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À voir autour

CIRCUIT DE DECOUVERTE DE MONTSAUGEON, PETITE CITE DE CARACTERE

Halles de Montsaugeon
Crédit : Jean-François Feutriez

Description

Le village de Montsaugeon, perché sur le flanc d'une butte-témoin culminant à 338m, se mire dans un étang situé à son pied. Visible de très loin, la butte qui domine la plaine environnante de 60m, présente une situation privilégiée qui a entraîné son occupation dès la plus haute Antiquité, parce que Facilement défendable.
Une station de taille sur galets datant du Paléolithique moyen (la plus ancienne présence humaine du département) a été mise en évidence récemment au pied de la butte. On peut encore signaler plusieurs dizaines d’objets en silex d’époque néolithique trouvés sur son territoire, ainsi que deux tumulus implantés de part et d’autre de la route qui conduit à Prauthoy, contenant des vestiges datant de l’Age du Bronze à la Tène. Une découverte qui a conduit certains auteurs à proposer les environs de Montsaugeon comme site de la bataille entre Vercingétorix et César dans les jours qui ont précédé le siège d’Alésia.


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Barthélémy de Montsaugeon et le Moyen-Age
Salut, moi c’est Barthélémy de Montsaugeon. Je suis né à Montsaugeon, au Moyen-âge ! J’ai la chance de vivre une vie extraordinaire, pleine d’aventure et de sortilège. D’ailleurs tu pourras t’en rendre compte quand je te parlerai de toutes les expériences qui vont m’arriver dans un avenir lointain, très lointain !

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
2h
Dist.
1.7 km
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Profil altimétrique

Point de départ

MONTSAUGEON
Lat : 47.665689Lng : 5.30571

Points d'intérêt

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EGLISE NOTRE-DAME-DE-LA-NATIVITE DE MONTSAUGEON

A l'origine, c'est l'église d'Aubigny qui était l'église paroissiale pour les villages d'Aubigny, Vaux, Couzon et Montsaugeon, et c'est dans cet unique cimetière régional d'Aubigny que se faisaient enterrer la population des environs dès l'époque mérovingienne. C'est également dans ce cimetière, qu'étaient inhumés les premier seigneurs de la maison de Montsaugeon. L'église (ou chapelle) Notre-Dame de Montsaugeon qui est citée dans un acte de 1098, fut reconstruite au XIIIe siècle, pour devenir le siège d'une cure et d'une paroisse qui dépendait pour le temporel des évêques de Langres, et pour le spirituel de l'abbaye de Bèze (Côte d'Or). Son desservant, nommé à l'origine exclusivement par le prieur d'Aubigny (qui dépendait du prieuré de Bèze), fut dans la suite nommé en alternance par le prieur et l'évêque de Langres. En partie détruite lors du siège de 1494, l'édifice conserve de ses origines, le magnifique portait du XIIIe siècle aux voussures en saillie en excellent état, autrefois protégé par un porche, le transept, le pignon du choeur et enfin, la travée qui sépare le choeur de la nef. Le choeur a été réédifié à la fin du XVIe siècle, après les désastres des Guerres de religion qui l'avaient mis à bas et sa voûte réalisée au début du siècle suivant, à l'occasion de la reconstruction du clocher latéral (placé initialement à la croisée du transept). La voûte de la nef a été relevée à partir de 1876. Malgré ce mélange de styles, l'église reste imposante avec ses trois nefs comportant chacun un autel. L'autel majeur en pierre, réalisé en 1680, est sans doute le plus remarquable, encadré par un magnifique et imposant retable en bois installé pour l'occasion entre 1675 et 1880 par le curé Germain Clouet dans le cadre de la Réforme, qui occupe tout le mur du chevet qu'il déborde. Il est formé par une juxtaposition de 27 panneaux sculptés polychromes représentant des personnages bibliques. On remarquera à l'intérieur de l'église, un bénitier en fonte du XVIe siècle à l'entrée, classé en 1908. Dans le choeur, subsistent six stalles datées de 1613, une armoire eucharistique du XVIe siècle derrière l'autel dans l'espace qui servait autrefois de sacristie et dans la nef à gauche, on peut voir la pierre tombale d'Etienne Bolot, « receveur du roi à Langres », décédé en 1699. Deux peinture sur bois, un saint Sébastien (fin XVIe siècle) et une Nativité de la Vierge de 1608 sont visibles au fond de la nef, le premier montrant la butte idéalisée de Montsaugeon dans un paysage idéalisé. Demander les clef de l'église à M. Claude De Cointet, au n°1 de la Rue de la Goubaud (tel. 06.82.55.09.32) pour la visite.

