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Découvertes naturelles à Daluis, Alpes-Maritimes

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Nichée dans le magnifique département des Alpes-Maritimes, Daluis est une petite ville pittoresque à découvrir sans modération. Avec son environnement naturel impressionnant et préservé, elle promet aux visiteurs une immersion unique dans les paysages époustouflants de la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le point d’orgue des visites est sans aucun doute les gorges de Daluis, souvent surnommées le 'Colo...Voir plus

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Circuit Riou/Pinée
225 m

Circuit Riou/Pinée

Le départ de cette longue randonnée dans le bassin du Riou s'effectue depuis St Martin, hameau supérieur de Daluis. Sur ce site s'élevait vers le XIIème siècle, une abbaye dont les bénédictins venaient de St Eusèbe d'Apt. La famille de Thorame, originaire d'Apt et propriétaire du fief de Daluis, avait doté la haute vallée du Var de plusieurs fondations religieuses de ce type. Le programme complet de cartographie, balisage et entretien est réalisé par le Conseil Général des Alpes - Maritimes auquel le législateur a donné compétence en matière de Plan Départemental de Randonnée ( loi du 22 juillet 1983, complétée par la circulaire du Premier Ministre du 30 août 1988 ). Il a été adopté par l'Assemblée départementale le 22 janvier 2004. Toutes les informations touristiques ont un caractère indicatif et n'engagent pas la responsabilité de la commune et du rédacteur. Il appartient aux usagers de prendre toutes précautions imposées par les conditions locales. Depuis la route D.2202, monter en véhicule par la D.96 au village de Daluis, puis au hameau St Martin. A proximité du quartier St Martin (900m - b.50) prendre la piste menant à la grotte du Chat, la suivre jusqu'au bout et dépasser l’entrée de la grotte. La piste fait place à un sentier (b.48) qui descend jusqu'au torrent du Riou (898m). Au bord du Riou, à l’aplomb de la Grotte du Chat, jaillissent des sources sulfureuses très odorantes, d'une température constante de 16°, non exploitées. Les vertus de ces eaux médicinales sont à redécouvrir, car aucune trace écrite ne subsiste de ce savoir ancien, issu du paganisme et bien ancré dans nos campagnes Traverser le Riou à gué et par une montée commode en forêt, rejoindre les campagnes du Bez (1093m) qu'on contourne pour arriver au canal d'arrosage de Sausses. Parvenu à la balise 47 prendre direction Ouest le sentier qui grimpe vers le col de Mélina. Le sentier monte par quelques lacets jusqu'à une intersection (1200m - b.59). Débuter plein Nord une longue traversée ascendante (3km environ) tantôt dans les bois, tantôt entre les alpages pour trouver la balise 56 (1620m). Ce secteur riche en lavandes était autrefois exploité par les habitants de Sausses, qui marchaient plusieurs heures afin de récolter ces fleurs qu’ils distillaient ensuite. Quitter la direction du col de Mélina, pour prendre à droite (Est) afin de descendre et traverser le haut du torrent du Riou (1540m). S'élever vers le lieu-dit les Routes (1567m) et après une longue traversée, entamer la descente sur le lieu-dit la Pinée (1479m - b.55) via les balises 54a et 54. La pente d’abord faible devient plus raide et, grâce à quelques lacets, permet de rejoindre la balise 53 proche d'un pylône. Tantôt sur la petite route, tantôt sur sentier, le cheminement passe devant la chapelle restaurée de St Martin. Couper deux lacets puis reprendre à droite la route D.96 pour retrouver le point de départ.

5 h
16 km
Difficile
06470 Daluis
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Circuit de Roua
267 m

Circuit de Roua

Le col de Roua était jadis la plus importante voie de communication entre Puget-Théniers et Guillaumes. Ce parcours déjà pratiqué par les Romains fut utilisé régulièrement jusqu'en 1883. Le sentier est d’ailleurs toujours classé comme voie départementale. On ne s’étonnera pas d’y trouver d’agréables chemins suffisamment larges pour progresser à deux de front, dans un paysage digne d’un décor de western!! Depuis le parking de l'auberge (670m) au quartier de la Salette , suivre sur la gauche l'ancienne voie pour déboucher sur la route D.2202 en amont du nouveau pont routier. Descendre pour suivre le chemin, puis la petite route qui longe le fleuve Var jusqu'au pont Durandy (654m). Franchir le long et étroit pont et à partir de la balise 103, grimper par de courts lacets sur la crête de Farnet pour s'élever de près de 300 mètres de dénivellation avant de trouver la piste de Liouc (940m - b.106). C’est dans ce quartier qu’en 1954 sont découverts les premiers indices d’uranium des Alpes-Maritimes, les recherches resteront sans lendemain, l’exploitation ne se justifiant pas. Suivre la piste par deux lacets et, dans une épingle à cheveux (b.107), continuer à gauche vers le Nord sur la piste forestière. Passer à la balise (b.108) pour continuer la progression vers l'Est (à droite) sur cette piste qui contourne par le Nord la crête de Farnet supérieure. Parvenu à la balise 109 (1200m) quitter la piste pour emprunter un bon sentier en sous bois qui conduit en contre bas du col (b.251), avant de rejoindre le col de Roua (1264m - b.250) pour découvrir au Sud le large bassin de la Roudoule. Retourner à la balise 251 et filer vers le Nord par un sentier qui ramène à la piste (1217m - b.141). Cheminer tantôt en descente, tantôt en montée en dominant le plateau de la ferme isolée de Roua. Cette ferme a longtemps été une étape pour les muletiers empruntant cet itinéraire qui était le seul à relier Puget-Théniers et Guillaumes. On atteint ainsi sans peine le croisement de la balise 140 (1300m). S’engager ici dans une descente soutenue vers le Var, dans l’adret du ravin de Roua. Peu avant le fleuve (730m - b.110), franchir le vallon de Talon (700m) et remonter dans les terres rouges. Sur le premier mamelon, emprunter tout de suite à droite un parcours sur sentier non balisé dans le quartier des Varzelles qui reste presque de niveau, et évite ainsi de remonter vers le hameau de Liouc. Retrouver, à partir de la crête de Farnet, l’itinéraire suivi à l’aller pour redescendre au pont Durandy et regagner le point de départ.

