Explorez les merveilles de Montbarrey, Jura, Franche-Comté

Un parcours familial, à travers la forêt domaniale de Chaux et la campagne jurassienne. Son faible dénivelé rend ce parcours accessible à tous sur des sentiers loin de la circulation. Qu’il s’agisse de culture ou de nature, vous aurez l’occasion de constater la richesse de cette région

Sur ce parcours VTT plutot facile et sans dénivelé, partez à la découverte des bords de la rivière de la Loue et de sa plaine alluviale à la faune et la flore remarquable. Le circuit emprunte les bords de la Loue entre Ounans et Souvans.De part et d’autre, la plaine du Val d’Amour offre une mosaïque de productions agricoles très diversifiée allant des prairies pour l’élevage, aux légumes (oignons, petits pois, haricots) en passant par les céréales, les oléo-protéagineuses (colza, tournesol, soja, lin, pois) et la production de semences. La nappe alluviale sous-jacente et la nature du terrain sont à l’origine de cette diversité.

Ce parcours familial, part à la découverte de la basse vallée de la Loue et de ses « mortes », anciens bras de rivière aux atmosphères typiques.Suivre le balisage n°97 bleu Alternant des passages en forêt, au bord de l'eau ou au milieu des champs, la balade dévoile aussi un riche patrimoine historique et bâti, dont notamment le château de Clairvans et les vestiges d'un port de flottage de bois utilisé par les radeliers de la Loue jusqu'en 1901. A quelques kilomètres de ce parcours, une étape s'impose à Arc-et-Senans et sa célèbre Saline Royale inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

La rivière est un élément principal du patrimoine naturel du Val d’Amour, nécessaire aux espèces animales et végétales vivant dans les milieux aquatiques et les zones humides. Profitez de ce sentier ponctué de nombreuses tables de lecture pour découvrir ce territoire à la biodiversité riche et préservée. Le bras mortUne morte est un ancien bras de la rivière, déconnecté suite à la baisse du niveau d’eau au fil des années pour des causes naturelles ou des aménagements humains tels que les enrochements. Les mortes sont des écosystèmes étonnants, des zones de refuge, des frayères, … Elles permettent la vie de nombreuses espèces animales et végétales dans un milieu humide privilégié et sauvegardé.Faune floreChacun des milieux parcourus : prairies, zones humides et plaine agricole, présente une faune et une flore caractéristiques. Certaines espèces sont très communes, d’autres plus rares, certaines migrent d’autres pas.Aux abords de la Loue au printemps vous pourrez observer la grande aigrette qui ressemble à un héron tout blanc. En été, vous pourrez peut-être entendre des guêpiers d’Europe, reconnaissables à leur chant flûté et à leur surprenant plumage bleu et jaune.Dans le bras mort, le martin pêcheur bleu très vif et rouge attend les poissons. Si vous voyez un arbre taillé comme un crayon, un castor n’est pas loin.Dans les prairies, les insectes accrochés sur les barbelés trahissent la présence de la pie-grièche écorcheur. La bergeronnette, grise et blanche avec le cou noir parcourt les prés à la recherche d’insectes. Le busard Saint-Martin très clair ou brun avec une bande blanche à la base de la queue, survole les prés et les champs à la recherche de son déjeuner. Suivre la direction « Rue de l’Eglise ». Passage dans le village d’Ounans, avec de belles bâtisses en pierres typiques de l’architecture locale. Suivre la direction « L’essart Monnot ». A noter en arrivant près du pont sur la Loue, une table de lecture explique comment les rectifications de la rivière modifient son fonctionnement. Suivre la direction « Gravière Renard ». Vous rencontrerez en chemin deux tables de lecture sur « Le paysage agricole de la Vallée de la Loue » et sur « Les arbustes des haies ». Suivre la direction « La Dandanne ». En sortant du petit bois, prendre le chemin sur votre droite qui vous conduira au bord de la Morte de la Dandanne (environ 300 m) où une table de lecture présente la végétation des bras morts (les anciens lits de la Loue). Puis revenir sur vos pas pour reprendre le balisage. Suivre la direction « La digue » Juste avant le pont de Chamblay qui enjambe la Loue, une table de lecture vous informera sur « Les poissons de la Loue ». Traversez le pont : avant 1934, le franchissement de la Loue s’effectuait en bac. Suivre la direction « Sur la levée ». Faites un saut en direction de « PORT AUX BOIS – CHAMBLAY » pour y découvrir une table de lecture sur le Port aux bois. Ce lieu relève de la tradition du flottage de radeaux dans le Val d’Amour. On y déchargeait les longs troncs d’arbres appelés « grumes » qui servaient à construire les radeaux. Suivre la direction « Grand creux ». Suivre la direction « Pont du Saron ». Suivre la direction « Le pied des enclos ». Prudence lors du passage de la D472. Suivre direction « Les Grands ». Suivre direction « Les Balènes ». Passage à proximité du château de Clairvans, qui fut construit en 1820 à l’emplacement d’une ancienne forteresse. Une très belle chapelle fut construite dans le parc en 1832. Près du château, découvrez sur une table de lecture la flore et des champs et des bords de chemins. Découvrez la table de lecture « Au fil des saisons » qui explique les différentes adaptations des animaux pour passer l’hiver, puis suivre la direction « OUNANS».

