuyaient sur le flanc de la colline jusqu’à l’enceinte du château.A gauche, dans le champ en contrebas, remarquez les traces du fossé qui protégeait le château. Derrière la mare, découvrez une table de lecture sur les reptiles et les orvets.Prendre la direction « Sur la carrière ». L’anticlinal de PagnozDu point 8 au point 9, l’itinéraire emprunte le sommet de la voûte d’un vaste bombement vers le haut des couches de terrain : c’est « l’anticlinal de Pagnoz ». Le schéma permet d’expliquer l’organisation des terrains (de droite à gauche), responsable du paysage :- à droite, le cœur de l’anticlinal est fait de terrains marneux permettant la présence de prairies (couches de terrain orange),- puis le flanc de l’anticlinal, fait de couches calcaires n’autorise qu’un couvert forestier (couches jaunes),- la combe latérale s’est creusée dans les calcaires marneux tendres (couches bleu soutenu),- la résistance à l’érosion des calcaires coralliens (bleu clair) a permis l’édification d’un « crêt » sur lequel est bâti le château de Vaulgrenant. La forêt de BagneySur la gauche, à quelques centaines de mètres, vous laissez un lieu-dit : « le trou du maquis » rendez-vous des résistants pendant la dernière guerre. Il s’agit d’une belle doline due à la dissolution des calcaires et érodant la voûte fracturée de bombardement de l’anticlinal de Pagnoz.Le sentier entre dans le bois de Bagney. En descendant, vous traversez une forêt de « l’étage collinéen », couverte de résineux, et d’espèces calcicoles : buis et chênaie-charmaie.Vers la sortie du bois, avant de traverser une pelouse de communal, remarquez la présence de cèdres.Prendre la direction « PAGNOZ – FONTAINE ». La chapelleElle a été bâtie comme chapelle castrale au début du XVIIIème siècle. Le retable en cuir repoussé, date du XVIème siècle, est classé parmi les Monuments Historiques.Prendre la route à gauche jusqu’à la sortie du village pour découvrir le lavoir sur votre droite. Le lavoirSa construction date de 1862.Elle est due à Jean François Barbet né à Pagnoz, élève du père de Victor Considérant.Revenir sur ses pas et rejoindre le point de départ.