5 h
22 km
Moyen
06470 Daluis
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Boucle du Liouc
278 m

Boucle du Liouc

Jolie promenade face à l'adret de Daluis, à travers les paisibles campagnes du Liouc, véritable oasis de verdure et paradis enchanteur des splendeurs printanières. Le long et étroit pont Durandy permit en 1928 la liaison entre ce hameau et l'agglomération de Daluis. La piste d'accès au hameau du Liouc date pour sa part de 1973 seulement. Depuis le parking de l'auberge (670m) au quartier de la Salette, suivre sur la gauche l'ancienne voie pour déboucher sur la route D 2202et la traverser en amont du nouveau pont routier. Descendre juste en face (fontaine) par le chemin, puis suivre la petite route qui longe le Var jusqu'au pont Durandy (654m). Nom donné en l'honneur d'un ancien conseiller général du canton de Guillaumes, qui oeuvra durant ses nombreux mandats (de 1859 à 1890) à l'amélioration de toutes les viabilités. Franchir le long et étroit pont pour continuer sur la route en négligeant la balise 103, c'est seulement après le premier virage à droite de la piste que le sentier démarre sur la gauche (b.104). Ce raccourci coupe la piste un peu au-dessus. Rester sur le petit sentier pour s'élever par quelques lacets qui viennent frôler un arrachement du ravin de Chaudan. Il faudra longer les bords de cet arrachement sur plus de 150 mètres de dénivellation afin de rejoindre à la cote 1050m la crête de Pibossan. Cette longue crête est issue de la Tête de Pibossan (1620m), point culminant du secteur.La montée se poursuit jusqu'à la cote 1182m où le sentier entame une grande traversée à plat dans un sous bois de pins (Le Bouscayon), en franchissant le haut du ravin de Mourasses. Après avoir côtoyé d'anciens champs de culture, descendre vers le Pas de Liouc (1130m). Le sentier passe au-dessus de la confluence des ravins de Coclavel et de Liouc (1033m) avant de trouver les premières maisons du hameau de Liouc (980m - b.105). Ce hameau n’a jamais eu d’église ni d’école. Certains anciens se souviennent du temps où ils devaient parcourir plus de 10 km chaque jour pour aller à l’école du village de Daluis. Le chemin passe devant la première, puis derrière la seconde habitation pour traverser la piste (940m - b.106). Continuer la descente vers le Var par le sentier sinueux de la crête de Farnet jusqu'au pont Durandy (654m) via la balise 103. Retour par la même petite route pour regagner le point de départ.

3 h
9.8 km
Moyen
06470 Daluis
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Tête de Pibossan
278 m

Tête de Pibossan

Objectif peu couru, car en partie finale hors sentier, la Tête de Pibossan offre un panorama inoubliable sur la moyenne et haute vallée du Var. On pourra ainsi découvrir, en cheminant en crête, les territoires des deux chefs-lieux de canton Puget-Théniers et Guillaumes. Ce point dominant est maintenant équipé d'une grande antenne-relais. Le programme complet de cartographie, balisage et entretien est réalisé par le Conseil Général des Alpes - Maritimes auquel le législateur a donné compétence en matière de Plan Départemental de Randonnée ( loi du 22 juillet 1983, complétée par la circulaire du Premier Ministre du 30 août 1988 ). Il a été adopté par l'Assemblée départementale le 22 janvier 2004. Toutes les informations touristiques ont un caractère indicatif et n'engagent pas la responsabilité de la commune et du rédacteur. Il appartient aux usagers de prendre toutes précautions imposées par les conditions locales. Depuis le parking de l'auberge (670m) au quartier de la Salette, suivre sur la gauche l'ancienne voie pour déboucher sur la route D.2202 en amont du nouveau pont routier. Descendre en face, près de la fontaine, pour suivre le chemin, puis la petite route qui longe le Var jusqu'au pont Durandy (654m). Franchir le long et étroit pont qui mène à proximité de la maison du Chaudan, et, à partir de la balise 103, grimper par de courts lacets sur la crête de Farnet. S'élever de quelques 300 mètres de dénivellation pour traverser la piste de Liouc (940m - b.106). Monter aux premières maisons du hameau de Liouc que le sentier traverse. A la balise 105 (980m) prendre vers l'Est le sentier en écharpe qui longe la rive droite du ravin de Castel afin de le traverser (1146m). 'élever par un large crochet vers les barres rocheuses des Castels. Puis le sentier grimpe paisiblement jusqu’au collet de Larmelle (1344m - b.252). Bifurquer vers le Sud-Ouest, par un cheminement assez évident sur la croupe, pour s’élever en bordure d’un bois jusqu’à la bergerie (1450m) dominant une charrmante combe herbeuse. La progression se poursuit en restant sur la ligne de partage des eaux pour découvrir tout d’abord la crête de la Lare (1556m) et quelques centaines de mètres plus loin le point culminant à la Tête de Pibossan (1620m). A partir d’un point précis de cette crête (vers la cote 1500) on peut apercevoir à la fois les villages de Guillaumes et de Puget-Théniers. Du sommet descendre Sud-Est, hors sentier, la crête de la Grau jusqu'à retrouver après plus de 400mètres de dénivellation négative le sentier d'Amarines (1180m - b.241). Celui-ci traverse tout le flanc de Pibossan pour gagner et traverser le village de Saint Léger (1050m) via les balises 242 et 247. L’itinéraire emprunte ensuite la piste de Panegière qui se rétrécit en sentier pour franchir la crête de la Faye (1044m - b.102). Amorcer la descente dans le bois de la Faye et par de nombreux lacets, déboucher sur la piste de la Faye (b.101) avant de franchir le pont sur le Var (636m - b.100). Pour regagner le point de départ emprunter sur près d’un kilomètre la route D.2202 en faisant très attention à la circulation.