Partez à la découverte de la forêt de Chaux, des métiers qu’elle abritait autrefois et du site des Baraques du Quatorze. Au poteau « Baraques du 14 », se diriger par le chemin forestier vers « La Clauge ». Prendre à droite la route forestière rectiligne, puis la route à droite. Elle gagne l’orée du bois et la clairière. Au poteau « Route du Sud », tourner à gauche en lisière vers « la Tanche » (tableau explicatif sur l’utilisation des arbres par la Marine). Là, passer le ruisseau et continuer vers « Montbarrey » par la grande allée forestière. La quitter à gauche puis prendre à droite la route forestière Gilardoni. Passer la voie ferrée et à "rue du bois", la longer par la droite. Après un droite-gauche, entrer dans le village par le chemin des Riottes. Emprunter la D 7 à droite vers l’église. Au poteau « Montbarrey », partir en direction de « Sous la Motte féodale » (panneau explicatif). Dans le vallon, continuer vers « Les Grands Prés ». Emprunter la D 11 à gauche sur 300 m. Au « Canal du Moulin », prendre le chemin à droite sur 800 m. Tourner à droite, gagner « Montbarrey - Port au bois » (site de fabrication des radeaux) et poursuivre à droite vers « les Fontaines ». Emprunter la D 11 à gauche. Ne pas franchir le pont sur la Loue (explication sur la ligne de démarcation). Juste avant, au poteau « l’Octroi », descendre les escaliers, passer sous le pont, puis traverser le camping en bordure de la rivière ( > prudence !). Traverser le bief, puis continuer dans les bois jusqu’au poteau « Sur les Côtes ». Monter à gauche dans la forêt de Chaux, couper la D 7, utiliser une succession de laies forestières en changeant plusieurs fois de direction (> bien suivre le balisage !) et continuer par l’allée forestière rectiligne. Elle se termine, après avoir longé la voie ferrée, au poteau « Chemin de la Verrerie ». Passer à droite sous le pont de la ligne TGV et gagner tout droit « Les Cliat Cliats ». Prendre la route à gauche, franchir le pont et poursuivre par la route à droite jusqu’aux « Baraques du 14 ». ÉCONOMIE Voituriers et radeliers Au XVIIe siècle, Colbert voit dans les beaux arbres de la forêt de Chaux un matériau idéal pour la marine royale qu’il a entrepris de développer. Les bois d’oeuvre alimenteront les chantiers navals jusqu’au XIXe siècle. Pour les acheminer vers les ports, des voituriers conduisent des boeufs lourdement attelés au départ de la forêt. Les bois sont aussi flottés sur la Loue, qui borde la forêt, et la Clauge, qui la traverse. Les « radeliers » assemblent des troncs en une plateforme – un radeau – qu’ils chargent des autres bois pour être acheminés jusqu’à l’Arsenal de Toulon.