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LAVOIR DE LA GOUBAUD A MONTSAUGEON

Jusqu'en 1847, Montsaugeon ne possédait qu'une petite fontaine dans le village, la Fontaine de la Goubaud au bout de la rue du même nom, et la Fontaine de la Vilain peu pratique, en contrebas du village. Plusieurs puits particuliers d'une douzaine de mètres existaient également dans la rue de la Goubaud et un puits public sous les halles alimentait un abreuvoir, seulement mis en place à la fin du XIXe siècle. La Fontaine de la Goubaud (qui semble tirer son nom du latin vadum = gué + le nom de personne germanique Baud, Bald), devait dans un passé lointain être une source qui coupait la rue par un gué portant le nom du bénéficiaire d'un possible péage, ou d'un proche voisin. En 1822, cette modeste fontaine aménagée était en très mauvais état, et nécessitait d'importantes réparations. Mais la pression des habitants (notamment les femmes) qui réclamaient depuis longtemps la construction d'un lavoir couvert en place de la fontaine, verra sa réalisation considérablement retardée par manque de finances publiques.. Après un long temps de réflexion, et afin de ménager les finances de la commune, la municipalité décide en janvier 1847 « qu'une quête à domicile serait faite pour le produit, soit en argent, soit en nature, être employé à la construction d'un lavoir public couvert ... ressortissant (c.à.d. que nécessitait) particulièrement de l'industrie manouvrière du pays qui tire principalement sa subsistance des carrières qui se trouvent sur le territoire de la commune ». Les premiers fonds récoltés et les matériaux fournis permettent de procéder sans délais aux premiers travaux, mais se sont vite révélés insuffisants pour terminer l'ouvrage. Aussi, en juillet 1847, la municipalité votera la somme complémentaire de 300F qui permettra le bon déroulement et l'achèvement du chantier. Les entablements et le bassin de la fontaine sont réalisés en pierre de Prauthoy, et c'est Victor Jupille, « tailleur de pierres et entrepreneur à Prauthoy » qui réalisera les travaux du lavoir public couvert de la Goubaud et sa couverture, en même temps que celle de l'église. A cause de la pente du terrain, la fontaine-lavoir sera curieusement réalisée sur deux niveaux, avec le bassin du lavoir en contrebas d'un abreuvoir qui la surplombe, ce dernier alimenté par une pompe à bras posée sur la source et faisant office de fontaine sur la rue. Trente ans plus tard, la fontaine-lavoir est en piteux état : la toiture menace ruine, situation encore aggravée par les travaux réalisés par le voisin mitoyen, et le grand bassin est envasé à cause d'une trop grande déperdition d'eau sortant de la source mal captée. Le lavoir est de ce fait impraticable et « il y aurait aujourd'hui, dit-on, le plus grand danger à y pénétrer ». Aussi, sous la pression des habitants, une souscription publique est de nouveau ouverte en novembre 1876 auprès du receveur municipal, à laquelle participera la plus grande partie de la population, tant en argent qu'en fourniture de bras et de matériaux. Comme jadis, la municipalité participe à cet effort public, en faisant abattre en février suivant dix grands peupliers sur le chemin de Prauthoy afin de parachever les travaux. Depuis les adductions d'eau particulières et l'introduction de la machine à laver dans les foyers au cours du XXe siècle, les battoirs se sont tus, et la curieuse fontaine-lavoir de la Goubaud est tombée dans un oubli que seul le développement touristique du village pourra réhabiliter.

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Information complémentaire

Contact

Email : langres@attractivite52.fr
Téléphone : 03 25 87 67 67

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