7 h
18 km
Difficile
06470 Daluis
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Circuit de Giordanet
279 m

Circuit de Giordanet

Ce splendide circuit au cœur des terres rouges, se déroule à travers l'un des paysages les plus insolites du secteur. Le cheminement remet en mémoire le passé minier, qui fut une richesse pour l'emploi et l'économie de cette contrée. On remarquera les gisements de cuivre, à la base de la falaise de grès blanc du Trias, sous la tête de Giordanet. Le programme complet de cartographie, balisage et entretien est réalisé par le Conseil Général des Alpes - Maritimes auquel le législateur a donné compétence en matière de Plan Départemental de Randonnée ( loi du 22 juillet 1983, complétée par la circulaire du Premier Ministre du 30 août 1988 ). Il a été adopté par l'Assemblée départementale le 22 janvier 2004. Toutes les informations touristiques ont un caractère indicatif et n'engagent pas la responsabilité de la commune et du rédacteur. Il appartient aux usagers de prendre toutes précautions imposées par les conditions locales. Depuis le parking de L'auberge (670m) au quartier de la Salette, suivre sur la gauche l'ancienne voie pour déboucher sur la route D.2202 en amont du nouveau pont routier. Descendre en face, près de la fontaine, pour suivre le chemin, puis la petite route qui longe le Var jusqu'au pont Durandy (654m). Franchir le long et étroit pont pour, à partir de la balise 103, grimper par de courts lacets sur la crête de Farnet. S'élever de quelques 300 mètres de dénivellation pour traverser la piste du Liouc (940m - b.106). Rejoindre peu après les dernières maisons du quartier du Liouc à un carrefour important de sentiers (980m - b.105). Prendre vers l'Est le sentier qui remonte par la rive droite du ravin de Castel (sans aller jusqu’au bout de la piste qui conduit à un captage) afin de le traverser (1146m). S'élever par un large crochet vers les barres rocheuses caractéristiques des Castels (1185m) en restant sur la rive gauche du ravin de Castel. Ce toponyme est facile à expliquer, puisque très souvent les formes rocheuses de ces sites leur donnent un aspect de château; parfois ce fut le lieu de fortifications précaires pour nos lointains ancêtres. Le sentier toujours ascendant conduit au collet de Larmelle (1344m - b.252) qui est le terme d'une piste de terre montant de Léouvé. Le sentier côtoie cette piste à la descente sur près de 200 mètres jusqu’à la balise 252a (1310m) où l’on bifurque à gauche Une traversée vers le Nord passe sous les barres rocheuses de la Tête de Giordanet, afin de déboucher sur le stratégique col de Roua (1284m - b.250). Les anciennes galeries d’exploitation du minerai, activité qui se prolongea jusqu’à la fin du XIXème siècle, se repèrent, avec un oeil exercé, par des déblais importants qui dominent le sentier du Liouc à Roua. Continuer quelques mètres vers le Nord pour trouver la balise 251, s’engager vers l’Ouest (à gauche) pour cheminer à travers une superbe futaie de pins et un frais sous-bois de noisetiers jusqu’à une piste forestière (b.109). Suivre cette piste qui se déroule sur le versant Nord de la crête supérieure de Farnet pour regagner le quartier du Liouc via les balises 108, 107 et 106. Retrouver le sentier utilisé à l’aller pour regagner le parking.

5 h
14 km
Difficile
06470 Daluis
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Tour de l'Aiguille
288 m