Cette courte boucle de randonnée entre eau et forêt vous fera cheminer au gré des arbres, découvrant le long du chemin des différents aménagements de l’homme en relation avec l’eau : moulin hydraulique, drainage des sols, étang… Une escapade nature pour se ressourcer. Le Moulin du Val d’AmourLe moulin fut une propriété seigneuriale jusqu’au XVIIIème siècle. Loué en 1899 par Joseph Magdelaine puis racheté par ce dernier en 1911, il reste depuis cette date transmis et exploité de génération en génération par la famille Madgelaine. Ce moulin fonctionne pour la plus grande partie grâce à la force hydraulique de la Cuisance, affluent de la Loue, et à 20% grâce à l’électricité. Il a su garder ses traditions, car outre l’usage des cylindres, il utilise toujours des meules de pierre pour moudre le grain. Il est le lien entre l’eau et les hommes, qui composent avec la rivière pour fournir cet ingrédient indispensable à la fabrication du pain : la farine.Les essartsLes essarts sont des terrains boisés défrichés par brûlage ou arrachement pour être mis en culture ou pour construire des villages au Moyen-âge. A Vaudrey, des lieux-dits portent ce nom, témoignant de leur occupation passée : Essart Gaudry, Essart Rouge…Eglise de VaudreyL’église de Vaudrey est construite sur un ancien tertre artificiel entouré d’un mur d’enceinte. Des vestiges romains retrouvés à l’occasion de fouilles, laissent penser que l’église aurait pu remplacer un ancien temple païen. Les origines de l’église remontent aux XIe-XIIIe siècles. A cette époque, elle était probablement en bois. Les parties les plus anciennes de l’édifice actuel sont le porche, le clocher et le chœur (XIIIe s.). L’ensemble, qui imite une disposition cistercienne, fut fortement remanié en 1894-1895 par l’architecte Alphonse Roy, qui remplaça le plafond plat de la nef et du chœur par des voûtes d’ogives. Le clocher a été réhabilité en 1907. A noter à l’intérieur de l’édifice, les sculptures du groupe de calvaire en bois polychrome (XVe s.), ainsi que la chapelle de Vaudrey, qui a conservé la pierre tombale de Maximilien, d’architecture de type Renaissance (XVIe s.). Départ de VAUDREY – MOULIN. Ce moulin fonctionne pour la plus grande partie grâce à l’énergie hydraulique. Suivre la direction « Chemin de la forêt ». Suivre la direction « Bois des moines » : emprunter le chemin dit des Essarts à droite et entrer dans le Bois de Vaudrey. Le sentier forestier permet l’accès entre les parcelles boisées d’essences variées, notamment des charmes, chênes, frênes et merisiers. Le chemin des Essarts est ponctué de petits ponts au-dessus de ruisseaux de drainage qui récupèrent les eaux de source et les eaux pluviales qui ruissellent en raison de la faible perméabilité des sols argileux. Tourner à droite, puis à gauche, en suivant le balisage. Après une parcelle à régénération naturelle fournie de chênes, hêtres et charmes, vous arrivez dans une futaie régulière. Dans cette plantation, des chênes sont plantés en lignes. Ce mode d’exploitation est issu de semis ou de plantations pour la production d’arbres de grandes dimensions. Suivre la direction « Etang de Vaudrey ». Attention lors de la traversée de la D469. S’engager à droite sur le layon qui sépare les coupes 7 et 9, aller jusqu’à la baraque de chasse. Sur la droite, s’engager dans le chemin du Bois qui faisait autrefois la liaison entre les villages de Vaudrey et d’Aumont. Il longe une plantation d’épicéas (sur la gauche). Longer l’Etang du Vieux Chemin. Vous aurez peut-être la chance d’y observer la faune et la flore locales : couleuvre à collier, et pour les végétaux, phragmite commun, populage et iris faux acore. Sur la droite, dans un champ, on peut observer des tuyaux de drainage agricole qui récupèrent les surplus d’eau de pluie qui stagnent dans les champs argileux et alimentent les ruisseaux qui courent dans les champs. Ces tuyaux servent à assécher des parcelles difficilement cultivables autrement. Suivre la direction « VAUDREY-MOULIN ». Rejoindre le centre du village par la rue du Faubourg (traverser la D469). Regagner le point de départ au Moulin, passage devant l’église de Vaudrey (origines XIe-XIIIe s.) qui contient le tombeau de Maximilien.

