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Découvrez Marseille-10e depuis l'HOTEL KYRIAD MARSEILLE CENTRE RABATAU

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Marseille-10e–arrondissement, niché au cœur de la région enchantée de Provence-Alpes-Côte d'Azur, est un lieu offrant une myriade d'activités captivantes à ses visiteurs. Commencez votre exploration par une balade dans le Parc du 26e Centenaire, un espace vert étendu qui offre de nombreuses allées piétonnes idéales pour une promenade relaxante. Ensuite, pour les amateurs de sport, ne manquez pas l...Voir plus

Se balader autour de HOTEL KYRIAD MARSEILLE CENTRE RABATAU

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Parcours de randonnée à HOTEL KYRIAD MARSEILLE CENTRE RABATAU.
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Balade urbaine : une véritable coulée verte entre les quartiers de Saint-Giniez, Bonneveine et Mazargues
1.2 km

Balade urbaine : une véritable coulée verte entre les quartiers de Saint-Giniez, Bonneveine et Mazargues

Cette balade que l’on peut aussi bien parcourir à pied qu’en vélo fait découvrir des quartiers marseillais, qui abritent quelques sites qui méritent le détour. Le parcours est particulièrement agréable quand il fait chaud car il est ombragé. Le point de départ se situe à hauteur d’un pont, au début de l’impasse René Magnac (1). Vous longez le complexe sportif qui porte le nom de l’ancien président du club de l’ASPTT qui a beaucoup œuvré pour son développement. Vous débouchez sur l’avenue de Mazargues et continuez sur une partie plus verdoyante, jusqu’à atteindre l’arrière du bâtiment qui abrite le Ballet National de Marseille (2) et le parc Henri Fabre (3). Continuez toujours le long du lit originel du fleuve Huveaune pour gagner l’entrée principale du parc Borély (4). Admirez la vue sur le château (5). Franchissez les grilles et poursuivez votre chemin sur la gauche pour rejoindre la roseraie. Passez sous l’imposant et majestueux platane afin de rejoindre l’île de l’ancien établissement le « Pavillon du Lac ». Quittez l’île pour vous diriger vers l’entrée du jardin botanique (6). Si vous avez fait le nécessaire pour réserver votre entrée, (elle est gratuite mais obligatoirement sur réservation), le dépaysement est total. Après ce détour, passez devant la fontaine de l’Homme aux Oiseaux pour atteindre l’aire de jeux dédiée aux enfants. Un portillon permet de quitter le parc Borély pour accéder à l’avenue Clot-Bey. Traversez l’avenue et continuez votre route dans l’étroite traverse Paul qui zigue zague entre les propriétés. Les murs de clôture protègent du regard de belles demeures. Vous débouchez finalement sur la rue Albert Dubout et au bout, descendez sur la droite, le long de l’avenue d’Haïfa. Vous atteignez le [mac ]musée d’art contemporain (7) et le Pouce de César (8). Par l’avenue de Hambourq vous accédez ensuite au parc central de Bonneveine (9) où l’on retrouve également quelques œuvres monumentales d’art contemporain. Poursuivez à travers le parc pour longer les terres de la société d’horticulture et du parc Bortoli (10). Vous avez atteint la fin du parcours. Plusieurs options s’offrent à vous : Continuez la visite pour découvrir le quartier de Mazargues, prenez les bus 22/22S qui vous permettent de regagner le rond-point-du-Prado ou prenez le bus 45 qui vous rapproche du bord de mer, du quartier de la Pointe-Rouge et de la campagne Pastré.

2 h
4.6 km
Très facile
88 Boulevard Michelet Au début de l’impasse René Magnac 13008 Marseille
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Balade à travers le quartier Saint-Pierre
1.9 km

Balade à travers le quartier Saint-Pierre

Cette balade fait découvrir le quartier paisible de Saint-Pierre, situé au cœur de la cité phocéenne. Il est connu avant tout pour le cimetière, implanté au milieu du XIXème siècle. Aujourd’hui le quartier plaît aux familles car il est doté de plusieurs atouts : des écoles, de nombreux commerces, une ambiance de village et un bon maillage entre différents modes de déplacement (tramway, métro, bus et grands axes routiers). Le point de départ pour cette exploration de quartier est à l’arrêt du tramway “Sainte-Thérèse”, de la ligne T1 en direction de « les Caillols ». Empruntez le boulevard Sainte-Thérèse jusqu’à atteindre l’arrière de l’église Saint-Pierre (1). Rejoignez le parvis de l’église pour admirer sur votre droite la façade d’immeuble de style Art déco. Au coin de la place, remontez sur votre droite la rue Pascal Ruinat qui débouche sur le groupe de logements Louis Loucheur (2). Après avoir traversé la cité dont les façades sont peintes dans un camaïeu d’orange, longez la voie ferrée pour atteindre le boulevard Daumas. Au bout, tournez à droite en passant sous l’arche. Vous êtes sur le chemin de Saint-Jean du Désert. En arrivant à hauteur du rond-point, tournez à gauche sur le boulevard Jeanne d’Arc pour marcher à nouveau en direction de la voie ferrée (3). Vous passerez devant l’entreprise Cristal Limiñana (4) et le cabaret l’étoile bleue (5). Avancez tout droit sur le boulevard Jeanne d’Arc (6) jusqu’à revenir devant l’église Saint-Pierre, puis prenez à droite. La rue Ruinat (7) vous conduira jusqu’à la rue Saint-Pierre (8). En étant observateur, on constate que le quartier Saint-Pierre abrite globalement de nombreux petits immeubles aux toits en tuiles qui sont représentatifs de l’architecture marseillaise traditionnelle. Prenez la rue Saint-Pierre par la gauche et avancez 300 mètres jusqu’à l’entrée principale du cimetière (9). C’est comme si on pénétrait un hémicycle prolongé par une vaste allée bordée de magnolias. De part et d'autre de l’allée se trouvent les tombes de la bourgeoisie marseillaise qui ont fait la renommée de Marseille à partir de 1850 (10). Cheminez tout droit pour accéder à un site peu connu : une crypte militaire (11). Continuez tout droit jusqu’à la 4ième intersection (12) et prenez à gauche jusqu’à atteindre le dépositoire. Tournez à droite et montez les escaliers. En chemin, vous allez rencontrer plusieurs tombes remarquables (13) et (14). Poursuivez tout droit jusqu’à atteindre un escalier, puis prenez à gauche pour rejoindre un portail secondaire qui vous permet de quitter le cimetière. Redescendez par la gauche la rue Saint-Pierre jusqu’à atteindre les vestiges sur votre droite, d’un aqueduc (15). Continuez tout droit en longeant les voies du tramway (16) et (17). La balade se termine à l’arrêt “Saint-Pierre” du tramway T1 qui permet de regagner le centre-ville.