Tour de l'Aiguille

Cet agréable circuit d'une courte demi-journée offre une vue d'ensemble sur le site de la commune de Daluis avec ses petits hameaux disséminés dans l'adret du mont St Honorat. Le tracé permet une ascension tranquille dans une jeune forêt reboisée de pins noirs par l'Office National des Forêts qui a en charge l'ensemble des forêts de l'Etat. Le programme complet de cartographie, balisage et entretien est réalisé par le Conseil Général des Alpes - Maritimes auquel le législateur a donné compétence en matière de Plan Départemental de Randonnée ( loi du 22 juillet 1983, complétée par la circulaire du Premier Ministre du 30 août 1988 ) .Il a été adopté par l'Assemblée départementale le 22 janvier 2004. Toutes les informations touristiques ont un caractère indicatif et n'engagent pas la responsabilité de la commune et du rédacteur. Il appartient aux usagers de prendre toutes précautions imposées par les conditions locales. C'est au quartier de la Salette que se trouve le parking de l'auberge (670m). Suivre sur la droite l'ancienne voie pour déboucher sur la route D.2202 en aval du nouveau pont. Longer vers la droite cette route sur près de cinq cents mètres, en faisant très attention à la circulation. Après le passage sur le vallon du Riou, débute le sentier (645m - b.43) qui va s'élever par de nombreux lacets au-dessus du Var d'abord, du vallon du Riou ensuite, sur le flanc Nord-Est de l'Aiguille, en se jouant des barres rocheuses qui semblaient pourtant difficiles à aborder. A une première intersection (880m - b.44), qui sera aussi notre passage de retour, prendre sur la droite le sentier qui file vers l'Ouest, en s'élevant jusqu'à la cote 950m, d'où il faudra changer radicalement de direction. C'est après deux courts lacets que l'on parvient au point haut du parcours (1020m). Les puristes rajouteront quelques 40 mètres de dénivellation supplémentaire pour monter hors sentier sur le point culminant de l'Aiguille (1061m). De nouveau, important changement de direction vers l'Ouest pour descendre légèrement vers la balise 45 (980m). Prendre à gauche, direction Est, afin de contourner l'ensemble du mamelon de l'Aiguille. Longer le versant Sud, puis continuer par le versant Est, afin de retrouver la balise 44. Utiliser pour le retour le même itinéraire que pour l'aller afin de revenir au parking de départ. S’il ne s'agit pas du célèbre mont Aiguille qui est un sommet emblématique du Vercors, celui-ci est le dernier contrefort de la ligne faîtière, qui de la cime Fourchias (2504m) au Nord de la commune en passant par la Tête de Travers (2161m), marque la limite des départements des Alpes-Maritimes et des Alpes de Haute Provence. On retrouve les bornes du n°28 au n°42 sur l'ancienne limite des royaumes de France (fleur de lys) et de Piemont-Sardaigne (croix de Savoie) Voir: Frontières du Comté de Nice par Luc Thevenon aux éditions Serre 2005. Le reboisement réalisé dans les années 50 par l'Office National des Forêts a permis d'enrayer une érosion toujours active sur ces terrains très pentus.

2 h
8.5 km
Facile
06470 Daluis
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Boucle du Devens
309 m

Boucle du Devens

De l'olivaie des bords du Var au mélèzin du col de Devens, ce circuit se déroule à travers un paysage caractéristique des hauteurs de Daluis: vallons à l'érosion active et versants boisés de jeunes chênes. Près du Col de Devens, le thym et la lavande côtoient les mélèzes en une douce harmonie. A la Pinée était autrefois cultivé le seigle utilisé pour la couverture des toits en chaume. Le programme complet de cartographie, balisage et entretien est réalisé par le Conseil Général des Alpes - Maritimes auquel le législateur a donné compétence en matière de Plan Départemental de Randonnée ( loi du 22 juillet 1983, complétée par la circulaire du Premier Ministre du 30 août 1988 ). Il a été adopté par l'Assemblée départementale le 22 janvier 2004. Toutes les informations touristiques ont un caractère indicatif et n'engagent pas la responsabilité de la commune et du rédacteur. Il appartient aux usagers de prendre toutes précautions imposées par les conditions locales. Depuis le parking de l'auberge (670m) au quartier de la Salette, trouver la balise 60 pour utiliser la piste jusqu’au premier lacet, puis le sentier qui franchit le ruiseau de la Salette et le remonte la rive par sa rive gauche. Le sentier grimpe sur une croupe dominant les ruisseaux de Champ Gras, et de la Salette, jusqu'aux ruines de Champ Gras (1150m), perchées au-dessus des pentes raides, à la merci d'un inéluctable ravinement. Après le passage du ruisseau, le sentier vire vers l'Est pour passer près d’autres ruines et de nouveau reprendre une direction Nord. Cela donne accès à une série de champs autrefois cultivés, d'ailleurs le terme “champ gras” est assez éloquent. A la sortie sur la crête on découvrira le hameau de Villeplane. On aura aussi un point de vue splendide sur la Réserve Naturelle des Gorges de Daluis, le Barrot, le Mounier, la cime de Pal… Le cheminement suit alors une large crête, alternant bois de pins et de mélèzes, barres rocheuses et petits cols, pour atteindre via la balise 61, la large dépression du col de Devens (1498m - b.62). Voilà un carrefour de sentiers très important permettant d’accéder au Sud vers la Pinée, à l'Ouest vers le mont St Honorat, à l'Est vers le hameau de Villeplane et au Nord vers les Moulins de Sauze. Suivre vers le Sud en passant par la balise 63, le sentier qui s'élève jusqu'à la cote 1547m, avant d’entamer une longue traversée pour passer au lieu-dit la Colle (1516m), franchir le ravin de Margrach, passer à proximité de la Fontaine de La Berbi où l’on pourra remplir sa gourde, puis rejoindre le quartier la Pinée (1430m - b.54). La descente assez douce au début, devient plus raide et de nombreux lacets aident à progresser sans difficulté. Passer à proximité d'un pylône en rejoignant la route (b.53). Par un bon chemin, couper à plusieurs reprises le goudron à travers les campagnes de St Martin, atteindre le quartier des Plans et emprunter à gauche un raccourci qui conduit rapidement au parking de l'auberge.