Partez à la découverte de la basse vallée de la Loue avec ses mortes (anciens bras de rivière), ses paysages et son patrimoine historique et bâti, dont notamment le château de Clairvans. Au panneau « Chamblay » Devant l’école, traverser la rue principale, aller à droite sur 50 m et prendre la route à gauche, passer tout droit « Grand Creux » Au panneau « Sur la levée », partir à droite vers « Port au Bois » (lieu de stockage puis d’expédition du bois par flottage jusqu’au début du XXe siècle). Continuer par le chemin. Il longe la Loue sur 2 km. Au panneau « Pont de Chissey », suivre la D93 à droite sur 80m, puis le chemin à gauche. Il se rapproche de la rivière, puis vire à droite et mène à « Morte aux Nivéoles ». Continuer vers « La Larine » puis longer à droite le ruisseau. Suivre la D93 à gauche, la D93E à droite te traverser Écleux. Au poteau « Rue du Lion », prendre la route à droite et gagner « Le Sausset ». Tourner à gauche, traverser la D472 et la longer à droite sur 100m. Après le pont (ligne de démarcation durant la dernière guerre), suivre la route à gauche et rester à droite. Au poteau « La Petite Biche », emprunter le chemin à droite. Il passe en lisière du bois et débouche sur la D53 (« Au pied de l’Enclos) > Variante courte (13,5 km, 4h, niveau moyen) : Suivre la D53 à droite, passer le carrefour « Pont de Saron » et arriver à « La Digue » Suivre la D53 à gauche sur 200m et la rue à droite. Au poteau « Les grands » tourner à droite, rester à gauche et prendre la route à gauche. Après le pont, partir à droite et continuer sur le chemin qui passe au pied du château de Clairvans (Bâti en 1820 sur l’emplacement d’une ancienne construction médiévale) puis serpente. Au poteau « Les Balènes », virer à droite. Emprunter la D472 à gauche. Passer « Ounans » et prendre la D71 à droite. Passer « Rue de l’Eglise ». Au poteau « L’Essart Monnot », prendre la route à droite et le deuxième chemin à gauche. Au poteau « Gravière Renard », tourner à droite et gagner la Loue. La longer à gauche, passer « La Dandanne » et franchir à droite le pont de la D53. Au poteau « La Digue », suivre la route à gauche et retourner « Sur la Levée ». Regagner « Chamblay ». TRADITIONS La légende du val d'amour « C’est une tradition qu’un lac couvrait autrefois de ses eaux le Val d’Amour. Au château de Clairvans vivait Rainfroy, un homme qui joignait la déplaisance et la fierté. Sa fille Euriette, belle à ravir, aimait Loys, un gent menestrel de Montbarrey, mais Rainfroy qui ne voulait pas de cette union emprisonna Euriette. Loys creusa un chêne et la nuit il traversait le lac sur cette pirogue guidée par la nourrice d’Euriette et allait baiser les mains de sa mie au travers des barreaux de la tour. La nourrice avaricieuse souffla une nuit son cierge et Loys se noya tristement. Rainfroy mourut peu après et Euriette, libre, fit percer la digue à Parcey qui retenait les eaux du lac pour retrouver le corps de son amant. » Extrait d’Un beau pays du Val d'Amour de Louis Joseph Horiot

Nous vous invitons à découvrir la rivière Loue, le long d’un sentier au départ de Chamblay. Le paysage conserve en mémoire les traces des divagations de la Loue. Il révèle également comment l’homme a exploité les ressources de la rivière et lutté contre les crues. Ce parcours agrémenté de 7 tables de lecture lève le voile sur ces relations, parfois conflictuelles et souvent complexes qui unissent les habitants à la Loue et présente les espèces d’oiseaux caractéristiques des milieux rencontrés. La morte des fontaines :Les redressements de la Loue, pour réduire les inondations à partir des années 60, ont déconnecté une grande partie de ses anciens lits, qui ont fait la réputation de la Loue auprès des pêcheurs. Les anciens racontent qu’on y trouvait des poissons en abondance : truites, ombres, brochets… étaient pêchés selon les besoins. Il n’y avait que l’embarras du choix. Aujourd’hui devenus des mortes comme la Morte des fontaines, ils ne sont alimentés en eau que lors des crues, mais conservent un potentiel important comme lieux de reproduction et de refuge pour les poissons.Dans le cadre du Contrat de rivière Loue, la Communauté de communes du Val d’Amour a reconnecté la Morte des fontaines à la Loue en 2007. Son chenal a été creusé de près de 2 m à l’amont pour assurer une alimentation en eau toute l’année.Le flottage des bois : Jusqu’au début du XXème siècle, le flottage des bois était une activité très importante sur la Loue, notamment à Chamblay avec son Port aux Bois. Les radeaux assemblés sur les prairies étaient convoyés lors des crues jusqu’au Port aux Bois de Montbarrey où ils étaient chargés de chênes « courbants » de la Forêt de Chaux pour construire la coque des bateaux de la Marine royale. De là, ils partaient pour la vallée du Rhône et les chantiers navals.L’ancien seuil du Port aux Bois a été en partie restauré récemment. Il mesurait à l’origine 95 m de long et se poursuivait sous la figue. Les pierres sont maintenues par des poutres de chêne pour éviter leur arrachement lors des crues. Suivre la direction « Grand creux » sur votre gauche. Suivre la direction « Sur la levée » sur votre droite. Suivre la direction « PORT-AU-BOIS CHAMBLAY » à droite. En 1953, la digue n’a pas résisté à la crue de la Loue, le bas du village de Chamblay fut inondé. Table de lecture : ici, coulait une rivière. Au pied de la digue, un bras de Loue recouvrait ce qui est aujourd’hui une prairie. Lorsque les eaux montaient, elles emportaient les radeaux et en se retirant, déposaient les alluvions fertilisant la plaine. Découvrez les vestiges de cet ancien seuil aménagé pour faciliter la mise à l’eau des radeaux à 50m devant vous dans le pré.Revenir à « Sur la levée » puis suivre la direction « La digue » sur votre droite. Au pied du pont suivre la direction « Morte des Fontaines » à gauche. Table de lecture : une rivière entièrement domestiquée. La Loue essaie toujours de modeler son lit en érodant ses berges et en déposant des graviers. Par exemple, la zone boisée dans la Loue sur votre gauche est régulièrement érodée par les crues alors qu’un banc de galets s’agrandit en face de vous.    En chemin, vous passerez sur l’ouvrage d’alimentation de la Morte des Fontaines. Prendre le chemin qui longe la morte sur votre gauche. Vous reviendrez à cet endroit après avoir parcouru la boucle de la morte. En chemin des tables vous présentent les oiseaux qui vivent dans ces différents milieux que constituent les pâtures, le bras mort et la saulaie, ainsi que les libellules et demoiselles qui affectionnent les eaux calmes.Remarquez en chemin les gros galets sur le sentier. Arrivés à la porte du pré, longer la clôture sur la gauche, et cheminer sur la butte. Surprise, vous êtes arrivés au pied du village de Chamblay et vous avez emprunté le lit (les galets) puis la berge (la butte) que la Loue occupait jusque dans les années 50. Elle était là, au pied des maisons. Imaginez la crainte des habitants quand elle était en crue. Vous passez les deux chicanes et l’abreuvoir. La morte est rejointe par le ruisseau du Saron. Au bout de la clôture, bifurquer à gauche pour se rapprocher de la morte, suivre le sentier qui la longe et serpente entre la morte et l’ancienne berge. Vous arrivez à la confluence de la morte avec la Loue. La table de lecture intitulée « Retrouvons une Loue vivante » place tous les espoirs dans le contrat de rivière Loue aujourd’hui terminée. Il a permis d’initier une politique de reconnexion des anciens bras de la rivière qui sera sans nul doute bénéfique au milieu naturel.Suivre la Loue sur votre droite. Suivre la Loue tout droit direction « Sur la digue ». Continuer tout droit direction « Pont du Saron ». Suivre à gauche « Grand creux ». De retour au point n°2, prendre la direction « CHAMBLAY » pour revenir au point de départ.

