Circuit tour du Mont Aigu à La Souche

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Bassin houiller (de composition carbonique) orienté est-ouest, long d’une vingtaine de kilomètres entre La Souche et Lalevade, et large de quelques centaines de mètres à 1200 mètres. Le bassin houiller de Prades-Jaujac est constitué de roches sédimentaires d’origine lacustre, déposées au Pennsylvanien supérieur (de -307 à -299 millions d’années). Au Carbonifère, la région entre Lalevade et La Souche est recouverte d’un vaste lac peu profond et marécageux, à la végétation florissante. Cette étendue d’eau est cernée par des terrains plus secs, également recouverts par une flore importante. Le fond du lac est soumis à de récurrents mouvements de subsidence, produisant un effondrement des végétaux et leur mort. Ceux-ci sont recouverts par une couche d’alluvions, et le cycle recommence, provoquant l’alternance des couches sédimentaires que l’on peut observer aujourd’hui. Différentes roches sont visibles, de granulométrie et de composition variables : des conglomérats, des grès, et des silts. Intercalés entre ces couches, les végétaux ont été transformés en charbon par un faible phénomène de métamorphisme, alliant actions chimiques, biochimiques et mécaniques. A la fin du Carbonifère, des déformations affectent le bassin par des plis et des failles, rendant complexe l’exploitation du charbon au XIXe siècle.

Au pied du Tanargue, ce magnifique jardin paysagé de 250 m² vous accueille pour un moment de calme et de sérénité en pleine nature. Le jardin zen, les bassins, la collection de Bonzaï, les arbustes de terre de bruyère vous entrainent dans un voyage entre Japon et Ardèche des ruisseaux. Le propriétaire vous guide où vous laisse découvrir seul cet endroit magique et apaisant. Ouvertures : Du 01/05 au 15/09 de 14h à 18h. En moyenne saison, il est nécessaire de téléphoner pour réserver la visite. Contacts : Téléphone : 0688455340 Site internet : le-violon-des-ruisseaux.blogspot.com/

Grand champ de pierres au pied du Mont Aigu, sur la face Nord. Le clapas signifie un amoncellement de débris rocheux.

Le tour du Mont Aigu

Eglise fondée au milieu du XIVème siècle et située sur la commune de La Souche, au sein du canton ardéchois de Thueyts. Elle a été depuis entièrement reconstruite à la fin du XIXème siècle. L’église fut construite au milieu du XIVe siècle siècle2 et fut dédiée à Saint-Sylvestre et Saint-Sauveur, des actes de 1391 et 1426 attestent de ces patronages. L’église communale, devenue trop petite devant la croissance de population, fut agrandie en 1504. Dès lors, l’édifice a connu de nombreuses rénovations par la suite, avec la construction de nombreuses chapelles, notamment après les travaux de 1715. L’édifice traversa sans incident notable la Révolution, les objets et livres anciens provenant des collections étant notamment mis en sécurité. Devant les lourdes charges d’entretien des nombreuses chapelles, l’ecclésiastique de La Souche de 1862 à 1882, l’abbé Deydier, décida de détruite entièrement l’église, puis de la reconstruire sur le même emplacement. À l’intérieur de l’église, on trouve la présence de trois autels, ainsi qu’un grand Christ sculpté en bois. Derrière l’autel principal, sur la voûte du chœur, existe une peinture de grande taille où Jésus-Christ est représenté de manière majestueuse et avec une carrure imposante.