5 h
13 km
Difficile
06470 Daluis
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Circuit de Saint Pons
315 m

Circuit de Saint Pons

Etonnante variété de sites pour cette randonnée qui permet de découvrir les hameaux satellites qui émaillent la commune de Daluis. A signaler une curiosité géologique, la Grotte du Chat, qui permet une approche spéléologique. A noter les campagnes du Bez, riches et verdoyantes, véritable décor virginal irriguées par l'ancien canal du Riou. Du parking de l'auberge (670m) au quartier de la Salette, traverser le pont sur le vallon homonyme et, depuis la balise 60, débuter une côte raide jusqu’au réservoir en bordure de la D.96. Par la route ou par le sentier, traverser le quartier des Plans pour rejoindre le quartier St Martin (900m - b.50). Une petite route file vers l’Ouest pour passer à la balise 40, d’où part une piste de terre qui mène à la Grotte du Chat (b.48). La grotte est composée de deux galeries parallèles de 720 mètres de long ouvrant sur un tentaculaire labyrinthe. Son accès est actuellement interdit, une étude Natura 2000 étant en cours. Ce site héberge divers chiroptères ainsi que le “spélerpès de Strinati”, amphibien assez rare. Le cheminement descend légèrement pour traverser le ruisseau de la Clape et le torrent du Riou (898m). Remonter au milieu d’une belle chênaie pour contourner la bergerie de Bez (1093m). Après la grande clairière, longer vers le Sud-Est un canal d’irrigation que l’on quitte à la balise 47 (1100m) pour descendre vers une ruine avant de rejoindre le col de St Pons (1045m - b.46). Ici se trouve la borne n°38 de 1823 avec d'un côté la fleur de lys et de l'autre la croix de Savoie (voir: Frontières du Comté de Nice de Luc Thevenon aux éditions Serre 2005). Le sentier part de suite vers l’Est, pour franchir un mamelon (1115m), puis en restant presque de niveau atteint le haut des Barres de Martignac (1120m). Changement très important d’orientation puisque c’est plein Sud que le sentier assez raide et aérien atteint le pied du bombement de la cime du Content (1145m) en suivant exactement la ligne de partage des eaux qui est la limite départementale entre les Alpes Maritimes et les Alpes de Haute Provence. Une descente assez raide sur la crête, entre la forêt et l’éboulis, conduit vers la balise 45 (980m). Le sentier s'élève sur une pente régulière pour passer le point haut (1020m). Débute alors la descente vers l'Ouest avec deux lacets bien tracés, puis changement de direction vers l'Est jusqu'à une intersection (880m - b.44). Continuer la descente sur ce sentier qui se joue des barres rocheuses grâce à de nombreux lacets qui permettent de rejoindre sans difficulté le pont routier sur le Riou (645m - b.43). En faisant très attention à la circulation, remonter sur près de cinq cents mètres la route D.2202 afin de regagner le point de départ.

4 h
12 km
Difficile
06470 Daluis
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Mont Saint Honorat
1.5 km

Mont Saint Honorat

Territoire estival privilégié des troupeaux d'ovins, le mont St Honorat domine la haute vallée du Var. Ses versants déboisés permettent une lecture limpide du relief que couronnent les célèbres grès d'Annot, qui lors de la collision des plaques africaine et européenne se sont retrouvés propulsés au-dessus des calcaires nummulitiques. Depuis la route D.2202, monter en véhicule par la D.96 au village de Daluis , puis au hameau St Martin et au quartier des Sauches . Le départ de la randonnée se trouve dans le virage en épingle (1160m - b.53). Le sentier zigzague, puis rejoint le hameau de la Pinée par une crête (1430m - b.54). Poursuivre plein Nord pour passer une fontaine et franchir une piste (b.54a, borne-fontaine), continuer en longeant le mur d'une bergerie (1479m - b.55). Poursuivre vers le Nord, la montée dans le vallon et en sortir sur la gauche pour arriver aux bergeries des Collets. Il faudra veiller en permanence à ne pas effaroucher les troupeaux qui pâturent sur cette zone. Le sentier serpente sur ce versant sud et par de nombreux lacets atteint un premier replat à Pra Balou (1808m), puis longe les vestiges d'une enceinte de pierres. A un petit collet défendu par un ressaut raide (2000m - b.64) succède une zone plus plane qui conduit à la cabane de Daluis (2083m - b.65). Cette cabane, propriété du Conseil Général des Alpes Maritimes a été reconstruite voici quelques années. Suivre hors sentier (Nord-Ouest) la crête se dirigeant vers la cote 2216m pour découvrir la large crête de Corpatas qui s'étire entre deux versants très profonds. Parvenir à un dernier replat au pied d'une zone constituée d'énormes blocs. Par une traversée ascendante dans des rochers parfois instables gagner la troisième pointe au Nord qui concrétise le sommet du mont St Honorat (2520m). Le panorama n’aura cessé de s’enrichir tout au long de l’ascension, et le spectacle à 360° est alors grandiose, depuis le mont Viso jusqu’à la Méditerranée et parfois la Corse par temps très clair. Depuis le sommet suivre hors sentier la crête Est assez raide au début sur les 150 premiers mètres de dénivellation, qui s'adoucit peu après pour se terminer au-dessus des Barres du Plan (2200m - b.76). S'engager vers l'Ouest (à droite) dans "l'entonnoir" du Riou de la Palud issu du St Honorat. Traverser ce Riou à la cote 1950m au niveau de la cabane de Lavare. Une traversée ascendante vers le Sud sous la crête de Corpatas débute par un terrain assez raviné, avant de s'améliorer en approchant de la cabane de Daluis (2083m - b.65). Il faut poursuivre 500 mètres environ pour atteindre la balise 64. Prendre à gauche (Est) le sentier dans le mélèzin qui va vous emmener au terme d’une agréable descente en sous-bois à la balise 63, au-dessus du Col de Devens. On remarquera dans cette forêt des arbres millénaires remarquables, torturés par la foudre et la neige, mais toujours vivants. Entamer (Sud) une longue traversée pour passer au lieu-dit la Colle (1516m), franchir le ravin de Margrach, passer à proximité de la Fontaine de La Berbi où l’on pourra remplir sa gourde, puis rejoindre le quartier la Pinée (1430m - b.54) et l’itinéraire de descente jusqu’au point de départ. Variante plus facile au départ de la Pinée(b.54a) Dénivellation : + 1100m – 1100m

