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Cambrai, Nord, Nord-Pas-de-Calais

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Située dans le département du Nord, Cambrai est une ville charmante pleine d'histoire et de culture. Nichée au cœur des Hauts-de-France, cette cité vous séduira par son architecture médiévale et ses trésors historiques. Explorez la majestueuse cathédrale Notre-Dame-de-Grâce, marchez le long des rives paisibles de l'Escaut et découvrez le riche passé de la ville au musée de Cambrai. La ville est ég...Voir plus

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Chemins et Mémoires en Cambrésis: Après la Grande Guerre
343 m

Chemins et Mémoires en Cambrésis: Après la Grande Guerre

Chemins et Mémoires en Cambrésis: Après la Grande Guerre, sur les Chemins du Renouveau Toutes les communes de passage Cambrai, Proville, Cantaing-sur-Escaut, Noyelles-sur-Escaut, Marcoing, Ribécourt-la-Tour, Flesquières, Havrincourt, Trescault, Gouzeaucourt, Villers-Plouich, La Vacquerie, Bonavis, Bantouzelle, Les-Rues-des-Vignes, Crévecoeur-sur-Escaut, Masnières et Rumilly-en-Cambrésis. Circuit à parcourir sur une journée ! Occupée dès les premiers mois de la guerre, Cambrai ne sera libérée que le 9 octobre 1918. Suite aux nombreuses destructions, la ville organisa un concours pour "l'aménagement et l'embellisement et l'extension de Cambrai". Aujourd'hui, vous pouvez découvrir le témoignage de cette "reconstruction": Pierre Leprince-Ringuet, lauréat, repensa complètement l'ancien centre médiéval disparu dans les flammes: l'hôtel de Ville, l'Avenue de la Victoire, le Mail Saint-Martin avec des pignons d'inspiration flamande aux angles de rues, guirlandes de fleurs, corbeilles de fruits et décors géométriques répandus par la Compagnie des Arts français et les réalisations Art déco.. ce riche patrimoine, méconnu, est l'un des atouts majeurs de Cambrai "Ville d'Art et d'Histoire". Sur le circuit, on découvre aussi: Ribécourt-la-Tour, son église et sa mairie-école; Flesquières, village stratégique avec sa bataille de chars et son église de Leprince-Ringuet; Havrincourt et son château reconstruit sur le modèle du château poitevin de Saint-Loup-sur-Thouet de style Henri IV - Louis XIII; Villers-Plouich et son église; le hameau de La Vacquerie, champ de bataille terrifiant, bastion le mieux fortifié de la ligne Hindenburg; Masnières et son Caribou, érigé en 1923 à la demande des autorités anglaises pour les Anglais, Irlandais et Ecossais ayant combattu sous les ordres du Général Byng;...

52 km
59400 Cambrai
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La Place du Marché
80 m

La Place du Marché

Ce quartier a été reconstruit après les bombardements de 1944 visant la gare. Sur l'ancienne place au Bois se dresse aujourd'hui le marché couvert, construit en 1959, par l'architecte René Lancelle et son associé Pierre Prod'homme. Ce vaste bâtiment se distingue par une architecture avant-gardiste. Son ossature en béton est surmontée d'une toiture s'élevant telle une voile tendue. Sa façade, tout en légèreté, s'ouvre par un cloisonnement discret laissant place à la lumière. Sur ses baies, se reflètent les façades des maisons flamandes qui lui font face. Réalisées au XVIIe siècle, ces jolies demeures arborent des pignons à volutes témoins de l'architecture régionale des anciens Pays-Bas. Celle de droite, en pierre de taille, édifiée en 1667, était surnommée la « Maison de l'Arbrisseau ». Elle doit sans doute ce surnom au décor surmontant les baies. Celle de gauche, en brique et pierre, appartenait à la confrérie des Canonniers. Réalisée en 1627, elle a été rehaussée en 1706 : ces dates se retrouvent sur la façade. Tout à côté s'élève l'hôtel du gouverneur. De 1753 à la Révolution française, c'était la demeure habituelle des commandants de la place. Cet hôtel particulier de type front à rue, cantonné par des pilastres à refends, présente six travées et trois niveaux d'élévation. La travée principale s'ouvre sur une porte cochère surmontée d'un balcon. Bien ordonnées, rive sur rive, les hautes baies cintrées sont décorées de clés ornées de mascarons, décor peu commun à Cambrai. Sous ces maisons se trouvent des carrières de pierres que l'on peut visiter en s'adressant à l'Office de tourisme. Exploitées principalement au Moyen Âge pour construire des maisons ou des fortifications, ces carrières sont souvent de petites tailles mais fort nombreuses. Elles se trouvaient principalement à l'intérieur du périmètre fortifié de la ville. Leur réseau s'étend sur des centaines de kilomètres. Exploitées jusqu'au XVIIe siècle, elles servent ensuite de secondes caves appelées « boves ». Durant les deux dernières guerres, ces carrières sont aménagées comme abri pour la population. Depuis 1955, cette place est limitée par un ensemble d'immeubles appelé la Choque. Ces constructions ont permis la création de logements, d'un cinéma et de nombreux commerces. C'est un des lieux les plus animés de la ville.

