MAUBEC - La draille des frères Nouguier

L'église paroissiale Saint-Maurice date de 1753. Il s’agit d’une construction de style baroque : avec des contreforts, un clocher latéral surmonté d’une cloche, une abside à trois pans, trois chapelles et une porte à archivolte surmontée d’un oculus et d’une croix de Mission sur l’esplanade. Toutes ces caractéristiques sont typiques de l'architecture gothique : riche en détails et grandiose.

Le Beffroi de l’Horloge date du XVIIIe s. après sa destruction il est surmonté d’une statue de la Vierge. Le village était un ancien relais de diligences. Son Église paroissiale Saint-Maurice date de 1753. Il s’agit d’une construction de style baroque : avec des contreforts, un clocher latéral surmonté d’une cloche, une abside à trois pans, trois chapelles et une porte à archivolte surmontée d’un oculus et d’une croix de Mission sur l’esplanade.

Le nom « Maubec » apparaît pour la première fois en 1251, dans un document relatif aux Hommages à Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse. Initialement écrit « Malbec » avec plusieurs variantes (Malbeco, Malabeco), il devient « Maubec » au XVIe s. Des interprétations anecdotiques suggèrent que le nom viendrait des ''mauvaises langues'' des habitants (''mauvais becs'') ou d’une localisation défavorable (''l’ubac'', versant ombragé). Cependant, les toponymistes préfèrent lier « bec » au celtique : rocher saillant, sommet ou fortification.

La ''Draille de Maubec'' est dite aussi la "Draille des frères Nouguier" en l'honneur de deux frères : Gaston et Jean Nouguier. Enfants de Gordes, ils ont passé le reste de leur vie à Maubec. Le premier, Gaston, était transhumant et le deuxième, Jean, fut entre autres guide dans le Luberon. Pendant 20 ans il a initié des randonneurs aux charmes d’une nature souvent hostile et pénétré, avec eux, l’âme épineuse de la montagne bleue. L'implication des deux frères dans la vie du village en ont fait des figures importantes de Maubec.

Les araignées sont souvent mal aimées. Mais leur présence est essentielle car elles mangent de petits insectes tels que des mites, des mouches, des moustiques, des cloportes... Les araignées permettent donc de limiter les populations de ces nuisibles et de maintenir l'équilibre des écosystèmes. Leurs toiles peuvent également servir d'indicateur de la bonne santé des écosystèmes, car ces petits animaux sont sensibles aux pollutions et aux dérangements. Dans les milieux rocheux secs et chauds du Petit Luberon, on peut croiser le Saltique sanguinolent (Philaeus chrysops).

En 2024, un suivi de l'évolution des populations de passereaux a été réalisé dans les zones ouvertes du Petit Luberon. Ces oiseaux chanteurs de petites tailles ont été identifiés au chant et comptés au petit matin, sur 30 points d'écoute, chacun prospecté trois fois. Ainsi, 58 espèces ont été identifiées. Et les 1026 données récoltées ont servi à construire des modèles statistiques permettant de corriger les comptages et de comprendre quels paramètres du milieu conditionnent la présence de deux espèces encore communes ; l'Alouette lulu (Lullula arborea) et la Fauvette pitchou (Sylvia undata). 

Le bruant fou (Emberiza cia) est un passereau qui affectionne les zones rocailleuses et les pentes escarpées mais ensoleillées. À l’automne, les familles de bruants fous se rassemblent et parcourent champs et broussailles à la recherche de nourriture. Cet oiseau se nourrit essentiellement de graines trouvées au sol, complétant son régime avec des insectes durant l’été. Bien que ses effectifs semblent stables, le bruant fou est une espèce protégée. Il doit son nom singulier à sa facilité à se laisser capturer.

Le ciste cotonneux (Cistus albidus) tire son nom de ses feuilles recouvertes d’un fin duvet. C'est pour cela qu'il est surnommé "ciste blanc", bien que ses fleurs, d’un rose éclatant, rappellent le papier crépon. Elles s’épanouissent d’avril à juin et attirent une multitude de pollinisateurs (abeilles, papillons et autres insectes) favorisant ainsi une pollinisation entomogame. Adapté aux milieux arides, cet arbuste, qui mesure entre 50cm et 1m de haut, prospère sur les sols caillouteux.

Magnifique panorama ! De la gauche vers la droite, on peut observer le massif des Alpilles au loin, la colline Saint-Jacques et la ville de Cavaillon à son pied, Robion et les Pays des Sorgues derrière, les rochers de Fontaine-de-Vaucluse, avec à gauche au loin les Dentelles de Montmirail et à droite le Mont-Ventoux, puis la vallée du Calavon-Coulon avec les villages de Cabrières d'Avignon, Gordes et enfin Maubec avec au loin le Pays d'Apt. La nature et l’activité humaine se sont diversement implantées sur ces espaces et ont développé leurs spécificités en fonction des sols, des terroirs, de l’orientation et du climat.

Un arbre âgé, même creux et mort (sénescent), sert de support ou de garde manger indispensable à de nombreuses espèces qui en dépendent. certaines sont devenues très rares et menacées comme les chauves-souris forestières et les insectes se nourrissant du bois mort. Ces arbres sont conservés lors des coupes forestières, soit de façon isolée, soit sous forme d'îlots pour constituer une trame de vieux bois.

Le théâtre de plein air a été aménagé près de la source de l'Escanson et au pied du front de taille d'une ancienne carrière exploitée jusqu'aux années 1935, au-dessus du four à chaux construit en 1859 et abandonné en 1914. Créé dans les années 80, le théâtre de verdure est constitué de gradins en bois disposés en hémicycle, autour d’une scène bâtie en dur. La minéralité de la roche trouve un écho dans celle de l’architecture du théâtre. L'ancien réservoir d'eau sert de vestiaire et de coulisses. Le site est le cadre du festival de Robion, créé en 1998 et consacré aux musiques, chants et danses du monde méditerranéen.

Ce verger d'un hectare est un conservatoire de variétés fruitières anciennes. Amandes, abricots, cerises et figues, ce sont pas moins de 34 variétés qui y sont plantées et ainsi préservées de l'extinction. Conserver des variétés anciennes est particulièrement important dans un contexte de changement climatique. Certaines essences d'arbres étant plus résistantes que d'autres, ou mieux adaptées au territoire, il est nécessaire d'en avoir un grand réservoir pour sélectionner celles qui sauront résister aux maladies, ravageurs et aléas climatiques.

Le frelon asiatique, arrivé en France en 2004, est une espèce exotique envahissante. Leurs nids sont très gros, souvent perchés en haut des arbres. Pour nous, le frelon asiatique n'est pas plus dangereux que les guêpes ou les frelons communs. Mais il présente plusieurs risques pour notre territoire. En se nourrissant d’abeilles, le frelon asiatique contribue à leur surmortalité, menaçant ainsi non seulement la production apicole, mais également la production fruitière qu’il impacte directement. Puis son régime alimentaire se compose de 30 % à 60 % d’insectes pollinisateurs, ce qui perturbe l’équilibre des écosystèmes.