8 h
22 km
Difficile
06470 Daluis
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Col de Mélina/Travers
1.5 km

Col de Mélina/Travers

Rochers et alpages dans un cadre grandiose et sauvage, dont le fleuron est le beau parcours en crête entre le col de Mélina et la Tête de Travers. Partage des eaux entre les Alpes de Haute Provence et les Alpes-Maritimes, cette crête offre un bel aperçu sur la longue vallée du Coulomp, écrin de petits hameaux jadis très actifs comme Argenton ou Aurent. Le programme complet de cartographie, balisage et entretien est réalisé par le Conseil Général des Alpes - Maritimes auquel le législateur a donné compétence en matière de Plan Départemental de Randonnée ( loi du 22 juillet 1983, complétée par la circulaire du Premier Ministre du 30 août 1988 ). Il a été adopté par l'Assemblée départementale le 22 janvier 2004. Toutes les informations touristiques ont un caractère indicatif et n'engagent pas la responsabilité de la commune et du rédacteur. Il appartient aux usagers de prendre toutes précautions imposées par les conditions locales. Depuis la route D.2202, monter en véhicule par la D.96 au village de Daluis, puis au hameau Saint Martin et à la chapelle. Depuis la chapelle St Martin (1010m) suivre la route vers l'Ouest, au carrefour (1066m) le sentier évite la voie de desserte du relais TV (b.53). Pour prendre de l'altitude, le sentier zigzague, puis rejoint le hameau de la Pinée par une crête (1430m - b.54). Poursuivre plein Nord pour passer à une fontaine et franchir la piste à la borne-fontaine (b.54a), continuer en longeant le mur d'une bergerie (1479m - b.55). Prendre à gauche la longue traversée légèrement ascendante, par le lieu-dit les Routes (1576m) qui mène à l'entrée des gorges de Mélina. A noter les ruines d'une bergerie très ancienne qui étonnent par l'admirable agencement des murs sans mortier, et la taille des pierres mises en place voici plusieurs siècles. Descendre légèrement pour traverser le Riou (1520m) et remonter pour trouver l'intersection vers le col de Mélina (b.56). S'enfoncer vers le Nord dans les gorges de Mélina et franchir à deux reprises le Riou. Après une traversée dans les alpages, attaquer la dernière pente où 27 lacets conduisent au col de Mélina (2145m - b.57). On retrouve dans tout ce secteur d'anciennes bornes des royaumes de France et de Piémont-Sardaigne (rf: Frontières du Comté de Nice de Luc Thevenon 2005). Suivre plein Sud la crête panoramique, limite des départements des Alpes de Haute Provence et des Alpes-Maritimes, qui mène à la cime de Mélina (2207m), puis s'infléchit vers les points cotés 2181m et 2136m, pour remonter vers la Tête de Travers (2161m). Continuer sur la croupe de gauche (Sud-Est), il s'agit de la crête de Belon qui s'étire sur près de 2,5km afin de bifurquer au col de Belon (1263m - b.58). Par un sentier en forêt qui file vers le Nord, bifurquer à droite à la balise 59, puis parvenu à la balise 47 longer le canal par le chemin de la bergerie de Bez (1093m). Poursuivre la descente, par quelques courts lacets, pour traverser le Riou (898m). Prendre le sentier qui conduit à la grotte du Chat (b.48) et se poursuit jusqu'au parking (b.49), d'où on atteint le quartier St Martin (920m - b.50). Il reste moins d'une centaine de mètres de dénivellation pour rejoindre le point de départ en coupant plusieurs fois la route D. 96.

7 h
23 km
Difficile
06470 Daluis
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Fort de Savoie
23 km

Fort de Savoie

Le Fort de Savoie est un superbe ouvrage militaire du 17° siècle. Dans les salles autrefois utilisées par les soldats de la garnison, vous découvrirez l'exposition permanente "Histoire(s) d'un fort" mais aussi la projection immersive "Le récit de Vauban" Suivez la mascotte de l'exposition Claude Du Puy soldat à l'époque de Louis XIV, à la découverte du fort et de son histoire. Des panneaux pédagogiques abordent différents thèmes, dont les étapes de sa construction, qui susciteront votre curiosité. Ce parcours s'achève par une spectaculaire exposition immersive intitulée "Le récit de Vauban" permettant de vivre une expérience unique et de se laisser porter au cœur de l’histoire ! Véritable plongeon dans le passé, ce spectacle multimédia transporte les visiteurs dans le temps et l’espace à la découverte des moments forts qui ont marqué l’histoire de Colmars-les-Alpes et de ses fortifications. La salle de garnison devient une surface de projection grand angle donnant la part belle aux paysages, aux scènes de vie, à la construction des forts…5 projecteurs lasers, un dispositif sonore 5.1, Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, qui reprend vie et s’adresse aux spectateurs…Un spectacle bluffant d’une durée de 20 minutes qui donne les clés de compréhension de la cité fortifiée et facilite sa découverte. « Une expérience globale de haut niveau : historique, poétique, festive, porteuse de sens et créant du lien… » Le fort accueille périodiquement des animations festives et culturelles : concerts, spectacles, soirées théâtre, conférences, fête médiévale, escape game ! Attention il peut être fermé en fonction des évènements qui s'y déroulent : Contactez l'Office de Tourisme avant de vous déplacer.