2 h
2.9 km
1 rue Moreau Point de départ : en sortant du Tramway T1, arrêt Sainte-Thérèse 13005 Marseille
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Balade à travers le quartier du Cours Julien
2.4 km

Balade à travers le quartier du Cours Julien

Cette balade emmène dans le quartier du cours Julien et de Notre-Dame du Mont. Quel que soit le jour de la semaine, il y a toujours des choses à faire et à découvrir dans le quartier. Suivez l’itinéraire pour découvrir le quartier sous un autre angle. Le point de départ est donné sur la Place Carli devant le Conservatoire à rayonnement régional Pierre Barbizet (1), où l’on retrouve des pianos de la marque Boisselot, l’un des plus prestigieux fabricants de son temps. La Manufacture de la famille était installée un temps au 12 place Notre-Dame du Mont avec 150 ouvriers capables de produire 450 pianos par an en 1848. En 1844, Franz Liszt, de passage à Marseille pour commander un piano à Boisselot, en profita, pour donner un concert de charité en ce lieu. La production s’est arrêtée en 1917. Remontez un tout petit peu la rue des trois Mages pour observer un instant les joueurs de pétanque qui s’animent sur le terrain qui surplombe la place Carli. (2) Revenez sur le Cours Julien. (3) Au numéro 34, marquez un arrêt pour visiter la savonnerie de la Licorne (4). Depuis le début des années 1990, le quartier du Cours Julien est un lieu d’expression artistique à ciel ouvert. Depuis 2013, des fresques monumentales recouvrent les marches et les contre-marches de l’escalier qui relie le Cours Julien à la rue Estelle (5). Traversez le Cours Julien pour rejoindre la rue Crudère, puis prenez la première à gauche, la rue Vian. Quand celle-ci débouche sur la rue des Trois Mages, prenez à droite. Continuez jusqu’à la rue des trois Rois. Ce croisement est la place du chien Saucisse (6). Dans la rue des trois Rois, vous trouvez de nombreux petits restaurants et de multiples lieux de convivialité. Les rues parallèles, Pastoret et Bussy l’Indien sont le royaume des friperies. Et comme toutes les autres rues, les murs et les devantures sont couverts de fresques, collages et pochoirs d’artistes marseillais, nationaux et internationaux. Pour en savoir plus sur cet art urbain, ne manquez pas la visite guidée proposée par l’office de tourisme réservable sur www.marseilleexperience.com Rue Bussy l’Indien entrez dans la boutique de livres anciens et modernes qui propose des éditions rares. Quand vous atteignez le bistrot le Champ de Mars, une institution du quartier, tout comme Le Petit Pernod croisé précédemment, reprenez à droite la rue des trois Mages. Traversez la rue des 3 frères Barthélémy pour emprunter en face la rue Fontange. Au bout vous atteignez l’église de Notre-Dame du Mont (7). Revenez sur vos pas et finissez le parcours en longeant la rue de la Loubière jusqu’à l’établissement Mama Shelter. (8)

1 h
1.7 km
Très facile
Place Carli 13006 Marseille
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Randonnée Notre-Dame de la Garde, Roucas-Blanc, Corniche
2.4 km

Randonnée Notre-Dame de la Garde, Roucas-Blanc, Corniche

Après la visite de Notre-Dame de la Garde, explorez le quartier entre mer et terre du Roucas Blanc. Ce quartier, véritable dédale de ruelles étroites, se visite exclusivement à pied et offre des points de vue magnifiques sur la ville. La colline du Roucas Blanc est aussi le lieu de libre expression des Rocailleurs Marseillais du XIXe siècle : artisans-maçons et créateurs d’ornements, parfois très singuliers, on retrouve leurs créations dans les jardins de rêve des maisons cossues du quartier. Par les traverses en montées et les ruelles en pente, vous atteindrez la Corniche Kennedy et la Plage du Prophète. Son sable fin et ses eaux turquoise vous offriront une belle récompense après un parcours assez sportif. C’est réellement la balade urbaine la plus épatante, alors nous vous invitons à regarder votre environnement avec curiosité et attention. Au pied de Notre-Dame de la Garde, quand on regarde vers la mer, il y a un escalier qui descend et qu’il faut emprunter. C’est la Montée du Commandant Valentin et le début de l’itinéraire (1). On la descend jusqu’à un premier croisement avec une maison où vous prenez à gauche, le début de la traverse du Génie. Une marque bleue indique le chemin. Puis continuez à gauche un sentier qui slalome entre les agaves, le chemin du Bois Sacré (2) qui rejoint la rue du même nom, qui se prolonge par le chemin du Roucas Blanc qu’il faut descendre jusqu’à la place du Terrail (3). Prenez ensuite à droite l’avenue des Roches (4 et 5) jusqu’au numéro 77b. Là, sur votre gauche, débute par un escalier la rue Colline Chanot qu’il faut monter jusqu’au croisement avec la traverse de Roux, à prendre sur la gauche. A l’intersection suivante, tournez à droite dans la rue Emile Duployé jusqu’au numéro 45. Sur votre gauche vous découvrez un étroit et raide escalier à gravir, c’est la montée des Croquants (6) qui débouche ensuite sur le chemin du Souvenir. Reprenez votre souffle et suivez le prenant sur la droite (7). Le chemin s’arrête devant le portail de la villa Buenos-Ayres et descendez à droite un escalier qui rejoint la traverse Nicolas. Faites quelques pas en partant sur la droite pour admirer une tour (un pigeonnier ?) et surtout la villa Maraveyre dont la toiture en ardoise dénote avec les tuiles plus typiques pour notre région. Reprenez la visite pour suivre la traverse Nicolas jusqu’à l’escalier de la Napoule qui part sur la gauche. Admirez le travail en rocaille (8) pour remplacer le panneau classique bleu à liseré blanc de nom de rue (9) et (10). Descendez les escaliers jusqu’à ce que vous puissiez prendre à droite la montée de la Rotonde. Admirez la vue sur la Méditerranée à travers les grands hublots en rocaille découpés dans le ciment et terminez votre itinéraire qui débouche sur la Corniche, face à la plage du Prophète (11). Sur la Corniche Kennedy, une ligne de bus vous permet de rejoindre soit le Rond-Point du Prado, soit le Vieux-Port.