Ce sentier vous emmènera sur des lieux riches d’histoire mêlant les traditions d’hier et un patrimoine architectural séculaire. En Val d’Amour, la tradition locale du flottage de radeaux se perpétue et vous pourrez voir sur le Loue une portière à radeaux unique dans l’Est de la France, restaurée par la Confrérie Saint Nicolas des Radeliers de la Loue. A Arc-et-Senans, village du Doubs enclave dans le Jura, les majestueux bâtiments de la Saline Royale allient une architecture sans pareil à une fonction industrielle de production du sel. Un patrimoine à la frontière entre deux territoires et deux ères à découvrir en toute simplicité. Eglise de Chissey-sur-LoueLa corniche de l’église est ornée de 64 sculptures de visages grotesques et grimaçants, représentant les aliénés mentaux qui, lors de la messe, étaient enfermés dans la salle du premier étage du clocher. Saint-Christophe, le patron de l’église, passait autrefois les guérir. Surnommés les « Babouins » par les habitants des villages voisins, ce sobriquet devint le nom des habitants de la commune à partir du XIXème siècle.Saline RoyaleDestinée à la production de sel, la Saline Royale fut réalisée entre 1775 et 1779 par Claude-Nicolas Ledoux. Elle suivait les plans de l’architecte pour une cité idéale – la ville de Chaux – et les onze bâtiments construits en arc de cercle répondent à une organisation de vie en société au sein même de la Saline. Elle fonctionnait comme une usine intégrée dans laquelle étaient abrités les lieux de production du sel ainsi que les lieux d’habitations des berniers (ouvriers du sel) et de leur famille. La Saline fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982. Exceptionnel exemple de l’architecture industrielle du siècle des Lumières, elle accueille plus de 100 000 visiteurs chaque année.Portière à radeauxTradition ancestrale, le flottage des longs bois, assemblés par les radeliers en radeaux qui peuvent atteindre 35m de long et 8m de large, servait à convoyer sur les voies navigables pour la construction navale, le bois d’œuvre ou encore le bois de chauffage. Au XIXème siècle, des radeaux sont assemblés au Port aux Bois de Cramans. Le franchissement du barrage du Moulin Toussaint est facilité par la portière à radeau construite en 1856 et restaurée en 2011. Départ de CHISSEY-SUR-LOUE, EGLISE. Ancien bourg médiéval, Chissey a conservé son église dont les origines remontent au XIIe siècle. Suivre la direction « Champ Voiron ». Au champ voiron, suivre la direction « Vers Saline Royale ». A la Grosse gravière, suivre la direction « Arc et Senans / Au grand rivage ». Au grand rivage, suivre la direction « Arc et Senans par la Loue ». Vous traversez un ancien méandre de la Loue. A la gravière, suivre la direction « Arc et senans ». Vous longez les berges de la rivière. Après 500m découvrez un ouvrage aménagé pour alimenter régulièrement une morte en eau et ainsi améliorer sa qualité biologique. En face du Moulin Toussaint, quitter les berges de la Loue pour emprunter un chemin sur la gauche. Rejoindre la D17 au village d’Arc-et Senans et la suivre sur votre droite. Suivre la direction « Cramans / Saline royale ». Dans le village sur la gauche, se trouve une chapelle du Sacré-Cœur construite en 1913. Continuer la rue principale et traverser le passage à niveau, rejoindre la Saline Royale d’Arc-et-Senans. Vous êtes devant la Saline Royale d’Arc-et-Senans. Construite sous Louis XVI, elle servait à la production du sel. Son architecture exceptionnelle en fait un lieu renommé. Emprunter la rue en face de la Saline jusqu’au bout de la ligne droite. Suivre la direction « Cramans ». Vous êtes à « Les Emprunts ». Prendre la direction « Les nues ». Tourner à droite après le pont SNCF pour entrer dans le lotissement. Prendre la direction « PORTIERE A RADEAUX ». Passage à proximité de la station d’épuration de Cramans. La tradition du flottage de radeaux existe dans le Val d’Amour depuis la fin du XVIIe siècle. La portière à radeaux permettait aux radeaux de franchir le barrage sur la rivière. Suivre la direction « Puits de captage ». Suivre la direction « Morte aux nivéoles ».  Suivre la direction « Pont de Chissey ». Après avoir rejoint la Loue, suivre le sentier le long de la berge puis en forêt. Suivre la direction « Champ Voiron » en traversant le pont en direction du village. De retour au point 2, suivre la direction « CHISSEY-SUR-LOUE – EGLISE » pour rejoindre le point de départ.

