Bassin houiller (de composition carbonique) orienté est-ouest, long d’une vingtaine de kilomètres entre La Souche et Lalevade, et large de quelques centaines de mètres à 1200 mètres.
Le bassin houiller de Prades-Jaujac est constitué de roches sédimentaires d’origine lacustre, déposées au Pennsylvanien supérieur (de -307 à -299 millions d’années).
Au Carbonifère, la région entre Lalevade et La Souche est recouverte d’un vaste lac peu profond et marécageux, à la végétation florissante. Cette étendue d’eau est cernée par des terrains plus secs, également recouverts par une flore importante. Le fond du lac est soumis à de récurrents mouvements de subsidence, produisant un effondrement des végétaux et leur mort. Ceux-ci sont recouverts par une couche d’alluvions, et le cycle recommence, provoquant l’alternance des couches sédimentaires que l’on peut observer aujourd’hui. Différentes roches sont visibles, de granulométrie et de composition variables : des conglomérats, des grès, et des silts.
Intercalés entre ces couches, les végétaux ont été transformés en charbon par un faible phénomène de métamorphisme, alliant actions chimiques, biochimiques et mécaniques. A la fin du Carbonifère, des déformations affectent le bassin par des plis et des failles, rendant complexe l’exploitation du charbon au XIXe siècle.