45 min
2.3 km
Facile
Départ Notre-Dame de la Garde 13006 Marseille
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Que faire à HOTEL KYRIAD MARSEILLE CENTRE RABATAU

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Marseille Pass : musées, activités, transports tout compris
2.7 km

Marseille Pass : musées, activités, transports tout compris

Profitez pleinement de votre séjour avec le CityPass Marseille tout inclus ! PROFITEZ PLEINEMENT DE VOTRE SÉJOUR AVEC LE CITYPASS MARSEILLE TOUT INCLUS ! Pour une durée de 24h, 48h ou même 72h consécutifs, vous bénéficiez d’un accès gratuit à plus de 10 musées et d’un accès libre aux transports en commun marseillais. Avec votre pass, profitez de nombreuses réductions sur les nombreuses visites et musées ! En plus d’être très économique, le CityPass Marseille vous permettra d’éviter les files d'attente. MUSÉES : * MuCEM * Musée des Arts Africains, Océaniens, Amérindiens * Musée d’Archéologie Méditerranéenne * Musée de la Marine et de l’Economie * Musée Cantini * Musée des Docks Romains * Muséum d’Histoire Naturelle * Musée du Terroir Marseillais * Musée Grobet-Labadié * Musée des Arts décoratifs et de la Mode – Borély * Musée d’Histoire * MAC Galeries Contemporaines BALADES ET VISITES : Que vous soyez en famille ou entre amis …, tous ces tours de la ville inclus dans le pass vous raviront : Château d’If, petit train touristique (avec coupe-file, en période de forte affluence), tour en bateau, etc. TRANSPORTS EN COMMUN : Utilisez votre ticket inclus dans le CityPass Marseille et débutez votre exploration de la ville. Accédez gratuitement à tout le réseau de transports (bus, tramways, city navettes et métros) sur toute la durée de validité de votre pass et de façon illimitée. RÉDUCTIONS ET CADEAUX : Bénéficiez également de nombreuses réductions, cadeaux et dégustations gratuites dans quelques uns des meilleurs restaurants et cafés, ainsi que dans certains magasins et attractions. Vous trouverez le détail des inclusions de votre city pass en cliquant sur le document ci-dessous. Vous serez fascinés par la richesse et les activités qu’offre la magnifique ville de Marseille ! La cité phocéenne n’aura plus de secrets pour vous !

rue de La Canebière 13001 Marseille
Réservez à partir de 27 EURRéservez
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1 journée à vélo : visite de Marseille et baignade dans les Calanques
3 km

1 journée à vélo : visite de Marseille et baignade dans les Calanques

Profitez d’une journée de détente pour visiter le centre ville de Marseille et partir à la découverte des Calanques ! Au programme : monuments, baignade et cuisine traditionnelle ! CETTE RANDONNÉE À VÉLO DE 30KM VOUS EMMÈNERA SUR LES PLUS BELLES PLAGES ET LES PLUS JOLIES CRIQUES DES CALANQUES ! Débutez votre tour commenté par la découverte de l’incroyable Abbaye Saint Victor puis des quartiers pittoresques de la cité phocéenne. Pédalez jusqu’au Palais de Pharo qui surplombe la mer et offre une vue exceptionnelle. Le Vallon des Auffes, petit port perché pittoresque, vous enchantera avec ses nombreux cabanons, cafés et restaurants ! Poursuivez votre randonnée à vélo en passant par la Corniche Kennedy, les magnifiques plages du Prado et le petit port de pêche de Madrague Montredon ! Vous aurez le temps pour vous restaurer sur le port de Goudes (selon programme). Puis, repartez en direction de la presqu’île de Cap Croisette situé au cœur de l'archipel de Riou au cadre dépaysant. Baignez-vous dans la Calanque de la Maronaise puis visitez le petit port de la Calanque de Callelongue qui vous charmera par son relief et son eau cristalline. Terminez votre randonnée à vélo en traversant le parc Borelli et en admirant la fameuse basilique Notre Dame de la Garde, aussi appelée Bonne Mère ! Cette journée à vélo à travers les plus beaux sites de Marseille et des Calanques vous laissera de beaux souvenirs entre baignade, panoramas, cuisine et charme local !

rue Plan Fourmiguier 13007 Marseille
Réservez à partir de 76 EURRéservez
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Que visiter à HOTEL KYRIAD MARSEILLE CENTRE RABATAU