« Une échappée en vélo électrique qui tient toutes ses promesses : déconnexion, rythme doux et exploration des différents visages d’un terroir : naturel, humain et culturel ! Une expérience que je recommande à tous ceux désireux de prendre le temps de la rencontre et du partage avec un guide attentif et connaisseur des richesses de nos territoires ». Est-ce que ce témoignage d’une participante à un de mes circuits Patrimoine dans le pays Monstsaugeonnais vous donne envie à vous aussi ? Je suis Jean-Michel Barbier, votre accompagnateur de randonnée en vélo à assistance électrique en Bourgogne et Haute-Marne. Avec Échappée Nature, je souhaite offrir au plus large public l’occasion de savourer un moment privilégié qui allie le plaisir des sens, la découverte respectueuse de son environnement naturel et la mise en valeur de ceux qui font vivre nos terroirs avec passion et créativité. L’inscription aux sorties se fait sur réservation uniquement. Vous trouverez l’agenda des séances sur le site web - réservation en ligne. Nb de places limitées par séance.

Cette chapelle a été érigée en 1854. Alors qu'une épidémie de choléra se propageait en Franche-Comté, une procession fut organisée au terrain des Essards dominant le village et là, les villageois ont fait vœux d'élever un monument en l'honneur de la très sainte Vierge, si la paroisse était préservée.

La Saline royale d'Arc-et-Senans est une ancienne saline - saunerie (production industrielle de sel, « or blanc » ou sel gemme) du XVIIe siècle en activité jusqu'en 1895. Elle compte parmi les plus importantes salines d'Europe de son époque, et est construite par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux sous le règne du roi Louis XV pour transformer la saumure, extraite aux salines de Salins-les-Bains transférée jusqu'à Arc-et-Senans par un saumoduc de 21 km. Tél : 03 81 54 45 45 Site web : www.salineroyale.com Ouvert tous les jours de 09h00 à 18h00. Temps de visite guidée : 1h. Tarif : à partir de 9.80 €

Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, ancienne manufacture de sel du 18e siècle, la Saline royale est un monument unique au monde qui s’ouvre à tous les publics. Au cœur d’un parc de 13 hectares, la Saline royale abrite 11 bâtiments, 30 jardins, 6 expositions permanentes, des expositions temporaires, des spectacles nocturnes, des concerts et des animations pour les enfants.

L'église Sainte-Bénigne, consacrée en 1852, a été construite grâce à la générosité de Monsieur de Grimaldi, directeur de la Saline, par l'architecte Max Painchaux. Elle contient 10 œuvres exceptionnelle datant des XVIe et XVIIe siècles ainsi qu'un chemin de croix en cuir repoussé. Restauration à proximité.