12A Place Robert Leroy 59400 Cambrai
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Le kiosque à musique
172 m

Le kiosque à musique

« Musique Que les orchestres se mettent à jouer Que nos mémoires se mettent à rêver Et laissons voyager nos pensées Laissons aller nos corps et flotter Musique » Nous voici devant le kiosque à musique. Imaginez, on est dimanche. C’est l’été 1868. Les Cambrésiens se pressent dans les allées du jardin public pour aller écouter la batterie-fanfare de Cambrai dans le tout nouveau kiosque à musique. On entend de loin les mélodies entraînantes des trompettes, des saxophones, les tubas, trombones, cornets à pistons, flûtes et clarinettes. Sur les chaises de fer forgé du jardin sont installés les belles dames en longues robes, dentelles, chapeaux fleuris, et ces messieurs en costume du dimanche, eau de Cologne, moustache et canotier sur la tête. Tant pis pour les retardataires : ils resteront debout ! Et partout, les enfants en culottes courtes et robes à volants gambadent, ils rient, ils chahutent, chassant les notes qui s’envolent et s’accrochent dans les arbres. Autour du kiosque, en hauteur, Beethoven, Mozart, Donizetti et d’autres célèbres compositeurs regardent d’un œil bienveillant ces sorties du dimanche. Fermez les yeux. Ne les voyez-vous pas ces enfants, ces parents, ces promeneurs entourant le kiosque, attentifs à la musique qui s’en échappe ? Ce kiosque anime les allées du jardin depuis environ 150 ans. Des générations de familles, de musiciens sont passés par là pour s’y divertir ou y flâner. Jean-Pierre Barillet-Deschamps n’avait sans doute pas imaginé cette vie de plein air dans son jardin. Jean-Pierre qui ? Comment ça Jean- Pierre qui ? C’est vrai, nous n’avons pas encore parlé de Jean-Pierre Barillet-Deschamps ! Un jour au XIXe siècle, ce monsieur Barillet-Deschamps, spécialiste des jardins, a imaginé le jardin public de Cambrai. Il coloré de rose, de vert, de terre les feuilles blanches de son carnet de dessin. Il a fait à proprement parler jaillir des arbres, des fleurs, des sculptures autour d’allées serpentines créant dans la ville un espace pour la promenade, le rêve et l’évasion. Et c’est lui qui a demandé à ce que l’on installe au milieu du jardin ce kiosque pour accompagner de musique le cœur des hommes, la vie des arbres, le chant des oiseaux.

28 Allée Saint-Jean 59400 Cambrai
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Arbres en voyage
205 m

Arbres en voyage

Dans ce jardin, les statues nous racontent des histoires, mais les arbres aussi, avec leurs formes étranges ou leurs noms venus de pays lointains. Regardez donc ce thuya qui se trouve à droite d’Orphée, avec sa dizaine de troncs. Approchez-vous ! Son écorce verte et rougeâtre ressemble à la peau d’un serpent géant immobilisé entre la terre et le ciel. Où est la tête ? Où est la queue ? A moins qu’il ne s’agisse des tentacules de la pieuvre de tout à l’heure ou encore de la chevelure de serpents de Méduse, un autre monstre mythologique... Un vrai terrain de jeu pour l’imagination que cet arbre ! Aujourd’hui, le thuya n’a plus très bonne réputation. Il est utilisé comme clôture, assez difficile à entretenir et on lui reproche parfois de manquer d’élégance. Pourtant, il y a environ 500 ans, cet arbre a sauvé bien des vies ! En 1550, l’équipage de l’explorateur breton Jacques Cartier, à qui l’on doit la découverte de l’actuel Canada, s’est trouvé bloqué par le froid, forcé d’hiverner pendant des mois, loin de tout, dans la région de Québec. La nourriture s’est mise à manquer et le scorbut s’est répandu très vite parmi les membres de l’équipage. Cependant, alors que l’épidémie faisait des ravages chez les marins français, les Indiens qui les accompagnaient dans cette expédition ne semblaient pas touchés par la maladie. Jacques Cartier a mené son enquête… Il a découvert que pour lutter contre le scorbut, les Indiens utilisaient un breuvage à base d’écorces et de feuilles de thuya, extrêmement riches en vitamines C ! Le capitaine s’est procuré le remède et l’a fait boire à ses hommes. Les effets sont spectaculaires ! Après huit jours seulement de traitement, non seulement ceux qui souffrent du scorbut sont guéris, mais Cartier rapporte également que ceux qui souffraient depuis des années d’autres plaies en ont tous été guéris