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Musée Cantini
2.3 km

Musée Cantini

Cet hôtel particulier, édifié en 1694 par la Compagnie du Cap Nègre, fut acheté en 1709 par la famille de Montgrand qui le conserva jusqu'en 1801. Il connut par la suite plusieurs propriétaires, restant pendant plus d'un demi-siècle le siège du “Cercle des Phocéens” installé en 1836, avant d'être acquis par Jules Cantini, important marbrier qui prit part à la construction de nombreux édifices civils et religieux à Marseille sous le Second Empire. Grand amateur d'art, Jules Cantini en fit don à la ville en 1916, afin qu'il devienne un musée consacré à l'art de notre temps. Ce prestigieux établissement culturel marseillais est consacré à la période dite " moderne " du vingtième siècle, laquelle s'étend entre 1900 et les années 1960. La collection compte quelques grandes individualités qui marquèrent profondément le vingtième siècle, comme Henri Matisse, Oskar Kokoschka, Pablo Picasso, Jean Arp, Alberto Giacometti, Balthus, Antonin Artaud et Francis Bacon. Elle propose quelques belles séquences autour du fauvisme (André Derain, Charles Camoin, Émile Othon Friesz, Alfred Lombard), des premières expérimentations cubistes (Raoul Dufy, Albert Gleizes) et des courants post-cubistes ou puristes des années 1920-1940 (Amédée Ozenfant, Fernand Léger, Le Corbusier, Jean Hélion, Jacques Villon). Certaines de ces oeuvres révèlent la fascination de nombreux artistes au début du vingtième siècle pour la lumière et les paysages méridionaux (Cassis par Derain en 1907, le Paysage méditerranéen réalisé par Friesz la même année, et l'Estaque peinte, sur les traces de Cézanne, par Dufy en 1908). La révolution surréaliste - dont la plupart des représentants, rassemblés autour d'André Breton et de sa femme Jacqueline Lamba, passent par Marseille sur la route de l'exil vers les États-Unis en 1940-1941 - constitue un axe majeur de la collection, comme en témoignent les oeuvres de Victor Brauner, Matta, André Masson, Jacques Hérold, Max Ernst et Joan Miró. Signalons enfin le " Jeu de Marseille " réalisé par les membres du groupe surréaliste à la Villa Air-Bel en 1940-1941, offert au musée Cantini par Aube et Oona Elléouët-Breton en 2003. L'abstraction lyrique ou gestuelle est représentée par des oeuvres de Nicolas de Staël, Camille Bryen, Simon Hantaï, Arpad Szenès, Maria Elena Vieira da Silva. Le musée conserve également un ensemble d'oeuvres du groupe japonais Gutaï, qui fut actif dans les années 1955-1960 et entretint des liens étroits avec le mouvement informel français grâce au critique et théoricien Michel Tapié. Les décennies ultérieures sont illustrées par l'expérience " matiériste " de Jean Dubuffet, Antonio Saura, Antoni Tàpies, Jean-Paul Riopelle et les paysages abstraits aux formats amples d'Olivier Debré, Raoul Ubac, Pierre Tal-Coat et Hans Hartung. Les collections photographiques proposent enfin un panorama de l'histoire de cet art, depuis la période la plus historique (Édouard Baldus, Olympe Aguado, les frères Bisson, Charles Nègre, Gustave Le Gray, Francis Bruguière), la photographie moderniste autour du Pont Transbordeur de Marseille vers 1930-1940 (Laszlo Moholy-Nagy, Herbert Bayer, René Zuber, Florence Henri, Man Ray, Germaine Krull, André Papillon, etc.) jusqu'aux années 1960-1970 (Jean-Pierre Sudre, Jean Dieuzaide, Linda Benedict Jones, Ralph Gibson, Martine Franck, etc.). En fonction des normes de conservation ou des demandes de prêts toutes les oeuvres de la collection ne sont pas présentées en permanence.

19 Rue Grignan 13006 Marseille
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Basilique Notre-Dame de la Garde
2.4 km

Basilique Notre-Dame de la Garde

Notre-Dame de la Garde " La Bonne Mère ", figure emblématique de la ville veille sur les marins, les pêcheurs et tous les Marseillais. Lors de votre séjour à Marseille, plusieurs jours ou simplement un weekend, allez lui rendre visite et admirez du haut de la colline, le panorama qui s'offre à vous. Un point de vue unique sur la ville, le Vieux-Port, le quartier du Panier, les îles du Frioul et d'If, le Nord de Marseille, les quartiers de la plage et les collines qui encerclent Marseille. La colline de la Garde (154 m) a toujours été un poste d'observation. On dit traditionnellement que la vigie existe depuis les temps préhistoriques et plus sûrement depuis l'époque romaine. Au XVe siècle une ordonnance de Charles II d'Anjou inscrit la colline de la Garde dans la liste des relais. Ce système de vigie va s'améliorer au fil des siècles et la fonction perdurera sur la colline jusqu'en 1978. Pour protéger Marseille des armées de Charles Quint par le Connétable de Bourbon, François Ier fait construire un fort en 1524 au sommet de la colline, qui constitue avec le château d'If à l'entrée du port, une défense maritime dont la ville était dépourvue. De nos jours, on peut encore constater la présence du fort servant d'assise à la basilique actuelle et deviner (de nos jours, elle est pratiquement effacée) au-dessus du porche nord la signature l'emblème du Roi : une salamandre. Mais la colline de la Garde prend toute sa signification : signal sacré, signal urbain, dans la construction de la basilique en 1853. Désormais la silhouette de l'édifice devient indissociable de l'image de Marseille. Cependant plusieurs églises chapelles ont précédé sa construction. La première en 1214, quand un ermite, maître Pierre, reçoit l'autorisation de construire sur ce terrain appartenant à l'abbaye Saint-Victor. A partir du XVIe siècle la chapelle se transforme peu à peu en un centre de dévotion des marins. De cette époque datent les premiers ex-voto qu'ils viennent y déposer. Ainsi la colline de la Garde a-t-elle dès lors une triple vocation: un poste de vigie, un ouvrage militaire, un lieu de culte et de pèlerinage. Au milieu du XIXe siècle, le sanctuaire s'avère trop petit pour les nombreux pèlerins qui le visitent. Monseigneur de Mazenod décide d'y construire une grande basilique Notre-Dame de la Garde. La première pierre est posée le 11 septembre 1853, les travaux sont confiés à l'architecte Espérandieu et la consécration a lieu le 5 juin 1864. De style romano-byzantin : coupoles, polychromie des pierres, ors, mosaïques, la basilique répond parfaitement au programme des grandes constructions entreprises à Marseille sous Napoléon III. L'édifice se compose de deux parties : une église basse, crypte voûtée qui abrite notamment un crucifix polychrome datant de l'église la chapelle du XVIe siècle, une " Mater Dolorosa " terre cuite de Carpeaux, une église haute, le sanctuaire, consacrée à la Vierge (fête et pèlerinage le 15 août) où abondent les mosaïques à fond d'or et les marbres polychromes lui donnant l'aspect d'un reliquaire. A signaler : les portes de bronze et le maître-autel dessinés par Révoil, co-architecte de la basilique, une Vierge en argent de Chanuel, une " Annonciation ", bas-relief en faïence polychrome, oeuvre florentine du XVIe siècle. La présence de nombreux ex-votos ex-voto exposés sur les murs, suspendus entre les piles de la nef, constitue une véritable collection d'art naïf, chronique attachante de la société marseillaise, témoins éloquents de la foi populaire, dédiés à celle que les Marseillais de toutes confessions désignent comme " la Bonne Mère ". Le campanile supporte une statue monumentale de la Vierge. Elle fut confiée au sculpteur Lequesne, exécutée en bronze doré à la feuille d'or par les ateliers Christofle à Paris, et mise en place en septembre 1870. Depuis l'esplanade, devant le sanctuaire, on découvre la vue la plus impressionnante de Marseille et de son site. Entre 2001 et 2008, les parties extérieures et le décor intérieur de mosaïques et de marbres de la basilique, ainsi que la crypte, ont été restaurés. Le buffet d'orgue en noyer de 1926 a été agrandi et modifié par la manufacture provençale d'orgues en 1981 en ne réutilisant qu'une partie de la tuyauterie de Merklin. L'harmonisation a été réalisé par Tricoteaux.