Arbois est une ville aux multiples références : Capitale des Vins du Jura, 1er vignoble à obtenir l’AOC en France, Petite Cité Comtoise de Caractère, Site Remarquable du Goût, fief de Louis Pasteur… Richesse patrimoniale : église Saint-Just, maisons vigneronnes, Tour Gloriette, Pont des Capucins, Château Pécauld, Maison de Louis Pasteur, Musée de la Vigne et du Vin, Musée – Maison d’Art Sarret de Grozon…

Louis Pasteur (1822-1895), l'inventeur du vaccin contre la rage revint à Arbois sa vie durant. Sa maison a été conservée intacte. Du billard au laboratoire, vous pénétrerez dans l'intimité du savant. Tél : 03 84 66 11 72 Site web : www.terredelouispasteur.fr Ouvet tous les jours de 09h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00. Tarif : 6.80 €

Le Musée de la Vigne et du Vin du Jura, situé au rez-de-chaussée du Château Pécauld, comporte deux parties : une en extérieur, avec un décor de vignes reconstituées ainsi que des vitrines de présentation, et une partie intérieure illustrant les travaux de la vigne, l'histoire sociale et économique des vignerons ainsi que la vinification des vins du Jura (Ploussard, Trousseau, Chardonnay, Vin de paille, Macvin, Vin Jaune)... Tél : 03 84 66 40 45 Site web : www.juramusees.fr/ Ouvert tous les jours de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 sauf le mardi. Temps de visite : 1h

Le village de Mesmay est adossé à la colline du Mont. Son église, dont la sacristie porte les marques d'un dessin du XIe siècle, a été reconstruite au XVIIIe siècle. L'environnement est un souci permanent alliant fermes traditionnelles, prairies et berges de la Loue où canoës et baigneurs partagent son lit, tandis que les promeneurs en prenant la rue du Four peuvent être surpris par l'étang dont la réhabilitation est envisagée.

Une maison porte le nom "la foule" parce que, c'était là qu'on foulait les draps de l'armée ; c'était un petit bâtiment en dehors du pont. Puis il y eut un moulin qui a marché peut-être au ralenti en 1914 puis s'est arrêté. Il existe aussi au village un monument des aviateurs.

Les habitants sont surnommés «les éssairis» ce qui signifie «assoiffés» (car ils économisaient l’eau). De petits seigneurs locaux ont dû édifier une maison fortifiée à By ; les portails existaient encore à la fin du XIXe siècle, il en reste une tour carrée recouverte de laves. On peut découvrir trois superbes retables en stuc du XVIIIe siècle dans l’église entièrement rénovée. Site exceptionnel surplombant la vallée de la Loue et la forêt de Chaux.

Cuisine moderne qui respecte les produits locaux et de notre terroir. Élus « Jeune talent » en 2024 par le guide Gault-Millau. La cuisine de Léa et Clément est la fusion de chacune de leurs idées, l’addition de chacune de leurs expériences et de chacun de leurs vécus. Georges Blanc, Xavier Beaudiment, Anne-Sophie Pic, Yoann Conte, chacune de ces maisons leur a apporté de manières différentes, mais vraiment indissociables les unes des autres.

Venez découvrir la cuisine traditionnelle franc-comtoise dans cette auberge de terroir où les mets sont confectionnés à base de produits frais et régionaux. Un accueil chaleureux et convivial vous sera réservé lorsque vous franchirez les portes de ce restaurant atypique et paisible où il fait bon se ressourcer que ce soit en famille ou entre amis.

Damien et son équipe en cuisine raviront vos papilles. Amoureux des terroirs, il s'attelle à vous offrir une cuisine généreuse et variée. Il valorise les terroirs français en privilégiant des produits locaux. Venez goûter à nos pizzas cuites au feu de bois, ou des burgers maison et laissez-vous voyager sur notre terrasse ombragée et pourquoi ne pas faire une petite partie de pétanque pour finir en beauté ?

Un accueil chaleureux dans un cadre champêtre à 10 km d'Arc-et-Senans et 6 km de Quingey. Une cuisine traditionnelle, des produits du terroir servis avec générosité, bienvenue au restaurant du Val.

Dans notre charmant petit village, venez déguster notre spécialité : la friture de truite fraîche, dans un cadre convivial et chaleureux. À la belle saison, vous pourrez profiter en toute quiétude d'une belle terrasse ombragée. Nous vous accueillons pour vos repas de groupes. Dégustez nos grenouilles fraîches en saison.

Petite ou grosse faim, vous trouverez de quoi vous satisfaire : snacks, salades, cuisine faite maison...