La Souche est un village typique de la haute Cévenne Ardéchoise. Le village dans la vallée est à 575m d’altitude alors que le point culminant s’élève à 1498m. La Souche se situe dans les Cévennes Ardéchoises, au pied du massif du Tanargue. Sa population de 297 habitants est répartie entre le chef lieu et de nombreux hameaux. Histoire Eglise de la Souche : La paroisse de La Souche fut longtemps, depuis le XIIe siècle, une annexe de Jaujac. Une église n’y fut bâtie qu’au milieu du XIVe siècle, date à laquelle La Souche fut séparée de Jaujac. Elle fut dédiée à saint Sylvestre et saint Sauveur comme l’attestent des actes de 1391 et 1426. Elle comprenait la paroisse de Saint-Louis créée en 1869. L’église cependant trop petite fut refaite en 1504 et subit de nombreuses transformations par la suite, notamment avec la construction de nombreuses chapelles (l’église de 1715 avait beaucoup de chapelles). C’est pourquoi, l’abbé Deydier, curé de La Souche de 1862 à 1882, pour remédier à la difficulté d’entretenir toutes les chapelles, décida de refaire entièrement l’église sur le même emplacement. C’est l’église actuelle. Elle fut inaugurée le 20 mai 1870. L’abbé Régis Moulin, curé de La Souche en 1966, restaura l’église en 1968-1970. La toiture fut prise en charge par la municipalité (maire M. Escoutay). Le 18 juillet 1970, Mgr Hermil vint présider le centenaire de la construction. Depuis lors on a encore restauré le clocher (qui contient 3 cloches) haut de 43 mètres, sous le maire Constanzo. L’intérieur de l’église mérite bien qu’on s’y arrête un instant : 3 beaux autels, le grand Christ en bois sculpté derrière l’autel principal, sur la voûte du chœur est peint un très beau Christ en majesté dont la carrure faisait dire aux gens du pays : « Fort comme le Bon Dieu de La Souche ». St Louis et son église : La petite église est devenue paroisse en 1869. L’église fut construite en 1871. Elle a été entièrement restaurée par le père Régis Moulin. Au début du XIXe siècle, St Louis avait 2 écoles, une publique et une laïque, c’était un hameau très peuplé. Le château de Charay (Charaix): Ce fut noble Guillaume de Ginestoux qui en fut le constructeur. Il avait acheté la maison et les domaines à noble Bertrand de Charaix. Il y fit bâtir un château à 2 tours. A la Révolution, le domaine de Charaix fut vendu en plusieurs fois. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule tour. Patrimoine La chapelette est située en bordure du chemin des Endettés qui contourne le village et relie l’Église au Château de Charrail, ce qui permettait aux gens ayant quelques dettes envers les commerçants du village de pouvoir se déplacer sans se faire remarquer. Peinture : à l’intérieur de l’Église St Sauveur, ce Christ en majesté est l’une des trois peintures murales qui ornent ses murs. Au dessous, un Christ en bois d’olivier. En bordure de la rue principale, face au chemin qui monte à l’Eglise, le Calvaire,construit au centre du village, fait partie des nombreux lieux où s’arrêtaient les processions. Activités Sportives & Culturelles Station de loisirs de la Croix de Bauzon : à 14 km du chef lieu : En hiver : pratique du ski alpin et du ski de fond, avec sur place de quoi se restaurer et se loger. En été : nombreuses distractions : parcours botanique, escalade, randonnée, parcours de santé. Animations annuelles : Vide grenier : 3e dimanche de Juillet Fête votive: 1er week end d’Août La transhumance a lieu en Juin et le troupeau rejoint le Tanargue. L’activité pastorale, moutons, chèvres est encore prospère. Distractions Plan d’eau aménagé (non surveillé) Jeux de Boules Terrain de Jeux Tennis Randonnées Pédestres Pêche – Chasse Curiosités L’église du chef-lieu du XIXe, restaurée. Le village de St Louis et son église : de ce point on découvre un panorama exceptionnel de toute la vallée du Lignon. A ne pas manquer : la table d’interprétation dans la montée du col de la croix de Bauzon au lieu dit : « la Chabanne » : vue exceptionnelle sur toute la vallée et souvent jusqu’aux portes des Alpes. Contacts : Téléphone : 04 75 37 90 11 site internet : lasouche.fr/