Rue Fort du Sanctuaire 13007 Marseille
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Les 5 Vierges de la Bonne Mère
2.4 km

Les 5 Vierges de la Bonne Mère

👑 Les 5 Vierges de la Bonne Mère Ce que peu de visiteurs savent : il existe 5 statues majeures de la Vierge à Notre-Dame de la Garde, chacune avec sa propre histoire : Notre-Dame la Brune Au XIVe siècle, une statue de la Vierge sculptée dans un bois foncé, richement ornée de décorations en or et en argent, occupait une place d'honneur au fond de l’ancienne chapelle. Elle était affectueusement surnommée Notre-Dame la Brune. Malheureusement, cette effigie fut détruite pendant la Révolution française. L’historien et abbé Castellan, spécialiste de l’histoire du sanctuaire, avance qu’une petite statuette en marbre conservée par le couvent de la Visitation pourrait en être une réplique fidèle. Aujourd’hui, une version en albâtre est visible dans l’une des chapelles latérales de la basilique actuelle, perpétuant le souvenir de cette première Vierge vénérée sur la colline. La Vierge à l’ostensoir  Au milieu du XVIIe siècle, en 1651, les responsables du sanctuaire décident d’enrichir la chapelle d’une nouvelle statue de la Vierge en argent massif, destinée à trôner derrière le maître-autel. L’ancienne Notre-Dame la Brune est alors déplacée vers une chapelle latérale. Cette nouvelle effigie est particulière : elle ne porte pas l’enfant Jésus dans les bras, mais tient entre ses mains un ostensoir en forme de soleil, destiné à accueillir le Saint Sacrement. Les orfèvres s’étaient engagés à réaliser une œuvre d’une finesse exceptionnelle, en suivant les canons liturgiques en vigueur. Les jours où l’ostensoir n’était pas exposé, on le remplaçait par une petite statuette de l’Enfant Jésus, placée à ses pieds. La statue fut livrée et installée dans le sanctuaire le 18 juin 1661. Mais son destin sera tragique. Pendant la tourmente révolutionnaire, dans la nuit du 29 au 30 avril 1790, des insurgés pénètrent par surprise dans le fort de la Garde. Ils hissent le drapeau tricolore sur le donjon, symbole d’un nouvel ordre. Peu après, la statue est profanée : on l’affuble d’une écharpe tricolore, et l’Enfant Jésus est coiffé d’un bonnet phrygien. La Vierge devient malgré elle l’objet de la dérision révolutionnaire. Le 18 août 1793, elle est descendue de son autel et transportée à la cathédrale de la Major. Puis, en 1794, elle est envoyée à la Monnaie pour y être fondue, avec d'autres trésors du sanctuaire. Une œuvre d’art exceptionnelle, symbole de ferveur et d’orfèvrerie baroque, est ainsi perdue à jamais. La Vierge au bouquet  Après les destructions révolutionnaires, la colline de la Garde renaît peu à peu à la vie spirituelle. En 1807, alors que les statues précédentes ont disparu, un ancien capitaine de marine de 59 ans, Joseph Hélie Scaramagne, fait un geste fort : il offre au sanctuaire une statue en bois, acquise aux enchères, qui provenait autrefois du couvent des Picpus. La statue est d’abord exposée le 3 avril à la cathédrale de la Major, avant d’être conduite en procession jusqu’à la chapelle de la Garde le lendemain. Ce moment marque la reprise des cérémonies et des pèlerinages, après des années de silence. Plusieurs figures illustres viendront s’y recueillir : Carlos IV, roi d’Espagne en exil, offre notamment deux diadèmes en argent à la Vierge, Marie-Caroline de Naples et la duchesse d’Angoulême lui rendront également hommage. Le peuple marseillais, lui, développe une belle habitude : placer un bouquet de fleurs dans la main tendue de la Vierge, comme pour recevoir sa bénédiction. Ce geste, simple et poétique, lui vaudra le surnom affectueux de “Vierge au bouquet”. Aujourd’hui encore, cette statue est visible, placée derrière l’autel de la crypte, dans un cadre discret mais profondément émouvant. La Vierge de Chanuel Dans les années 1820, la volonté de doter le sanctuaire d’une nouvelle grande statue de la Vierge se concrétise grâce à un premier don de 3 000 francs, offert par la duchesse d’Angoulême. Très vite, d’autres fidèles suivent son exemple et une souscription publique est ouverte pour financer l’effigie. En 1827, le projet est confié au sculpteur Jean-Pierre Cortot, qui imagine une œuvre raffinée, pleine de douceur et de majesté. La réalisation est confiée à l’artiste Chanuel, statuaire, orfèvre et fondeur, qui applique un procédé complexe et prestigieux : le métal repoussé, inspiré des techniques de la Renaissance utilisées par Benvenuto Cellini. La fabrication durera six ans. En 1834, la statue est exposée à Paris à l’Exposition de l’Industrie, où elle obtient une médaille de reconnaissance. Mais le coût final dépasse les prévisions. Pour achever le paiement de l’œuvre, deux journaux lancent une collecte auprès des fidèles. L’enthousiasme est tel que la statue est enfin bénie le 28 juillet 1837 par Monseigneur Fortuné de Mazenod, puis conduite en grande procession jusqu’au sommet de la colline. Elle sera restaurée à Paris après avoir été endommagée par un incendie en 1884. Le couronnement de la statue aura lieu en 1931, lors d’une cérémonie grandiose en présence du cardinal Louis-Joseph Maurin, légat du pape Pie XI, et de 49 évêques venus de toute la France. Ces “Fêtes du