Entouré par la Loue et la nature, l’hôtel – restaurant La Truite de la Loue est un lieu intemporel et culte dans le paysage du Doubs (Bourgogne-Franche-Comté, 25). Davy Ruffin et sa compagne Sabrina vous accueillent dans leur univers avec beaucoup de bienveillance et d’écoute. Ils vous proposent de découvrir leur passion en venant vous reposer dans leur établissement profiter d’un repas franc-comtois mêlant les produits du terroir et le respect des traditions.

Restaurant proposant un mixte entre la cuisine italienne (pizza, pasta...) et la cuisine traditionnelle (salade franc-comtoise, lasagne du Haut-Doubs...)

Au Restaurant Les Bords du Lac, tous les plats sont faits-maison avec des produits locaux, du savoir-faire et une bonne dose de créativité !

Votre restaurant de spécialités de poissons en Franche-Comté ! A quelques pas de la magnifique grotte d'Osselle, je vous accueille sur les belles berges du Doubs dans un cadre magnifique et convivial. A l'intérieur ou sur notre agréable terrasse, vous goûterez à mes spécialités de poissons d'eau douce ! Mais surtout, à la berge, demandez à goûter lors de la saison nos succulentes cuisses de grenouille. Bienvenue dans notre petit coin de paradis !

Ouverture 24/04/2020 > 20/09/2020 Le camping Huttopia La Plage Blanche vous accueille dans un cadre naturel exceptionnel au coeur du Jura, dans le petit village d’Ounans. Pêche dans la rivière, piscine, calme et détente sont au rendez-vous !

Mitoyen de la Saline royale d'Arc-et-Senans, patrimoine mondial UNESCO. Ancien relais des postes datant de 1855 doté de cinq chambres qui bénéficient, pour la plupart, d'une vue sur la Saline royale et sur le parc. Cet endroit vous offrira le calme et la sérénité nécessaires à un séjour de détente en Franche Comté. Vos journées pourront être suivies de découvertes culinaires grâce à notre Table d'hôtes.

Découvrez dans l’enceinte de la Saline royale, inscrite sur la Liste du Patrimoine Mondial par l’UNESCO , chambres revisitées par le designer Jean-Michel Wilmotte et décorées par l’architecte et auteur de bande-dessinée Damien Cabiron. Ces artistes travaillent en totale résonance avec la volonté originelle du créateur de la Saline – Claude Nicolas Ledoux – qui avait souhaité une architecture « aussi pure que celle du soleil dans sa course".

Aire d'accueil proche de la Saline royale.

Nos sept chambres non-fumeur, toutes au premier étage sont entièrement rénovées et vous permettront de prolonger votre soirée ou votre séjour dans un cadre moderne, intime et reposant. L'hôtel, situé au centre de cette petite bourgade du Doubs, vous permettra, après une bonne nuit passée et un bon petit-déjeuner vitaminé, de vous rendre très rapidement à la grande Saline royale d’Arc-et-Senans, monument classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Petit camping familial avec une piscine chauffée d'avril à septembre. Idéalement situé à la frontière Doubs - Jura. Proche de Besançon, Salins-les-Bains, Dole et de la région des Lacs. Venez découvrir les Salines Royale d'Arc et Senans, site inscrit au Patrimoine mondiale de l'UNESCO.

À deux pas de la saline Royale et du Château de Roche, cette maison de Maître et son parc d'un hectare vous séduiront. Tranquillité assurée, chambres rénovées avec goût, salle de bain privative. Géraldine et Xavier vous proposent aussi un petit déjeuner ou un dîner à leur table, comme à la maison, sur demande. Local à vélo et frigo à disposition. Cuisine d'été.

Brères-Dessous avec son manoir et son moulin se situe tout au bord de la Loue à 1 km en aval de Brères. Il existait donc en 1471 «une belle maison de pierre avec plusieurs cheminées et le treuil à côté» (pressoir ou treuil d’un puits ) . En 1577, un colombier fut aménagé. Le pont enjambant la rivière fut construit en 1845 et la mairie date de 1910

Dans le charmant village de Lombard, vos hôtes vous accueillent dans une élégante maison du XVIIIᵉ siècle, entièrement clôturée et entourée d’un jardin arboré. Profitez d’un cadre paisible alliant authenticité et confort moderne. Un parking privé est disponible à l’intérieur de la propriété pour un séjour en toute tranquillité.

Située en Franche-Comté, La Grange du Hérisson est une chambre d’hôtes pleine de charme, installée dans une maison de famille rénovée. Elle propose deux chambres confortables avec salle d’eau privative, terrasse et balcon. Un parking privé, un abri couvert et un local à vélos sont disponibles pour les voyageurs. Offrez-vous un séjour paisible, alliant nature et convivialité.