quartier Sainte Anne 04370 Colmars
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Eglise paroissiale St Pierre et St Paul
5 km

Eglise paroissiale St Pierre et St Paul

Bâtie au sommet d’un abrupt piton rocheux, cette église, entourée par le cimetière et un parvis gazonné, domine le village de Castellet-lès-Sausses. L'église de Castellet-lès-Sausses qui est mentionnée pour la première fois en 1351 dans un compte de décimes du diocèse de Glandèves correspond très vraisemblablement à l'édifice que nous avons sous les yeux et dont les caractères situent la construction au plus tard dans le courant du XIII° siècle. Cet édifice, apparemment solide et suffisant pour les besoins de la population paroissiale, a subi peu de remaniements. Le plus important concerne la 1ère travée de la nef, qui a été allongée pour recevoir le clocher-tour qui la surmonte, probablement au XVII° siècle. La chapelle latérale greffée sur le mur nord de la 3e travée pourrait dater de la même époque. Les modifications ultérieures sont encore plus modestes. L'historien bas-alpin Féraud dénonce pour sa part le goût barbare [qui] a fait disparaître en 1815 les pierres de taille et leurs compartiments sous un enduit de chaux et un lourd crépissage. Les visites pastorales signalent la transformation de la chapelle latérale en sacristie entre 1846 et 1858 et la réfection de l'angle nord-ouest du clocher et de la menuiserie de la porte entre 1858 et 1866. L'église se compose d'une nef de 3 travées voûtées en berceau brisé, d'une travée droite de chœur voûtée de même, d'une abside semi-circulaire en cul-de-four, d'une sacristie adossée au mur nord de la nef et d'un petit clocher-tour posé sur l'angle sud-ouest de la nef. Apparemment simple et homogène, l'édifice montre les traces de nombreuses reprises. La nef et la travée droite de chœur ne sont pas dans le même axe que l'abside, qui paraît avoir été conçue pour une autre nef. source : Inventaire général du Patrimoine culturel Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

04320 Castellet-lès-Sausses
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Natura 2000 : Site à chauves-souris Castellet-les-Sausses et Gorges de Daluis
5.1 km

Natura 2000 : Site à chauves-souris Castellet-les-Sausses et Gorges de Daluis

Zone représentative de l'étage subméditerranéen où dominent les landes à buis, genêt cendré, lavande. Zone peu prospectée au niveau espèces végétales et milieux. Gorges remarquables. Le site est localisé sur 2 domaines biogéographiques: 8% pour le domaine alpin et 92% pour le domaine méditerranéen. Vulnérabilité liée à la fermeture du milieu et au risque d'incendie. Les activités humaines qui affectent les parois rocheuses des gorges (élargissement de routes, déblais, remblais, sport d'escalade, canyoning...) sont de nature à provoquer l'extinction de certains gasteropodes endémiques. - Pour la gestion des populations de chiroptères, il faut prendre en compte l'ensemble de l'espace vital (zone de reproduction, d'hivernage, de nourrissage) et réaliser des études complémentaires. Ce site présente une grande richesse biologique, avec près de 25 espèces de chauves-souris recensées dans le DOCOB Entraunes Daluis. Conjugué au site mitoyen FR9301549, il constitue un site exceptionnel pour la conservation du Petit Rhinolophe, d'importance nationale. C'est l'un des trois secteurs les plus importants de la région PACA pour la conservation de cette espèce, d'après les connaissances scientifiques acquises à ce jour par les spécialistes (Groupe Chiroptères de Provence / GCP). En effet, sur le FR9301554, on compte plus de 200 individus répartis en 5 colonies de reproduction (comptage été 2008): - à Guillaumes, 60 individus dans l'église de Buyei, 65 individus au lieu-dit Bancheron, 8 individus au lieu-dit Pessigaud; - à Daluis, 60 individus au lieu-dit La Faye (grange), 19 individus au lieu-dit La Salette; Concernant les espèces cavernicoles, parmis les 9 grottes identifiées sur le site, la grotte du Chat présente un enjeu fort en tant que gîte d'hibernation et de transit pour 5 espèces, dont 3 classées en DH2. Historiquement, cette cavité accueillaient de nombreuses chauves-souris et il semble que le Minioptère de Schreibers y était bien présent (témoignages). Cependant, la modification de l'entrée et la pose d'une grille ne permettent plus aujourd'hui le passage de cette espèce. De plus, la fréquentation non négligeable du site est un facteur défavorable à la re-colonisation par le Minioptère. A noter également la présence hors périmètre (1.5 km au sud) de la grotte de Lalare, gîte majeur d'importance nationale pour la reproduction de 3 espèces (100 i Minioptère, 100 i Murin à oreilles échancrées, 50 i Grand Rhinolophe), la reproduction hautement probable du Petit murin et Grand murin, et l'hibernation du Minioptère (360 i) et de quelques autres espèces. Bien que situé hors périmètre, les espèces gîtant dans cette grotte fréquentent vraisemblablement le FR9301554 pour s'alimenter, notamment en période de reproduction. Speleomante : l'espèce a été contactée dans un petit nombre de cavités naturelles ou artificielles de la cette section de la vallée du Var (Mines des gorges du Cians) et des vallées connexes (Grotte du Chat, Grotte du Brec). Pour l'heure, 5 stations sont identifiées. Ces stations se situent en marge de l'aire de répartition de l'espèce en France. Aussi, les effectifs observés dans chaque station sont faibles, généralement inférieur à 3 individus, à l'exception de la Grotte du Brec (située hors périmètre N2000) où une densité plus notable est relevée (max. de 11 individus). Cette dernière station constituerait actuellement la station la plus occidentale connue. A noter enfin la présence de deux mollusques strictement endémiques : Macularia saintyvesi et Solatopupa cianensis. Habitats : beau mattoral à genévrier de phenicie.