Couronnement” rassemblent près de 500 000 fidèles, avec messes, défilés religieux et même processions maritimes escortant la Vierge entre la Major et la basilique. ➡️ C’est cette statue de Chanuel, solennelle et lumineuse, que tu peux admirer aujourd’hui au-dessus du maître-autel de la basilique Notre-Dame de la Garde. La Vierge dorée du clocher En 1867, avec l’achèvement du clocher de la basilique, il est décidé d’y ériger une statue monumentale de la Vierge. Le modèle est dessiné par le sculpteur Eugène-Louis Lequesne, et sa réalisation est confiée à la prestigieuse maison Christofle. La statue est fabriquée selon une technique novatrice pour l’époque : la galvanoplastie. Concrètement, il s’agit de former l’objet à partir de moules en latex, plongés dans un bain de cuivre, jusqu’à obtenir une enveloppe métallique fine mais solide. La Vierge est constituée de quatre grands tronçons, plus la couronne, tous fabriqués à Paris. Ils sont ensuite transportés par train jusqu’à Marseille en décembre 1869, puis recouverts de feuilles d’or, une opération délicate à renouveler environ tous les 30 ans pour préserver son éclat. L’ensemble est fixé sur une structure en fer forgé, imaginée par l’architecte Espérandieu lui-même, pour résister au vent et au temps. ➡️ À l’intérieur, un escalier en colimaçon permet de grimper jusqu’à la tête de la statue. Les rares privilégiés qui y accèdent peuvent, littéralement, voir Marseille à travers les yeux de la Bonne Mère. Un symbole à la fois spirituel, artistique et profondément marseillais : la ville sous le regard bienveillant de sa gardienne d’or. ✨ Lieu de foi populaire et de mémoire collective La basilique est tapissée de milliers d’ex-voto : plaques, béquilles, photos, maquettes de bateaux… Témoignages bouleversants de prières exaucées, de miracles attendus, de promesses tenues. C’est aussi un lieu de grandes processions : Le 15 août pour l’Assomption, Le 8 décembre pour l’Immaculée Conception, Et les visites de personnalités marquantes (Napoléon III, la duchesse d’Angoulême, etc.)

1 Rue Fort du Sanctuaire 13006 Marseille
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Historique - Notre Dame de la Garde - Construction
2.4 km

Historique - Notre Dame de la Garde - Construction

🚲 Cette fiche vous est proposée par NAVIA Mobility Parcourez Marseille autrement, à vélo électrique, avec des itinéraires culturels et des haltes guidées comme celle-ci. 🕊️ Notre-Dame de la Garde La Bonne Mère, le cœur battant de Marseille 📍 Pourquoi monter à Notre-Dame de la Garde ? Impossible de passer à côté d’elle : que tu sois sur le Vieux-Port, sur la Corniche ou dans les ruelles du Panier, elle est là, toujours visible, perchée au sommet de sa colline. À Marseille, on ne dit pas “je vais à Notre-Dame”, on dit “je monte à la Bonne Mère”. Parce qu’on y monte comme on monte vers un refuge, une promesse, une lumière. Visible de toute la ville, elle offre un panorama époustouflant à 360° sur la cité, la mer, les calanques, les îles du Frioul… et plus encore : elle te relie à l’âme de Marseille. 🧱 Un monument, trois vocations La colline de la Garde, haute de 154 mètres, a toujours eu trois fonctions : Un poste de vigie depuis l’Antiquité, pour guetter les navires et les menaces en mer. Un bastion militaire, avec un fort commandé par François Ier en 1524, encore visible aujourd’hui. Un lieu de prière et de pèlerinage, où depuis 1214, les marins viennent allumer un cierge avant de prendre la mer. 🏛️ Un bijou romano-byzantin La basilique actuelle a été construite entre 1853 et 1864, sur les plans d’Henri-Jacques Espérandieu, un jeune architecte protestant, preuve que Marseille sait confier le sacré au talent, avant les dogmes. Son style romano-byzantin te séduira par : ses coupoles majestueuses, ses mosaïques dorées sur plus de 1200 m², ses marbres polychromes et colonnes sculptées, son incroyable statue de la Vierge dorée, visible de toute la ville. 🌟 La statue de la Vierge, phare d’or sur la ville Hauteur : 11,20 m Poids : 9,8 tonnes Matériau : cuivre recouvert de feuilles d’or Installée en : 1870, sur le clocher de 41 mètres Elle est creuse et un escalier en colimaçon permettait d’y monter pour l’entretien. Elle est en cours de restauration jusqu’en octobre 2025, mais sa symbolique, elle, reste intacte et lumineuse.   🛤️ Le funiculaire oublié De 1892 à 1967, un funiculaire reliait le cours Pierre Puget à la basilique. Il était surnommé “le train de la Bonne Mère” et permettait de monter en seulement 5 minutes. Il fut démantelé faute de rentabilité, mais son souvenir reste dans le cœur des Marseillais. Certains vestiges sont encore visibles à l’œil averti ! 👀 À voir absolument pendant la visite 🧭 Lieu ⭐ Ce qui t’attend La crypte Atmosphère sobre, creusée dans la roche La basilique supérieure Explosion de lumière, d’or et de foi Les mosaïques Un chef-d’œuvre coloré digne de Ravenne Les ex-voto Une galerie d’émotions et de vies ordinaires Le parvis Une vue panoramique à couper le souffle 🕓 Infos pratiques ⏰ Ouvert tous les jours : 7h – 18h (hiver) / 7h – 19h (été) 🎟️ Entrée gratuite 🕊️ Silence et tenue correcte exigés 🛒 Boutique, cierges, musée sur place ⚠️ La statue du clocher est en restauration jusqu’à octobre 2025 Visite 3D