59400 Cambrai
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Orphée
209 m

Orphée

Notre jardinier, Jean-Pierre Barillet-Deschamps, tenait vraiment à ce que la promenade dans le jardin de Cambrai soit un voyage dans les histoires grâce à ces sculptures. Avec le temps, ces œuvres de pierre ou de bronze s’usent, se patinent, changent de couleur, attrapent des mousses. Elles prennent de l’âge et finalement, elles racontent de plus en plus de choses… Ici, un jeune homme joue gracieusement de la lyre. L’instrument qui était autrefois posé sur son épaule a aujourd’hui disparu. A ses pieds, gît un chien monstrueux à trois têtes. C’est Orphée, le musicien et poète légendaire, dont la lyre et le chant étaient si mélodieux, dit-on, qu’il parvenait à adoucir le cœur des êtres et des animaux les plus sauvages. Même les arbres, les rochers, les dieux, les monstres tombaient sous son charme ! Quel duo ils forment avec la nymphe Pomone ! Les arbres, le jardin tout entier n’ont qu’à bien se tenir avec ces deux-là ! Seulement, si les amours de Pomone et Vertumne connaissent un heureux dénouement, on ne peut pas en dire autant de celles d’Orphée et de sa femme, la Dryade Eurydice… Eurydice, mordue par un serpent venimeux est morte, le soir même de ses noces avec Orphée. Le jeune marié était inconsolable. Il a décidé d’aller rechercher sa femme aux Enfers qui étaient la demeure de tous les morts. Grâce au chant de sa lyre, Orphée a adouci l’humeur de toutes les créatures qui gardent l’entrée des Enfers, jusqu’à arriver à Cerbère, le chien à trois têtes qu’on voit au pied de la statue. Ce monstre était redouté par tous tant sa cruauté était grande. Confiant dans le pouvoir de son chant, avec patience et mélodie, Orphée a endormi le monstre et il s’est présenté devant Hadès, le dieu des Enfers. Il l’a supplié en chantant de libérer sa bien-aimée et de lui permettre de revenir dans le monde des vivants. Charmé lui aussi, Hadès a accepté. Mais à une condition : sur le chemin pour remonter à la surface de la terre, Orphée ne devait ni parler ni se retourner pour voir Eurydice. C’est ainsi que le poète, suivi de sa femme, a pris le chemin qui sortait des Enfers. Pour la guider dans l’obscurité, Orphée jouait de la lyre. Il a vu la lumière au bout du tunnel… Alors, on ne sait quelle folie a traversé l’esprit d’Orphée. Peut-être a-t-il douté soudain de la promesse d’Hadès ? Peut-être n’entendait-il plus les pas de son Eurydice ? Alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques pas de la sortie, Orphée s’est retourné pour s’assurer qu’Eurydice était bien là… rompant le contrat passé avec Hadès. Pour la seconde fois, et pour toujours, Orphée a ainsi perdu sa femme… Cette tragique histoire d’amour a fait couler beaucoup d’encre.... Musiciens, peintres, écrivains, sculpteurs s’en sont inspirés pour la raconter à nouveau.