04320 Castellet-lès-Sausses
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Les fortifications d'Entrevaux
8.3 km

Les fortifications d'Entrevaux

La muraille d'enceinte d'Entrevaux est ponctuée de trois portes, d'une portette, ainsi que de deux fortes tours bastionnées adaptées à l'artillerie. La porte principale est précédée d'un pont franchissant le Var et d'une avant-porte ou redoute. Même s'il est établi qu'une muraille d'enceinte existait au XIV°siècle dont il ne reste plus trace visible, nous ne disposons pas en revanche d'informations précises relatives à l'édification d'une muraille défensive pour le village. Un dessin réalisé vers 1580-1590 par un espion-topographe à la solde des Etats savoyards montre sur le front sud/sud-est, non protégé par l'escarpement naturel, une muraille d'enceinte avec courtines et tours de flanquement, qui se prolonge vers le château, situé en contrehaut du bourg. A cette date, le village dispose de deux tours-portes sans pont-levis. L'introduction d'une nouvelle cathédrale vers 1624, intra muros, nécessita de repousser les limites de l'enceinte vers l'est, et entraîna l'édification d'une troisième tour-porte. L'évolution principale et l'impulsion décisive découle des travaux de renforcement et d'édification consécutifs à la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697) qui opposa le duc de Savoie à la France. S'ensuivirent des travaux de renforcement selon les plans de l'ingénieur militaire Antoine Niquet, directeur des fortifications de Provence, comme la réfection partielle du front sud de l'enceinte. Vauban, lors d'une tournée d'inspection dans les Alpes à l'automne 1692, rédigea un projet relatif aux fortifications d'Entrevaux, qui n'aboutit pas, hormis pour quelques réalisations, notamment le renforcement du front est, le plus exposé, insuffisamment défendu par les travaux relatifs aux recommandations de Niquet. Le séjour effectif de Vauban à l'automne 1700 s'avéra plus fructueux. Le second mémoire daté à Entrevaux du 5 novembre 1700 proposait en effet d'étoffer la défense par une muraille d'enceinte avec chemin de ronde, sur les fronts sud-ouest et ouest, agrémentée au-devant de la Porte de France, de l'autre côté du Var, d'un vaste ouvrage avec caserne destiné à protéger la ville par le devant, jamais réalisé. Le lieutenant général des fortifications préconisa également de mettre en place un bastion à usage de batterie d'artillerie hors-les-murs dans la pente, au nord. L'ensemble, accompagné d'une rampe d'accès au château, devait composer une véritable citadelle. Tout ne put être réalisé, et ce qui le fut ne suivit pas exactement les plans de Vauban. Ainsi la rampe d'accès au château ne fut-elle achevée qu'en 1746. En réalité le XVIII°siècle ne toucha pas au système défensif de façon notable. Les dépenses se limitèrent à des réparations jusqu'au début du XIX°siècle. La Restauration constitue l'ultime étape des aménagements militaires, sous la direction du capitaine du génie Brusco, dernier ingénieur royal en résidence à Entrevaux. On notera la réalisation de certaines préconisations de Vauban, comme l'achèvement de l'enceinte de la ville sur le front ouest/sud-ouest, la mise en place de traverses le long de la rampe d'accès au château à partir de 1829 ou encore la transformation de l'ancien hôtel des barons de Glandevèz en caserne. On n'observe ensuite plus de modifications d'importance. Le 10 août 1853 Entrevaux fut même déclassée en place de 2e série. En 1913 la caserne dite de Bois-Gérard fut agrandie, mais le départ du personnel militaire en 1922 puis le déclassement militaire de la place d'Entrevaux officialisé par décret du 30 novembre 1928 signifiait la fin d'une époque. Le 2 juillet 1930 la municipalité d'Entrevaux acheta à l'administration des domaines l'ensemble des anciens terrains, ouvrages et bâtiments militaires pour la somme de 41 616 francs. Il fut dès lors question de la protection de l'ensemble architectural : l'arrêté du 28 février 1944 confirma son classement au titre des Monuments Historiques. Il fallut pourtant attendre quarante ans avant que ne soient entrepris des travaux de restauration, sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Francesco Flavigny, pour le château et quelques éléments de l'enceinte comme la restauration de la Porte royale. Ils se poursuivent aujourd'hui. source : Inventaire général du Patrimoine culturel Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

04320 Entrevaux
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