3 Montée de la Bonne Mère 13006 Marseille
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La Canebière
2.6 km

La Canebière

La Canebière est ouverte en 1666 lors de l'agrandissement de la ville ordonné par Louis XIV. Son nom vient du provençal "Canebe", chanvre, qui perpétue le souvenir des cordiers installés ici depuis le Moyen-Age. Mais ce n'est qu'avec le départ du Grand Arsenal à la fin du XVIIIe siècle que la Canebière est prolongée jusqu'au port et que de beaux immeubles y sont construits. Le Second Empire et l'expansion coloniale bouleversent la ville : de grandes percées sont ouvertes, de riches bâtiments sont construits, un nouveau port est créé. La Canebière connaîtra ses heures de gloire sous la Troisième République grâce à l'intense activité intellectuelle et commerçante régnant dans les cafés, grands hôtels et grands magasins. La Canebière acquiert une réputation internationale et devient très vite un lieu-symbole de Marseille et de son port. Ce n'est, officellement, qu'en 1928 que la Canebière s'étendra du Vieux-Port jusqu'à l'église des Réformés englobant ainsi la rue Noailles et les allées de Meilhan. Certains immeubles sont classés Monument Historique. Un des premiers grands cafés installés sur la Canebière, le Café Turc (à l'ancien emplacement de l'Office du Tourisme et des Congrès) est dès 1850, le passage obligé des voyageurs pour l'Orient. Un salon à l'orientale ouvrait sur la rue Prince de Beauvau. Au centre de la salle principale donnant sur la Canebière, trônait une fontaine monumentale surmontée d'une horloge à quatre cadrans. Symbole de l'ouverture de Marseille sur le monde, elle marquait à la fois l'heure turque, chinoise, arabe et européenne. Son décor fastueux et son ambiance ont été souvent évoqués dans la littérature. Le café turc disparut au lendemain de la Première Guerre Mondiale. La rue Beauvau fut ouverte en 1785 sur les terrains de l'Arsenal des Galères, elle porte le nom d'un gouverneur de Provence. Elle fut l'une des premières rues de Marseille équipées de trottoirs. A noter au numéro 4 l'Hôtel Beauvau qui hébergea Lamartine en 1832 ainsi que George Sand et Frédéric Chopin en 1835. L'Opéra. Les Marseillais ont toujours été des amateurs de théâtre et d'opéra. Plusieurs salles de spectacle furent d'ailleurs construites en divers points de la ville pour répondre à cet engouement local. Mais il faudra attendre la vente des terrains de l'Arsenal des Galères en 1781 pour permettre la construction du Grand Théâtre (une des clauses de l'acte de vente stipulait l'obligation de construire un opéra selon le principe de la concession à perpétuité). L'ensemble des terrains est cédé par le Ministère de la Marine à la ville qui les revend trois ans plus tard à une Compagnie dirigée par le génois Rapalli. Il procède à la construction d'immeubles qui vont donner lieu à d'extraordinaires flambées de prix. Tout le quartier va dès lors s'organiser autour de cette vaste parcelle et les rues seront dédiées au théâtre et à la musique (Corneille, Molière, Lully ...) ainsi qu'aux grands représentants de la Royauté en Provence. Le Grand Théâtre, inauguré en 1787, était l'oeuvre de l'architecte Benard. De style néo-classique, il l'avait conçu comme un temple de la musique et de la danse. En 1919, un incendie détruisit entièrement la salle et la scène seuls furent conservés les murs maîtres, la colonnade ionique et la façade principale en pierre de taille. L'architecte Gaston Castel associé à Raymond Ebrard fût désigné pour reconstruire l'opéra de 1921 à 1924 dans un style Art Déco. L'idée de Castel fût d'ouvrir ce chantier à une pléiade de créateurs et de techniciens qui vont intervenir dans tous les domaines : peinture, sculpture, mosaïque, ferronnerie. Sur la façade, on peut voir les quatre allégoriques de Sartorio ainsi que la phrase inscrite sur la corniche supérieure : " L'Art reçoit la Beauté d'Aphrodite, le rythme d'Apollon, l'équilibre de Pallas, et doit à Dionysos le mouvement et la vie ". Dans la salle surmontant le cadre de la scène " la naissance de la beauté " réalisée par Antoine Bourdelle, en stuc rouge sur fond or dans le grand foyer, deux superbes vases spécialement conçus pour ce vaste espace par la manufacture de Sèvres et le décor plafonnant de Carrera illustrant dans des tons acidulés le mythe d'Orphée et d'Eurydice. L'originalité du bâtiment est d'avoir réussi à mêler le style néo-classique du XVIIIe siècle et le style Art Déco du XXe siècle. Les grands hôtels Une des plus belles réalisations est sans aucun doute l'ancien Hôtel du Louvre et de la Paix de l'architecte Pot occupé aujourd'hui par le magasin C&A. La façade offre aux visiteurs une entrée monumentale encadrée par quatre opulentes cariatides représentant les quatre continents (l'Europe, l'Asie, l'Amérique et l'Afrique). Cet hôtel était classé parmi les hôtels de première classe et avait 250 chambres, 20 salons et 2 salles de restaurants. Il fonctionne jusqu'en 