2 h
4 km
Très facile
Consulter
Pays, Paysans, Paysages
4.5 km

Pays, Paysans, Paysages

Au cours de cette randonnée, vous pourrez apprécier la diversité des paysages façonnés par l’homme au fil du temps.Des paysages sillonnés de prairies en bord de Loue et de pelouses sèches, avec une flore méditerranéenne sur le coteau. Les zones de culture de céréales, de vignes et de vergers ponctuent cet itinéraire. De tradition viticole, les villages de Cramans et Champagne sur Loue ont vu leur dynamisme freiné par l’arrivée du Phylloxéra à la fin du XIXème siècle. Ainsi, la forêt et les zones enfrichées ont d’abord progressé, mais depuis une vingtaine d’année de nouvelles cultures s’implantent. La tradition de vignoble et d’élevage a façonné la mosaïque des paysages et influencé l’architecture locale et l’organisation du bâti dans ces villages.En chemin…Vous découvrirez le patrimoine naturel, agricole et viticole. Des panneaux explicatifs vous présentent les particularités de ces paysages ruraux situés entre les contreforts du Jura et de la plaine du Val d’Amour. Départ de Champagne sur Loue, situé en zone Natura 2000 et niché dans une boucle de la Loue. Prendre direction « Le Rang ». Forêt communale où l’habitat forestier est du type des Hêtraies à aspérule odorante. La station est pentue, la topographie limite l’exploitation des bois. Suivre « Chapelle de Lorette ». Tables de lecture : vipères et couleuvres et sentier des gabelous* sur le développement de la viticulture en parallèle avec le sel. Action de l’homme sur la biodiversité : le paysage, façonné par la Loue, est occupé ici par des pâtures et des champs cultivés. Il offre des vues intermittentes au travers de la végétation des bords de Loue, dite ripisylve. Sur les premiers reliefs du coteau, on aperçoit des vergers, vignes et des franges boisées. Table de lecture : la forêt sèche. Erigée au XIIIème siècle, la chapelle située à 50 m est dédiée à Notre Dame de Lorette. Les combles de ce bâtiment sont occupés, au printemps et en été, par les chauves-souris, ici ce sont principalement les Petits Rhinolophes. Ce sont de discrets mammifères volants, actifs de nuit (pour se nourrir en chassant les insectes). Se déplaçant en vol au moyen de sonars, ils ont besoin notamment de paysages semi-ouverts, variés de corridors arborés (haies, lisières forestières, ripisylves…).Table de lecture sentier des gabelous* sur les postes de contrôle. Poursuivre en direction « La Brechonne ». Prendre en direction « Les vignes de Cramans ». On trouve dans les vergers du Val d’Amour des espèces locales de pommes comme la Belle Fille de Salins (chair blanche, croquante et juteuse), l’Arboisine (saveur rappelant le raisin du vignoble d’Arbois). Suivre « Les Fays ». Variante par « Sur les fontaines ». Prairies naturelles. Elles garantissent une partie de la biodiversité régionale (espèces variées de plantes et d’animaux) : refuge d’invertébrés et d’insectes comme les papillons, les abeilles, les bousiers qui servent à leur tour de nourriture à de petits mammifères et oiseaux. Ces prairies sont utilisées pour la fauche et le pâturage (bovins, équins).Continuer direction « Les Fourrés ». Un puit de captage est un dispositif de prélèvement d’eau potable. Il nécessite une concertation entre agriculteurs et élus afin de préserver la qualité de l’eau et les ressources. Présence de tables de pique-nique. Suivre « CRAMANS ». Village de Cramans. Les scieries permettent une valorisation économique des bois, notamment des peupliers très fréquents en bord de Loue. Table de lecture « Oiseaux des maisons à la belle saison ».A 50 m, à droite, prendre la direction « Les Nues ». Elevage de volailles. Ces gallinacés sont élevés pour leur chair et leurs œufs.Suivre « Les Emprunts ». L’agriculture se révèle ici par la diversité de ses activités : maraîchage, élevage caprin, escargots, cheval comtois. Observez les fermes typiques avec leurs 3 travées : au milieu une grange (porte en arc), et de chaque côté une écurie et l’habitation.Suivre « Sur les Fontaines ». Présence de tables de pique-nique. Ancien port au bois. Les pierres en bord de route servaient au déchargement des troncs d’arbres assemblés par les Radeliers. C’est le début des voies navigables qui conduisent à la Méditerranée. Tables de lecture : sentier des gabelous sur les canalisations en fonte/innovations techniques. Pour obtenir le Comté, l’agriculteur nourrit les vaches Montbéliardes avec une alimentation naturelle à base d’herbes fraîche en été et de foin en hiver. D’un mois à l’autre, la végétation évolue et la nourriture des vaches change. Cette diversité influence le goût des fromages. Une mosaïque de milieux. Les haies, buissons et broussailles représentent des corridors pour de nombreuses espèces (notamment pour les pies-grièches qui s’en servent comme promontoire). Suivre « VIGNE CONSERVATOIRE ». La vigne conservatoire : plus d’une quarantaine de cépages issus du vignoble jurassien sont conservés sur ce terrain. Une caborde, cabane en pierre sèche qui servait autrefois d’abri aux vignerons, a été construite en 2018.Poursuivre direction « Point de vue de Champagne ». Le point e vue permet d’observer au sud : le Mont Poupet et Salins les Bains. Au nord le massif de la Serre, Dole et le Mont Roland. Les nombreux barrages sur la Loue alimentent la production électrique hydraulique. Tables de lecture : la pelouse sèche et sentier des gabelous* sur le choix de l’emplacement de la Saline Royale d’Arc et Senans. Retour au village de Champagne sur Loue. Le sentiers de GabelousIl relie les Salines de Salins les Bains et d’Arc et Senans et évoque la production de sel au XVIIIème siècle. L’eau salée de Salins les Bains était acheminée par des canalisations en bois jusqu’à Arc et Senans pour y être chauffée et transformée en sel.Comité Régional de Développement Agricole Val d’Orain, Val d’Amour, ArboisDes agriculteurs et agricultrices réunis en association qui échangent, se forment, s’informent, analysent leurs résultats et innovent, pour bien vivre de leur métier.Syndicat mixte de la Loue & Natura 2000Il assure l’animation et la coordination de la démarche Natura 2000, pour les vallées de la Loue et du Lison. Natura 2000 est un réseau de sites naturels ou semi-naturels de l’Union Européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelle qu’ils contiennent.Vignerons du Haut Val d’AmourLeur objectif est le maintien, la protection et la valorisation du patrimoine vinicole du Haut Val d’Amour. La vigne conservatoire vise à retracer l’évolution de la vigne. Plus de détails à la vigne conservatoire.Croqueurs de Pommes de Jura Val d’OrLeur objectif est de sauvegarder les variétés fruitières locales et régionales en voie de disparition. Plus de détails au verger conservatoire du Val d’Amour (quartier Bel-Air).Voir planning : www.croqueurs-de-pommes.asso.fr

4 h
14 km
Très facile
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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