59400 Cambrai
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Le séquoia
214 m

Le séquoia

A présent, si vous vous replacez face à Orphée, vous apercevrez un autre arbre venu lui aussi d’Amérique du Nord : il a un large tronc dont l’écorce fissurée tend vers le rouge ; ses branches descendent vers le sol et ses fruits sont des cônes comme sur les sapins. Au toucher, l’écorce est légèrement spongieuse, un peu molle. Vous l’avez trouvé ? C’est un séquoia. Son nom lui vient d’un chef indien de la tribu des Cherokees. Ce chef était réputé être très fort, très persévérant, exactement comme cet arbre. Une très ancienne légende indienne raconte que le séquoia est le premier des arbres : placé au centre du monde par le créateur, il est le pilier autour duquel tout a été créé. Cet arbre symbolise la force à cause de sa taille et l’immortalité en raison de sa longévité. Celui que vous avez devant les yeux, même s’il est déjà l’un des plus grands arbres du jardin public, n’est encore qu’un petit enfant. En effet, aux Etats-Unis, les séquoias atteignent jusqu’à 100 mètres de hauteur. Celui-ci a encore bien le temps de grandir. Peut-être sera-t-il un jour le plus grand arbre du jardin ? Quand Jean-Pierre Barillet-Deschamps, le jardinier, a imaginé et dessiné le jardin, il voulait que ce soit pour les promeneurs comme un voyage. Grâce aux sculptures et aux arbres, il nous a emmenés dans le jardin idéal Pomone, aux enfers avec Orphée et Eurydice, en pleine mer avec Gilliat, en Amérique avec le thuya et le sequoia. On pourrait continuer le voyage au Moyen-Orient avec le cèdre du Liban, cet arbre au milieu de la pelouse avec ses aiguilles un peu bleutées ; on pourrait aller en Asie également avec le ginkgo biloba, juste à gauche du séquoia, tout seul face à la grande pelouse. Le ginkgo est d’ailleurs à lui-seul un poème tant il a de noms différents : arbre aux mille écus, arbre aux quarante écus, noyer du Japon, patte de canard, abricot d’argent... On pourrait inventer encore bien d’autres noms !

14 Place Leclerc 59400 Cambrai
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Pomone
258 m

Pomone

Et bien, on voit que les jardiniers n’ont pas chômé ici ! Rien n’est laissé au hasard ! Chaque fleur, chaque buisson, chaque brin d’herbe, chaque arbre est à sa place. Pas question de se laisser aller à quelque folie sauvage, la nymphe Pomone y veille ! C’est elle qui est représentée ici. Le jardin est son royaume. Personne ne peut y entrer sans son accord et encore moins les hommes d’ailleurs, dont elle se méfie, au grand désespoir de Vertumne, le dieu des saisons et des arbres fruitiers qui est fou amoureux d’elle. Le pauvre, il a beau se déguiser en moissonneur pour plaire à la belle, il a beau lui offrir des paniers de fruits bien mûrs, conduire les bœufs pour travailler la terre, rien n’y fait ! Le regard de Pomone ne se pose jamais sur lui. Alors un jour, il a une idée. Il se présente à elle sous les traits d’une vieille femme et il parvient ainsi à devenir son amie, à gagner sa confiance. Jour après jour, Pomone lui raconte ses secrets, ses doutes, ses joies et ses peines. Un matin, Vertumne, toujours déguisé en vieille femme, lui raconte une histoire. « Anaxarète était une jeune chypriote, princesse de noble lignée, belle, fière, pleine de mépris pour les pauvres. Iphis, un jeune berger, était fou amoureux d’elle. Un jour, n’y tenant plus, le berger a déclaré sa flamme. Iphis était beau seulement, il était pauvre. Pour toute réponse, la belle lui a tourné le dos et s’en est allée sans dire un seul mot. Le pauvre berger était désespéré. Il s’est pendu. La cruelle Anaxarète n’a pas manifesté la moindre émotion en découvrant le corps sans vie de son soupirant. Aphrodite, la déesse de l’amour, était furieuse : « Puisque ton cœur est de pierre et bien, que tout ton corps soit pétrifié ». Et c’est ainsi que la belle orgueilleuse qui ne savait pas aimer est devenue un rocher. Voyant que Pomone était émue par l'histoire, Vertumne s’est révélé sous son vrai visage, resplendissant de jeunesse et de beauté. Pomone, rendue tendre par l’histoire qu’elle venait d’entendre, n’a pas su lui résister : elle s’est éprise de lui et a accepté son amour. Ce qui s’est passé ensuite ? Ça, c’est un secret, un secret que gardent jalousement les arbres. Ecoutez leurs murmures... Peut-être vous raconteront-ils ?

24 Place Leclerc 59400 Cambrai
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