1941 où il est réquisitionné et acheté par la Marine Nationale, puis occupé par la Kriegsmarine. Après la guerre et jusqu'en 1977 la Marine revient, installe ses bureaux, utilise les salles de réception pour les manifestations officielles, le mess des officiers... Le décor est alors tel qu'il était sous le Second Empire. En 1980, après 3 ans d'abandon et de dégradations, le bâtiment est vendu les architectes ne garderont que les façades, l'escalier et deux salons classés Monuments Historiques et en 1984 le magasin C&A ouvre ses portes. À l'intérieur, à gauche l'escalier est toujours visible et au fond du magasin des portes banales dissimulent ces deux magnifiques salons, témoins de l'époque fastueuse du Grand Hôtel du Louvre et de la Paix. C'est dans cet hôtel qu'en 1896, eut lieu la première représentation cinématographique des frères Lumière à Marseille "Entrée en gare de La Ciotat". L'Hôtel Noailles fut édifié par l'architecte Bérengier en 1865. C'est un très beau bâtiment, beaucoup plus sobre dans son architecture que le Louvre et Paix, avec un avant-corps central surmonté d'un fronton triangulaire. La façade est rythmée par l'alternance de frontons triangulaires et curvilignes. C'était autrefois un hôtel très luxueux et jusqu'en 1979 les grands de ce monde, qu'ils soient artistes ou hommes politiques, "descendaient" au Noailles. Tous les hôtels de la rue Noailles étaient d'ailleurs si réputés qu'une rubrique quotidienne leur était consacrée dans le journal. Aujourd'hui transformé en commissariat, le Noailles reste néanmoins une adresse prestigieuse. Les allées de Meilhan L'agrandissement de 1666 prévoyait la création d'une promenade publique au-delà des remparts. Les travaux ne furent achevés qu'en 1775 grâce à l'intendant de Provence, Sénac de Meilhan. Ces allées étaient alors réputées pour leurs guinguettes où les jeunes gens venaient s'amuser et danser. Le style des immeubles est très différent de celui de la Canebière et de la rue Noailles et ils datent pour la plupart de la fin du XVIIIe siècle. On retrouve d'ailleurs le type du "3 fenêtres marseillais" que l'on rencontrera plus loin sur le boulevard Longchamp. C'est sur cette partie de La Canebière que se tenait la foire aux santons. Elle est l'une des traditions les plus vivantes et les plus populaires de Marseille. Les origines de la foire aux santons remontent au lendemain de la Révolution et en font la plus vieille foire aux santons de Provence. La foire aux santons de Marseille est ouverte chaque année du dernier dimanche de novembre au 31 décembre. Son inauguration s'effectue, au son des tambourins et en présence d'une foule joyeuse, à l'issue de la messe des santonniers célébrée en provençal, en l'église Saint-Vincent de Paul les Réformés. Le kiosque à musique Le kiosque à musique en métal remplace depuis 1911 un kiosque en bois plus ancien. Une fontaine Wallace, que l'on retrouvera dans le parc Longchamp, a été mise en place ici dans les années 1930. Le Monument aux Mobiles Il a été érigé ici en 1894 en souvenir des soldats marseillais morts pendant la guerre de 1870. On reconnaît la France Armée avec à ses pieds les vaillants soldats. Le Monument aux Mobiles est le point de départ des manifestations qui descendent la Canebière vers le Vieux-Port, puis souvent se dirigent vers l'Hôtel de Ville ou vers la préfecture selon la nature des doléances ! Mais c'est aussi là que se forment les défilés, que ce soit pour le 14 juillet ou pour le carnaval quand les héros du jour pavoisent fièrement sur La Canebière, applaudis par la foule toujours prête à faire la fête ! Les Réformés Au XIVe siècle, les ermites de Saint Augustin s'installent à l'emplacement de l'église Saint-Ferréol les Augustins, située sur le Vieux-Port. Au XVIe siècle, une réforme de leur culte s'organise les Augustins Déchaux bâtissent un autre couvent au-delà de la Canebière. Sous la Révolution, les moines sont dispersés. En 1803, une nouvelle paroisse est créée dans ce quartier dont la population augmente. Un prêtre de la Mission, congrégation fondée en 1625 par Saint-Vincent de Paul en devient le premier curé. La construction de la nouvelle église d'inspiration néo-gothique se fera selon les plans de l'architecte Reybaud. L'église est consacrée en 1888. En 1989, l'ASPRA est créée pour la sauvegarde de l'édifice. En 1998, un carillon de quatre cloches est enfin placé dans l'une des deux flèches. Leur hauteur, 69 mètres au-dessus du sol de la crypte donne une idée des dimensions imposantes de l'église. À l'intérieur, les vitraux réalisés par Didron évoquent les principales scènes de la bible et les saints de Provence. Les fonts baptismaux, le maître autel en marbre, lapis-lazuli, onyx, bronze doré orné d'émaux, la chaire en bois sculpté, l'autel en marbre réalisé en 1999 avec l'ancienne table de communion, le Christ du Saint Suaire du sculpteur marseillais Botinelly.

13001 Marseille
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